1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z


HIGH DESERT - Charles T Lang avec Edward B. Glinski, Tyleen Roberts, Alice Davidson , 1993, États Unis, 73m

Une bande de motards causent un peu de rififi dans le petit bar local, embêtant la brunette serveuse qui ne trouve rien de mieux à faire que de battre le leader au billard. Monsieur n'apprécie pas. La bande va donc rejoindre la brunette, son copain et une blondinette partis faire du camping sauvage. Le motard fâché n'en démord pas, tue le copain de madame, tue son propre ami qui veut s'interposer et fait connaître à sa victime les affres du mâle en rut. La blondinette réveille le motard laissé pour mort et ensemble ils vont tenter de sauver la brunette du grand méchant dans un duel entre vétérans du vietnam !

Un film inconnu de l'Internet Movie Database, mazette ! Tournage vidéo avec un certain budget, voir les mouvements de grue en pleine forêt. L'ensemble des acteurs joue bien le jeu, mention aux deux anciens du vietnam que l'on aimerait pas croiser dans la rue. Tout cela reste très prévisible et le final est particulièrement rapide, manque de budget ou manque de scénario, on emballe le tout vite fait bien fait là où on l'on était en droit à s'attendre à un duel cruel qui s'étire. Pas désagréable pour autant, mais pas un trésor perdu non plus. Mario Giguère

HILLS HAVE EYES - Wes Craven, 1977, États Unis

Une famille visitant un désert américain n'arrive pas à s'entendre sur la route à suivre. Voulant sauver la vie d'un lapin sauvage au milieu de la route, la voiture (et la roulotte) aboutie dans un petit buisson. L'auto ne voulant plus démarrer, il faut aller chercher de l'aide. Mais ce qu'ils ne savent pas c'est qu'une autre famille, celle-ci cannibale, habite pas très loin et qu'elle a plus que faim.

Film brutal dans la lignée de I SPIT ON YOUR GRAVE, LAST HOUSE ON THE LEFT (du même réalisateur) et de TEXAS CHAINSAW MASSACRE, HILLS HAVE EYES n'est pas un film d'horreur mais un film de terreur. L'atmosphère y est lourde, la mise en scène presque improvisée, le scénario est bien ficelé, la trame sonore pourrait rendre jaloux certains artistes du Festival de Musique Actuelle de Victoriaville, la violence est cru, rien ne facilite l'écoute. Pas même le faux happy-end (qui laisse un goût amer).

Oui, je l'avoue, ce film m'a rendu inconfortable. Pourtant j'en ai vu d'autres...

Bref, un très bon film, un très bon divertissement, et un très bon "objet" pour se souvenir d'une époque où les films montraient la brutalité de face et osait secouer les spectateurs (et être quand même distribuer dans les cinémas!). Mathieu PRUDENT

Grâce au DVD d'Anchor Bay, j'ai pu revoir ce film hier. 

5 ans après THE LAST HOUSE ON THE LEFT, Wes Craven reprend les grandes lignes scénaristiques du premier film (avec quelques variantes) et réalise ce thriller dans le désert américain.

Le scénario est simple : une famille tombe en panne en plein désert. Elle doit affronter une famille de dégénérés cannibales qui vit là.

Sur certains aspects, THE HILLS HAVE EYES est meilleur que THE LAST HOUSE ON THE LEFT. Pour d'autres, LAST HOUSE est difficile à battre. Le casting original de LAST HOUSE, par exemple, réunissait tant de "gueules" incroyables que le résultat était forcément singulier. Ici, on a bien entendu droit au faciès surprenant de Michael Berryman (" Un effet spécial à lui tout seul " écrivaient les journalistes de MAD MOVIES à son sujet, au courant des années 90), mais les autres membres de la famille ont des bouilles plus quelconques, malgré le maquillage.

N'empêche : certains passages de HILLS HAVE EYES sont complètement déments, et la finale est d'une violence et d'une agressivité étonnante. L'impression qu'elle laisse est celle d'un coup de poing en pleine figure.

L'une des forces de Craven est d'avoir su planter sa caméra dans ce décor rocailleux, hostile. L'interprétation est également très bonne, particulièrement pour les acteurs plus âgés dont l'expérience notable (ne serait-ce qu'en matière d'années de vie !) se voit ici.

Quand j'étais adolescent, j'aimais beaucoup les films de Craven (ce qui m'a valu les sarcasmes - amicaux - d'Orloff Manera, car à l'époque, on pouvait encore supposer que Craven avait quelque chose à dire : c'était avant SCREAM et UN VAMPIRE À BROOKLYN).

Ce cinéaste allait d'ailleurs réaliser plusieurs autres films étonnants, dont DEADLY BLESSING (dont on parle peu).

Quoi qu'il en soit, THE HILLS HAVE EYES ne saurait vous endormir, c'est un film qui n'a pas perdu de sa virulence, en 2004, et, à ce titre, on peut saluer son édition DVD qui nous permet enfin d'apprécier les scènes de nuit sans se demander ce qui se passe à l'écran (les éditions vidéo précédentes étaient trop sombres). Howard Vernon

The HILLS HAVE EYES aka Le Visage de la Peur aka La Colline a des Yeux - Alexandre Aja avec Aaron Stanford, Emilie de Ravin, Dan Byrd, Vinessa Shaw, Kathleen Quinlan, Ted Levine, Desmond Askew, Tom Bower, Billy Drago, 2006. États Unis, 107m

Pour fêter leur noce d'argent, les doyens de la famille Carter font un voyage en compagnie de tous leurs enfants avec une voiture équipée d'une roulotte à travers le désert du Nouveau-Mexique afin d'aller en Californie. Un pompiste d'une station d'essence située dans le désert leur indique un raccourci à travers les collines. Mais plus loin sur la route, la voiture des Carter est victime d'une crevaison. Alors que le père, Bob Carter, se rend à pied pour revenir à la station d'essence chercher de l'aide et que le beau-fils Doug Bukowski va voir où mène ce fameux raccourci, le reste de la famille prépare la roulotte pour camper. Ils ignorent tous que les collines environnantes abritent d'anciens mineurs devenus cannibales après avoir été victimes des nombreuses expériences et tests nucléaires de l'armée dans la région il y a plusieurs années. Ces mineurs, défigurés et affamés, s'attaquent bientôt à la famille Carter et font quelques victimes en plus de kidnapper le bébé de Doug. Celui-ci tente au péril de sa vie de récupérer son enfant tandis que les autres survivants de la famille Carter essaient tant bien que mal de tendre un piège aux mineurs cannibales afin de parer à une nouvelle attaque.

Après le succès mérité de "HAUTE TENSION", le réalisateur Alexandre Aja s'est rendu aux États-Unis pour concevoir le remake d'un film-culte de Wes Craven (qui agit ici en tant que producteur) datant de 1977. Tout comme pour "DAWN OF THE DEAD", cette nouvelle version s'avère aussi réussi que la version originale, voire même meilleure à certains endroits. Visiblement, Aja a abordé la mise en scène de ce remake comme un vrai fan de films d'horreur des années 70 et cela paraît dans les nombreuses scènes gores diablement efficaces qu'il filme et la façon dont il entretient les moments de terreur. L'intrigue se veut tout aussi intéressante avec de judicieux clins d'oeil bien amenés et une bonne évolution psychologique des personnages (par exemple celui de Doug, non-violent et contre le port d'armes à feu au début qui devient subitement habité d'une violence inouïe lorsqu'il combat les mineurs cannibales pour sauver son bébé en finale, rappelant le personnage que Jon Voight incarna dans "DELIVRANCE"). Les auteurs ont eu également l'heureuse idée d'écarter le message écologique de la première version au profit d'une symbolique critique contre la puissance américaine remplie de références aux westerns, aux contes de fées (surtout le Petit Chaperon Rouge) et d'un humour ravageur quasi-sadique qui ne s'autorise aucune retenue. Donc, enfin un film sanglant réussi dans presque tous ses aspects où les clichés du genre sont habilement renouvelés dans leur présentation à l'écran et qui ne nivelle pas le récit par le bas comme dans la plupart des films d'horreur pour adolescents idiots. Techniquement, la photographie et le montage sont bien troussés et les acteurs sont bien dirigés car on sent tout au long du film la conviction de leur jeu et leur foi en ce long-métrage. À voir illico. Mathieu Lemée

The HILLS HAVE EYES 2 aka La colline a des yeux 2 aka Le visage de la peur 2 -  Martin Weisz avec Michael McMillian, Jessica Stroup, Daniella Alonso, Jacob Vargas, Lee Thompson Young, Ben Crowley, Eric Edelstein, Jay Acovone, 2007, États Unis, 90m

Après une mission d'entraînement qui s'est avéré un échec, une unité de jeunes soldats de la Garde Nationale doit se rendre dans un avant-poste du Nouveau-Mexique afin de livrer du matériel à des scientifiques. Lorsqu'ils arrivent sur place, le camp est inexplicablement désert. Après avoir repéré un supposé signal de détresse dans la montagne voisine, les soldats partent à la recherche des savants disparus, à l'exception de Napoléon, dont les opinions pacifistes dérangent ses collègues. À peine ont-ils commencé à escalader les montagnes que les jeunes soldats disparaissent un par un. Les survivants restants découvrent que ces collines sont habitées par une bande de mutants cannibales qui capturent leurs proies pour se nourrir et se reproduire. Les survivants n'ont cependant pas le choix de traverser à leur risques et périls les couloirs d'une vieille mine désaffectée, où les mutants ont élu domicile, pour redescendre la montagne. Napoléon vient cependant les rejoindre et c'est grâce à son courage et à son intelligence que lui et quelques autres rescapés parviendront à s'en sortir.

