mise à jour le 11 février 2021


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La BAIGNEUSE FAIT DES VAGUES aka Le Con à la Plage aka L'insegnante al mare con tutta la classe - Michele Massimo Tarantini avec Anna Maria Rizzoli, Lino Banfi, Marco Geraldini, 1979, Italie

Encore une comédie ultra délirante à l'italienne avec Alvaro Vitali et Lino Banfi réalisé par le non-moins délirant Tarantini! Ce film reprend tous les thèmes qui font (apparemment) bien marrés nos amis italiens, c'est à dire : adultère, quiproquos, mecs planqués dans le placard, foutage de gueule des tantouzes, etc...

J'ai l'impression qu'ils n'ont pas pu avoir Fenech pour le rôle de "la gonzesse bonne qu'on voit à poil", c'est donc une blondasse un peu moins bien qui s'y colle et qui reprend tous les "tics" de la belle brune! On est en terrain connu en tout cas, puisque l'équipe de doubleurs français est toujours la même!? Enfin, français ou québécois, vu que je n'ai jamais vu aucune de ces comédies sur une chaîne française, et qu'apparemment c'est diffusé outre-Atlantique!!??

Sinon que dire de plus, sinon que Lino Banfi est complètement déchaîné, et qu'Alvaro s'en prend plein la gueule pour notre plus grande joie à coup de shoot au cul de baffes et de diverses humiliations en tout genre! Et comme dirait ma copine : mais qu'il est laid ce con d'Alvaro!!! Franfran 

CALIBRE MAGNUM POUR L'INSPECTEUR aka NAPOLI SI RIBELLA aka A MAN CALLED MAGNUM - Michele Massimo Tarantini avec Luc Merenda, Enzo Cannavale, Claudio Gora, Sonia Viviani, Italie, 1977, 1h28

A peine arrivé en poste à Naples, le commissaire Mauri, qui a acquis à Milan la réputation d'un "dur à cuir", est désireux de "marquer son territoire". La découverte d'un trafic de drogue à grande échelle ne laisse pas le "milieu" sans réaction. Mauri doit réagir ...

Le scénario n'a rien d'original, la mise en scène n'est pas particulièrement renversante, mais ce "poliziesco" standard se regarde comme un charme ! Luc Merenda se montre particulièrement à l'aise dans son registre habituel. Le comique transalpin Enzo Cannavale compose un pittoresque petit flic, le sergent Capece, dont l'aide s'avèrera précieuse. Ce côté "buddy-movie" ne ralentit pas l'action, bien au contraire ! Fusillades, bastons et poursuites automobiles : il y a de tout, et en grande quantité. La meilleure scène du film voit d'ailleurs Tarantini reproduire l'illustrissime "car chase" de FRENCH CONNECTION, avec Merenda à la place de Gene Hackman, et un omnibus napolitain au lieu du métro new yorkais. Le casting des gangsters est fort réussi, avec Adolfo Lastretti, et son regard torve, Tommaso Palladino, et ses moustaches en pinceaux de colle et Ferdinando Murolo, l'air faussement sympa. Enfin, le thème principal de Franco Companino s'avère très entêtant (il figure du reste sur la compilation "Roma Violenta / Rare Tracks From The Best Italian 70's Crime Movie OST" chez pickuprecords, www.pickuprecords.it). Bref, un très bon petit polar spaghetti ! Stelvio

LE CON ET LA FLIC À NEW YORK aka La Poliziotta a New York aka Reste avec nous, on s'tire - Michele Massimo Tarantini avec Edwige Fenech, Alvaro Vitali, Aldo Maccione, Renzo Montagnani, Giacomo Rizzo, 1981, Italie/France, 91m

Macarone (Renzo Montagnani) inspecteur du FBI, le fédéral bureau of Italie, a une idée de génie: infiltrer le caïd de la drogue de New York, Big John (Aldo Maccione) en subtilisant sa copine Pupa et son garde du corps Joe pour les remplacer par des sosies. Justement notre Gianna et Alvaro leur ressemblent comme deux gouttes d'eau. Pas très futés mais plein de ressources, ils doivent photographier des documents incriminants. Au passage, ils se rendent compte que Big John est en guerre avec Le Turque (le bégayant Giacomo Rizzo) et on veut ramasser les deux bandes. Tentant d'éviter les avances de Big John ou celle du Turque, Gianna joue une Pupa simple d'esprit et seule la femme de ménage s'en rend compte, mais ne dit mot. Alvaro va de son côté devoir éviter l'entreprenant grand noir qui le poursuit car Joe est gai. De tentatives d'attentat ratées, en vol d'avion piloté par une Gianna qui n'a jamais tenu de manche d'avion dans ses mains à la classique poursuite finale en voiture, le rythme est soutenu !

