On adore Alvaro Vitali, pas de honte, on rit avec lui !

mise à jour le 13 aoüt 2008

4 ZIZIS AU GARDE À VOUS aka 4 Marmittoni Alle Grandi Manoir - Marino Girolami aka Franco Martinelli, 1974, Italie, 1h31

Quatre idiots représentant à peu près toutes les classes sociales en Italie sont convoqués à la caserne locale pour faire leur service militaire. Il y a le gosse de riche, le berger attardé, le sicilien méfiant et le voleur à la tire. Ils s'y rendent, à contre-coeur il faut dire, et c'est là que commence la foire inimaginable qu'ils causeront. Le voleur provoquera de toutes les occasions possibles et impossibles pour s'enrichir; le gosse de riche fera rétrograder tous les officiers qui l'engueulent; l'orgueil du sicilien le conduira aux pires excès, et pour finir le berger tombera en amour avec une fille de la Croix-Rouge à qui il ira donner son sang quatre fois de file.

Si vous aimez les comédies italiennes idiotes, celle-là est parfaite pour vous. Marino Girolami (DR. BUTCHER M.D.), un habitué du genre, malgré ses nombreuses incursions dans d'autres genres (il a réalisé une série de politziottsche mettant en vedette Maurizio Merli, dont notamment FORCED IMPACT), n'a nullement perdu la main. On remarquera même, au fil du récit, qu'il a raffiné certains gags et qu'il les a recyclés en '81, dans LE CON DE LA CLASSE. Ce qui frappe de prime abord, mis à part l'ambiance générale de carnaval du burlesque, c'est la vitesse à laquelle s'enfilent les gags. On a rarement le temps de se reposer. Toutes les gammes de la scatologie y passent, mais curieusement, il n'y a à peu près pas de chair féminine, peut-être à cause de l'année de production... La musique, propre au genre, est endiablée et débile, forçant parfois la note. Il est dommage que pas mal de blagues fassent référence à la politique italienne de l'époque, avec laquelle le commun des mortels n'est pas familier. On remarquera aussi une absence de gros plans sur le visage des acteurs, ce qui est un peu regrettable, étant un peu un préalable de la comédie "à l'italienne". Côté comédiens, on remarque Lino Banfi, qui porte la poisse à tout le monde dans le rôle d'un sergent maladroit. Alvaro Vitali est présent dans deux scènes, et il se contente pour tout le film de deux lignes de dialogue. Ce caméo n'est pas crédité et on se demande un peu comment il est possible que Girolami ne l'ait pas davantage exploité, mais il n'était pas vraiment connu à cette époque. On ressort de 4 ZIZIS... Avec le sourire aux lèvres, mais on se dit que ça aurait été bien plus drôle avec une participation plus importante de l'impayable Alvaro. Et qu'est-ce que c'est que cette séquence finale ?!? Orloff

À NOUS LES LYCÉENNES aka La LICEALE aka The Teasers - Michele Massimo Tarantini avec Gloria Guida, Alvaro Vitali, Gianfranco D'Angelo, Mario Carotenuto, 1975, Italie

Loredana (Gloria Guida) passe son temps à aguicher les mâles de son lycée, laissant voir sa petite culotte pour distraire ses profs et aider les élèves mâles à passer les examens !  Un bellâtre américain arrive, sitôt elle flatte son bas du ventre et part en moto à la campagne. Faut dire que ses parents sont séparés et que sa mère reçoit un amant qu'elle cache mal à chaque soir tandis que le père est un coureur de jupon invétéré. La belle lycéenne recherche l'amour avec un grand A, à tout le moins elle veut tout quitter avec un homme, un vrai et ne fait donc que s'amuser avec les pauvres jeunes...

Les Américains ont trouvé un bon titre, THE TEASERS, les agaces, en bon Québécois. Gloria n'hésite pas à tout montrer, mais cache un mal de vivre pas évident à percer. Il y a suffisamment de surprises pour ne pas trop ennuyer, tel ce prof aux allures mièvres (Gianfranco D'Angelo) qui s'avère expert au combat ou cette confession presque touchante de l'amant de la mère qui ouvrira les yeux à Lenadora. Alvaro Vitali est l'étudiant, peintre amateur, désirant faire le portrait de la venus, qui s'empresse de se déshabiller, ce qui cause évidemment une poussée de testostérone grave chez le con ! Notons au passage l'actrice Ilona Staller dans le rôle de Monica, la copine lesbienne qui essaie d'amener La jolie blonde dans les drogues et la prostitution. Elle est plus connue sous le nom de Cicciolina, star du cinéma xxx et future députée du parlement italien, presque méconnaissable, car beaucoup plus naturelle. Petite comédie légère qui ravira les admirateurs de Gloria Guida, le film connaît deux suites. Mario Giguère

La BAGARRE DU SAMEDI SOIR aka Il Tempo Degli Assassini aka Season for Assassins - Marcello Andrei, 1975, Italie, 1h27

Pierro (Joe Dallesandro) est une petite frappe italienne comme on les aime, macho comme c'est pas possible, impulsif et règle générale irrespectueux envers à peu près tout le monde. Il mène son gang de jeunes couillons par le bout du nez, les amenant faire des ballades dans sa caisse pourrie et se servant d'eux pour diverses tâches aussi variées que : sacrer des volées à d'autres jeunes, vandaliser le voisinage, voler des voitures...

Il y a quelque part un inspecteur de la police qui commence à en avoir plein le cul. Katroni (interprété par Martin Balsam) cherche un moyen de mettre la main sur les voyous, mais la loi a des limites et sa frustration devant son impuissance grandit de jour en jour. Tandis que Pierro perpétue une longue tradition de couillons entre une jeune innocente dont il profite et sa femme (Magali Noël), qui tapine afin de payer les médicaments de son fils malade, la traque s'organise.

Voilà un polar italien intéressant sous bien des aspects, notamment son casting. 

Joe Dallesandro tourne ici sans Warhol à ses côtés, pour une des premières fois (il a aussi été du tournage de ONE WOMAN'S LOVER, de Sergio Bazzini, en '74) mais certainement pas la dernière. Il allait apparaître la même année que LA BAGARRE dans un thriller de Pasquale Squittieri, L'AMBITIEUX, mais c'est une autre histoire, que je vous raconterai volontiers une fois que j'aurai vu le film en question.

Le policier aigri, Martin Balsam, a joué un rôle fort similaire dans CONFESSIONS OF A POLICE CAPTAIN de Damiano Damiani, en '71, et allait aussi jouer son antagoniste dans le COUNSELOR AT CRIME d'Alberto de Martino en '73. Curieusement, la même année où il apparaît dans LA BAGARRE, il tourne aussi CRY ONION !, le spaghetti western parodique - et introuvable - de Castellari. Éternel commissaire, il allait même perpétuer son rôle fétiche dans le DEATH RAGE de Margheriti en '76...

Petite surprise, Magali Noël joue la pute au grand coeur, que Dallesandro maltraite autant qu'il peut. Sa poitrine gigantesque lui valut à l'époque l'affection de Boris Vian, qui l'invita à chanter un de ses plus inoubliables succès, FAIS-MOI MAL JOHNNY. Actrice au regard de braise et au poitrail de feu, née en Turquie en '32, elle a eu une vaste carrière débutant dans des polars français des années '50 - entre autres dans un des premiers OSS 117 - et consacrée par un rôle dans LA DOLCE VITA de Fellini en '60. Costa-Gavras la recrute pour Z, polar politique choc d'après le roman de Vassilikos où Yves Montand est malmené et Trintignant examine, alors que Fellini a de nouveau recours à sa trouble physionomie en '69 dans son SATYRICON. Détour au Québec en '72 pour jouer dans LE P'TIT VIENT VITE de Louis-Georges Carrier, aux côtés d'Yvon Deschamps et de Janine Sutto, puis Fellini revient dans le décor et c'est AMARCORD, en '73, dans lequel elle interprète la sublime Gradisca, objet de la luxure de bien des habitants du petit village, dont l'ineffable Alvaro Vitali.

Voilà donc matière à haussements de sourcils, alors que le film se déroule implacablement sous nos yeux curieux. La police, comme souvent dans ces thrillers sociaux, est tout à fait impuissante devant la petite criminologie de ces malfrats miniatures, qui ne réalisent pas les conséquences de leurs actes barbares et contre-productifs. On court vers un dénouement tragique qui laissera le spectateur sur sa faim, quoique la poursuite automobile finale en vaille la peine.

Le réalisateur, Marcello Andrei, n'a pas été très prolifique au fil des ans mais a tout de même réussi à nous donner SCANDALO IN FAMIGLIA, un érotisme de '76 avec Gloria Guida et Lucretia Love, et EL MACHO, un spaghetti western de '77 avec George Hilton. Sa dernière réalisation remonte à '88.