Alexandre Aja ayant refusé de réaliser la suite du remake à succès de "THE HILLS HAVE EYES" pour des raisons de divergences scénaristiques, c'est à un jeune réalisateur que le travail fût confié. Si celui-ci est capable de maintenir un rythme constant dans le mouvement de l'action, il ne fait pas montre de beaucoup d'imagination pour sortir le film des balises établies par le cinéma d'horreur gore. Alors qu'Aja a su faire du premier opus un superbe hommage aux meilleurs oeuvres du genre par ses angles de caméras et ses effets de terreur habilement conçus, son successeur s'en tient aux clichés d'usage qui diluent le suspense. Il faut dire que le récit imaginé par Wes Craven et son fils ne témoigne pas d'une grande originalité, les auteurs s'étant contenté de répéter les éléments à succès de la version remodelée sortie en 2006, et ce malgré des intentions avoués de se moquer de l'intervention militaire américaine en Afghanistan pour lutter contre le terrorisme. Le résultat final ne peut donc que décevoir, étant donné la banalité des effets d'horreur gore, un scénario aux airs de déjà-vu contenant quelques illogismes qui font sourire, et une mise en scène sans éclats. De jeunes comédiens inconnus semblent un peu laissés à eux-mêmes dans le rôle des soldats alors que leurs comparses mutants semblent bien plus motivés. Mathieu Lemée

 

HILLSIDE STRANGLER - Chris Fisher, 2004, États Unis, 1h25

Hollywood Hills, 1978. Grosses bagnoles et favoris se retrouvent partout, c'est l'amour libre qui a cours et le disco commence à apprendre aux gens à danser en mariant leurs hanches au rythme. Des putes plus ou moins mineures sont retrouvées par la police locale dans un état plutôt mal en point, l'anus déchiré et le cou broyé. On arrête un suspect non loin des lieux du crime mais rien ne prouve son implication, même s'il est vachement louche. On demande alors à une profileuse psychologique douée (Brittany Daniel) de se pencher sur son cas.

Les tueurs en série exercent sur certaines personne une fascination irrépressible, et Chris Fisher semble être un de ceux-là. Après avoir réalisé NIGHTSTALKER en 2002, un no-budget sur Richard Ramirez, il récédive ici avec HILLSIDE STRANGLER sur, well, les hillside stranglers, qui sévirent à Hollywood à la fin des années '70. C'est cependant un film de commande, qu'on lui a offert après avoir jeté un oeil sur son oeuvre précédente.

Et je peux vous assurer que les producteurs ont ici eu un certain flair; avec un budget assez réduit, Fisher se débrouille pour nous torcher une superbe reconstitution d'époque, tournée en super 16, desservie par une brochette d'acteurs au talent variable (la plupart tirent ici leur épingle du jeu mais quelques performances sont plutôt moyennes) et par une direction artistique particulièrement savoureuse. Les couleurs et l'ameublement que l'on retrouve dans les maisons visitées par les plans-séquence habiles du directeur photo (ouvertement inspirés du travail de caméra de Noé sur IRRÉVERSIBLE) sont tout simplement sublimes.

Brittany Daniel, blondinette appétissante ayant fait ses armes dans de multiples séries télé après un crochet dans BASKETBALL DIARIES en '95, sort d'une série de films douteux (JOE DIRT en '01, CLUB DREAD & WHITE CHICKS en '04) et j'ose espérer que sa présence et la performance qu'elle offre dans HILLSIDE STRANGLER lui ouvrira des avenues légèrement plus prometteuses à l'avenir. Rien à redire sur ses talents, ni sur la promptitude qu'elle met à se foutre à poil sans rechigner.

Si l'on met de côté quelques défauts imputables au budget ou à la vitesse de tournage du film - sans parler des acteurs impossibles à améliorer malgré un coaching intensif - on se retrouve devant un film tout à fait sympa qui se retrouvera malheureusement sur les tablettes du club vidéo le plus près de chez vous sans passer par go. Orloff

HIP HOP LOCOS - Lorenzo Munoz Jr, 2001, États Unis, 70m

Deux rappers latinos décident de tuer un tas de vendeurs de drogue pour revendre leur stock et ainsi financer l'enregistrement de leur album.

Tourné sans le sou, sans idées et sans vocabulaire, le film est d'un ennui total. On a droit à une série de "Fuck", "shit", Motherfucker" et "Motherfuckingshit" en rafale avec une caméra à l'arraché, des effets vidéos et sonore bas de gamme qui dérangent plus qu'ils renforcent la narration. Le réalisateur, scénariste a auparavant produit deux documentaires sur la violence aux États Unis, ici il illustre la seul du vide derrière la glorification de la violence urbaine par le hip hop. Reste à savoir quelles étaient les intentions derrière cette fable existentielle nihiliste. Il semble d'après l'affiche qu'on essaie de nous faire passer le tout comme de la vidéo réelle retrouvée après la mort des musiciens, façon Blair Witch. Faut pas nous prendre pour des cons. Mario Giguère

The HITCHER - Robert Harmon, 1986, États Unis

Oh surprise, vieux de 16 ans, ce suspense tient toujours aussi bien la route.

Vous connaissez tous l'histoire, c'est le méchant John Ryder (joué par le non moins méchant, Rutger Hauer) qui décide un beau jour de faire chier au possible un C. Thomas Howell sorti de l'adolescence. Douche de gazoline, patate frite au doigt sale, grassouillette Jennifer coupée en deux, Ryder a de l'imagination ! Ok, les passes " c'est pas moi le coupable, c'est le gars qui jouait dans Blade Runner ! " tombent un peu sur les nerfs mais bon, y a pas de quoi faire du boudin.

Mais ce qu'il y a de plus intéressant dans ce film, c'est l'histoire d'amour en sourdine&ldots; Non pas celle entre Leigh et Howell mais plutôt celle entre Hauer et Howell. The Hitcher est un film de Moune S&M !!! De la drôle de relation qui s'installe entre les deux dès le départ du film (rappelez-vous, Hauer caresse les couilles de Howell sous les yeux d'un gros porc de la construction qui leur dit " Bye sweethearts "), jusqu'à l'éjaculation au visage de Hauer (Howell lui crache au visage pendant que Hauer sourit et fait rouler entre ses doigts la salive/foutre), tout le film est parsemé de moments où, en attente que Howell libère Hauer en le tuant, ce dernier lui laisse la vie sauve, l'invite à se dépasser (" You're a smart kid, you have to discover why ").

Côté musique, je m'attendais à un rock granuleux pour coller aux routes sinueuses du Texas. Pourtant, le score de Mark Isham s'avère plutôt discret tout en étant insidieux.

Côté photo, c'est crépusculaire à souhait, la poussière, la nuit, le gros soleil qui fait pisser le dos, tout s'imprègne à merveille sur la pellicule du gros John Seale.

Le film m'avait fait grande impression lorsque j'avais 12 ans. Aujourd'hui, je m'attendais à voir un truc un peu tout croche, un peu mal foutu, total série B. Mais non, c'est exquis, ça fonctionne et mes agréables souvenirs de jeune crétin ont été réconfortés.

Reste à voir ce que va donner ce Hitcher 2. Le personnage de Howell est maintenant devenu policier et c'est Jake " trop de dents dans yeule " Busey qui " Hitche ". Hum, douteux comme prémisse. Lloyd Llewellyn

THE HITCHER II: I'VE BEEN WAITING aka The Hitcher 2: The Prey - Louis Morneau, 2003, États Unis

Et voilà, on repart la machine, on fait une suite à un film efficace 17 ans plus tard...  Après un départ tout de même inspiré, on change de voie et on tombe dans une horrible copie sans l'intensité ou l'intelligence du premier volet qui est toujours aussi efficace aujourd'hui. Cette fois-ci, après une courte apparition de Jim Halsey (C. Thomas Howell reprenant son rôle), personnage principal du premier épisode, on décide de tomber avec une héroïne féminine qui se fait poursuivre par un auto-stoppeur. C'est bien qu'aujourd'hui beaucoup de films décident de mettre en scène des femmes comme protagonistes, mais elles ne sont pas chanceuses ces dames parce que les films, eux, sont plutôt très puants.

Donc, le grand Louis Morneau (BATS, CARNOSAUR 2) bouge sa caméra pour mettre de la nervosité, mais c'est tellement poli qu'on y croit pas une seconde d'autant plus qu'un peu de talent ne lui ferait pas de mal à ce mec, chaque image étant plus insipide les unes que les autres. C'est fou combien il essaie de s'aider avec des grands travellings à la grue qui sont complètement inutiles et étourdissants, on se demande bien pourquoi on dépenserait une bonne partie du petit budget pour ces " grosses shots ". Ce n'est également pas la musique extrêmement pompeuse qui va sauver le tout, elle est aussi dénuée d'intérêt que le film en entier. À éviter. Bad Feeble

Pas grand-chose à dire : un abysse vertigineux de médiocrité. 

Visuellement : TV-MOVIE-OF-THE WEEK. Pas étonnant pour une daube destinée aux oubliettes du marché vidéo, réalisée sans aucun intérêt par le tâcheron Louis Morneau (il porte bien son nom, Morne Ô). Vous vous souvenez de BATS, LA NUIT DES CHAUVE-SOURIS ? Vous ne vous en souvenez pas ? C'était lui quand même !... Et HITCHER 2 réussit à être pire.

On retrouve le personnage principal du premier HITCHER (un film réussi et nerveux, réalisé en 1986 par Robert Harmon) : Jim Halsey. Devenu policier, il est un peu névrosé. Pour se soigner, il décide de retourner, plus de 15 ans plus tard, sur les lieux du drame survenu dans le premier épisode. Et l'imbécile, sommé par sa petite amie, prend un auto-stoppeur douteux. Évidemment, ce dernier est un fou qui se met à nous refaire le premier en (beaucoup) moins bon.

L'intrigue est bancale et prévisible, la psychologie, inexistante et contradictoire, l'image, ennuyeuse, la musique, y en a-t-il ? Ah oui, des violons... On ajoute des scènes pseudo-spectaculaires débiles, des blagues pas drôles de la part de l'auto-stoppeur fou, qui a l'air d'un enfant en mal d'attention...