Meilleur film de la série de la policière Gianna, avec un scénario plein de conneries, certes, mais sans temps mort. En ajoutant l'inénarrable Aldo Maccione et le rigolo Renzo Montagnani à la sauce, on multiplie les frasques et les jeux de mots foireux ! Edwige y est un peu plus prude, mais est tout simplement affriolante dans sa lingerie blanche et ses décolletés plongeants, et puis elle a la belle part de batailles ou elle donne son 200 %. Je ne comprends toujours pas trop la mamma qui se promène avec son désodorisant, mais ca ajoute à l'absurdité. On renouvelle donc le scénario qui avait des airs de déjà vu dans le deuxième film, on ajoute l'exotisme d'un tournage à New York. Ce n'est pas le plafond de la Chapelle Sixtine, mais on passe un bon moment de détende en bonne compagnie.

Edwige Fenech tourne encore quatre autres films en 1981, soit TAIS TOI QUAND TU PARLES avec Aldo Maccione, IO E CATERINA avec Alberto Sordi, CORNETTI ALLA CREMA avec Lino Banfi et ASSO avec Adriano Celentano. Mario Giguère

Un trafiquant de drogue notoire de New York (Aldo Maccione), affublé d'un ridicule bras-droit et d'une idiote de petite amie, exaspère les services policiers locaux. Le commissaire, un italien américanisé, fait appel à ses confrères d'outremer pour trouver des sosies du bras-droit et de la dulcinée, afin de compléter le plan "infaillible" qu'il a échafaudé. Les sosies se révéleront évidemment être le duo de choc Edwige & Alvaro, et on les enverra bien malgré eux en Amérique faire les pantins.

Michael E. Lemick pousse le bouchon un peu loin dans cet énième repompage de la célèbre série des CON. Les gags volent pas, et malgré des dialogues juteux, les répliques anthologiques se font rares. Les personnages semblent imbriqués bien malgré eux dans des situations incroyables et qui, malgré leur fantaisie, ne parviennent pas à captiver le spectateur ébahi ou à lui arracher ne serait-ce qu'un sourire. Il y a bien Alvaro et sa face à claques, et les quelques coups de pied au cul de routine qu'il reçoit, mais sinon c'est le calme plat. Edwige qui habituellement est peu avare de ses charmes explosifs ne les dévoile ici à peu près pas; une paire de seins rapidement entrevue au détour d'une armoire et on n'en parle plus ! Ça frôle le scandale ! Reste la réalisation routinière mais cependant énergique de Lemick, la musique joyeusement débile et les rares moments de pure absurdité qui viennent alléger la lourdeur des autres gags. Un cru très moyen, à croire que l'arrivée des années '80 a tari l'inspiration des humoristes italiens. Orloff

La DOTTORESSA CI STA COL COLONELLO aka L'infirmière a le bistouri facile - Michele Massimo Tarantini avec Lino Banfi, Nadia Cassini, Alvaro Vitali, Malisa Longo, 1980, Italie, version originale italienne

Lino Banfi est le colonel Anacleto Mazzancolla. Il héberge chez lui une brillante doctoresse venue d'un pays étranger, la séduisante Dottoressa Eva Russell (Nadia Cassini). Pendant q'Eva ne cesse de lui dire qu'il est un homme parfait, allez savoir ce qu'elle lui trouve, il refuse ses avances, pour un prétexte important. C'est qu'il a découvert qu'un des ses étudiants en médecine, le bidonnant italien à claques Alvaro Vitali, a un membre viril démesuré. Prêt à tout pour faire honneur à Éva, il attend que la greffe du grand zboub se fasse pour la sauter illico presto. Rien ne sera simple.