LA BAGARRE DU SAMEDI SOIR : nihilisme, amours tragiques et fuite de responsabilité, cocktail improbable mais prenant. Un prêtre, victime des amis de Pierro, mais néanmoins béat de félicité et toujours prompt à tendre une main aidante, sert à son "ami" petite frappe un discours signifiant, en gros, que lui et le voyou sont sur la même "mission", de changer la société de l'intérieur, mais que leurs "méthodes" diffèrent.

Bon, vous me savez très peu moraliste, mais je me demande bien ce qu'un prêtre plein de miséricorde et d'empathie a en commun avec un idiot qui viole, pille et vandalise tout ce qui l'entoure. Faudrait probablement déterrer le scénariste pour obtenir une réponse... Orloff


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La BAIGNEUSE FAIT DES VAGUES aka Le Con à la Plage aka L'insegnante al mare con tutta la classe - Michele Massimo Tarantini avec Anna Maria Rizzoli, Lino Banfi, Marco Geraldini, 1979, Italie

Encore une comédie ultra délirante à l'italienne avec Alvaro Vitali et Lino Banfi réalisé par le non-moins délirant Tarantini! Ce film reprend tous les thèmes qui font (apparemment) bien marrés nos amis italiens, c'est à dire : adultère, quiproquos, mecs planqués dans le placard, foutage de gueule des tantouzes, etc...

J'ai l'impression qu'ils n'ont pas pu avoir Fenech pour le rôle de "la gonzesse bonne qu'on voit à poil", c'est donc une blondasse un peu moins bien qui s'y colle et qui reprend tous les "tics" de la belle brune! On est en terrain connu en tout cas, puisque l'équipe de doubleurs français est toujours la même!? Enfin, français ou québécois, vu que je n'ai jamais vu aucune de ces comédies sur une chaîne française, et qu'apparemment c'est diffusé outre-Atlantique!!??

Sinon que dire de plus, sinon que Lino Banfi est complètement déchaîné, et qu'Alvaro s'en prend plein la gueule pour notre plus grande joie à coup de shoot au cul de baffes et de diverses humiliations en tout genre! Et comme dirait ma copine : mais qu'il est laid ce con d'Alvaro!!! Franfran 

Comme son fils a raté son examen de français, Lino embauche pendant les vacances une prof (buona) qui sera logée à domicile (l'hôtel de la femme de Lino). Évidemment, le but de Lino est d'examiner la prof de très près...

Il se trouve que ce Insegnante... est antérieur à La Liceale al mare con l'amica di papà de Girolami qui en reprendra donc l'histoire de base, en l'exploitant très différemment. Mais L'insegnante al mare... est surtout très ressemblant à L'insegnante viene a casa, réalisé la même année, par le même réalisateur.

Les deux films ont en commun des séquences entières de gags ainsi que des gros morceaux de scénario, et il faut dire que ça gâche un peu le plaisir. Un petit jeu de chaises musicales a (entre autres) remplacé la Edwige de A Casa par Anna Maria Rizzoli dans ce Al Mare. Anna Maria n'a pas la grâce d'Edwige, mais on peut dire qu'elle y met du sien, et que peu de parties de son anatomie nous restent inconnues à la fin du film : respect !

Par ailleurs Lino Banfi et Alvaro Vitali jouent ici les vedettes alors qu'A Casa, ils héritaient de personnages secondaires (au profit de Renzo Montagnani). Le jeune minet conserve son rôle (hélas) de fils-du-prétendant-à-la-belle-qui-l'emporte-à-la-fin, quoique justement la fin de celui-ci est moins désagréable que celle d'A Casa. A ce titre, ma copie comporte un montage pour la dernière scène chaude hautement suspect : défaut de pellicule ou coup de ciseau ?

En définitive, tandis que A Casa repose assez sur Edwige, ce Al mare est plus généreux en bouffonneries, et les fans d'Alvaro en seront comblés.

S'il faut choisir : L'insegnante viene a casa pour Edwige Fench et Renzo Montagnani, L'insegnante al mare con tutta la classe pour Vitali, Banfi, Rizzoli, et pas mal de conneries.

Les vrais pervers ne choisiront pas et profiteront des deux. 

Ah oui ! On ne voit presque pas la mer, et tutta la classe n'apparaît que quelques instant à la fin du film. Riton


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Le CANCRE DU BAHUT aka Le Con de la Classe aka Pierino contro tutti - Marino Girolami avec Michela Miti, Enzo Liberti, 1981, Italie

Bon, j'aimerais bien qu'on m'explique, c'est "le con de la classe" ce truc ou quoi?

En tout cas, c'est un des spécimens filmiques qu'on se demande "comment c'est possible que des trucs pareils existent"!!? La vedette est bien sur Alvaro Vitali dans le rôle incroyable d'un connard d'écolier avec sa tête informe de crétin dégénéré du bulbe!

Pour vous situer, il est en 7ème et a redoublé 6 fois! Ce qui ferait à peu près un élève de 17 ans dans une classe d'enfants de 10 ans! En plus, Alvaro a bien 30 ans bien tassés, mais étant donnée son gabarit de nain laid, il fait parfaitement l'affaire affublée qu'il est de tenues ridicules d'écolier des années 20! L'histoire se résume aux pitreries de ce malade mental d'Alvaro qui cherche a tout prix à "accidenter" sa prof moche pour avoir la remplaçante belle en cours. Un des gags, qui résume bien le niveau, est le suivant : pour emmerder le prof de gym qui drague la remplaçante, Alvaro trempe le ballon de ce dernier dans son caca avant de le lui renvoyer!

Voila, et c'est comme ça 1h30!?

J'ajouterais aussi que le doubleur d'Alvaro a une voix un peu casse burne par dessus le marché... Je me demande si c'est pas celui qui fait Woody Allen en Français?

A regarder au 165ème degré quand même... Franfran

oui, c'est bien Le Con de la Classe ! Mario Giguère

Premier volet d'une longue série dans la plus pure tradition des comédies italiennes "bon marché", et réalisé par un Marino Girolami plutôt en forme, cet amalgame de farces faciles et de blagues classiques - qui ne l'étaient peut-être pas dans le temps mais qui aujourd'hui le sont devenues - surprend par son rythme infernal. Des vignettes comiques sont insérées un peu n'importe comment, qui s'intègrent tout de même assez bien au récit et qui ne donnent pas l'impression de "décrocher".

Alvaro Vitali est toujours à la hauteur, avec sa tronche de con, et le doublage français est on ne peut plus délirant. Michela Miti a un sérieux rôle à jouer dans l'appréciation du film; son postérieur et autres parties rondelettes de son corps sont d'innombrables facteurs qui viennent agrémenter le visionnement... Je retiens particulièrement la scène où le con et ses camarades vont au gymnase... La musique sert le propos léger, mais ce qui impressionne, c'est indubitablement le feu ininterrompu de blagues idiotes, qui déferlent à un rythme inégalable. On peut toujours se dire que, si certaines de ces blagues sont d'une nullité impressionnante, il y en a bien quelques-unes qui nous font éclater de rire... La comédie trash italienne à son meilleur. Orloff

La CHAMPIONNE DU COLLEGE aka L' Insegnante balla... con tutta la classe - Giuliano Carnimeo - 1978, Italie

L'affriolante Nadia Cassini et ses jambes interminables est la nouvelle prof de gym du lycée.

Evidemment son physique (et ses tenues genre "pas d'culotte et très moulé") rendent fous les élèves... comme les professeurs, et notamment l'inénarrable Lino Banfi (le "King" du crachat dans la gueule!), professeur d'italien né en Belgique.

Du côté des élèves, ils envoient à l'hosto leur prof (le toujours excellent Renzo Montagnani qui fait 15 sauts périlleux avant de commencer sa leçon) pour hériter de la belle.

Ajoutons à cela un proviseur criblé de dettes de courses à cause d'un Alvaro en concierge de lycée débile et on aura compris qu'on est pas là pour évoquer la théorie de la relativité sous l'angle de la mécanique quantique.

Grivois à souhait, les filles se retrouvent toutes à poil à un moment ou un autre, on y est en plein : vive le troupier italien! Franfran

CLASSE MISTA aka La prof et les farceurs de l'école mixte - Mariano Laurenti, 1976, Italie

Alors c'est l'histoire de Tonino, lycéen et tout à fait amoureux de sa nouvelle enseignante, mais plutôt réservé. Pas du tout timides au contraire, un ami bellâtre de notre héros et un professeur vétéran font subir à la belle des avances assez caricaturales assaisonnées de coups montés foireux.

Tout ce qu'ils y gagnent ce sont quelques baffes et humiliations bien senties tandis que Tonino se réconforte dans les bras de sa jeune tante récemment séparée de son bonhomme et hébergée sous son toit familial. Mais Tonino n'en peut plus : son activité sexuelle avec sa tante et son amour désespéré le mènent à l'épuisement. Il faut faire quelque chose !