Le film est sorti en DVD " Barebones ". Serait-ce parce qu'il n'y a RIEN à dire à son sujet ? Ça semble assez probable.

Encore un produit hollywoodien destiné à s'empoussiérer d'ici peu sur une quelconque tablette du bas... Le tout pour faire de l'argent rapidement, marqué par le plus profond mépris du public. Navrant quand on sait que plusieurs films internationaux nettement supérieurs ne bénéficieront jamais de la distribution, de la promotion et de la visibilité de HITCHER 2.

En attendant, passez outre cet HITCHER 2 au profit du premier volet qui, lui, était un vrai film. Howard Vernon

The HITCHHIKERS - Ferd Sebastian, 1971, États Unis, 1h32 

Une blondasse enceinte (Misty Rowe), que son copain refuse de supporter moralement, s'enfuit de chez elle aux petites heures du matin et entreprend un voyage "sur le pouce" pour se rendre à L.A. Pourquoi Los Angeles ? Fuck knows. Elle part visiblement d'un coin de bouseux car elle traverse des champs où pas grand monde ne roule, vêtue d'une seule robe d'été, avec son petit sac qui ne contient pas grand chose, et surtout pas de bouffe.

Elle a donc très faim lorsqu'elle tombe sur Diana, une brunette à gros nibards qui elle aussi pratique l'auto-stop. Diana lui offre un peu de bouffe en échange de quelques dollars, et en profite pour subtiliser son porte-feuille en douce, puis pour lui piquer la seule voiture qui s'arrête en s'enfuyant dedans. Maggie (la blondasse) reste donc là comme une conne, sans le sou et affamée. Elle rencontrera Benson, un cowboy hippie barbu et douteux, alors qu'elle arpente les allées d'un supermarché en ingérant un repas improvisé composé de menus articles chipés ça et là sur les tablettes !

Les films à contenu hippie sont toujours fort amusants, ne serais-ce que pour cette inconscience "datée" dont ils rayonnent, avec enrobage musical et costumes incroyables en prime. Celui-ci ne fait guère exception, et nous suivons les pérégrinations de Benson et de sa bande de jeunes filles à la petite vertu, qui arpentent les routes dans le vieux pick-up rouillé de leur chef et volent l'argent des honnêtes gens sillonnant les routes du compté. On ne verra pas souvent la police s'en mêler, à croire qu'un barbu de six pieds et quelques, accompagné de groupies en mini-jupe, est si difficile à localiser...

L'intrigue du film peut paraître légèrement macho et "gourou-esque", à l'esprit très 70's : un "leader" charismatique, Benson, dirige une poignée de filles qu'il utilise pour son propre gain, d'une manière de plus tout à fait illégale, en volant l'argent des honnêtes automobilistes. La morale est donc un peu douteuse... Et on a droit aux activités habituelles des hippies lorsque vient le temps du repos : sexe de groupe, beuveries, destructions...

La trame sonore, du hillbilly pure laine, avec banjos et voix plaintive, raconte les exploits de la bande, un peu à la manière de la musique des frères De Angelis dans KEOMA ou encore MANNAJA... Ça devient agaçant à la longue, car Danny Cohen (malheureusement pour nos oreilles, il n'a aucun lien familial avec Leonard) n'a pas le talent des frérots italiens...

Le réalisateur, Ferd Sebastian, a aussi réalisé les deux 'GATOR BAIT (1976 & 1988) et quelques autres oeuvres se méritant amplement le sobriquet de "série B". Quant à la jolie blonde autour duquel le film tourne, Misty Rowe, après une saison dans la série HAPPY DAYS ('74-'75) et un rôle dans THE MAN WITH BOGART'S FACE (1980), elle s'est arrêtée aux bassesses de National Lampoon en '82 avec CLASS REUNION et en '84 avec l'édifiant MEATBALLS 2.

Les actrices sont donc jolies, le film ne traîne pas trop en longueur, et suscite assez d'intérêt pour éviter qu'on ne s'endorme dessus, mais disons que dans quelques semaines, je vais tout avoir oublié et je n'éprouverai donc aucun regret à ajouter cette cassette dans le broyeur de mon incontrôlable processus de "watch & erase". Orloff

HITCHHIKER'S GUIDE TO THE GALAXY aka Le Guide Galactique - Garth Jennings avec Martin Freeman, Mos Def, Sam Rockwell, Zooey Deschanel, Warwick Davis, Alan Rickman, John Malkovich, Anna Chancellor, Bill Nighy, Stephen Fry, Helen Mirren, Richard Griffiths, 2005, États-Unis/Royaume Uni, 109m

Arthur Dent est un britannique qui menait une vie sans histoire jusqu'à ce qu'il apprenne un beau matin que sa maison doit être rasée parce qu'elle est sur le trajet d'une autoroute en construction. Son ami Ford Prefect lui rend alors visite pour lui annoncer qu'il est non seulement un extraterrestre mais que la Terre sera bientôt détruite par des créatures de l'espace doublées de fonctionnaires appelées Vogons, car la planète se trouve sur la trajectoire d'une autoroute intergalactique. Ford emmène son ami Arthur à bord du vaisseau des Vogons juste avant la destruction de la Terre et après ils aboutissent à bord d'un autre vaisseau, celui du président de la galaxie nommé Zaphod, un fantaisiste qui s'avère être le cousin de Ford Prefect. À bord de ce vaisseau, Arthur retrouve Trillian, une jeune femme qu'il avait rencontré sur Terre il y a quelques jours et dont il s'est amouraché. Tous ensemble, accompagné d'un robot dépressif appelé Marvin, ils tentent de découvrir la réponse à l'énigme posée par un ordinateur il y a plusieurs milliers d'années sur les mystères concernant la création de l'Univers et de la Vie. Les Vogons sont toutefois à leurs trousses.

Les amateurs de l'oeuvre radiophonique et littéraire de Douglas Adams tout comme les néophytes devraient être réjouis de cette adaptation cinématographique de cette série culte de science-fiction. Certes, le contenu des bouquins de Adams était touffu et les scénaristes ont dû élaguer plusieurs éléments de l'oeuvre originale. Il y a de bonnes chances que certaines personnes apprécieront plus les romans voire la mini-série télé de 1981 tiré du même matériau mais franchement, cela ne change pas à mon avis la qualité du résultat pour ce film-ci. Dès le départ, le spectateur est placé d'emblée dans un contexte d'humour satirique réjouissant et la suite se constitue d'une variété de situations tout aussi imaginatives et remplies d'un humour plein d'esprit qui ne s'autorise aucun relâchement. L'ensemble est bien un peu épisodique et fonctionne sur une mince ligne narrative mais chaque scène est traitée avec tellement de vivacité qu'on ferme les yeux sur ces quelques défauts. Un jeune réalisateur britannique venu du vidéoclip sait utiliser la caméra avec assez d'aisance et d'intelligence pour illustrer avec dynamisme cette incroyable aventure filmique qui présentait tout un défi de mise en scène, bien que certains moments trahissent un manque d'expérience. Les trucages sont employés à bon escient et évitent d'attirer abusivement toute notre attention comme dans certains films dans le genre sur-utilisant le CGI. Tous les acteurs, même ceux étant là uniquement pour leur voix, offrent dans tout cela une interprétation enjouée qui frôle par moment le burlesque, ce qui est de circonstance pour un tel long-métrage. Mathieu Lemée

The HOBBIT : THE DESOLATION OF SMAUG - Peter Jackson avec Martin Freeman, Ian Mckellen et Richard Armitage, 2013, États Unis, 161m

Les 13 nains commandés par Thorin et accompagnés de Bilbo Baggins et de Gandalf le Gris se rendent dans les montagnes solitaires pour retrouver l'Arkenstone gardé par le dragon Smaug. Mais le chemin est bourré d'embûches comme des araignées géantes, des elfes ainsi qu'une horde d'Orcs toujours à leur poursuite.

Peter Jackson a vraiment pressé le citron autant qu'il le pouvait avec sa trilogie du Hobbit. Alors que le premier film était assez distrayant et permettait de bien connaître les personnages, sa suite offre davantage de scènes d'action. Nos héros affrontent une chaudrée d'ennemis durant leur périple, dans des scènes d'action, ma foi assez réussites dans l'ensemble. Le problème demeure quand même, alors que la trilogie des Seigneurs des Anneaux ne m'a jamais ennuyé, tous les films de cette trilogie me semblent trop longs et trop étirés. Vers la fin, alors que les personnages sont dans le village près de la montagne, mon intérêt était au zéro absolu et j'ai toujours cette impression que les scènes de baston sont toujours trop longues. Mais bon, il ne faut pas bouder notre plaisir pour autant, les personnages sont attachants, l'univers toujours très beau. Pour ce qui est de ce fameux dragon, il est probablement le plus effrayant et menaçant de l'histoire du cinéma et tout ce build up ne m'a pas tant déçu. Au final, un bon film, mais qui abuse un peu trop par moments.

Les 13 nains commandés par Thorin et accompagnés de Bilbo Baggins et de Gandalf le Gris se rendent dans les montagnes solitaires pour retrouver l'Arkenstone gardé par le dragon Smaug. Mais le chemin est bourré d'embûches comme des araignées géantes, des elfes ainsi qu'une horde d'Orcs toujours à leur poursuite.