Ca démarre à toute vitesse avec un Lino Banfi hystérique qui distribue les baffes quand il ne les reçoit pas. Alvaro est comme à l'habitude supposément membré comme Long Dong Silver, sautant la femme du Colonel dès qu'elle découvre sa fusée. Le fantasme ambulant de Lino, Nadia Cassini, se paye une séance de douche, les fantasmes du Colonel et elle pousse même la chansonnette gratuitement, avec un succès fort relatif. Les bonnes soeurs de l'hôpital sont jouées par des hommes et le punch final est hilarant. Peu importe si on ne s'y retrouve pas au début, l'intrigue est somme toute fort simple et les gags très physiques. Miss Cassini ne gâche rien, bien au contraire. Viva l'Italia ! Mario Giguère

La DOTTORESSA PREFERISCE I MARINAI aka La zezette plait au Marin - Michele Massimo Tarantini, 1981, Italie, version originale italienne.

Alvaro et Gianni (Alvaro Vitali et Gianni Ciardo), sans le sou, deviennent employés d'une compagnie d'entretien: direction l'hôtel pour nettoyer les murs extérieurs. Ils sont témoins d'un meurtre et le tueur (Gordon Mitchell) part à leur poursuite. Pendant ce temps, des marins débarquent, dont le capitaine Morelli, qui appelle sa jolie maîtresse Paola (Paola Senatore), qui arrivera peu avant sa véritable épouse (Marisa Mell). La belle préposée au sauna (Sabrina Siani) fait fondre ses clients quand elle ne les transforme pas en homme de couleur. Pendant tout ce temps, il y a une bombe dans l'édifice et un client est sujet à des flatulences monstrueuses !

Véritable feu roulant de situations cocasses, parfois ultra prévisibles, parfois surprenantes, cette comédie est un véritable festival de baffes, un cartoon mis en images, pour notre plus grand plaisir. On invente rien, mais on joue la comédie frénétique, avec plein de jolies actrices, ici en vedette Paola Senatore, la scène de douche obligatoire lui appartient. J'ai eu de la difficulté à reconnaître Marisa Mell, plusieurs années après Danger Diabolik, l'âge et la chevelure très foncée, lui donnent une allure plus sérieuse. Lorsqu'elle se rend compte qu'elle est cocue, elle décide de tomber en amour avec le premier homme qu'elle croisera, évidemment ce sera notre Alvaro national, plus crétin dans son rôle que jamais. Durant tout le film, Renzo Montegianni essaie de se suicider sans succès, constamment interrompu par tout le monde qui se court après. Des allures de courses incessantes à la Benny Hill. Parfois, ça fait du bien de rigoler ! Mario Giguère

LA FLIC À LA POLICE DES MOEURS aka La Poliziotta della squadra del buon costume aka A Policewoman on the Porno Squad - Michele Massimo Tarantini avec Edwige Fenech, Alvaro Vitali, Lino Banfi, 1979, Italie, 82m

On rempile pour un deuxième film (notons au passage qu'on parle parfois du film LA POLIZIETTA de Steno comme le premier de la série, mais comme il ne s'agit pas du personnage de Gianna, le seul lien, outre l'idée de la femme qui devient policière, est Alvaro Vitali, seul acteur présent dans les quatre films). On ne peut pas dire que les scénaristes aient osé changer la formule. Gianna (Edwige Fenech) est encore à la recherche de la mère d'un petit garçon, elle frappe encore la voiture du nouveau commissaire, les sonnettes ne fonctionnent que lorsque qu'Alvaro y touche et on terminera aussi avec une poursuite automobile et une remise de récompense. Manque que le zizi volant. Gianna voulant entrer dans la brigade des moeurs, elle n'hésite pas à se faire engager comme chanteuse sexy dans un cabaret qui sert de couverture à la traite des blanches ! Ce qui nous donne l'occasion de voir Gianna pousser la drôle de chanson lascive qui s'intitule "Pornographie" ! Le nouveau commissaire (Lino Banfi) ne lance pas trop de baffes à Alvaro, il lui crache plutôt au visage à plusieurs reprises. Le duo se déguisera en femmes pour aller au cabaret, ce qui nous donne les meilleurs moments.

