1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z


UFO - Ryan Eslinger avec Alex Sharp, Gillian Anderson, Ella Purnell, David Strathairn, 2018, États Unis, 88m

Un étudiant en mathématiques est fasciné par une apparition d'objet volant non identifié au-dessus de l'aéroport de Cincinnati. Il se rend compte rapidement que le gouvernement essaie d'étouffer l'incident, mais découvre que si aucune caméra n'a été capable de capturer des images de l'objet, les enregistrements audio de l'aéroport et des agences concernées sont truffées d'interférences. Il croit y déceler une tentative de communication extraterrestre, qu'il tentera de décrypter, pendant qu'une agence fédérale le surveille.

Avec un tel titre, tout ce qu'il y a de plus simple, et la présence de Gillian Anderson, on ne pourra éviter les comparaisons avec la série X Files, évidemment. C'est ce qui m'a donné le goût de m'intéresser au film, je l'avoue. Anderson interprète le professeur de mathématiques, sceptique, qui refuse de laisser son élève manquer des examens pour le laisser travailler sur ses hypothèses. Ce qui est intéressant n'est donc pas le folklore entourant les ovnis et les hommes en noir mais bien cette quêté mathématique pour décrypter un soi-disant message. Ce sous-genre du mystère scientifique, loin de Rencontre du troisième Type de Spielberg, n'est peut-être pas ce qu'il y a de plus commercial, mais demeure fascinant du début jusqu'à la fin et juste pour ça vaut le détour. Mario Giguère

ULTRAVIOLET aka Ultraviolette - Kurt Wimmer avec Milla Jovovich, Nick Chinlund, Cameron Bright, William Fichtner, Sébastien Andrieu, Ida Martin, David Collier, Steven Calcote, Digger Mesch, Ryan Martin, 2006, États Unis, 87m

Vers la fin du XXIième siècle, un nouveau virus génétique développé pour la guerre bactériologique et destiné à créer une nouvelle race de super-soldats s'est avéré incontrôlable. Les personnes infectées par ce virus sont devenus des mutants semblables aux vampires avec une intelligence plus poussée et des réflexes bien plus accrus, mais qui sont destinées à mourir à brève échéance en plus d'être considérées comme des parias dans la société. Ces mutants, appelés Hémophages, sont d'ailleurs pourchassés afin d'être complètement anéantis par des agents d'un empire pharmaceutique commandé par Daxus, qui craint la propagation généralisée du virus. Celui-ci aurait réussi à créer une bombe pouvant éliminer tous les mutants mais une guerrière hémophage redoutable nommée Violet parvient à la dérober. Les Hémophages combattant Daxus et ses sbires enjoignent Violet de détruire la bombe mais elle désobéit lorsqu'elle s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'un petit garçon s'avérant être un clone de Daxus qui pourrait bien avoir en lui la clé de l'antidote pouvant guérir tous les Hémophages. Violet devra donc livrer une dure bataille contre Daxus ainsi que contre les gens de sa race qui veulent à tout prix récupérer l'enfant.

Sorti peu de temps après "AEON FLUX", ce film de science-fiction possède une trame de base qui ressemble étrangement à ce dernier long-métrage en plus de montrer également à l'écran les exploits athlétiques d'une héroïne adepte des arts martiaux, agile et quasi-invincible. Toutefois, le scénariste et réalisateur Kurt Wimmer rend clairement hommage ici à l'esthétique des mangas japonais, tant dans la conception visuelle que dans les scènes d'actions et les trucages. Wimmer s'inspire également des jeux vidéos et de d'autres succès dans le cinéma de genre comme "UNDERWORLD", reprenant même quelques éléments de son précédent film "EQUILIBRIUM". Le scénario, bien que mieux écrit dans la dernière partie, recèle cependant plusieurs erreurs de détails en plus de manquer d'équilibre dans la narration (dû encore une fois à la durée trop courte du film). Les effets spéciaux en CGI sont de plus d'une qualité inégale bien qu'ils contribuent à la couleur BD de l'ensemble. À tout le moins, les scènes d'action et de combats sont nombreuses, variées et bien chorégraphiées, quoique leur niveau de violence ait été maintenu à un degré plus accessible pour les adolescents. La mise en scène est archi-mouvementée avec une caméra qui bouge sans arrêt, mais le tout n'égale pas le rythme ni la valeur du film antérieur de Wimmer. Cela demeure néanmoins un divertissement louable qui se laisse regarder agréablement si l'on a pas trop d'exigences. Milla Jovovich est en excellente forme physique et démontre une indéniable souplesse mais son jeu dramatique a clairement besoin d'être amélioré.  Mathieu Lemée