Peter Jackson a vraiment pressé le citron autant qu'il le pouvait avec sa trilogie du Hobbit. Alors que le premier film était assez distrayant et permettait de bien connaître les personnages, sa suite offre davantage de scènes d'action. Nos héros affrontent une chaudrée d'ennemis durant leur périple, dans des scènes d'action, ma foi assez réussites dans l'ensemble. Le problème demeure quand même, alors que la trilogie des Seigneurs des Anneaux ne m'a jamais ennuyé, tous les films de cette trilogie me semblent trop longs et trop étirés. Vers la fin, alors que les personnages sont dans le village près de la montagne, mon intérêt était au zéro absolu et j'ai toujours cette impression que les scènes de baston sont toujours trop longues. Mais bon, il ne faut pas bouder notre plaisir pour autant, les personnages sont attachants, l'univers toujours très beau. Pour ce qui est de ce fameux dragon, il est probablement le plus effrayant et menaçant de l'histoire du cinéma et tout ce build up ne m'a pas tant déçu. Au final, un bon film, mais qui abuse un peu trop par moments.Abba

HOLIDAYS - Anthony Scott Burns, Kevin Kölsch, Nicholas McCarthy, Adam Egypt Mortimer, Gary Shore, Kevin Smith, Sarah Adina Smith, Scott Stewart, Dennis Widmyer, 2016, États Unis, 105m

Holidays est un film d'horreur à sketchs, qui offre une histoire sinistre et creepy à propos de nos plus célèbres célébrations. 

J'avais super hâte de voir ce film, mais je dois dire que j'en suis sorti plutôt déçu et ce, pour la totalité des courts métrages. La plupart sont très bien faits et ont un look génial. Également, chacun des sketchs ouvre vers quelque chose de fort, d'intéressant qui fait que l'on veut en savoir plus et ensuite... Ça se termine et ça arrive, chaque fois. Je n'ai pas du tout détesté le film, j'ai simplement trouvé qu'aucun métrage ne va jusqu'au bout de son potentiel. On semble beaucoup aimer les scénarios étranges, ce qui est intéressant, mais qui s'éloignent souvent un peu du concept, qui est de parler d'horreur autour d'une fête. Par exemple : Mother's Day, ne se passe pas vraiment à la fête des mère, mais parle du thème de la maternité (Le scénario le moins convaincant du film). Visuellement très beau donc, mais on dirait plusieurs introductions à des films, je suis donc resté sur ma faim. Abba

HOLLOW MAN - Paul Verhoeven, 2000, États Unis

Une grosse merde sans nom!

j'ai vu ça l'autre fois, et même si je me doutais de la catastrophe visuelle qui allait sévir sur mon écran, je voulais faire le kéké devant ma cop, "tiens on va regarder un film récent sur canal +", il parait que c'est pas mal.

Ben c'est zéro, du sous terminator matiné de prédator à la sauce "basic instinct" de scénario hollywoodien couru d'avance!!

fuck that shit! comme diraient nos amis outre-atlantique. Franfran

Le plus gros défaut du film est de ne rien apporter de bien original, mis à part les effets spéciaux, fort réussis. Pas détestable, mais vite vu, vite oublié. Mario Giguère

HOLLOW MAN 2 - Claudio Fah avec Peter Facinelli, Laura Regan, Christian Slater, 2006, États Unis, 91m

Le programme qui a abouti au fiasco décrit dans Hollow Man a été récupéré par l'armée. Un soldat devenu invisible et pas mal fou recherche la scientifique qui peut lui rallonger la vie, Maggie. Car le serum d'invisibilité détruit lentement ceux qui ont été injectés. Lorsqu'il tue sur son passage une policière, son partenaire mâle, Frank, décide de prendre en charge Maggie et de venger la policière abattue.

Plus encore que le premier film de Verhoeven, le scénario de cette suite nage dans les clichés du genre, mal servi par des acteurs peu convaincants. Les effets spéciaux sont efficaces et le rythme soutenu, mais on n'embarque pas vraiment dans une histoire sans réelles surprises. On ne verra pas longtemps Christian Slater, puisqu'il est invisible pratiquement tout le long, tandis que Laura Regan n'est pas plus charismatique que dans WES CRAVEN'S THEY. Bien fait mais somme toute banal. Mario Giguère

HOLLYWOOD VAMPYR - Steve Akahoshi avec Trevor Goddard, Nora Zimmet, 2002, États Unis, 90m

On suit les mésaventures de "Fatal", jeune gothique qui a eu le malheur de tomber enceinte. Le père est "Anubis", jeune propriétaire de bar gothique ou un certain "Blood" fait office de leader du groupe de vampires. Fatal choisit de perdre son enfant et se retrouve à l'hopital où elle aura de l'aide pour se sortir des la mauvaise influence des enfants de la nuit. Son ami Tom, qui essaie tant bien que mal de défendre la culture gothique, malgré la mort-suicide de deux jeune filles, sort du placard et annonce qu'il est gai, embrassant la culture gothique. Tout un tas de trucs arrivent.

La volonté de choquer les âmes sensibles semble présente tout le long du film. La question est de savoir à qui on s'adresse. Pas aux gothique que l'on fait passer pour des dépendants affectifs caractériels, pas plus qu'à monsieur tout le monde qui ne s'intéressera pas plus qu'il ne le faut à ce semblant de culture présenté comme vide de substance. Le scénario va donc accumuler les revirements faciles, souvent prévisibles et donc sans effet véritable sur le spectateur qui n'arrive pas à sympathiser avec aucun des personnages artificiellement dysfonctionnels. Trevor Goddard et Nora Zimmet arrivent à surfer correctement avec le matériel qu'ils ont sous la main. Un tournage indépendant correct. Mario Giguère

HOLOGRAM MAN - Richard Pepin, 1995, États Unis

Quelques années dans le futur, Los Angeles sera la proie des UV car la couche d'ozone aura été bousillée. Pour arranger le coup, la ville entière sera recouverte d'un dôme protecteur. Ce dôme, ainsi que les forces de polices, les prisons et à peu près tout ce qui sert au bon fonctionnement de la ville sont la propriété de California Corp, un groupe dirigé par un salopard (Michael Nouri) qui n'hésite pas à pourrir la vie des gens au nom du Dieu Dollars. Voila pour le cadre de notre récit, cadre intéressant d'ailleurs, avec une orientation anti-capitaliste évidente, mais qui ne s'avère au final n'être qu'une sorte d'alibi afin de pouvoir dire que le film se déroule effectivement dans le futur. il est vrai que ce contexte est tellement mal exploité que tout semble se dérouler dans le LA de 1995, et ce malgré les quelques voitures futuristes que l'on croise ici et là au milieu de centaines de voitures des années 1990...

Mais venons-en à notre intrigue à proprement parler: dans ce même futur, les criminels sont rangés dans des prisons cryogéniques pendant que leur personnalité se fait reprogrammer par un système informatique top niveau. Slash Gallagher, l'ennemi publique numéro 1 et assassin du coéquipier de Decoda (Joe Lara et sa barbe inégale), vient de passer cinq années dans son congélateur. Et comme il se doit, une représentation holographique du criminel est interrogée pour savoir si le personnage est réhabilitable. Or Slash est toujours le même salopard pourri, il est donc bon pour quelques années supplémentaires dans son caisson. Mais un petit génie de l'informatique réussi à libérer l'hologramme de Slash (!) qui peut désormais se balader où il veut sans craindre quoi que ce soit - son corps n'étant qu'un amas de cellules photoénergétiques...  Oui, ça peut paraître connement invraisemblable comme ça, mais c'est comme ça.

Pepin signe pour sa boîte PM Entertainment un produit typiquement PM: gunfights remplis de douilles fumantes, cascades et explosions de véhicules divers au début, au milieu et à la fin du film, effets spéciaux rudimentaires, intrigue téléphonée... Bref, c'est calibré téléfilm du samedi soir, et si pour certains titres cela passe plutôt bien, ici on se fait royalement chier en regardant Joe Lara et son jeu d'endive pas fraîche. Pour la petite anecdote, les flics du futur sont habillés avec des fringues provenant de la série V - séquence elle-même reprise de CYBER TRACKER 2, autre produit PM réalisé par Pepin en 1995. Kerozene

HOMEFRONT aka Protection - Gary Fleder avec Jason Statham, James Franco, Izabela Vidovic, Kate Bosworth et Wynona Ryder, 2013, États Unis, 100 min.

Phil Broker est un ancien agent des narcotiques infiltré, à la retraite forcée suite à une mauvaise opération. Broker, veuf et père d'une petite fille de 9 ans, décide de se retirer à la campagne pour vivre une vie simple et paisible. Sauf qu'une confrontation entre la fille de Broker et un garçon à son école crée une chaîne de réactions qui amènent un dealer à tout faire pour intimider Broker qui refuse de se laisser faire. Quand le dealer décide d'appeler les motards que Broker a infiltré dans le passé, tout part solidement en vrille.

Je vais l'avouer, ça avait toutes les raisons de ne pas être bon et pourtant j'ai bien apprécié! Je pense que HOMEFRONT est un film d'action simple, mais tout ce qu'il y a de plus correct. Sur un scénario signé Sylvester Stallonne qui voulait l'utiliser pour un futur RAMBO,  certains parlent du meilleur rôle de la carrière de Jason Statham, peut-être, mais ce n'est pas très flatteur en soi honnêtement. Statham niveau acting, fait clairement de son mieux ici, mais il y a toujours un espèce de malaise quand le mec tente d'aller dans le mélo. Sa performance ne crée aucun attachement spécifique, mais l'enchaînement des situations par contre a le don d'intriguer et d'intéresser. Le dernier trente minutes, qui n'est que de l'action sans arrêt est sans aucun doute le moment fort du film qui a le mérite d'avoir bien su préparer toutes cette pétarade. L'élément le plus discuté est la présence de James Franco en redneck vendeur de meth. Selon moi, Franco ne fait rien d'extraordinaire ici, sa performance est oubliable, mais on ne parle certainement pas d'un miscast. Franco semble faire de son mieux et semble bien aimer jouer le vilain. Est-ce que HOMEFRONT est un grand film d'action? Non pas du tout, c'est un film honnête et fait avec beaucoup de volonté, divertissant, mais pas marquant pour deux sous. Malgré tout, c'est bien de voir ce genre d'histoire très simple avoir encore leur place en salles. Abba

HOME MOVIE - Sergio Brauer avec Adrian Pasdar, Cady McClain, Austin et Amber Joy Williams. 2008, États Unis, 80m

Une psychiatre achète une caméra vidéo pour son travail. Elle hésite donc pas à l'utiliser pour produire des vidéos de famille. Au menu: Repas de Noël, Thanksgiving, jeux dans la cours, etc. Au gré des vidéos le comportement des enfants est de plus un plus inquiétant (dessins sanglants, mort d'animaux, attaques physiques contre les parents). Ils sont dédiés au mal. Jusqu'a ou leur comportement ira t'il ?