On ne peut pas dire que l'humour vole très haut, mais Lino Banfi ajoute sn grain de sel dans le burlesque outrancier. Tarantini va étirer une scène de douche avec la belle qui ne cache pas grand chose, évidemment. Edwige a les cheveux courts et est plus rouquine, ce qui lui va, ma foi, très bien. Alvaro Vitali est plus à l'avant scène et joue le travesti avec bonheur. La musique est plus entraînante, mais la chanson détonne. Ce n'est donc pas le meilleur film de la trilogie, on préfèrera le premier ou surtout sa suite tournée à New York et avec nos deux acteurs principaux qui multiplient les rôles. Mario Giguère

Dans la série des "Cons", avec Alvaro Vitali, ce film n'est probablement pas le plus réussi de la lignée.  Le résumé à l'arrière de la pochette est d'une concision exemplaire : "La fille d'un concierge rêve d'entrer dans la police. Un commissaire l'aide à réussir." Le film avait tout pour me plaire; réalisé par Michael E. Lemick, et avec l'époustouflante Edwige Fenech en vedette. Mais on se laisse vite prendre au jeu de l'ennui. L'histoire est banale, d'une simplicité alarmante, et l'interprétation tire sur le cabotinage forcé. La comédie y est très physique, et on se sert des objets à outrance afin d'affermir les pires clichés du genre. Les policiers sont brutaux et cassent tout; Edwige est maladroite au volant et fonce dans tous les véhicules qui encombrent son passage; le commissaire érotomane s'est mis à dos la sonnette, les stylos et les briquets, et le burlesque règne en maître. On a même droit à un Alvaro Vitali en travesti de bas étage. Fenech se montre longuement et ce pour la plus grande satisfaction du spectateur; tant sous la douche (où elle s'attarde longuement sur ses seins) qu'en public, où ses jupes ne tiennent guère la route et finissent toujours par être soulevées par un vicelard ou quelqu'un d'autre. Elle donne même un tour de chant, vêtue d'un très serré déshabillé zébré, lorsqu'elle interprète longuement (ce qui n'est pas forcément une expérience de visionnement grandiose) une chanson de cabaret complètement nulle, PORNOGRAPHY.  Bref, un film dans la moyenne des comédies italiennes habituelles, qui ne s'en démarque ni en mal, ni en bien. Orloff

LA FLIC CHEZ LES POULETS aka LE CON ET LA FLIC CHEZ LES POULETS aka La Poliziotta fa carriera aka Bella, valiente y buena aka Das Verrückte Polizeirevier aka Confessions of a Lady Cop aka Politess im Sittenstress - Michele Massimo Tarantini avec Edwige Fenech, Mario Carotenuto, Alvaro Vitali, 1975 - Italie. 93m

Gianna Amicucci (Edwige Fenech) est une jeune femme vivant seule avec son papa et qui passe le plus clair de son temps à regarder des films policier et lire des giallos. Elle ne rêve qu'à devenir policière, plus spécialement détective et résoudre tous les crimes de la ville. Belle et vaillante, elle ne passe el concours d'entrées aux forces de l'ordre que grâce à l'intervention d'un haut gradé qui habite son immeuble. Elle va gaffer rapidement, mais on la garde en pace et on 'essaie, tiens, on lui confie la tâche de retrouver la mère d'un jeune garçon qui s'enfuir tout el temps de chez les bonnes soeurs ! Quand elle ne court pas après son zizi, un perroquet qui a échappé à son propriétaire, elle se retrouve incognito chez les filles de rue pour trouver la fille-mère. Engagée pour une soirée mondaine où on lui demande de faire l'amour avec une grande folle, elle reconnait plus tard un criminel notoire qu'elle poursuivra pus tard en voiture dans un final rocambolesque.

Après les comédies d'époque, les Giallos et un drame sur la prostitution qui lui tiens à coeur, Edwige Fenech trouve son premier rôle récurent: La Poliziotta ! Suivront rapidement l'Enseignante et la Toubib, des personnages déclinés souvent sous divers personnages, mais ici on commence à suivre la carrière atypique de Gianna, superbe déesse qui ne vit que pour son métier ! Tarantini nous la présente dans un lent traveling sur sa paire de jambes interminables, s'habillant pour espionner le courrier des habitants de l'immeuble. La nudité sera peu présente, une fesse ici, une poitrine là, mais nous ne sommes pas devant les excès à venir, ou les décameron passés. Place à la comédie burlesque et aux cascades, avec un scénario léger, mais qui a de la suite dans les idées. Les personnages secondaires son multiples et ici on retiendra surtout Mario Carotenuto, l'éternel patron bourgeonneux, également aux prises avec les pitreries d'Alvaro Vitali, pas très présent dans ce premier film. Les prétendants de la belle sont au nombre de deux, son pseudo fiancé, entré dans la police uniquement pour impressionner, en vain, la déesse ainsi que le médecin qui habite l'immeuble, qui essaie tant bien que mal de l'ausculter, on en ferait autant. Aucune chance, Gianna, aux courbes à faire damner tout homme à la libido intacte, n'en a que faire. Le tout est emballé correctement par Tarantini, sur une musique enjouée mais peu mémorable.