The UNBORN II aka NÉ POUR TUER - Rick Jacobson, 1994, États Unie  

Le film s'ouvre sur un parc dans lequel jouent des enfants. Une femme portant des lunettes de soleil observe les bambins, en repère un, puis l'exécute avec un gros calibre. Intro choc pour film.... moins choc. En 1991 sortait "The Unborn" où un couple avait recours à une fécondation in vitro expérimentale qui tournait en eau de boudin. Un petit bis qui connut suffisamment de succès pour que son producteur, Roger Corman, décide d'engendrer une suite. Une suite qui porte mal son nom puisque l'enfant du titre est pour le coup bel et bien né. Mais le salopard est le résultat du même genre d'expérience issue du même labo que dans le premier film. Monstrueusement ridicule, sorte d'ersatz en mousse du bébé du "It's Alive" de Larry Cohen réalisé vingt ans plus tôt, le nourrisson hydrocéphale et carnivore de "The Unborn II" bouffe sa babysitteur et des assistants sociaux tout en manipulant sa pauvre maman qui ne pige dalle à ce qu'il se passe. En parallèle, une maman meurtrie mène une croisade visant à éliminer toutes les aberrations issues de ce même laboratoire, ce qui donne lieu à un gunfight dans une pouponnière qui n'a certes pas l'efficacité de celui du "Hard Boiled" de John Woo, mais qui a le mérite d'avoir été fait sans délicatesse. Il n'empêche qu'au final "The Unborn II" souffre d'un profond manque d'imagination et de ses allures de téléfilm au rabais. Kerozene

UNBREAKABLE  aka L' INDESCTRUCTIBLE - M. Night Shyamalan, 2000, États Unis

Dès le départ je dois avouer que je n'ai toujours pas vu THE SIXTH SENSE, le film précédent de la nouvelle coqueluche d'Hollywood M. Night Shymalayan. UNBREAKABLE est un film étrange et inclassable qui malgré ses petites qualités cache d'énormes défauts. Le film débute en force et la mise en scène d'une sobriété exemplaire force l'admiration dans les premières scènes. Ensuite, bien ça se gâte drôlement. Pas tant au niveau de la forme (je pense sincèrement que le Mr. en question a un réel talent de metteur en scène) mais plutôt de l'histoire. Une histoire tarabiscotée à l’extrême qui est à la fois mystérieuse et prétentieuse (pour ne pas dire carrément qu'elle n'a ni queue ni tête) et qui repose entièrement sur un dispositif artificiel complètement gratuit qui certes surprend et étonne le spectateur à la toute fin mais qui du même coup viens complètement bousiller le film. Dommage. À voir à vos risques et périls, car franchement ce film est plutôt UNREMARKABLE. Gonin

Que voilà une belle pantalonnade. Le film est  basé sur la possiblité que les BD de héros serait la continuité des anciens hiéroglyphes narrant les histoires extraordinaires de personnages tout aussi fabuleux. Je ne vous raconterai pas l'histoire ce qui serait un manque de courtoisie élémentaire mais moi qui suis un fan de Willis je peux vous dire que le résultat est pitoyable. Outre le scénario ridicule, la caméra elle est des plus intéressant et nous propose des plans audacieux. Pour ce qui est du punch final que certaines personnes comparent au sixième sens et que l'on doit taire et bien je vais vous le révéler, c'est NUU%Vcxh,,.w9Merde encore des problèmes avec m,l   Jacques Lamontagne

UNDER THE BED - Steven C. Miller avec Jonny Weston, Gattlin Griffith, Peter Holden, États Unis, 2013, 86m

Neil reviens à la maison dans l'auto conduite par son père, qui est visiblement pas enchanté par sa vie de famille. Il ignore sa jolie voisine qui a visiblement le béguin pour lui, malgré qu'il soit parti deux ans sans dire un mot, car il a juste envie de revoir son petit frère Paulie. Neil a visiblement peur d'entrer dans la maison, pour une raison principale, il y a une créature sous son lit !