Dans la foulée des [REC], DIARY OF THE DEAD, CLOVERFIELD, etc. Ce film suit la même mode du "reportage filmé". Il y a ceux qui aiment et ceux qui détestent. J'appartiens à la 2e catégorie. J'en ai déjà assez vu et je préfère l'original: Cannibal Holocaust. Mais il me faut admettre que ce film, présenté en première mondiale au Festival Fantasia 2008, contient de larges qualités. L'interprétation est solide, la photographie est impressionnante et le son est complexe à souhait (merci à Skywalker Sound). Le film contient une belle montée dans l'horreur et renvoie aux années 70, alors que la famille recevait une raclée (par exemple: Deadly Blessing et The Hills Have Eyes). Et pour cette raison le film est fort. Black Knight

HOME SWEET HOME aka Slasher in the house aka La nuit du saigneur - Netie Pena, 1981, États Unis

Un armoire à glace s’évade d'un institut psychiatrique et assassine tout le monde qui se trouve sur son passage et émet un rire vraiment strident quand il tue ses victimes. Notre psychopathe se retrouve dans une maison isolée, ou des gens s’apprêtent a fêter l'action de grâce. Parmi les habitants, un ado vraiment irritant au visage blanc qui joue de la guitare électrique avec sa caisse de son attaché dans le dos, deux femmes vont faire des commission et se perdent ??, le père de la maison se fait tuer sous son capot de voiture: le meilleur meurtre du film, l'ado se fait électrocuter et plusieurs autres meurtres auront lieu. Don Edmonds, réalisateur de Ilsa, Harem keeper of the oils Sheik, a produit le film et y joue même un rôle. Un film qui s’écoute bien, pour amateur de B bien sur. Rana

HORROR - Dante Tomaselli avec Danny Lopes, The Amazing Kreskin, 2002, 88 min, États Unis

Un bad trip d'acide. Budget de 200 000$. Le générique animé simple et réussi ainsi que la musique promettent de bons moments. Photographie pas si mal. Une vannette de jeunes s'évadant d'une thérapie se perdent une nuit d'hiver après avoir retrouvé la maison de campagne du révérant au rire et au sourire douteux. Sa fille a des cauchemars qui n'arrêtent pas d'entrecouper les mésaventures des jeunes. Ca tourne en rond, ça crie pour rien. Et ils finissent par se rencontrer. Seul le personnage du grand-père est attrayant en nous faisant croire qu'il est la pour sauver le film avec une histoire. Mais non, il part avant la fin tel ce bouc cornu et noir qui nous met sur nos gardes-le fatigant- tout au long du film. Une fin qui s'étire et reste à plat.

Dante Tomaselli sort d'une Visual School of Art de NewYork. Les idées et couleurs composants ses images ne sont pas si mal mais ce n'est pas ça qui fait un film parbleu! Un tableau est aussi en scène tel son premier film "Desecration". Il finit par s'animer sans raison, sans nous faire frémir sinon rire quelques spectateurs. On attend que quelque chose finisse par arriver. Non, niet, nothing, rien. Deadmonton

www.horrorthemovie.com

HOT CHILD IN THE CITY - John Florea, 1987, États Unis

-2 chansons de Billy Idol (Flesh for fantasy et Eyes without a face)

-2 connes qui n`osent pas se montrer l`cul

-une histoire très banale, qui se laisse regarder sans émouvoir la plus petite parcelle émotive de mon moi-même

-aka Sexe, musique et meurtre (ou vice versa. who cares)

-des acteurs aussi crédibles qu`une transaction du Canadien

next........ Baron Blood

The HOT ROCK aka Les QUATRE MALFRATS aka HOW TO STEAL A DIAMOND IN FOUR UNEASY LESSONS - Peter Yates avec Robert Redford, George Segal, Ron Leibman, Paul Sand, Moses Gunn. , 1972, États Unis, 1h37

Dès sa sortie de prison, Dortmunder (Robert Redford, à son plus suave) est accueilli par Kelp (George Segal), son vieux complice. "Comment c'était cette fois-ci ?" lui demande t-il. "Pas mal, j'ai appris la poterie !", répond Dortmunder à Kelp. Ce dernier lui propose un nouveau coup. Le but est de s'emparer d'un énorme diamant exposé au Museum de Brooklyn, pour le compte du DrAmusa (Moses Gunn), un ambassadeur africain revendiquant le bijou...

Basé sur un script de Donald Westlake et William Goldman, ce film marque le retour de Peter Yates au polar, quatre ans après le triomphe justifié de BULLITT, véritable chef d'œuvre du genre. La sous-catégorie du "film de casse" a déjà du plomb dans l'aile en 1972, un an après FRENCH CONNECTION et DIRTY HARRY. Pourtant, tout "passe" merveilleusement ici. La narration s'avère désinvolte, et empreinte d'un humour très anglais (comme la terre d'origine du réalisateur), sans jamais traîner l'ensemble jusqu'à la parodie pure et simple. Revoir aujourd'hui ce film complètement oublié permet de se rendre compte à quel point ce fumiste de Steven Soderbergh a puisé inspiration (pour ne pas parler de vulgaire pompage) dans ces QUATRE MALFRATS. Ses poussifs OCEAN'S ELEVEN et OCEAN'S TWELVE lui doivent bien davantage qu'au film original de Lewis Milestone, mettant en vedette le "Ratpack" (aka Dean Martin, Frank Sinatra et leurs acolytes). Même le score easy-funk de Quincy Jones ressemble terriblement aux (excellentes) plages instrumentales signées par David Holmes pour les films du cinéaste palmé d'or à lunettes. En revanche, les séquences d'action ne retrouvent pas d'équivalents dans les oeuvrettes bavardes de Soderbergh : la scène du vol au musée, ou celle, vertigineuse, de la fuite en hélicoptère entre les gratte-ciel de Manhattan (avec un plan furtif sur le World Trade Center encore en construction !) marquent le spectateur de manière durable. Les truands sont des braves types pleins de panache, qui ont toujours un coup d'avance sur les flics, telle est la leçon de ce film discrètement anarchisant, reflet d'une époque où les studios avaient perdu (provisoirement) le contrôle sur Hollywood. A revoir sans crainte ! Stelvio

HOUSE OF 1000 CORPSES - Rob Zombie, 2003, États Unis

La soirée avant l'Halloween, quatre journalistes écrivant un livre sur les attractions routières deviennent les prisonniers d'une famille de meurtriers complètement cinglés.

L'histoire du premier film de Rob Zombie s'arrête là, le reste du film étant semblable aux vidéoclips du chanteur de métal : un montage rapide d'images étranges et choquantes qui vient rapidement frustrer le spectateur qui a l'impression de perdre son temps. En effet, il est impossible de suivre le récit, aussi mince soit-il, puisque le film est continuellement entrecoupé de léger inserts tournés sur 8 mm montrant les personnages du film racontés des stupidités aux spectateurs. Un tel concept peut bien marcher lors d'un clip de trois minutes, mais sur un film d'une heure et demie, il devient rapidement agaçant.

Zombie a réussit à avoir une belle brochette de comédiens, dont Karen Black et Bill Moseley, mais ils jouent des rôles dans lesquels on est habitué de les voir et il devient presque navrant de voir des vedettes de films d'horreur prisonniers une fois de plus de leur stéréotype.

Le film a eu un certain intérêt sur l'Internet grâce à sa réputation d'opus de la violence, mais il ne s'agît pas du tout d'un "gore fest", les rares scènes sanguinolentes n'étant pas plus choquantes que les vieux EC comics.

Lors de mon visionnement, je me demandais pourquoi la majorité des réalisateurs voulant relancer le film d'horreur s'entête à faire des hommages à leurs classiques préférés ( THE TEXAS CHAINSAW MASSACRE dans le cas présent) plutôt que de tenter de faire quelque chose d'original. Cela ne fait que donner le goût de se taper des films d'exploitations des années 70 au lieu de jeter un coup d'oeil sur les oeuvres toutes récentes.

En conclusion, HOUSE OF 1000 CORPSES est une sorte de cv où Rob Zombie montre ses capacités de réalisateur et ses connaissances en cinéma fantastique. On n'y donc pas grand intérêt, sauf peut-être celui de l'engager pour faire une preuve plus sérieuse. Oncle Freak

Quatre jeunes gens espèrent voir l'arbre ou a été pendu le Docteur Satan lorsqu'ils ont une crevaison. Ils seront hébergés par une famille fort peu recommandable...