Ce n'est certainement pas l'exemple type de l'arrivée féminine aux forces de l'ordre, mais on ne pourra pas dire de Gianna qu'elle n'est pas efficace, malgré des méthodes peu orthodoxes. Un spectacle fort léger, moins efficace que les fleurons du genre, mais qui assurera deux suites qui auront leur succès et ou Alvaro Vitali prendra une place beaucoup plus grande. Mario Giguère

Une fille de concierge rêvant d'entrer dans la police se fait pistonner par le préfet, ayant foiré les tests d'inscription. La fille, c'est l'Edwige habituelle, et elle en veut la meuf! Elle est tellement zélée qu'elle ne fait que des conneries.

Gags en pagaille, et un Alvaro Vitali relativement peu présent, à part pour le running gag du film où le commissaire n'arrive jamais à faire fonctionner la sonnette ou la fontaine à eau. Dès qu'Alvaro déboule, ça marche et le commissaire passe pour un con.

Comédie burlesque avec quelques bons moments, notamment la scène de kung-fu très "Bruce Lee" entre Edwige et une bande de violeurs, et aussi le costume de prostituée lors d'une enquête, où on s'aperçoit que Fenech aurait fait une très belle blonde!

On regrettera seulement la faible présence du monstre Alvaro et le manque de scènes dénudées de la belle... Franfran

L'INSEGNANTE VIENE A CASA aka The School Teacher in the House aka La Prof connait la Musique - Michele Massimo Tarantini avec Edwige Fenech, Renzo Montagnani, Alvaro Vitali, Lino Banfi, Carlo Sposito, 1979, Italie /France, 90m

Ferdinando Bonci Marinotti (Renzo Montagnani) se présente comme maire dans la petite ville de Luca. Voilà que sa copine Luisa (Edwige Fenech), qui ne sait pas que notre homme est marié, déménage de Milan à Luca, prenant un petit appartement où elle donnera des leçons de piano. Notre futur maire, qui prétend devoir s'occuper de sa maman et qui fait campagne sur la morale conservatrice, ne veut surtout pas se faire voir avec Luisa, à son grand désarroi. Naturellement, tout le monde s'éprend de la nouvelle locataire, en commençant par Ottavio (Alvaro Vitali) qui raconte à son père (Lino Banfi) qu'elle est une "call girl", une des nombreuses méprises durant le film. On se retrouve donc en pleine comédie de boulevard, Luisa ayant successivement trois hommes de cachés un après l'autre durant sa première nuit ! Le fils du propriétaire de la bâtisse est évidemment amoureux de la belle qui, il faut le dire, se promène dans des tenues plus que suggestives, en plus d'être espionnée par un trou bien placé dans un des murs. Son amour naissant le rend très jaloux, lui aussi croyant que mademoiselle s'offre à tous ces "vieux" qui la visitent. Luisa de son côté apprécie à l'occasion le jeune homme lorsqu'elle se retrouve fin seule.

On débute sur des chapeaux de roues dans un feu incessant de quiproquos digne des bonnes comédies burlesques de l'époque. Edwige Fenech se dénude fréquemment et rapidement, quand elle n'est pas dans des robes qui ne cachent pas grand chose au regard lubrique de ses nombreux admirateurs ! C'est aussi le grand festival de la baffe, tout le monde y goûte et Lino Banfi va y aller de bon coeur quand il ne se retrouve pas trempé. Renzo va aussi avoir son lot de cascades rocambolesques, on se demande comment il s'en tire aussi souvent sans de multiples fractures. Comme dans le premier film de la "série" qui n'en est une que par sa thématique d'enseignante, le fin vire presque au drame, le jeune amoureux jaloux ne se privant pas de frapper Edwige, déchirer ses vêtements et la violant presque, si ce n'est que madame répond finalement positivement à l'attaque. De nos jours il pourrait en prendre pour 5 à 10 ans de prison dès le lendemain matin, mais là encore, autre temps, autre moeurs et fantasme malsain oblige, on est presque mal à l'aise alors qu'on avait droit jusque là à une excellente comédie. Le parallèle avec le premier film, L'INSEGNANTE, est franc et on termine ainsi une trilogie ludique et lubrique en bouclant la boucle.