Aller prendre le synopsis de Boogeyman sans vergogne, ça prends un certain culot. Dépeindre des personnages de famille, particulièrement les parents, complètement dysfonctionnels, voire cruels, c'est pas la joie à regarder. Attendre les vingt dernières minutes pour véritablement montrer qu'il y a bel et bien une créature sous le lit, qui arrive d'une autre dimension, ou quelque chose dans le genre, c'est pousser le bouchon pas mal loin. Se garder un peu d'argent pour qu'une voiture de police arrive quand tout est terminé, c'est pas mal inutile. Des performances hystériques: le père complètement colérique; sa nouvelle épouse complètement conne; les voisins complètement aveugles à ce qui se passe et pas mal cons eux aussi, ce n'est pas vraiment dramatique. Les deux garçons tiennent le film à eux seuls, le plus jeune en particulier, mais on le plaint surtout d'avoir hérité d'un scénario aussi peu convaincant. Reste un démon pas mal générique, juste assez bien fait. C'est bien peu pour un film que j'aurai vite oublié. Mario Giguère

The UNDERTAKER - Franco Steffanino avec Joe Spinell, Rebeca Yaron, Patrick Askin, 1988, États Unis, 89m

Un croque mort conserve quelques clientes décédées qu'il déguisent en mariée et quelques hommes qu'il habille et met en scène pour la cérémonie de mariage. Son neveu commence à le soupçonner de nécrophilie et se dépêche d'en parler à... une enseignante, qui se demande si elle doit en parler à la police. Les meurtres s'accumulent et les policiers du coin sont confondus devant les disparitions et les cadavres tripotés. Ah oui, notre sadique regarde constamment un film de Bela Lugosi: THE CORPSE VANISHES ! Pas bon pur la santé...

Triste constat devant le dernier film de Joe Spinell, longtemps réputé non terminé. On se demande d'ailleurs si ce qui est sorti est réellement une version bel et bien complète, en tout cas c'est monté par un pied. Montage visuel et sonore proche du sabotage. Joe Spinell cabotine en roue libre et on le sent peut concerné par le tournage. Nudité abondante avec toutes ces nanas qui sont régulièrement vues en train de se trémousser dans le gym pour y prendre leur douche plus tard. Les meurtres par contre sont plus suggérés qu'explicites et le sang est loin de couler à flot, malgré les meurtres aux armes blanches. La fin est complètement portnawak et encore là, on se demande si tout cela n'a pas été rafistolé avec des bouts de pellicule incomplets. Triste fin de carrière pour un acteur qui méritait mieux et qui est capable de nous scotcher à l'écran. Mario Giguère

The UNDERTAKER AND HIS PALS - T.L.P. Swicegood, 1966, États-Unis 

Voila un film qui surf sur la vague d'Hershell Gordon Lewis, mais avec beaucoup plus d'humour... La conjoncture est dure, pour le croque-mort du titre. Alors, avec ses deux potes, il se crée une clientèle: après avoir tiré une victime au hasard dans l'annuaire, celle-ci a le malheur de recevoir leur visite et de se faire assassiner de manière peu délicate, voire parfois carrément violente, comme ce meurtre d'une pauvre femme sans défense à coups de chaîne sur le visage. Le croque-mort en profite alors pour arnaquer la famille de la défunte et les deux trublions de service en profitent en prélevant quelques membres pour les cuisiner dans leur boui boui crasseux qui fait office de restaurant...