Dès les premières minutes le constat se fait: nous sommes en présence d'un réalisateur de la génération vidéoclip qui aime les films d'horreur des années 70. Le mélange est surprenant, le montage rapide étant en complète contradiction avec une montée d'adrénaline normale. Coller la frénésie de 2003 à un scénario hommage des années 70 est parfois jouissant mais la forme est en contradiction avec le fond. Ceci dit, si non ne boude pas son plaisir, il y a de très bons moments à savourer et un final qui vaut le coup d'oeil. Zombie n'évite pas d'énormes clichés, mais cela semble intrinsèque au projet. Karen Black s'amuse comme une petite folle et Sid Haig saute la coche parfaitement. Pour une fois, si on compte rapidement les cadavres dans le sous-sol, on a un titre qui n'est pas exagéré ! Mario Giguère

HOUSE OF DRACULA - Erle C Kenton avec John Carradine, Lon Chaney Jr, Onslow Stevens, Martha O'Driscoll, 1945, États Unis, 67m

Le comte Dracula, sous pseudonyme, débarque en pleine nuit chez le docteur Franz Edelman, pour lui demander de guérir sa maladie. Larry Talbot débarquera plus tard pour les même raisons, il tient toujours à guérir de sa lycanthropie. Edelman peut l'aider, mais seulement dans quelques semaines, le temps de récolter assez de matériel pour l'opérer sans danger. Talbot, découragé, se tire à l'eau en bas de la falaise près de l'institution d'Edelman. Le docteur le retrouve sans les grottes au pied de la falaise et découvre également le monstre de Frankenstein et le squelette du docteur Gustav Niemann, que nous avions laissés en train de se noyer dans les marécages dans HOUSE OF FRANKENSTEIN. Edelman essaie d'aider tout le monde mais, trahi par Dracula qui veut vampiriser sa belle assistante, se retrouve avec du sang de vampire dans ses veines. Pas assez pour se transformer en vampire, mais assez pour le rendre fou. À chacun ses excuse pour essayer de faire revivre la créature de Frankenstein !

C'est une rare fois de mémoire que le bossu et le rôle d'une assistante du professeur sont jumelés, sous les traits de la belle Jane Adams dans le rôle de Nina. On la verra sans sa bosse qui la déforme dans une remarquable séquence de rêve ou l'on voit entre autre des extraits des Frankenstein précédents. Ce n'est qu'un des points d'intérêt du film, certes court et au scénario tarabiscoté, mais fort atmosphérique et ou le personnage d'Edelman vole pour ainsi dire la vedette aux monstres. Car Dracula n'est pas là tout le log du film et Frankenstein n'y est vraiment présent que durant les brèves dernières minutes. N'empêche qu'on ne s'ennuie pas et qu'on voit à regret la dernière apparition sérieuse des classiques de la Universal avant longtemps. La prochaine vague de monstres sera intégrée à la série des comiques Abbott et Costello, parfois avec bonheur, mais loin des drames fantastiques de la belle époque. Mario Giguère

HOUSE OF FRANKENSTEIN - Erle C. Kenton, 1944, États Unis

Un savant fou (Boris Karloff) et son assistant qui est bossu, s’évadent d'une prison. En cours de route ils tombent sur un homme nommé Lampini qui roule avec sa caravane. Dans sa caravane, Lampini dit avoir le corps de Dracula (John Carradine) ,que celui-ci a un pieux au coeur et que si on lui enlève il reprendra vie. L'assistant du savant tue Lampini et son chauffeur pour ensuite prendre leur place. Il redonnera vie a Dracula, mais son existence sera de courte durée, juste le temps d’envoûter une jeune fille. Nos deux compagnons de route continuent leur ballade et arrivent à une fête foraine où notre bossu vient sauver la vie d'une fille qui se faisait fouetter par son père, et hop, un compagnon de plus pour la route. Arrivés au château, dans le sous-sol ils trouvent les corps de Frankenstein (Glenn Strange) et du loup-garou (Lon Chaney,Jr) congelés dans d’énormes blocs de glace et décident de leur faire reprendre vie.

Ce film est la suite de Frankenstein meets the Wolf Man et, comme la plupart des vieux Universal, on y retrouve toujours une bonne ambiance. Ce fut sûrement un gros coup pour l'époque de réunir Dracula, Frankenstein et le Wolfman. Rana

The HOUSE OF MYSTERY - William Nigh avec Ed Lowry, Verna Hillie, John Sheehan, Joyzelle Joyner,  1934, États Unis - 62m

1913, Inde, un certain aventurier à la recherche d'un trésor, en état d'ébriété, John Prendergast, tue un singe près d'un temple ou ils sont vénérés. Vingt ans plus tard, ayant trouvé le trésor mais vivant sous la malédiction mortelle de Kali, il réunit les personnes qui ont financé l'expédition de 1913. En échange pour leur part du butin, il exige que ses invités restent une semaine avec lui. Un à un, après avoir entendu des percussions tribales, ils meurent, semblant être tués par un gorille, alors que le seul primate dans le manoir est empaillé depuis plusieurs années.

Comme souvent à cette époque lointaine, on a droit à un mélange d'exotisme, d'enquête policière, à une séance pour faire parler les esprits, à de la pure comédie, une femme mystérieuse et un gorille. Pour la comédie, on recense un vendeur d'assurances, un vieux couple et surtout trois policiers qui semblent singer les Trois Stooges. On se doute bien qu'il y a plusieurs anguilles sous roche mais on pourra être étonné au final. Le gorille est évidemment joué par un homme dans un costume, pas très réaliste sur le coup. Le rythme et le mystère est bien soutenu pendant les 62 minutes bien tassées. Dans le genre, on a fait pire. Je n'ai pas détesté le découvrir. Mario Giguère

HOUSE OF THE DEVIL - Ti West avec Jocelin Donahue, Tom Noonan, 2009, 93m, États Unis

Début des années 80, ce n’est pas mentionné, mais la musique, le walkman à cassette et surtout un téléphone à cadran achèvent l’illusion, une jeune étudiante vient de louer une maison mais va devoir trouver rapidement de quoi payer le premier loyer. Elle répond à une annonce pour une gardienne d’enfant et se présente dans la maison éloignée de tout en mettant sa méfiance de côté car elle a besoin d’argent, donc. Les indices que ca cloche sont nombreux, mais elle a besoin de fric. Elle va donc, comme nous a annoncé le titre et un texte d’introduction, bonjour la surprise, tomber dans le piège d‘une secte satanique. Fin.

Ti West, comme beaucoup de ses réalisateurs contemporains, veut rendre hommage aux films des années 70-80. Le problème que j'ai eu avec le bel exercice c’est que, au compte final, parce qu’on fait mariner le spectateur dans les clichés de l’époque et qu’on insiste pour nous rappeler que y a des méchants, y a pas vraiment aucune surprise. Oh, quelques-unes, mais c’est formaté années 70-80 et si le montage y va de ses images flash a la EXORCIST, tout comme ses violons agressifs et tonitruants, a fille est pas mal niaiseuse et c’est tant pis pour elle, zéro empathie. Éclairage naturel, en fait la première, grande partie, est banale, en principe pour faire contraste avec le choc de découvrir l’horreur, comme on sait tout et qu’on insiste pour bien nous montrer que le type qui l’engage pour quatre heures a l’air complètement dérangé, j’y ai pas trouvé mon compte. C’était bien beau les films d’horreur des années 70-80, mais on pourrait passer à autre chose, innover, se connecter sur le présent. Ou sinon s’en servir pour aller plus loin et je ne parle pas de gore ou d’insanité, mais l’horreur qui surgit du quotidien, visiblement on fait référence a ROSEMARY’S BABY, ca pouvait être drôlement plus efficace. Mario Giguère

HOUSE OF THE GORGON - Joshua Kennedy avec Caroline Munro, Martine Beswick, Veronica Carlson, Christopher Neame, Georgina Dugdale, 2019, États Unis, 88m

En 1896, Isobel Banning, son amie Anna et sa mère (Veronica Carlson), sont en route vers le village de Carlstadt ou Isobel va épouser son fiancé, le Dr. Julian Pritchard (Joshua Kennedy). Elles acceptent l'invitation de la Baronne Bartov (Caroline Munro) de rester dans son château qui abrite aussi sa soeur (Martine Beswick). Ils vont découvrir à leur risques et périls le secret des soeurs Bartov et la raison pour laquelle les villageois vivent tous sous le règne de la terreur.

Joshua Kennedy a une longue feuille de route en tant qu'acteur, producteur et réalisateur de courts métrage parodique de séries B d'horreur et de science fiction. Une de ses rares excursions dans un registre plus sérieux avait pour sujet une Gorgonne contemporaine. Pour cause, Kennedy est un grand amateur de la Hammer et il a décidé d'inviter des actrices de la belle époque pour réaliser un hommage à la compagnie si respectée. Évidemment, il a un budget trop mince et n'a pas l'expérience des vétérans anglais qui lui permettraient autre chose qu'une lettre d'amour d'un fan entourée de scream queens aux gloires passées. Le tournage vidéo, des costumes et des décors proprets, quelques acteurs amateurs qui entourent les vedettes, les maquillages et effets pratiques ne sont certes pas de calibre de la Hammer  et peuvent être autant d'irritants pour l'amateur scrupuleux. D'un autre côté l'enthousiasme, les éclairages colorés et une musique originale par moments très inspirée, vont faire plaisir à ceux qui veulent revoir leurs idoles. Une superbe affiche couronne le projet.

Le film fut gagnant du meilleur film indépendant aux Rondo Hatton Classic Horror Awards de 2019. Mario Giguère

HOUSE OF WAX aka La Maison de Cire - Jaume Collet-Serra avec Elisha Cuthbert, Paris Hilton, 2005, États Unis, 113m

Six copains en route pour aller voir une partie de football, vont camper une nuit sur un terrain en apparence paisible. Une courroie de moteur brisée plus tard, quatre vont partir pour le stade tandis que Carly (Elisha Cuthbert) et son copain vont accepter l'invitation d'un habitant du coin pou les reconduire au village le plus près. C'est la ville en apparence très tranquille qui abrite une maison de cire, littéralement, la maison-musée de cire est elle même faîte de cire. Rapidement on se rend compte que tous les habitants ou presque sont des mannequins de cire. reste deux frères, aperçus dans le prologue, qui aiment bien tuer et recouvrir de cire les passants. Le cauchemar commence.