C'est une comédie assez sage niveau gags même si quand on appuie sur le nez d'Alvaro (qui se fait assez discret ici), bon, vous savez bien le bruit qui vient de son fondement.

Il y a aussi un tout un passage moqueur sur un couple en formation entre le concierge de l'école et une prof rondelette : bof.

L'important, c'est que la belle prof est jouée par Dagmar Lassander et la tante par Femi Benussi. Coté sexy, Dagmar a une scène de douche, euh... plutôt bien, et Femi se trimballe en mutanda ou nuisette, et joue la bonne samaritaine avec les messieurs.

Y'a aussi des tronches sympathiques comme celles de Gianfranco D'Angelo ou Mario Carotenuto.

Bon, ça casse pas des briques, mais ce n'est pas désagréable et ça m'a convaincu de me pencher sur la filmo de Dagmar.

J'ai visionné une repique d'une diffusion télé italienne, recadrée et de 10 min plus courte que la durée annoncée sur IMDB. Un montage très étrange lors de la scène d'intercourse entre Dagmar et le jeune Tonino me fait penser qu'un coup de ciseaux m'a fait rater un truc important. Riton

Le CON CHEZ LES FOLLES aka Le Trou aux Folles aka Dove Vai se il Vizietto Non c'è l'Hai - Marino Girolami aka Franco Martinelli avec Renzo Montagnani, Paola Senatore, Lori del Santo, 1979, Italie, 1h27

Cette fois-ci le Con (Alvaro Vitali) est bras droit et secrétaire d'un détective privé se spécialisant en cas d'adultères. Son patron est contacté par une épouse bafouée (la resplendissante Paola Senatore) qui lui offre 20 millions de lires s'il accepte de se déguiser en majordome tantouze et de s'installer chez elle pour surveiller son mari tout en faisant son enquête. Il accepte et amène avec lui Alvaro, qu'il déguise en cuisinière, et ils commencent leurs investigations avec une bonne humeur peu commune.

Ce volet de la série, qui est pour beaucoup de fans acharnés le meilleur - on le compare sans sourciller au CON DE LA CLASSE - est réalisé par un spécialiste des comédies érotiques de bas étage, Marino Girolami, à qui l'on doit notamment 4 ZIZIS AU GARDE-À-VOUS et qui s'est aventuré dans le domaine des zombies avec le célébrissime DR. BUTCHER M.D. On y retrouve le délicieux Alvaro Vitali qui fait le pitre, comme d'habitude, et qui est sublime en souffre-douleur. Paola Senatore joue ici la femme fatale et elle parvient par sa lascivité irrésistible à se hisser au même niveau qu'Edwige Fenech dans les autres volets. La réalisation est alerte et la musique enjouée, et on ne se fatigue pas des gags idiots, même après plusieurs écoutes. Un bon épisode pour un public de profanes qui désire se tremper délicatement les pieds dans le genre. Orloff

Deux détectives (Renzo Montagnani et Alvaro Vitali) abordés par l'affriolante et peu vêtue Paola Senatore qui leur demande de trouver la maîtresse de son mari. Car le monsieur (Mario Carotenuto) ne touche plus à sa femme, pourtant tellement adorable. L'idée est de se déguiser en majordome homosexuel et pour Alvaro en cuisinière rondelette et de travailler chez le couple, car il y a dans un tiroir bien gardé, des papiers probablement compromettants... seulement le chauffeur fait des avances à la cuisinière et les femmes de chambre veulent coucher avec le majordome supposément inoffensif.

Ah ce qu'elle est belle Paola ! On en oublie l'intrigue, pas si importante, pour admirer Madame, aguichante à souhait. Alvaro est assez tordant en dame potelée, tellement qu'il finira par revenir en homme, frérot d'elle-même, si vous voyez ce que je veux dire. Pour le reste on rame dans le flot de quiproquos habituels. Lori Del Santo est une des femmes de ménages aux voies nunuches au rôle mineur. Au final on ne s'ennuie pas, on passe un bon moment et on conclut l'histoire avec un dernier sourire. Parfois, on ne demande pas plus. Mario Giguère

le CON ET LA FLIC ARRIVENT À NEW YORK aka Reste Avec Nous on S’Tire aka La Poliziotta a New York aka Le Con et la Flic à New York - Michael E. Lemick aka Michele Massimo Tarantini, 1981, Italie, 1h30

Un trafiquant de drogue notoire de New York (Aldo Maccione), affublé d'un ridicule bras-droit et d'une idiote de petite amie, exaspère les services policiers locaux. Le commissaire, un italien américanisé, fait appel à ses confrères d'outremer pour trouver des sosies du bras-droit et de la dulcinée, afin de compléter le plan "infaillible" qu'il a échafaudé. Les sosies se révéleront évidemment être le duo de choc Edwige & Alvaro, et on les enverra bien malgré eux en Amérique faire les pantins.

Michael E. Lemick pousse le bouchon un peu loin dans cet énième repompage de la célèbre série des CON. Les gags volent pas, et malgré des dialogues juteux, les répliques anthologiques se font rares. Les personnages semblent imbriqués bien malgré eux dans des situations incroyables et qui, malgré leur fantaisie, ne parviennent pas à captiver le spectateur ébahi ou à lui arracher ne serait-ce qu'un sourire. Il y a bien Alvaro et sa face à claques, et les quelques coups de pied au cul de routine qu'il reçoit, mais sinon c'est le calme plat. Edwige qui habituellement est peu avare de ses charmes explosifs ne les dévoile ici à peu près pas; une paire de seins rapidement entrevue au détour d'une armoire et on n'en parle plus ! Ça frôle le scandale ! Reste la réalisation routinière mais cependant énergique de Lemick, la musique joyeusement débile et les rares moments de pure absurdité qui viennent alléger la lourdeur des autres gags. Un cru très moyen, à croire que l'arrivée des années '80 a tari l'inspiration des humoristes italiens. Orloff


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le CON ET LA TOUBIB AUX GRANDES MANOEUVRES aka La Soldatessa Alla Visita Militare - Nando Cicero, 1977, Italie, 1h31

Edwige, cette fois-ci, forte de son expérience de toubib acquise dans LE CON ET LA TOUBIB EN FOLIE, prétend jeter aux poubelles les barrières entre les sexes et exige qu'on la laisse faire son service militaire. Il y a des réticences, évidemment, mais après quelques pressions on finit par céder. On l'envoi, pour se débarrasser, au Camp Z. Vous l'avez deviné, c'est là qu'on envoie les soldats tarés. Elle arrivera au milieu d'un joyeux bordel alors que les mâles du camp souffrent d'une montée inexplicable de testostérone et ont désespérément besoin d'une femme.

Voici donc une comédie italienne très en forme, "aux grandes manoeuvres". Le scénariste n'a pas chômé et il tartine les gags épais, pour notre plus grand délice. Alvaro Vitali joue une bidasse bien membrée incapable de contrôler son instinct pour la masturbation; il est comme toujours délirant. Edwige est aussi sexy qu'à son habitude, mais ne se déshabille qu'à quelques reprises - dont une fois pour l'inévitable scène de douche - et ses scènes ne sont pas légion. Les autres soldats sont tous de bons bougres à la bouille sympathique - dont quelques visages familiers de la série - et ils se débrouillent très bien. Le rythme est comme toujours enlevant, avec quelques gags très cocasses, dont la fameuse goulash, ou encore les épisodes ou figure la poupée gonflable. Pas le meilleur de la série, mais décidément un des bons. Orloff

LE CON ET LA TOUBIB EN DÉLIRE aka La Dottoressa del Distretto Militare - Nando Cicero, 1976, Italie, 1h28

En Italie, il est bien connu que tout un chacun doit partir faire son service militaire lorsqu'il est appelé, même si aucune guerre ne se prépare. Un bon matin un officier part donc en moto pour convoquer la jeunesse italienne de par la ville. Alvaro Vitali est évidemment du nombre. Mais il y a aussi une tradition vieille comme le monde - du moins aussi vieux que l'armée - qui veut que des "simuleurs" se retrouvent à l'hôpital militaire en cherchant à être réformé. Alors quand on sait qu'Edwige Fenech y officie en tant que doctoresse, ça ne peut que constituer une aubaine supplémentaire !