Humour macabre donc pour cette farce sanglante ! On n'atteint pas les sommets de Lewis mais pour l'époque, c'est déjà du costaud. Les trois meurtriers sont de véritables imbéciles possédant un petit côté attachant, surtout lors de leurs escapades nocturnes durant lesquelles ils chevauchent des motos et portent un uniforme de cuire noir, un casque blanc, des lunettes de ski noires, un foulard et surtout un magnifique patch de tête de mort sur le coeur. Bref, un look de parfait facho. L'humour est constant, les victimes portent des noms de viande (Mlle Lamb) et constitueront donc les petits plats du petit resto (Legs of Lambs). Le final tombe carrément dans le surréalisme lors d'une poursuite entre le croque mort et Thursday, une jeune fille à la recherche de sa soeur jumelle Friday. Cinématographiquement, on ne peut nier une certaine platitude qui parvient à prendre le dessus sur le côté fun de l'entreprise, ce qui a pour effet de rendre les 62 minutes de ce film parfois un peu longues. Si Lewis a été une source d'inspiration certaine pour le film, sans doute que William Castle aussi: lors de la sortie du film, une infirmière prenait la pression artérielle des spectateurs dans la salle; et la première scène du film possède une image monochrome qui gagnera sa couleur lors de la première effusion de sang ! Kerozene

The UNDERTOW - Jeremy Wallace avec : Jason Christ, Julie Farrar, Joseph Palermo, Trudy Bequette, 2003, États Unis, 79m

Réalisé par Jeremy Wallace, déjà à l'origine de The Christmas Season Massacre et producteur de ce que l'on peut considérer comme les meilleurs films d'Eric Stanze, Ice From the Sun et Scrapbook, The Undertow se présente comme un bel hommage aux productions des années 70 telles que The Texas Chainsaw Massacre, The Hills Have Eyes ou Deliverance pour ne citer que les plus connus, mais se rapproche également des slasher movies comme par exemple la série des Friday the 13th. De bien belles références donc, et d'autant plus d'actualité que la même année allait débarquer sur nos écrans Wrong Turn de Rob Schmidt, voie suivit depuis par de nombreux remakes, comme ceux de Massacre à la tronçonneuse, de La colline à des yeux, ou de productions aux thèmes identiques jusqu'au tout récent Wolf's Creek de Greg McLean.

Qu'allait donc pouvoir nous apporter le film de Wallace au milieu de tout cela ? Son côté production indépendante, au budget plus que réduit allait-il permettre aux différents intéressés de nous proposer autre chose qu'une relecture des thèmes déjà archis rabattus ? Malheureusement non. Si les principaux attraits du cinéma indépendant son sa relative liberté de ton, sa capacité à ne s'occuper d'aucune limite que ce soit, traitant parfois de sujet assez tendancieux ou plus ou moins tabous sans la moindre gène morale, essayant de bousculer l'ordre établi, voulant choquer moralement ou graphiquement les habitudes d'une chaîne cinématographique plus que balisée, rien n'en transparaît dans cette production. Le réalisateur se contente en effet de nous livrer ici une oeuvre qui n'innove en rien, d'un classicisme épuré, une relecture plus ou moins inspirés de ses illustres modèles en version sans le sous.