C'est un peu de curiosité malsaine qui m'a poussée à voir la prestation de Paris Hilton, qui a une jolie mort bien graphique, et surtout la belle Elisha Cuthbert. Surprise donc, de voir une nouvelle visite d'un thème maintes fois visité, avec une astuce géniale mais simple, la maison de cire est effectivement en cire. Loin d'être un gadget sans conséquence, le final va donc offrir une vision nouvelle, efficace, et originale. Si Paris Hilton est en général montrées sous un bel angle, il est à noter que le film présente une Elisha Cuthbert qui sacrifie son joli minois pour mieux incarner son rôle avec sa chevelure d'un brun quelconque, sale, et qui ne se remet jamais de sa chute dans un charnier animal. Une bonne surprise, donc, d'un premier film du réalisateur qui a connu auparavant une carrière dans la pub, comme les frères Scott. Mario Giguère

HOW IT ENDS - David M. Rosenthal avec Theo James, Forest Whitaker, Grace Dove et Nicole Ari Parker, 2018, États Unis, 113m

Alors qu'une panne électrique généralisé frappe le monde qui devient rapidement un lieu de chaos sans nom, un jeune homme tente de retrouver sa fiancée accompagné de son beau-père qui le déteste.

Je ne sais pas ce qui se passe avec les films de Netflix, mais de un, j'ai toujours l'impression de voir les mêmes et de deux, j'ai toujours l'impression qu'un gros paresseux les scénarise tous. HOW IT ENDS est le film le plus ironique de l'année pour son titre seulement, puisqu'on offre encore un film débile avec une fin trop ouverte dans un ensemble complètement convenu en jouant sans énergie dans un film de genre, ici le Post-Nuke. On a l'impression de voir un film inachevé, mais également à peine véritablement travaillé. Le pire, c'est que HOW IT ENDS  a des éléments en sa faveur. Le film commence bien avec un portrait à mon avis assez réaliste de ce qui pourrait se passer dans une telle situation. Les personnages restent ensemble, utilisent pas mal de logique et de complicité pour survivre et les trois personnages principaux sont très bien joués avec en tête, Forest Whitaker, toujours excellent. Mais on a l'impression que ça a été vite fait, vite réalisé et vite mis en boîte de la première à surtout la dernière minute du film. Je pense que ça aurait pu être mieux qu'un film correct, si on avait fait quelque chose de plus long, travaillant plus sur la tension constante du road trip et qu'on aurait développé davantage le dernier 30 minutes qui est pas loin du foutage de gueule. Abba

HOUSE ON HAUNTED HILL aka La MAISON DE L'HORREUR; LA MAISON DE LA COLLINE HANTEE- William Malone, 1999, États Unis

Steven Price, magnat du parc d'attraction, organise l'anniversaire de sa chienne de femme dans un vieil asile désaffecté dans lequel un docteur cinglé massacrait du patient quelques 50 ans plus tôt. Les invités surprises, qui ne se connaissent ni d'Eve ni d'Adam, se voient offert par Price un million de dollars s'ils tiennent la nuit entière dans ce lieu sinistre... et qu'ils y survivent. Mais à la grande surprise de Price, l'asile abandonné s'avère un peu plus flippé que prévu et les spectres de la demeure se montreront peu accueillants.

Surprenant remake du film homonyme de William Castle dans lequel Vincent Price s'amusait à terroriser une bande de potes, LA MAISON DE L'HORREUR parvient à surpasser l'original. Ici, la déception du canular du film de Castle n'est pas. La maison est bel et bien hantée et les morts se suivent avec un rythme des plus agréables. Jeffrey Combs campe le docteur fou qui hante de façon hystérique l'asile, mais n'apparaît que très rarement à l'écran. Les personnages sont bien posés, en particulier le couple de départ (qui inclut une superbe Famke Janssen) et les superbes décors et les effets spéciaux parfois bien gores servent correctement l'atmosphère inquiétante du film. Une belle surprise. Kerozene

The HOWLING - Joe Dante, 1980, États Unis, 91m 

Une journaliste aventureuse (Dee Wallace Stone) demeure traumatisée par le souvenir flou de la rencontre qu'elle a osé tenir avec un maniaque au meilleur endroit du monde: un peep show. Le maniaque est abattu de sang froid, mais seulement quelques instants après avoir révélé un secret monstrueux que seule la journaliste eu la vision et on n'a pas de bol, elle l'a bloqué de sa mémoire. Pour tenter de guérir ce problème qui hante ses rêves, elle décide de prendre la suggestion d'un psychologue et de se rendre dans un chalet au fond de nul part où loge d'autres patients, la " Colonie ", pour élucider la chose et pouvoir enfin tout mettre derrière elle. Bien évidemment, ce ne sera pas aussi facile que prévu: certains secrets ne demeurent jamais mystérieux bien longtemps.

Que dire ! Après tant d'années à en avoir entendu parler, c'est tout de même incroyable que je n'avais, à ce jour, jamais visionné ce film qui en fit frémir plus d'un. À l'époque des bons vieux vidéos de " Mom & Pop " de ma jeunesse, je ne trouvais que les suites sur toutes les étagères, mais jamais celui-ci ou bien sinon, en VF dans un club vidéo lointain duquel je ne pouvais rien prendre. Il faut croire que je n'étais pas dû pour voir le film tout de suite. Eh bien l'occasion s'est maintenant présentée avec la sortie de l'édition spéciale en DVD de MGM qui est bourrée d'extras intéressants pour tout fan du film.

Le film est toujours efficace de nos jours, malgré ses quelques rides, et son intensité, toujours indéniable. Joe Dante a concocté quelque chose dont il peut être fier (ce qu'il est dans les documentaires) avec bien sûr ses nombreuses références et quelques caméos dont ceux de Roger Corman (en évidence même si j'ai totalement passé à côté), Forrest J. Ackerman (alors lui et sa gueule, on le reconnait partout) et ses acolytes habituels (Dick Miller, Kevin McCarthy et Belinda Balaski). Ce n'est pas une oeuvre connue seulement pour ses effets spéciaux, mais faut tout de même pointer le travail incroyable du jeune Rob Bottin (âgé de 21 ans à l'époque) qui donne des frissons garantis et a révolutionné le genre lors de sa sortie.

De toute l'entreprise, le plus surprenant pour moi fut le niveau d'intensité que le film réussi à incruster dans ses spectateurs - j'étais réellement rivé à mon siège durant toute la deuxième partie - et ce, jusqu'à sa finale terrifiante. À voir ou à revoir et ce, pour encore bien des années. Bad Feeble

HOWLING II: STIRBA, WEREWOLF BITCH aka HURLEMENTS II aka HOWLING II: STIRBA, WEREWOLF BITCH aka HOWLING II: YOUR SISTER IS A WEREWOLF aka STIRBA THE WEREWOLF BITCH - Philippe Mora, 1985, États-Unis/Angleterre

Il paraît que sur le tournage de GREMLINS 2, Christopher Lee s'excusa platement auprès de Joe Dante pour avoir tourné dans la suite de son HURLEMENTS. Et quand on voit la chose, on comprend aisément pourquoi. Christopher Lee chasse du loup-garou entre Los Angeles et la Transylvanie, se déguise en rocker pour assister à un concert "punk" apprécié des lycanthropes, donne la réplique à Reb "ROBOWAR" Brown, fait face à sa frangine Stirba (Sybil Danning), chef suprême des loups-garous dix fois millénaires qui préside des orgies poilues en tenue de grande prêtresse sado-masochiste. Stirba possède un grand sceptre au sommet duquel s'agite une gargouille de latex, ainsi que des pouvoirs démoniaques lui permettant de faire jaillir des éclairs rouges de ses ongles vernis qui ont pour effet de faire exploser les yeux d'un nain !!!

Heureusement, Christopher Lee le chasseur possède un attirail permettant de faire face à la horde de queutards poilus: poignards en titane, eau bénite, balles d'argent, et même des bouchons en cire bénite pour protéger les oreilles des hurlements maléfiques des bestiaux râleurs!

Philippe Mora signe dans un esprit très 1980 cette séquelle dont on se serait finalement bien passé. L'ensemble est plutôt ridicule et ne tient évidemment pas la comparaison avec le premier film, et sans doute conscient de ne pas pouvoir se démarquer avec son scénario douteux, il met en avant un festival d'effets gores pleins de latex et de poils synthétiques. Cela ne suffit pas, et sans doute conscient de cela aussi il présente les femelles loups-garous comme de grosses cochonnes qui se baladent les seins à l'air et surtout la salope Stirba qui d'un geste brusque et totalement gratuit, déchire son bustier dévoilant ainsi la fantastique poitrine de la belle Sybil. Plan qui nous sera repassé pas moins de quinze fois durant le générique final ! Deux ans plus tard, Mora prendra l'avion pour l'Australie afin de signer le tout aussi mauvais HURLEMENTS III. (Voir page de visionnements Australie). Kerozene

HOWLING 6: THE FREAKS - Hope Perello, 1991, Etats-Unis/Angleterre

Ce 6ième volet de cette interminable saga des Hurlements (on nous annonce même un Hurlements VIII pour bientôt) met en scène un loup-garou, comme c'est de coutume dans la série, mais on a pensé cette fois-ci à lui fournir un adversaire de son calibre: le vampire. Et dans ce film, cet avaleur de sang est plutôt original: il est tout reluisant de mauve, imaginez ! 

L'histoire tourne autour d'un homme à l'allure de vagabond qui débarque dans une petite ville au coeur du désert. Il est en fait un loup-garou, et n'a d'autre but que de se venger du vampire (le vilain de Passager 57) responsable du massacre de sa famille. Réussira-t-il à lui mettre la patte dessus ?

Ce film ne casse rien, mais est assez sympathique, et la finale a assez de mordant (dans tous les sens du terme, il va sans dire). L'idée de faire opposer ces deux créatures de la nuit n'est pas banale, mais elle aurait pu être encore mieux exploitée à mon avis. Tout de même, c'est un petit film honnête qui se laisse bien regarder.