Edwige Fenech se retrouve les cheveux courts, presque rousse, et si on se rappelle de STRIP NUDE FOR YOUR KILLER, la coupe lui va à merveille. Elle est d'une sensualité exacerbée à faire damner n'importe quel homme qui n'est pas fait de bois et elle est par surcroît très drôle. La musique de Franco Campanino va donc alterner musique joyeuse et légère avec un thème d'amour tout ce qu'il y a de plus romantique. Mario Giguère

On retrouve toute la bande de joyeux lurons habituelles, c'est à dire Alvaro Vitali, Renzo Montagnani (et sa grosse tente de taupe géante), etc...

C'est l'histoire d'une prof de piano de Milan (Fenech) qui emménage dans un appart' pour se rapprocher de son amant, un candidat aux élections municipales (c'est Renzo qui se tape le rôle avec toute la finesse qu'on lui connaît). Évidemment, elle ne sait pas qu'il est marié et lui se présente aux élections en défendant les valeurs morales, la fidélité et la famille. On a droit alors à toute une suite de quiproquos à "l'Italienne".

Le film qui part sur les chapeaux de roue avec des blagues à Alvaro et ses collègues, s'essouffle un peu au fur et à mesure, mais ça doit être un des films où l'on voit le plus souvent Edwige Fenech à poil! Elle y a droit quasiment dans toutes les scènes où elle apparaît, et c'est donc déjà une bonne raison de le voir!  Franfran

MASSACRE IN DINOSAUR VALLEY aka Nudo e selvaggio - Michele Massimo Tarantini, 1985, Italie/Brésil     

Quel choc...  Après m'être tapé WOMEN IN FURY du même réalisateur, Michael E. Lemick, je m'attendais à un film sympathique (évidemment !) mais peut-être pas à ce point...  La pochette était magnifique, mais ce n'est  habituellement pas un facteur révélateur de ce dont le film va avoir l'air...  Dès les premières images, on sent une ambiance rigolote caractéristique des films dits "minables" du début des années 80. La samba, l'ambiance "touristes cons en vacance"...  Rien ne se gâte avec l'arrivée de notre héros, Michael Slopkiv (qui n'a joué que dans 4 films, - dont 2019: après la chute de New York - chose étrange, car même s'il était relativement mauvais il avait tout de même la gueule de l'emploi...), qui vient mettre encore plus de pep là où il y en avait déjà considérablement. L'aventure peut donc commencer, bourrée de sexe inutile, de violence humoristique, de cannibales ridicules qui se font descendre à coups de .12 et d'esclaves irréels. Y a même une scène de lesbiennes complètement gratuite et on y traite aussi de la dépravation de certains photographes. Un film savoureux, avec de jolies actrices et un scénario délirant qui tient du miracle. Un film, bref, comme on n'en fait plus. Orloff

  La PROF DU BAHUT aka La Professoressa di Scienze Naturali - Michele Massimo Tarantini avec Lilli Carati, Michele Gammino, Alvaro Vitali, Gastone Pescucci, Ria de Simone, Gianfranco D'Angelo, Mario Carotenuto, 1976, Italie, 90m

Après que la professeur Mastrilli aie causé par accident une explosion qui la laisse incapable de continuer ses cours, elle est remplacée par Stefania Marini, jeune dame charmante qui va troubler autant ses élèves que leurs parents. Le jeune Nicola est particulièrement excité et décidé à la faire tomber sous son charme.