Ce qui n'en fait pas pour autant un mauvais film, Wallace à sût s'entourer de gens talentueux, et lui même fait ressortir sa créativité à travers un montage plus que satisfaisant et quelques trouvailles assez intéressantes, mais il se contente malheureusement de se reposer sur ses lauriers n'offrant ni plus ni moins que le minimum syndical. Peu inspiré, le travail de ce dernier est heureusement rehaussé par le chapeautage de Stanze, qui occupe ici la place de caméraman et de superviseurs des effets spéciaux, rôles dont il se tire à merveille à travers des cadrages assez inspirés, des plans d'une beauté certaine tranchant avec l'utilisation maladroite qu'en fait le réalisateur, voulant donner sans doute un petit côté Blair Witch à son oeuvre. Mais si le grain particulier et les mouvements de caméra à l'épaule, proche des acteurs sied complètement à un titre comme Scrapbook, renforçant l'aspect réaliste et malsain d'une production ou la folie et l'horreur atteignait déjà des paliers élevés, ici il en ressort un côté film de vacances dans lequel on joue à se faire peur dans les bois... C'est d'autant plus dommage que cela aurait réellement pu créer une ambiance poisseuse et glauque lors de la longue exposition du récit et des personnages, le réalisateur parvient à nous intéresser tout de même à ce qui se passe à l'écran, le bled dans lequel débarque nous futurs cadavres est assez inquiétant en soit, peuplé d'arriérés bouseux inamicaux et crades, et malgré quelques ficelles un peu grosse l'atmosphère pesante se ressert peu à peu autour du sujet principal de tout slasher : le tueur. Notre exterminateur est ici surnommé "The Boy", véritable force de la nature éduquée à coups de lattes dès son plus jeune âge afin de le transformer en machine à tuer. Ce dernier va tout de même se payer le luxe de n'apparaître que bien tard à l'écran... L'attente en vaut certes la peine, le colosse au visage masqué d'un sac ensanglanté ne laissant entrevoir qu'un seul oeil est d'une violence à en faire pâlir les bouchers lubriques du coin. Sa démarche bourrine, son aspect cradingue, son collier composé de bras de poupée et sa manie de tuer les gens avec ses seules mains rendent ce psychopathe relativement effrayant, il est par contre vraiment dommage que l'on en apprenne trop sur son existence, à vouloir le rendre trop humain le réalisateur passe complètement à côté d'une caractérisation qui aurait pu se révéler autrement plus flippante. au moins satisfaisante.

Reste un nombre de morts plus que satisfaisant, des effets spéciaux très crédibles pour ce genre de production, un peu trop même, puisque tellement fière du travail de l'équipe en charge des sfx, le caméraman n'hésite pas à nous exposer les victimes durant de très longues secondes, sous toutes les coutures afin que nous n'en loupions pas un bout de chair. Mais entre un crâne fendu en deux dans le sens de la longueur, une éviscération "nature" à la main, l'embrochage d'une tête sur un pieu, la découverte d'un cadavre plus que mutilé et quelques autres surprises du genre, difficile de nier que l'on en a pas pour son argent ! Le sang coule à flot, tout autant que la bière dans The Undertow, ce qui est déjà un bon point. Le reste est par contre dans la moyenne de ce à quoi nous sommes habitués dans ce genre de productions indépendantes un peu au-dessus de la moyenne. Les acteurs sans êtres exceptionnels s'en sortent relativement bien, et leurs dialogues malgré cette volonté peu subtile d'essayer de placer un Fuck dans chaque phrase sonnent assez naturels. En tout cas pour des prises improvisées on se dit que cela aurait pu être nettement pire. Car en effet en jetant un oeil sur les bonus du dvd on se rend bien compte que ces derniers son un peu laissés à eux-mêmes, de vagues indications leur sont données avant la "action" fatidique, mais ensuite chacun se démerde comme il le peut. Il n'est par contre pas étonnant de retrouver ici des noms comme Jason Christ, Julie Farrar, Joseph Palermo et d'autres qui ne vous seront certainement pas inconnus pour peu que vous vous intéressiez aux films de Stanze ou de Wallace.

Le film est donc loin d'être parfait, assez longuet, peu inspiré, voir même complètement crétin par moments ; mais le réalisateur parvient à créer une ambiance assez effrayante lors de quelques scènes sortant un peu du lot, sans compter que le côté bourrin assumé de l'œuvre et ses effets spéciaux réussis peuvent plaire aux amateurs avertis... Nachthymnen

UNDERWATER - William Eubank avec Kristen Stewart, Vincent Cassel, Mamoudou Athie et T.J. Miller, 2020, États Unis, 95m

Une éruption souterraine soudaine et catastrophique arrive sur la station de forage la plus profonde de la planète Terre. Alors que les stations sont détruites une à une, une bande de survivants tente de survivre pour atteindre la surface. Mais après les dangers de la pression, du manque d'oxygène et des explosions, quelque chose cloche... Est-ce que l'être humain a creusé trop profond et réveillé quelque chose?