Vampire vs loup-garou. Faîtes vos paris ! Blobula

HOW TO MAKE A MONSTER - Herbert L. Strock avec Robert H Harris, Paul Grinegar, Gary Conway, 1958, États Unis, 73m

Les studios American International sont vendus ! Pendant le tournage d'un film de monstre, Pete, le vétéran des effets spéciaux de maquillage, apprend de la bouche des nouveaux propriétaires qu'il est remercié de ses services, la comédie musicale et les films légers ayant remplacé l'horreur selon les nouveaux actionnaires! Vengeance ! Pete se sert d'un nouveau produit pour prendre sous son contrôle les jeunes acteurs qu'il maquille, les envoyant tuer les méchants patrons...

Scénario simple et sans réelles surprises, que le plaisir de voir les maquillages de TEENAGE WEREWOLF et TEENAGE FRANKENSTEIN en action. Robert H Harris ressemble comme deux gouttes d'eau à George Zucco, très populaire à une certaine époque dans de petites productions du genre. Le film en noir et blanc devient en couleur lorsqu'on pénètre dans la maison du maquilleur, le temps de voir bien des classiques du cinéma Z ! C'est peu, mais on ne boudera pas notre plaisir. Herbert L, Strock avait justement tourné I WAS A TEENAGE FRANKENSTEIN et nous offrira plus tard le ridicule TOXIC HORROR. Mario Giguère

HOW TO MAKE A MONSTER - George Huang, 2001, États Unis

Pseudo remake d'un bis de 1958 qui n'entretient plus vraiment de lien avec son modèle, et réalisé pour le compte de la série de films Creature Features initiées par Stan Winston, HOW TO MAKE A MONSTER place des concepteurs de jeu vidéo aux prises avec une forme d'intelligence artificielle meurtrière qui s'empare de la combinaison permettant de transposer les mouvements d'un acteur dans la réalité virtuelle. Les protagonistes sont au nombre de cinq: la gentille stagiaire un peu naïve, le capitaliste véreux qui chapeaute le projet, la grosse brute obsédée par les armes, le black philosophe et le nerd de base et sa tronche pleine de boutons.

Le film de Huang affiche immédiatement son statut de film bêtifiant en introduisant maladroitement sa galerie de programmeurs informatiques. Mais ce qui nuit le plus au film, ce sont sans aucun doute les images digitales du jeu vidéo qui s'avèrent être d'une laideur épouvantable. Mais qui dit Stan Winston dit forcément effets spéciaux "traditionnels" et la créature formée par la combinaison précitée et par la tête du black ainsi que du corps du gros balaise n'est pas mal du tout. Julie Strain vient également cachetonner histoire d'ajouter à ce foutoir un semblant de sensualité... enfin, en quelque sorte, son personnage étant avant tout là pour faire marrer la galerie... Kerozene

HUMAN EXPERIMENTS aka Beyond the gate aka Electro-choc - Gregory Goodell, 1980, États Unis

Un autre film que j'avais vu étant jeune a TVA. Une chanteuse de cabaret est faussement accusée de meurtre. Elle va se retrouver dans une prison pour femmes où un dément médecin (Geoffrey Lewis) fait des expériences sur les prisonnières: un lavage de cerveau qui leur font avoir de violentes hallucinations. La raison de toutes ces expériences, c'est pour qu’elles puissent réintégrer la société sur un autre nom, une autre identité. Rana

The HUNTED - William Friedkin, 2003, États Unis, 1h34 

Aaron (Benicio Del Toro), un militaire envoyé au Kosovo quelques années plus tôt pour assassiner un général fou, est revenu au pays, mais n'a plus toute sa tête. Écologiste dément qui considère que les humains n'ont plus aucun respect pour les animaux (en ont-ils déjà eu !?), il tue quelques chasseurs de l'Oregon, découpe leur corps en morceaux et les écorche comme des chevreuils. Le FBI va donc chercher L.T. (Tommy Lee Jones qui ne semble pas s'être remis de son rôle dans THE FUGITIVE), le pisteur qui a appris à Aaron à tuer. La chasse à l'homme peut commencer.

...et se développer. Et se développer. Il est de nos jours difficile de faire quoi que ce soit d'original avec un tel synopsis, mais la direction coup-de-poing de Friedkin est toujours aussi efficace. Violence saisissante et très bien mise en images, fabuleux plans de la nature sauvage de l'Oregon, puis plus tard de Portland, et la découverte ahurissante que Friedkin est aussi, à l'exemple de Franco, un partisan actif du zoom. Il ajoute une dimension "écolo" un peu mièvre aux motivations des personnages, et c'est parti !

Del Toro donne ici une performance étrange, tentant d'avoir l'air sérieux et réfléchi en joignant ses sourcils, l'air convaincu de donner des leçons attendrissantes à sa fille "adoptive". Sinon, physiquement, il s'en sort très bien, avec sa stature imposante et son air dément. TLJ est admirable dans le rôle de ce barbu repenti, le regret d'avoir formé un monstre étant palpable dans chaque scène, son vertige et son incertitude à la ville étant un trait de caractère original (?). Connie Nielsen joue ici une agente du FBI un peu trop sexy pour la norme, mais finalement pas tant que ça. Orloff

HURT - Barbara Stepansky avec Melora Walters, William Mapother, Johanna Braddy, 2009, États Unis, 97m

Après la mort de son mari, une veuve et ses deux enfants, de jeunes adultes, sans le sou, partent vivre momentanément chez le frère de l'époux décédé. Dans ce bled perdu, entouré d'une cour à scrap, les temps ne sont pas faciles mais on attend l'héritage. Finalement, il n'y a pas d'argent à l'horizon, mais une demande bien spéciale, s'occuper d'une jeune adolescente que monsieur avait prit sous son aile. Elle a pas l'air reposante et ne le sera pas. En fait les prochains jours seront pénibles.

Plus un drame psychologique ou un thriller qu'un véritable film d'horreur, Hurt étire sa prémisse beaucoup trop longtemps. Les ficelles sont grosses et le cinéphile habitué voit venir les rebondissements tranquillement. Si les acteurs sont bons, les péripéties sont régulièrement à la limite du crédible et les scènes chocs très timides. Les scènes matures ou sanglantes sont régulièrement tournées sans effets spectaculaires, comme si la réalisatrice préfèrerait tourner un authentique drame familial plein d'émotion mais sans trop de scènes percutantes. Alors c'est long et ça nous laisse sur notre faim. C'est probablement formaté pour un public qui veut éviter les montagnes russes. Mario Giguère

HUSH aka Pas un bruit aka Il terrore del silenzio - Mike Flanagan avec John Gallagher Jr., Kate Siegel, Michael Trucco, 2016, États Unis, 82m

Une écrivaine sourde, vivant dans les bois pour profiter d'une vie de solitude doit se battre pour sa vie quand un tueur masqué décide d'infiltrer sa demeure.

HUSH semble avoir son petit following. Faut dire que 2016 a été une bonne année pour l'horreur et que certains films semblent être sortis du lot. Par contre, je ne considère pas du tout HUSH dans la même ligue que certains autres succès, mais bon, c'est une base intéressante malgré tout. Mon problème est que je n'ai jamais eu l'impression d'être emporté, voir même stressé par cette histoire, finalement pas si intéressante à suivre que j'en avais l'impression. En fait, je cherche la scène, où le moment qui fait en sorte que le film se distingue. La réalisation de Mike Flanagan est tout à fait correcte et rigoureuse, mais on dirait que contrairement à son autre film, OCULUS, moins simple, mais tellement plus attirant, HUSH m'a presque immédiatement laissé froid. C'est violent et intense cependant et si vous êtes un fan de thriller, peut-être que vous apprécierez la chose plus que moi. Je reconnais toutes les qualités de ce film, mais il m'a quand même laissé froid. Abba

Maddie est une écrivaine, sourde et muette depuis l'adolescence, qui vit isolée dans les bois avec un couple de voisins qui la visitent de temps à autre. Elle découvre qu'un homme masqué qui rode autour de la maison et la voilà soudainement une proie en apparence facile à cause de son handicap.

Sur un scénario de Mike Flanagan et Kate Siegel, ce huis clos réunit tous les ingrédients d'un film produit par Blumhouse: unité de lieu, nombre très restreint d'acteurs et donc équipe réduite pour le tournage. La recette demande cependant un scénario bien ficelé et des acteurs de choix et c'est exactement le cas ici. On a donc droit à un film d'invasion de domicile enlevant ou la tension monte rapidement et ne relâche jamais. Kate Siegel est superbe et si les réflexes de Maddie ne sont pas à point au début et si elle prend des risque parfois insensés, elle a une persévérance et une endurance qui lui donne malgré tout de minces chances de s'en sortir. Je vais continuer de surveiller tout ce que Mike Flanagan réalise, car il ne me déçoit guère. Mario Giguère

HYDRA - Andrew Prendergast avec George Stults, Polly Shannon, Alex McArthur, Texas Battle, Dawn Olivieri, 2008, États Unis, 97m

Quatre multi-millionnaires partent à la chasse à l'homme sur une île présumément déserte. Mais nous savons qu'il y a déjà eu sur cette île une expédition archéologique à la recherche de trésors qui a été aux prises avec un authentique souvenir grec malcommode, l'hydre du titre. Dans un festival de lieux communs et de clichés, chasseurs et proies pleines de ressources devront survivre au monstre qui, lorsqu'on lui coupe une tête, il en repousse deux, et que seule la légendaire épée d'Hercules peut tuer.

KING KONG et THE MOST DANGEROUS GAME ont été réalisé à l'époque dans le même studio et ce petit film produit pour la chaîne Sci Fi combine les deux histoires maladroitement. Acteurs et effets spéciaux quelconques, bref le " creature feature" à rabais sans imagination que l'on semble nous servir à satiété et qui est à des lieux des modèles du genre, On a envie de revoir la fabuleuse hydre de Ray Harryhausen, tellement plus belle et féroce. Beaucoup de sang, mais on a envie de rigoler tellement les effets ne sont pas crédibles. Y a sûrement de quoi rigoler pour amateur de nanar, mais personnellement, c'est dans la catégorie vite vu, vite oublié. Mario Giguère

1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z

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ALFRED HITCHCOCK

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