Nando Cicero signe ici une comédie burlesque jouant avec des traditions italiennes qui se regarde sans encombres majeures si ce n'est la présence seulement épisodique de Vitali. En effet, l'emphase est mise sur un autre soldat "en voie d'être réformé" qui fera son possible pour se voir éviter l'armée et pour, pourquoi pas en passant, s'envoyer Edwige. Celle-ci est comme toujours superbe, avec sa chevelure noire et sa poitrine défiant la gravité. Il y a de très bons moments malgré le court "temps d'antenne" d'Alvaro, y compris un rêve surréaliste ou Vitali fait une indigestion après avoir mangé un annuaire téléphonique pendant qu'à ses côtés une nonne évacue des bulles de savon par le rectum. Vous aurez compris que ça ne vole pas haut, mais c'est ainsi qu'on les aime. Un effort honnête dans la série des CON, ce qui n'est pas pour faire reculer les amateurs de comédies grotesques, je l'espère. Orloff

La DOTTORESSA CI STA COL COLONELLO aka L'infirmière a le bistouri facile - Michele Massimo Tarantini avec Lino Banfi, Nadia Cassini, Alvaro Vitali, Malisa Longo, 1980, Italie, version originale italienne

Lino Banfi est le colonel Anacleto Mazzancolla. Il héberge chez lui une brillante doctoresse venue d'un pays étranger, la séduisante Dottoressa Eva Russell (Nadia Cassini). Pendant q'Eva ne cesse de lui dire qu'il est un homme parfait, allez savoir ce qu'elle lui trouve, il refuse ses avances, pour un prétexte important. C'est qu'il a découvert qu'un des ses étudiants en médecine, le bidonnant italien à claques Alvaro Vitali, a un membre viril démesuré. Prêt à tout pour faire honneur à Éva, il attend que la greffe du grand zboub se fasse pour la sauter illico presto. Rien ne sera simple.

Ca démarre à toute vitesse avec un Lino Banfi hystérique qui distribue les baffes quand il ne les reçoit pas. Alvaro est comme à l'habitude supposément membré comme Long Dong Silver, sautant la femme du Colonel dès qu'elle découvre sa fusée. Le fantasme ambulant de Lino, Nadia Cassini, se paye une séance de douche, les fantasmes du Colonel et elle pousse même la chansonnette gratuitement, avec un succès fort relatif. Les bonnes soeurs de l'hôpital sont jouées par des hommes et le punch final est hilarant. Peu importe si on ne s'y retrouve pas au début, l'intrigue est somme toute fort simple et les gags très physiques. Miss Cassini ne gâche rien, bien au contraire. Viva l'Italia ! Mario Giguère

La DOTTORESSA PREFERISCE I MARINAI aka La zezette plait au Marin - Michele Massimo Tarantini, 1981, Italie, version originale italienne

Alvaro et Gianni (Alvaro Vitali et Gianni Ciardo), sans le sou, deviennent employés d'une compagnie d'entretien: direction l'hôtel pour nettoyer les murs extérieurs. Ils sont témoins d'un meurtre et le tueur (Gordon Mitchell) part à leur poursuite. Pendant ce temps, des marins débarquent, dont le capitaine Morelli, qui appelle sa jolie maîtresse Paola (Paola Senatore), qui arrivera peu avant sa véritable épouse (Marisa Mell). La belle préposée au sauna (Sabrina Siani) fait fondre ses clients quand elle ne les transforme pas en homme de couleur. Pendant tout ce temps, il y a une bombe dans l'édifice et un client est sujet à des flatulences monstrueuses !

Véritable feu roulant de situations cocasses, parfois ultra prévisibles, parfois surprenantes, cette comédie est un véritable festival de baffes, un cartoon mis en images, pour notre plus grand plaisir. On invente rien, mais on joue la comédie frénétique, avec plein de jolies actrices, ici en vedette Paola Senatore, la scène de douche obligatoire lui appartient. J'ai eu de la difficulté à reconnaître Marisa Mell, plusieurs années après Danger Diabolik, l'âge et la chevelure très foncée, lui donnent une allure plus sérieuse. Lorsqu'elle se rend compte qu'elle est cocue, elle décide de tomber en amour avec le premier homme qu'elle croisera, évidemment ce sera notre Alvaro national, plus crétin dans son rôle que jamais. Durant tout le film, Renzo Montegianni essaie de se suicider sans succès, constamment interrompu par tout le monde qui se court après. Des allures de courses incessantes à la Benny Hill. Parfois, ça fait du bien de rigoler ! Mario Giguère

La FLIC CHEZ LES POULETS aka Poliziotta fa carriera - Michele Massimo Tarantini avec Gigi Ballista, Mario Carotenuto, Gianfranco D'Angelo, Edwige Fenech, 1975, Italie 

Une fille de concierge rêvant d'entrer dans la police se fait pistonner par le préfet, ayant foiré les tests d'inscription. La fille, c'est l'Edwige habituelle, et elle en veut la meuf! Elle est tellement zélée qu'elle ne fait que des conneries.

Gags en pagaille, et un Alvaro Vitali relativement peu présent, à part pour le running gag du film où le commissaire n'arrive jamais à faire fonctionner la sonnette ou la fontaine à eau. Dès qu'Alvaro déboule, ça marche et le commissaire passe pour un con.

Comédie burlesque avec quelques bons moments, notamment la scène de kung-fu très "Bruce Lee" entre Edwige et une bande de violeurs, et aussi le costume de prostituée lors d'une enquête, où on s'aperçoit que Fenech aurait fait une très belle blonde!

On regrettera seulement la faible présence du monstre Alvaro et le manque de scènes dénudées de la belle... Franfran

La FLIC À LA POLICE DES MOEURS aka La Poliziotta della squadra del buon costume - Michele Massimo Tarantini avec Edwige Fenech, Marzio Honorato, 1979, Italie

Dans la série des "Cons", avec Alvaro Vitali, ce film n'est probablement pas le plus réussi de la lignée.  Le résumé à l'arrière de la pochette est d'une concision exemplaire : "La fille d'un concierge rêve d'entrer dans la police. Un commissaire l'aide à réussir." Le film avait tout pour me plaire; réalisé par Michael E. Lemick, et avec l'époustouflante Edwige Fenech en vedette. Mais on se laisse vite prendre au jeu de l'ennui. L'histoire est banale, d'une simplicité alarmante, et l'interprétation tire sur le cabotinage forcé. La comédie y est très physique, et on se sert des objets à outrance afin d'affermir les pires clichés du genre. Les policiers sont brutaux et cassent tout; Edwige est maladroite au volant et fonce dans tous les véhicules qui encombrent son passage; le commissaire érotomane s'est mis à dos la sonnette, les stylos et les briquets, et le burlesque règne en maître. On a même droit à un Alvaro Vitali en travesti de bas étage. Fenech se montre longuement et ce pour la plus grande satisfaction du spectateur; tant sous la douche (où elle s'attarde longuement sur ses seins) qu'en public, où ses jupes ne tiennent guère la route et finissent toujours par être soulevées par un vicelard ou quelqu'un d'autre. Elle donne même un tour de chant, vêtue d'un très serré déshabillé zébré, lorsqu'elle interprète longuement (ce qui n'est pas forcément une expérience de visionnement grandiose) une chanson de cabaret complètement nulle, PORNOGRAPHY.  Bref, un film dans la moyenne des comédies italiennes habituelles, qui ne s'en démarque ni en mal, ni en bien. Orloff

GIANBURRASCA - Pier Francesco Pingitore avec Alvaro Vitali, Mario Carotenuto, 1982, Italie 

En pleine période Pierino, voici venir une autre comédie scolaire mettant en vedette Alvaro Vitali dans le rôle de Giannino Stoppani dit Gian Burrasca (Jean la tempète), Mario Carotenuto incarnant papa Stoppani.

Le jeune (hum) Gian est bien tumultueux, et s'est attribué pour mission principale de tourmenter famille et professeurs sans oublier le premier de la classe.

Si l'oeuvre en question profite certainement de la bancabilité de la série des Pierino, il n'en est pas un sous-produit. Tout d'abord, c'est un film en costumes se déroulant au début du siècle. Et pour cause, puisqu'il s'agit d'une (des maintes) adaptation de ce qui semble être un classique de la littérature italienne : "Il giornalino di Gian Burrasca".

D'autre part, Gianburrasca bénéficie d'une diversité de lieux de tournage et donc d'action, l'éloignant de l'aspect un peu cheap des Pierino. Les gags potaches sont nombreux, mais on dénote aussi un petit coté satire sociale, notamment dans le portrait du père patron capitaliste tueur d'ouvriers à la tâche, ou encore lorsque Gian se retrouvera dans un pensionnat à la discipline militaire. On est alors ravi des tours pendables qu'il joue à cette autorité caricaturale.

Niveau chair toutefois, c'est bien léger, juste un postérieur à signaler. 

A recommander à tous les fans d'Alvaro, assurément comblés par l'avalanche de grosses bêtises dont il est l'auteur ici, et aux amateurs de comédies populaires italiennes plus généralement. Riton

GIGGI IL BULLO - Marino Girolami, 1982, Italie, version originale italienne 

Giggi (Alvaro Vitali) a une devise qui guide ses journées: dans la vie tu dois toujours être le premier ! Grande gueule, frondeur voire baveux invétéré, Giggi se mêle de tout et de rien, se retrouvant en prison avec un sale individu qui se gratte tout le temps, devenant mac pour une fille qui semblait vouloir en finir avec la vie, exploitant des enfants dont il a la garde, participant à un concours de danse original !