Pas moins de huit scénaristes sont crédités pour cette comédie friponne qui a pour base un synopsis pourtant maintes fois exploité. Les élèves turbulents, avec en tête la vedette du genre, Alvaro Vitali, les adultes libidineux, parmi les habitués du genre, les blagues et pitreries sans limites et une jeune donzelle qui fait tourner toutes les têtes. Ici, c'est Lili Carati qui ne semble pas connaître son sex-appeal et qui est régulièrement surprise en petite tenue qui ne laisse rien à l'imagination. Contrairement à Edwige Fenech dont le sourire était une des qualités, Carati a d'une part le sourire peu facile, c'est le moins qu'on puisse dire, et si elle succombe un instant aux charmes de la jeunesse de Nicolas, c'est à un prétendant plus âgé et surtout plus riche qu'elle succombera. Pour le genre, c'est presque un crime de haute trahison! Tarantini aura plus de succès à de multiples reprises avec Edwige Fenech, Nadia Cassini ou Paola Senatore. A la musique, Alessandro Alessandrini, dont j'apprends qu'il était siffleur pour les trames sonores d'Ennio Morricone pour Sergio Leone. Il reste les blagues d'Alvaro, ses cours de karaté sont hilarants et un match de soccer frénétique avec Gianfranco D'Angelo. Pour amateurs du genre. Mario Giguère

WOMEN IN FURY aka Femmine in fuga - Michele Massimo Tarantini, 1985, Italie/Brésil   

Le film en soi est très divertissant. C'est l'histoire d'une fille "de la haute" assez jolie qui est emprisonnée injustement parce qu'elle s'accuse d'un crime que son junkie de frère a commis. En prison, elle devient la martyre et on a droit à toutes sortes de sévices, et qu'ils soient sexuels ou non elle finit toujours à poil, ce qui réjouit évidemment en raison de ses attributs... Très regardables.  Le gentil docteur finit par prouver son innocence et par se la claquer (à la fin du film elle est amnésique et il en profite le cochon) non sans quelques péripéties toutes plus hilarantes les unes que les autres. La photographie est okay, la réalisation sans caractéristiques distinctes (comprendre que ça ressemble à n'importe quel WIP des années 80) et la bande sonore est cool, sans plus. Disons que ce n'est pas ces chansons-là qui vont me rester dans la tête. Orloff

TAXI GIRL aka LA TOUBIB SE RECYCLE - Michel Massimo Tarantini, 1977   

Le titre français de cette petite comédie italienne sans prétention fait sans doute référence aux précédents films interprétés par miss Fenech, mais quiconque ne les ayant pas vu, comme moi par exemple, s'y retrouvera fort égaré.  Qu'est-ce qu'elle a d'une toubib, cette maladroite bombe sexuelle ?  Le titre de ma version, LE BON, LA BELLE ET LE TRUAND, sied sans doute un peu mieux à ce collage de scènes qui hésitent entre le loufoque et le burlesque, mais qui toutes sans exception tombent dans une lourdeur anesthésiante. Marcella, chauffeuse de taxi de son état, vivote entre d'improbables courses à cent milles à l'heure et un amant déjà marié. Les hommes tombent à ses pieds, sous ses charmes, charmes qu'elle n'hésite pas longtemps à dévoiler. Nous la voyons se coller à des gangsters handicapés, un cheikh essaie de l'acheter, le tout dans le style habituel des comédies du genre. Celle-ci étant encore une fois dirigée par l’indécrottable Michael E. Lemick - décidément un incontournable - nous avons droit aux gags physiques et aux jeux de mots faciles. Le film se termine par une improbable poursuite qui semble ne jamais vouloir se terminer, et qui met en scène tous les personnages "attachants" du film ainsi qu'un taxi qui se sépare en deux. Inégal, comprenant les atouts non négligeables d'Edwige, et des précisions de mise en scène destinées à un public intellectuellement réduit, le film encore une fois ne s'écarte pas des conventions et reste fidèle au genre, sans s'en démarquer.  Un bon moment vite oublié. Orloff

Edwige Fenech incarne une chauffeuse de Taxi qui, entre les avances d'un beau brumel déjà marié et celles d'un Sheik qui veut l'acheter pour 200,000$, aidera la police à attraper Adonis, le chef de la mafia locale. Entre plusieurs gags peu raffinés ( Alvaro Vitali ne plane pas haut ) et une danse du ventre pas piquée des vers, se glisse toujours une blague qui surprend ou un magnifique plan de la déesse italienne. La poursuite finale en voiture est rigolote et le final digne de Jodorowsky. Mario Giguère

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