Dès le départ, on sait que UNDERWATER a été fait avec vision et ambition. Le fait de ne pas du tout ''vraiment'' présenter le personnage principal et d'immédiatement démarrer l'action avec la destruction de la plateforme montre que le film tente de sortir de l'expérience usuelle dans ce genre de métrage catastrophe. Le setting de départ est d'un calme glacial et frappe par son petit côté creepy et le calme du personnage de Kristin Stewart montre qu'elle y est complètement habituée et qu'elle a été sur les lieux longtemps. Quand l'explosion arrive et que l'excitation nous frappe après une minute du début du film, on sait déjà qu'on a un héros en plein contrôle dans une situation complètement hors de contrôle. L'effet recherché semble tout à fait réussit, mais l'effet de confusion va peut-être juste trop loin.

Sauf que UNDERWATER avance et à chaque minute qui passe, vous devriez voir d'autres films vous passer par la tête avec la similitude de certaines scènes. On pense à THE ABYSS, ALIEN et LEVIATHAN et on ne fait pas qu'y penser, certaines scènes sont carrément similaires. UNDERWATER tente de se donner son propre style, mais son scénario manque clairement d'originalité. Donnons à César, ce qui revient à César, la réalisation essaye beaucoup de nous mettre dans cette incompréhension qui accompagne les personnages. Les coupes sont rapides sous l'eau, on y voit rien et tout est fait selon la perspective du personnage principal. C'est très louable, mais pas particulièrement satisfaisant comme expérience, puisqu'on y voit pratiquement rien. C'est désorientant et c'est l'effet certainement voulu, mais il y a un manque de finesse dans l'expérience qui finit par fatiguer. Autant l'action est trop charcuté, mais certains plans sont d'une beauté presque saisissante.

Mon autre problème, est que le film est à son summum au moment où les personnages tentent de survivre au tremblement de terre qui a causé tout le mal. L'ajout de créatures et de fantastique, à mon sens, ne fait qu'amener le film vers le bas. La situation de base est tellement intéressante et voir les réactions logiques des personnages dans un scénario catastrophe est réellement fascinant. Il y a deux éléments de danger et un est complètement déjà vu et l'autre est exploité avec une justesse remarquable. On aimerait en savoir plus sur la base, sur les différentes stations qui ont des looks géniaux, mais on est constamment ramené aux créatures génériques qui plombent le film. Au final, l'idée de mélanger le tout ensemble ne joue pas en la faveur du film, car rien ne va égaliser l'excitation du premier trente minutes. Kirsten Stewart se débrouille étonnamment bien dans le rôle principal et se révèle le personnage le plus fort du récit alors que les personnages principaux sont bien joués, mais manquaient un peu de tonus, en plus de devenir parfois lourds, surtout celui du comique de service, complètement inapproprié selon la situation. Le film va malheureusement trop vite pour bien présenter autant de personnages.

UNDERWATER est une expérience décevante, parce qu'elle offre quelque chose d'intéressant, avec une belle intention, mais qui tombe autant dans le convenu du scénario que dans le trop loin de la réalisation. C'est un fourre-tout, qui aurait gagné à avoir plus de retenue et à se concentrer sur ses forces. Pas compliqué de comprendre pourquoi les studios ont envoyé ce film en salles au mois de janvier avec les autres projets douteux de l'industrie. Abba

UNDERWORLD - Len Wiseman, 2003, États Unis/Allemagne/Hongrie/Angleterre,121m

Dans un univers sombre et toujours enduit de pluie, les vampires et les loups-garous se font la guerre depuis des lustres. Selene, une " death dealer ", est une créature vampirique de la nuit depuis qu'elle se souvient et se retrouve donc chasseur de primes ayant les créatures velues comme cible. Seulement, quelque chose ne tourne pas rond. Les Lycans (ben ouais, c'est comme ça qu'on appelle nos loups-garous là-dedans) ont comme proie un humain, mais pourquoi ?! Selene enquêtera au détriment de son chef qu'elle déteste et risquera le tout pour découvrir tout ce charabia.