Pas facile à comprendre ou de saisir ou le film veut en venir. En fait, on se contente d'une tranche de vie d'un menteur mythomane qui donne et reçoit des baffes en rafale. Il y a bien ce concours de danse qui fait rire un peu, mais l'ensemble est somme toute banal. Les actrices sont mignonnes mais là aussi on a déjà vu plus affriolantes. Une enfilade de vignettes plus ou moins réussies ne font pas une bonne comédie. Mario Giguère

L'INFIRMIERE DE L'HOSTO DU REGIMENT aka L'infermiera nella corsia dei militari - Mariano Laurenti avec Nadia Cassini et la "participation exceptionnelle" d'Alvaro Vitali, 1979, Italie

C'est dans les rares moments d'accalmies lors d'une fièvre maligne, que j'ai osé visionner ce qui constitue mon premier Vitali, et je dois dire que si ce film ( sans Fenech ) est ahurissant de nullité, il manque singulièrement de délire !

Afin de s'emparer de deux toiles valant une fortune et appartenant au fils débile mental d'une grande famille enfermé à l'asile ; un minable gangster fait appel à une accorte chanteuse débutante ( Cassini ) qui va se faire passer pour une infirmière en vue d'escamoter les toiles dont le sus-dit  lui affirme qu'il s'agit de précieux souvenirs de famille!

Je passe les "nombreux" quiproquos qui peuplent ce chef d'oeuvre, le directeur obsédé sexuel et sa femme frigide , le bellâtre qui va tirer l'affaire au clair et accessoirement l'infirmière ! Pour en  arriver au saint des saints, la prestation grandiose de Vitali; inutile de préciser que le fils débile, peintre et obsédé congénital n'est autre que notre artiste ; Arborant "fièrement" sa lavalière, la scène ou il fait connaissance avec l'infirmière ( que la nature n'a pas gratifié des charmes de la belle Edwige ) est une "merveille"de simple évidence, son visage flasque d'holothurie tubuleuse rampante génétiquement déficiente, suffit à déclencher l'hilarité chez tous spectateurs avertis ; Coiffé d'une perruque noire et écarquillant les yeux, Gainsbourg aurait pu lui dédier " les filles n'ont aucun dégoût!"

Bref je ne me souviens ni du nom du réalisateur ni de celui des autres interprètes à l'exception de Karin Shubert qui joue une "méchante" et qui a une scène de charme très soft vers la fin ; Mais l'avorton ignoble qu'on a déjà vu chez Fellini ( qui semblait décidément l'apprécier) dans ROMA ou il rate avec élégance son numéro de music hall, dans Amarcord ou il suit dèja avec empressement les rondeurs de la gradisca (Magali Noel) et dans Le Satyricon ou il joue les choeurs antiques , est un génie à suivre de près! Jess Cougouar

  L'INSEGNANTE aka The School Teacher aka Sexy Schoolteacher aka La Prof donne des Leçons Particulièree - Nando Cicero avec Edwige Fenech, Alfredo Pea, Alvaro Vitali, 1975, Italie, 86m, version anglaise

Franco (Alfredo Pea) avec ses amis Tartuzzo (Alvaro Vitali) et Peppino ne foutent pas grand chose à l'école. Ils ne rêvent qu'à copuler avec toutes les dames sexy et les collégiennes qui se refusent. Le directeur Margara (Mario Carotenuto) en est bien conscient, mais le père de Franco est un politicien influent qui pourrait lui permettre de bonifier son avenir, alors Franco devra réussir son année scolaire, coûte que coûte. Margara a cependant une suggestion, engager la fiancée de son professeur de gymnastique qui lui donnera des leçons privées. Giovanna (Edwige Fenech) arrive donc avec mission d'améliorer particulièrement ses cours de grec et accessoirement de le guérir de sa timidité et, stratagème de Franco, de son homosexualité simulée. Tout fonctionnera trop bien.

Il est bien particulier ce premier film de la professeure qui partira une vague importante de comédie tournant autour des collèges, Edwige Fenech en professeur ou Gloria Guida dans sa série de Lycéenne. Il y aura encore plus de comédiens de calibre dans les suites, ici on frôle le drame à quelques occasions, Giovanna étant presque violée. Comment son personnage en arrive à pardonner le fait que Franco la drogue ou qu'il simule sa mort, au-delà du gain monétaire important de son travail, cela dépasse l'entendement. Pire, elle finira par se donner au jeune homme de manière invraisemblable, que l'on pourrait limite expliquer par son manque d'amour physique évident de la part de son crétin de fiancé, joué par un Gianfranco D'Angelo en forme. C'est donc un curieux film qui plaira à tout amateur de la belle Edwige, qui dévoile ses charmes sous l'oeil voyeur de la caméra de Nando Cicero. La musique de Piero Ulimiani est également très enjouée et agréable.

Alvaro Vitali a un rôle plus discret que dans les suites, prenant des paris sur la longueur de la flamme que ses flatulences alimentent. On remarque que la version anglaise ne lui est pas très heureuse, on préfère d'emblée la version française qui lui donne une voix plus ridicule et finalement sympathique qui lui va comme un gant. Une bonne note pour la servante au corps fort joli mais au visage poilu comme un homme des cavernes.

La récente compilation dvd de WHAM U.S.A offre les trois films de la série sur une même galette, avec bandes annonce en version originale, galerie de photos et biographie. Mario Giguère

L'INSEGNANTE VIENE A CASA aka The School Teacher in the House aka La Prof connait la Musique - Michele Massimo Tarantini avec Edwige Fenech, Renzo Montagnani, Alvaro Vitali, Lino Banfi, Carlo Sposito, 1979, Italie /France, 90m

  Ferdinando Bonci Marinotti (Renzo Montagnani) se présente comme maire dans la petite ville de Luca. Voilà que sa copine Luisa (Edwige Fenech), qui ne sait pas que notre homme est marié, déménage de Milan à Luca, prenant un petit appartement où elle donnera des leçons de piano. Notre futur maire, qui prétend devoir s'occuper de sa maman et qui fait campagne sur la morale conservatrice, ne veut surtout pas se faire voir avec Luisa, à son grand désarroi. Naturellement, tout le monde s'éprend de la nouvelle locataire, en commençant par Ottavio (Alvaro Vitali) qui raconte à son père (Lino Banfi) qu'elle est une "call girl", une des nombreuses méprises durant le film. On se retrouve donc en pleine comédie de boulevard, Luisa ayant successivement trois hommes de cachés un après l'autre durant sa première nuit ! Le fils du propriétaire de la bâtisse est évidemment amoureux de la belle qui, il faut le dire, se promène dans des tenues plus que suggestives, en plus d'être espionnée par un trou bien placé dans un des murs. Son amour naissant le rend très jaloux, lui aussi croyant que mademoiselle s'offre à tous ces "vieux" qui la visitent. Luisa de son côté apprécie à l'occasion le jeune homme lorsqu'elle se retrouve fin seule.

On débute sur des chapeaux de roues dans un feu incessant de quiproquos digne des bonnes comédies burlesques de l'époque. Edwige Fenech se dénude fréquemment et rapidement, quand elle n'est pas dans des robes qui ne cachent pas grand chose au regard lubrique de ses nombreux admirateurs ! C'est aussi le grand festival de la baffe, tout le monde y goûte et Lino Banfi va y aller de bon coeur quand il ne se retrouve pas trempé. Renzo va aussi avoir son lot de cascades rocambolesques, on se demande comment il s'en tire aussi souvent sans de multiples fractures. Comme dans le premier film de la "série" qui n'en est une que par sa thématique d'enseignante, le fin vire presque au drame, le jeune amoureux jaloux ne se privant pas de frapper Edwige, déchirer ses vêtements et la violant presque, si ce n'est que madame répond finalement positivement à l'attaque. De nos jours il pourrait en prendre pour 5 à 10 ans de prison dès le lendemain matin, mais là encore, autre temps, autre moeurs et fantasme malsain oblige, on est presque mal à l'aise alors qu'on avait droit jusque là à une excellente comédie. Le parallèle avec le premier film, L'INSEGNANTE, est franc et on termine ainsi une trilogie ludique et lubrique en bouclant la boucle.

Edwige Fenech se retrouve les cheveux courts, presque rousse, et si on se rappelle de STRIP NUDE FOR YOUR KILLER, la coupe lui va à merveille. Elle est d'une sensualité exacerbée à faire damner n'importe quel homme qui n'est pas fait de bois et elle est par surcroît très drôle. La musique de Franco Campanino va donc alterner musique joyeuse et légère avec un thème d'amour tout ce qu'il y a de plus romantique. Mario Giguère

On retrouve toute la bande de joyeux lurons habituelles, c'est à dire Alvaro Vitali, Renzo Montagnani (et sa grosse tente de taupe géante), etc...

C'est l'histoire d'une prof de piano de Milan (Fenech) qui emménage dans un appart' pour se rapprocher de son amant, un candidat aux élections municipales (c'est Renzo qui se tape le rôle avec toute la finesse qu'on lui connaît). Évidemment, elle ne sait pas qu'il est marié et lui se présente aux élections en défendant les valeurs morales, la fidélité et la famille. On a droit alors à toute une suite de quiproquos à "l'Italienne".

Le film qui part sur les chapeaux de roue avec des blagues à Alvaro et ses collègues, s'essouffle un peu au fur et à mesure, mais ça doit être un des films où l'on voit le plus souvent Edwige Fenech à poil! Elle y a droit quasiment dans toutes les scènes où elle apparaît, et c'est donc déjà une bonne raison de le voir!  Franfran

JETZT TREIBT SIE´S AUCH NOCH MIT DEM PAUKER aka La Liceale Seduce I Professori aka La Lycéenne Séduit Ses Professeurs - Mariano Laurenti, 1979, Italie, version allemande

Angela (Gloria Guida) arrive au collège ou son oncle (Lino Banfi) est directeur. Bien des mâles essaieront de séduire la jolie blonde, y comprit son oncle, qui a pourtant une maîtresse au jolie minois (Lorraine de Selle). Au travers des aventures lycéennes, Alvaro Vitali incarne un professeur de musique avec une grâce... qui n'est évidemment pas au rendez-vous !

Gloria Guida pousse encore la chanson dans ce film de facture honnête, dévoilant ses charmes avec grâce. Plus surprenante, la présence de Lorraine de Selle, héroïne de MAKE THEM DIE SLOWLY, film de cannibale par excellence, ici en vamp, ma foi, fort agréable. Le lot habituel de conneries étudiantes et de personnages secondaires, tel le professeur qui ne semble rien voir avec ses lunettes, vu dans plusieurs films semblables, complètent une comédie assez courte, à peine 76 minutes au compteur. Pour amateurs de Gloria ou d'Alvaro. Le film fait partie d'une série sur la Lycéenne. Mario Giguère

La LICEALE AL MARE CON L'AMICA DI PAPÀ - Marino Girolami avec Renzo Montagnani, Marisa Mell, Sabrina Siani, Alvaro Vitali, Giani Ciardo, 1980, Italie

C'est la fin de l'année scolaire, le moment des vacances quoi, alors la famille (la femme, le mari, la fille) va partir au bord de la mer. La femme, elle est du genre sévère, elle a tous les sous, et elle aime bien se faire tripoter par son mari dans des endroits publics. Pis elle dit "assez", et c'est fini.

Le mari, lui il aime pas trop ça, mais comme il a pas de sous et qu'en dehors que c'est madame qui commande, il est tranquille, ben il reste avec sa femme et il a une maîtresse.

La fille, quant à elle, a gagné le droit de repasser ses examens en septembre. Alors les parents décident de lui faire donner des cours privés pendant l'été, à la mer voyez-vous. Mais la femme, elle veut ni un mec, ni une nana, mais une Soeur. Alors le mari, il fait se substituer sa maîtresse à la Soeur, et c'est parti...

Contrairement à ce que le début peut laisser croire, on s'éloigne rapidement du vaudeville, et une bonne partie des gags sera provoquée par des éléments extérieurs à la famille. Tel une bande de bidasses en exercice dans le coin et fort intéressés par les effeuillages de nonne. Ou encore un duo de kidnappeurs aussi crétins qu'incompétents incarnés par Alvaro Vitali et Giani Ciardo.

Tout ceci n'est pas vraiment cohérent mais on s'en fout pas mal, l'important étant que Girolami connaît la musique du genre, et surtout son rythme, du coup on s'ennuie pas du tout et même on s'amuse assez.

Les acteurs sont bons, Renzo Montagnani comme à son habitude, Marisa Mell assure en Mater Domninatrix, et la petite Siani... bon, elle est bien mignonne.

Niveau sexy, on reste toutefois sage : topless et bikini riquiqui, rien de plus osé. 

Bien agréable, et c'est ce que j'attendais. 

Rajout : j'ai oublié un détail non négligeable : la chanson du film est interprétée par Alvaro himself ! Riton

 

La LICEALE NELLA CLASSE DEI RIPETENTI aka Les Lycéennes Redoublent aka Flotte Teens jetzt ohne Jeans - Mariano Laurenti avec Gloria Guida, Lino Banfi, Alvaro Vitali, Gianfranco D'Angelo, 1979, Italie/France

Personnages : la liceale (Gloria Guida), son père prof de gym (Lino Banfi !), un prof d'histoire il me semble (Gianfranco d'Angelo), son minet de fils (minet 1), un autre minet (minet 2), et un lycée.

Comme à son habitude, la liceale attire la convoitise de la gent masculine adolescente, en l'occurence minet 1 et minet 2. Minet 1 semble avoir pas mal d'avance dans son entreprise lubrique, mais son père et celui de la liceale peuvent pas se blairer. Faut dire que le personnage joué par Gianfranco est un sale grippe-sou vaniteux facho rapide à la cravache qui s'était fait souffler sa fiancée par Lino (laquelle est désormais l'épouse du prof de gym).

Afin d'éviter que pareille mésaventure ne survienne à son rejeton, le prof d'histoire décide de monter une opération d'intoxication à l'intention de la belle. Profitant d'un accident bénin dont son fils a été victime, il va faire passer celui-ci pour gravement blessé dans le but d'attendrir le coeur de la jeune fille. Du coup à chaque fois que minet 2 se rapproche de son but, la lycéenne, prise de remords le repousse.

L'intérêt du film, comme dans les Liceale en général ne se situe pas vraiment dans les histoires de coeur de la Guida, mais plutôt dans les à-cotés érotico-bouffonesques. On a donc droit à de grands classiques, entre autres le trou dans le mur des douches qui permet à des ados (et à nous aussi par la même occasion) de reluquer des filles à poil.

Une des originalités de celui-ci est peut-être de nous livrer Alvaro en prof de musique chahuté par ses élèves (une forme de retournement de situation), et par ailleurs victime à répétition d'un inconnu qui lui démonte un morceau de sa voiture chaque jour. Présente aussi une prof sexagénaire qui fait des bonds phénoménaux agrémentés de sauts périlleux chaque fois qu'on la fait sursauter.

Cette comédie bénéficie, je crois, d'une certaine réputation dans son genre et on comprend pourquoi. Le rythme des gags est élevé, le taux de nudité féminine est tout à fait correct, les acteurs sont simplement excellents. Lino Banfi en prof de gym dragueur avec une moumoute pour l'occase : succès assuré.

Recommandé. Riton

Angela est au lycée et elle est fiancée avec le fils d'un des professeurs (Gianfranco d'Angelo), ancien rival d'un de ses collègues, joué par Lino Banfi. Elle doute de la pertinence de cette union et rejette les avance d'un bellâtre, qui se fait insistant. Pendant ce temps le professeur Modesti (Alvaro Vitali) est sans cesse le souffre douleur des étudiants les plus astucieux. Reprenant une vielle méthode éprouvée, le fiancé tente de s'assurer la pitié de la belle Angela en simulant des blessures suite à un accident de voiture dont elle se sent responsable...

On reprend tous les acteurs de LA LICEALE et on mijote une autre histoire, plus sage et finalement beaucoup moins intéressante. On a quelques bons gags irrésistibles, mais l'ensemble est trop convenu et Gloria trop avare de ses charmes, sans parler de sa naïveté qui nous laisse incrédule. Alvaro est l'éternel pitre, professeur de musique et une grosse dame qui sursaute comme une gymnaste au moindre bruit lui vole presque la vedette au chapitre de la connerie. Divertissement léger et sans conséquence. N'empêche qu'elle est drôlement jolie, Gloria, ancienne miss Teenage Italie 1974 ! Mario Giguère

La LYCÉENNE FAIT DE L'OEIL AU PROVISEUR aka La Ripetente fa l'occhietto al Preside - Mariano Laurenti avec Anna Maria Rizzoli, Lino Banfi, Alvaro Vitali, 1980, Italie

Angela (Anna Maria Rizzoli) est fille de milliardaire et décide de retourner au lycée, après avoir passé quelques années en Afrique avec un amoureux de passage. Elle s'y présente incognito mais est rapidement remarquée par Carlo, qui s'empresse d'avertir son père industriel. Celui-ci, en affaire avec le père, demande à Carlo de ne pas avoir de contact privilégié avec la belle, pour ne pas perdre un gros contrat. Angela, évidemment attirée par Carlo, se bute à sa froideur suspecte et décide de le rendre jaloux en faisait des avances au Proviseur (Lino Banfi). Proviseur qui est réjouit et s'empresse de laisser tomber sa maîtresse, qui a un admirateur, le professeur de chimie, nul autre qu'Alvaro Vitali !