Ben voilà le film mélangeur de tout qui se veut avant tout un film d'action à saveur fantastique plutôt qu'un simple film d'horreur. Il est à son tour détesté et aimé, et pour une raison quelconque, je me retrouve dans la deuxième catégorie. Oui, oui, vous avez bien lu. On s'y amuse franchement si on oublie quelques moments assez typées. La mise en scène énergique et le montage qui va de même pour ce genre de production est largement satisfaisant et même plus, tout en nous présentant un monde tout de même savoureux, toujours trempé à la BLADE RUNNER. On nous sert également des " Lycans " fait à l'ancienne façon sans CGI (quoiqu'il y en a dans le film, ça y'a pas de doute) qui sont franchement bien beau et efficace, et une bonne quantité de sang pour ajouter à la sauce. Au final, on se retrouve avec un film d'action fantastique bien beurré qui se laisse regarder sans problème et bien sûr, de voir Kate Beckinsale (Selene) en vinyle durant le visionnement complet n'est pas déplaisant pour l'oeil non plus. Bah non. Bad Feeble

UNDERWORLD: EVOLUTION aka Monde Infernal: Évolution  Len Wiseman avec Kate Beckinsale, Scott Speedman, Tony Curran, Shane Brolly, Derek Jacobi, Bill Nighy, Steven MacKintosh, Zita Görög, Brian Steele, Scott McElroy, John Mann, Michael Sheen, 2005, États Unis, 106m

Bien que pourchassée sans relâche par les siens après avoir tué Viktor, l'un de ses maîtres, la vampire Selene cherche à en savoir plus sur ses vrais origines en compagnie de Michael, le lycan hybride avec lequel elle est tombée amoureuse. Après avoir consulté un archiviste vampire en exil, Selene a l'espoir de pouvoir s'expliquer auprès de Marcus, un autre maître-vampire qui a été réveillé pour succéder à Viktor. Selene et Michael parviennent à retrouver le premier vampire et le père de Marcus, Alexander Corvinus, mais ils apprennent avec horreur que Marcus a un frère lycan emprisonné nommé William qu'il a l'intention de libérer pour régner avec lui sur le monde. Si Marcus y parvient, les deux frères pourraient causer un gigantesque carnage. Selene et Michael tentent alors tout ce qu'ils peuvent pour contrer Marcus qui n'hésite d'ailleurs pas à anéantir les gens de sa propre race et qui se révèle être un vampire très puissant. Les deux amoureux découvrent aussi que leurs origines sont reliées au passé de Marcus et de William, ce qui risque de rendre le combat encore plus difficile.

Comme cela arrive souvent dans les suites de films à succès, les auteurs misent sur la surenchère pour satisfaire les amateurs et cela s'avère le cas avec "UNDERWORLD: EVOLUTION". Les scènes d'action et de bagarres sont donc nombreuses et le gore se veut tout aussi omniprésent mais cela s'est fait un peu au détriment de l'intrigue qui ne possède pas la complexité du premier opus. Certaines digressions appauvrissent quelque peu le début de l'histoire et les personnages ne possèdent plus le même niveau de substance psychologique que dans le premier "UNDERWORLD". Les trucages en CGI sont passablement corrects et l'ensemble est techniquement bien foutus. On se serait passé néanmoins de quelques moments mélodramatiques pour relancer à point nommé un récit contenant bien peu de surprises. La mise en scène manque de personnalité mais elle demeure efficace. Le spectateur friand de fantastique peut donc apprécier ce film à sa juste valeur; celui d'un divertissement assez potable. Kate Beckinsale reprend son rôle de Selene et son costume de vampire en cuir moulant avec la même vigueur que dans le précédent "UNDERWORLD".Mathieu Lemée

UNDERWORLD : RISE OF THE LYCANS aka Underworld : Begins aka Monde Infernal : La Révolte des Lycans aka Underworld : Le Soulèvement des Lycans - Patrick Tatopoulos avec Michael Sheen, Rhona Mitra, Bill Nighy, Steven Mackintosh et Kevin Grevioux, 2009, États Unis/Nouvelle-Zélande, 92m 

Ce prequel trace les origines de ce terrible conflit entre les lycans et les vampires. Dans l'âge sombre, un jeune lycan esclave nommé Lucian, combattant exceptionnel et outil pour créer des esclaves par les vampires, décide de se révolter contre l'ordre et d'utiliser ceux de son espèce pour se révolter contre Viktor, le chef des vampires. Aidé par la fille de Viktor, également son amoureuse, le combat final avance de plus en plus dans un conflit qui allait quand même en engendrer bien d'autres.