Beaucoup plus sage que La LICEALE avec sa Gloria Guida en chaleur, ici Anna Maria Rizzoli, quoique jolie, n'offre qu'une courte scène de douche en sacrifice. On nage donc plus du côté de la comédie de situation, avec les étudiants qui font de mauvais coups à Alvaro. Lino Banfi reçoit encore son kilo de baffes, autant d'anciens élèves que de sa maîtresse, jouée par Ria de Simone, hystérique sympathique. On termine dans un hôtel de passe ou tout le monde se trompe de chambre. Lino a un petit garçon qui n'a pas la langue dans sa poche ! Très léger donc, mais pas ennuyant du tout et avec quelques gags qui décrochent le rire. Mario Giguère

LIVE LIKE A COP...DIE LIKE A MAN aka Uomini si nasce poliziotti si muore - Ruggero Deodato avec Marc Porel, Ray Lovelock, Adolfo Celi, Sylvia Dionisio, 1976, Italie

Deux policiers faisant partie d'une organisation secrète lutte contre la mafia en utilisant des manières peu orthodoxes.

Je m'attendais à un film très sérieux avec un message sur la violence comme Deodato a fait pour CANNIBAL HOLOCAUST, mais ce n'est pas du tout le cas ! THE TERMINATORS est plutôt un film d'action léger qui rappelle ceux qui sont habituellement à l'affiche l'été. On a droit à de très belles scènes d'action qui restent réalistes et elles sont minimes, elles ne deviennent pas achalantes à la longue.

Entre temps, l'humour est reine avec des dialogues vulgaires, les deux héros sont des machos sans pareil, la scène avec la nymphomane est hilarante et on a même droit à un caméo cocasse de Alvaro.

LIVE LIKE A COP... DIE LIKE A MAN est un bon petit film qui détend et qui fait sourire. Vivement une sortie en DVD. Oncle Freak

PAULO ROBERTO COTECHINO CENTRAVANTI DI SFONDAMENTO - Nando Cicero avec Alvaro Vitali, Carmen Russo, Bobby Rhodes, Mario Carotuneto, 1983, Italie, version originale italienne

Paulo Roberto (Alvaro Vitali) est un brésilen, joueur vedette de son équipe de soccer italienne. Alors qu'il vient d'insulter les partisans de ses adversaires et veut passer plus de temps avec sa fiancée (la bombe sexuelle Carmen Russo), il rencontre son sosie dans les chiottes (Alvaro, évidemment, en plombier). Va commercer alors des subtilisations multiples pendant qu'une comtesse cherche à l'éliminer et que des bergers cherchent à le kidnapper ! Tout le monde, y compris la fiancée et son entraîneur, vont confondre les deux hommes dans une suite de quiproquos interminables.

Pour qui apprécie le genre, on est en face d'une cavalcade de gags désopilants qui se promènent du vulgaire et du un peu plus subtil à l'absurde. De l'orchestre qui part un solo de batterie à chaque signal d'Alvaro qui a la chiasse et veut lâcher les vents, aux passes de vaudou de la fiancée jalouse, aux incroyables buts de soccer du néophyte chanceux, difficile de résister. Ajoutez un clin d'oeil à Orange mécanique avec la comtesse en chaise roulante et son valet qui se promènent sur la musique du film de Kubrick et le compte y est. Purement ludique mais une réussite dans le genre. Dernier film de Nando Cicero, vétéran entre autre des films de la Dottoressa avec Alvaro et Edwige. Mario Giguère

PIERINO COLPISCE ANCORA - Marino Girolami, 1982, Italie 

Suite du très célèbre LE CON DE LA CLASSE aka LE CANCRE DU BAHUT. Pierino (Alvaro Vitali) n'arrivant toujours pas à obtenir ses notes de passage, son père se décide à l'envoyer dans un collège privé. Entre la fille du directeur qui le poursuit de son amour et de ses 400 livres et la bellissime professora Rizzi (Michele Miti) qui ne l'endure pas en classe, notre con n'avance pas plus loin dans ses études ! Tellement que le scénario le sort de cet endroit pour essayer de lui trouver un authentique emploi.

Comme LE CON DE LA CLASSE, la majorité des gags sont dans les dialogues, dans cette version italienne j'en ai donc perdu des bouts. Mais il reste un lot de gags visuels, le point culminant étant un combat de boxe avec un des élèves du collège, remplit de pirouettes incrédibles. Gags de flatulences à répétition, belle italienne à la jupe courte, des conneries à la tonne, le film reste dans le ton de la série. A noter la musique très enjouée qui nous colle dans le cerveau. Un péché mignon. Mario Giguère

PIERINO MEDICO DELLA SAUB - Giuliano Carnimeo, 1981, Italie 

Quoi de plus léger un dimanche après-midi gris et tristounet que d'enfiler un film d'Alvaro dans son lecteur dvd ! Alvaro joue le fils Gasperoni, avec Mario Carotenato comme papa, qui veut se faire engager comme médecin. Il doit se surpasser et user de plein de stratagèmes frauduleux pour gonfler la liste de patients qu'il amène à l'hôpital. Alva ( le diminutif employé par sa maman ) joue même un second rôle, son propre petit frère ( ce qui lui permet de se donner lui-même une bonne baffe ! ), source de gags pleins de flatulences, oui. Il aura l'occasion de voir de jolies dames en tenue légère, dont la ravissante Domenica ( Serena Bennato ) qui essaie de convaincre son mari de l'inutilité d'être jaloux... en se jetant presque nue sur Alvaro qui se retient ! Dans un marathon final étourdissant, il passe d'une chambre à l'autre pour diagnostiquer des patients à la minute, dont le saillant Boris Lugosi dans une brève apparition !

Carnimeo utilise tous les procédés du genre à bon escient, nous livrant une comédie légère par moment sexy avec un Alvaro Vitali en grande forme. Pour peu qu'on apprécie la formule, à défaut de ne pas comprendre l'italien, on s'amuse bien et on rêve aux italiennes. Mario Giguère

PIERINO TORNA A SCUOLA - Mariano Laurenti avec Alvaro Viatli, Nadia Bengala, Giulio Massimini, 1990, Italie

La scène qui ouvre le film montre Pierino en train de travailler ! Il a quitté l'école, certain qu'elle n'était pas faite pour lui. Cependant sa grand-mère est persuadée du contraire : un garçon gentil, intelligent et beau (sic) doit être promis à un avenir meilleur que de nourrir des chiens de course. D'ailleurs un accident de travail convaincra l'âgé garnement de reprendre le chemin des écoliers.

Pierino revient donc en cette année 1990 après une longue absence. 

Bon, c'est vraiment pas terrible. A vrai dire, ça marche plus, en dépit de Laurenti à la réalisation, on regarde cette succession d'historiettes sans entrain, convaincu que les belles années de la comédie débile italienne sont belles et bien finies. Trop plat, trop sage. Dommage. Riton

La PROF ET LES CANCRES aka L'Insegnante va in Collegio - Mariano Laurenti avec Edwige Fenech, Renzo Montagnani, Nikki Gentile, 1981, Italie

Ah ouais! Mais qu'il est bon cet épisode de la série "la prof..."!

On retrouve la bande de taré habituelle composée de Alvaro Vitali et Renzo Montagnani et vedettes masculine, et l'Edwige Fenech traditionnelle chez les filles pour éveiller en nous les pulsions les plus primales!

Sinon, c'est l'histoire d'Edwige, qui arrive comme nouvelle prof d'anglais dans un lycée rempli de crétins congénitaux avec Alvaro comme chef de file!

Évidemment, elle va faire fantasmer comme des malades les gamins (joués par des mecs qui ont tous au moins 25 ans!?) , et on a droit à un strip tease fumeux en salle de classe, enfin... ça se passe dans la tête d'un des ados, biens sur!!

Renzo lui, fait son PDG habituel, et il cherche par tous les moyens à se taper la Fenech, et accessoirement à tromper sa femme! Comme d'hab quoi!

Tous les passages avec Renzo sont à hurler de rire, mais il faut dire que sa tronche me fait marrer d'entrée de jeu. Alvaro et ses collègues font des blagues minables à tour de bras, y a un prof bigleux qui pète dans la salle des profs se croyant aux chiottes au moins 5 fois dans le film, y a un prof de gym illuminé avec une coupe à la Hendrix mais en rouquin, etc... J'en passe et des meilleures!

On peut dire qu'on se marre vraiment bien, malgré l'essoufflement habituel de ces comédies passé 1 heure de bande...

Un des meilleurs avec ces acteurs là en tout cas... Franfran

  Ricardo Bolzoni (Renzo Montagnani) est un riche industriel qui, sous le prétexte de fuir la menace de kidnappeurs, se cache dans un quartier pauvre ou son fils Carlo fréquente le collège catholique et ou, accessoirement, sa maîtresse vient le rejoindre. Un collège ou les pitres rient sans cesse des professeurs, spécialement celui presque aveugle avec ses fonds de bouteille en guise de lunettes. Arrive la nièce du prêtre qui dirige l'institution, la belle Monica (Edwige Fenech) qui vient donner des cours de langue, hé oui ! Naturellement le jeune Carlo tombe amoureux de la déesse aux long cheveux ondulants, mais comme de raison, son père, qui la reconduit son premier matin, tombe lui aussi sous son charme, ce qui est compréhensible. Bolzoni va donc s'inscrire à des cours particuliers, ce qui met en colère son fils, qui croit que mademoiselle s'offre à son paternel, ce qui n'est pas vraiment le cas. Autre temps, autre moeurs.

Si le scénario du premier film de la série était teinté d'un onirisme que l'on dirait typiquement italien, pensons à Fellini ou Argento, les trois ans qui séparent les deux films apportent un changement majeur, la libération de la femme. Disparue la nymphette qui tombe dans les bras du premier jeune venu, cette somptueuse femme va choisir le moment, l'endroit et la personne avec qui elle veut donner son corps. Ce qui veut aussi dire que ses vêtement recouvrent beaucoup plus ses magnifiques courbes, ce qui n'empêchera pas la scène, alors presque obligatoire, de la douche d'être bien présente. On en fait même un gag récurrent, le personnage d'Alvaro Vitali coupant l'eau dans le petit hôtel ou il travaille pour surprendre les dames dans leur plus simple appareil. Ce qui lui vaudra d'ailleurs, fait à noter, de terminer l'histoire avec la maîtresse de Bolzoni, une mince blonde qui s'offre volontiers ! La galerie d'acteurs est plus riche que dans le premier film, on retrouve toujours Gianfranco D'Angelo en professeur d'éducation physique, un prétendant pas très sérieux pour notre Edwige. Lino Banfi est le secrétaire personnel de Bolzoni, un véritable moulin à parole qui va finir avec l épouse de Bolzoni, celle qui détiens la fortune, c'est un véritable bonheur pour les petits gros, ce scénario,

Mariano Laurenti est plus inventif dans sa mise en scène, qui reste sobre. Gianni Ferrio s'occupe de la musique, bien entraînante, il rempilera d'ailleurs avec la série "La Liceale". Le dvd de Wham U.S.A. a un drôle de défaut, divisé en douze chapitres, le neuvième est le seul en version originale italienne ! Environ huit minutes ou le phrasé italien, beaucoup plus enjoué et rythmé, fait presque plaisir à entendre. Mario Ggiuère

La RIPETENTE FA L'OCCHIETTO AL PRESIDE - Mariano Laurenti avec Anna Maria Rizzoli, Alvaro Vitali, Lino Banfi, 1980, Italie

Angela Pastorelli est la fille d'un super ponte de l'industrie. Et elle voudrait bien devenir indépendante, se défaire du lourd fardeau de la vie facile, quoi... donc elle décide de quitter la demeure familiale, de s'installer à plein de kilomètres de ses parents et de reprendre ses études, au lycée, incognito.

A peine arrivée, elle est remarquée par le beau gosse de la classe, Carlo, celui qu'a une vraie moto et pas un pétrolet, avec un vrai casque pas au bol. Il découvre illico presto qui elle est vraiment et rapporte l'info à son papa, un industriel moins gros que le père d'Angela. Le paternel de Carlo lui dit "pas touche", parce qu'en cas d'accouplement impromptu, il risquerait des ennuis d'industriels, voyez. En attendant, Angela elle trouve Carlo pas mal, mais elle se demande s'il est bien cuit à faire un pas en avant, deux en arrière. Alors pour le faire bisquer un peu, elle fait l'occhietto al preside, en l'occurrence Lino Banfi.

Il s'agit d'une comédie dans la moyenne, pas extraordinaire, mais pas calamiteuse non plus. La Rizzoli en ripetente n'est pas très généreuse de ses charmes, et globalement c'est pas ultra sexy. D'un autre coté c'est pas follement original non plus, mais de toutes façons on ne s'y attendait pas particulièrement. Y'a de bons passages, mais le rythme s'essouffle par moments, et c'est ce qui empêche au film d'emporter complètement l'adhésion.

Plutôt pour spectateurs déjà accros au genre. Riton

SEX WITH A SMILE 2 aka Love in 4 Easy Lessons aka Spogliamoci così senza pudor - Sergio Martino avec Ursula Andress, Barbara Bouchet, Johnny Dorelli, Alberto Lionello, Aldo Maccione, Enrico Montesano, Nadia Cassini, Alvaro Vitali, 1976, Italie

Un détective (Aldo Maccione) et son crétin d'assistant (Alvaro Vitali) tentent de prouver à un client que sa femme le trompe, mais comme elle est une véritable sainte, ce n'est pas de la tarte !

Un entraîneur d'équipe féminine de soccer qui a perdu sa joueuse vedette prends une chance en engageant un joueur (Enrico Montesano vu dans IL LADRONE) qui aura bien de la difficulté à jouer la femme jusqu'au bout.

Un acteur marié avec une femme très riche (Barbara Bouchet) essaie par tous les moyens de la tromper avec une actrice française (Nadia Cassini, véritable bombe sexuelle avec son accent français) pendant que l'on essaie de faire un vol à sa villa...

Un amoureux éperdu tente tant bien que mal de rejoindre la femme qui s'est promise à lui (Ursula Andress) mais il y a dans l'immeuble un mort et des funérailles dans lesquelles il participe bien malgré lui !

Que voilà un film à sketches comme les Italiens savent si bien les faire. Si ça débute de manière très conventionnelle, la deuxième moitié délire un maximum dans la comédie de situation remplie de quiproquos et pirouettes scénaristiques réussies. Le tout demeure bien léger et personnellement je trouve que Nadia Cassini leur vole tous la vedette en ingénue sexy. Alvaro reçoit son lot de baffes, Barbara Bouchet a le rôle de faire valoir habituel, mais son passage en nonne est rigolo. De la commande légère bien réussie par Sergio Martino. Mario Giguère

IL TIFOSO, L'ARBITRO E IL CALCIATORE - Pier Francesco Pingitore, 1983, Italie 

Je croyais voir enfin réunis Alvaro Vitali et Pippo Franco, peine perdu, voici un film à sketch sur le monde du soccer.

Alvaro Vitali interprète un arbitre très coloré, il charge les joueurs comme un taureau s'ils rouspètent, qui reçoit une cassette d'un ami anonyme. Il y voit sa femme, la plantureuse Carmen Russo, qui s'envoie en l'air avec un joueur de soccer ! Notre con va tout mettre en oeuvre pour nuire à l'athlète qui l'a rendu cocu.

Pippo Franco vit un dilemme déchirant: son père (Mario Carotenuto) est un fanatique du club ROMA mais son patron, également son futur beau-père, est fanatique de l'équipe adverse. En lui donnant une promotion, le beau-père l'invite à assister à la prochaine partie, parce qu'évidemment Pippo fait semblant de prendre pour l'équipe détestée par son padre ! On imagine que ça ne va durer qu'un temps avant que tout foire !

Les femmes sont belles, les baffes abondent et le comique de situation domine dans une comédie enlevée, les deux scénarios durant chacun 45 minutes, on a donc aucun temps mort. Qu'est-ce que Carmen Russo fait avec Alvaro, on imagine mal le mariage et on ne parle pas de la belle-mère, omniprésente et distributrice de baffes ! Pippo Franco continue de me faire penser à Pierre Richard, en grand brun pas méchant mais toujours mal pris. On note une autre apparition éclair de Boris Lugosi. Une bonne petite comédie. Mario Giguère

La VERGINE, IL TORO E IL CAPRICORNO - Luciano Martino avec Edwige Fenech et Alberto Lionello, 1977, Italie

Visionné en version originale italienne, mais on comprend facilement les quiproquos. Gianni trompe sa femme ( Edwige ) à qui mieux mieux sans que celle-ci ne se doute de rien. Lorsque finalement une copine la mettra devant l'évidence, elle quitte son mari pour aller le cocufier dans un hôtel, mais chaque fois qu'elle trouve un homme de son goût et qu'elle fantasme sur lui, son mari lui apparaît dans ses chimères. Pendant ce temps son mari, persuadé qu'il est en train de se faire cocufier à longueur de journée devient fou de jalousie et la cherche partout, harcelant les connaissances qu'ils soupçonnent d'avoir sauté sa tendre épouse. Edwige réussira-t-elle à faire l'amour et tromper son mari ? Celui-ci réussira-t-il à faire parler sa meilleure amie, la seule à connaître le nom de l’hôtel ou le péché se prépare ?

Bien entourés de comédiens connus: Aldo Maccione en Baron séducteur, Alvaro Vitali en garçon d'étage obsédé, Ray Lovelock en chair à Edwige et autres figures connues, la comédie ne compte pas de temps morts et on s'amuse bien, d'autant plus qu'Edwige se dévoile tout le long, propos oblige. Une bonne comédie sexy italienne. Mario Giguère

FONDS D'ÉCRAN 600 X 800 PIXELS D'ALVARO VITALI

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