Pas dégueulasse le troisième opus de la série qui décide de retourner aux origines avec, et ce pour les mieux, les mêmes acteurs que dans le premier film! Il est vrai que ça n'a pas l'efficacité techno pétante du premier film ni les scènes d'action complètement malades du deuxième. Néanmoins, on y trouve son compte car premièrement, ce n'est pas chiant une seconde et deuxièmement, l'aspect médiéval permet de donner un peu de fraîcheur au tout. Tatoupoulos, surtout expérimenté en effets spéciaux et en assistant fait un beau boulot, vite torché et sans ambition mais assez bien mis en boîte avec de belles scènes d'action, le coeur même du film. Le look est assez joli, la photographie superbe comme aussi les très beaux costumes et décors pour mieux nous plonger dans le film. Les effets spéciaux sont utilisés avec modération et sont bien intégrés à l'action et n'ont jamais l'air merdique, ce que j'ai bien aimé. Les acteurs sont particulièrement bons, Michael Sheen est superbe dans le rôle principal avec en prime, le toujours efficace Bill Nighy dans le rôle du vilain. On pourra aussi apprécier le physique de Rhona Mitra. Un bon film, assez limité mais assez efficace. Abba

The UNEARTHLY - Boris Petroff, John Carradine, Tor Johnson et Allison Hayes, 1957, États Unis

Je trouve ça plaisant de voir des titres qui me disent absolument rien. Évidemment après quelques minutes on se retrouve en territoire connu : le savant fou qui travaille sur les glandes pour trouver la fontaine de jouvence, sa belle assistante qui est amoureuse de lui, la belle inconnue qui se fera remarquer par le faux meurtrier, ah . Pi les mutants de la couverture n’apparaissent qu’à la dernière minute. Mais bon, on s’amuse et on ne s’ennuie pas trop et Tor Johnson est incroyable. Pas méchant du tout. Mario Giguère

The UNINVITED aka Les Intrus -Charles Guard & Thomas Guard avec Emily Browning, Arielle Kebbel, Elizabeth Banks, David Stratham, 2009, États Unis/Canada/Allemagne, 87m

Anna Rydell revient à la maison après un séjour de quelques mois en institution psychiatrique. Elle a fait une tentative de suicide suite au décès de sa mère malade à l'époque. Elle retrouve avec plaisir sa soeur Alex mais prend en grippe la nouvelle conjointe de son père, Rachel, infirmière qui s'occupât de leur mère. Le tout se complique quand il semble y avoir un fantôme dans la maison de campagne et qu'elle et Alex sont persuadés que Rachel a tuée leur maman.

Je me suis fait avoir. Au moment ou je devine une partie du punch final, je me rappelle qu'il s'agit du remake du film coréen TALE OF TWO SISTERS. En effet, avant d'avoir vu le film, les producteurs, à la lecture du scénario, se procurent les droits pour un remake américain. On est bien clair dans le making of, il faut "clarifier les ambigüités" de l'histoire originale. Autrement dit tout expliquer pour que le plus bête des américains comprennent tout une fois le film terminé. On a donc transformé une intrigue adulte en film d'ados frustrées qui détestent voir leur père s'intéresser à une nouvelle femme. La nouvelle tendance est forte, les sondages démontrant qu'il y a autant sinon plus de jeunes filles qui s'intéressent aux films d'horreur que de garçons, on formate les nouveautés pour mesdemoiselles. En principe, j'ai rien contre, si on ne les prend pas pour des abruties sans imagination, mais on ne comprend rien à l'horreur quand elle devient une accumulation de fausses peurs et de frustrations d'ados immatures. Sinon les actrices et les réalisateurs font bien leur boulot. En tout cas, on est loin de l'original que j'avais adoré. Mario Giguère

UNKNOWN ISLAND aka L'ÎLE INCONNUE - Jack Bernard avec Virginia Grey, Phillip Reed, Richard Denning, Barton MacLane, 1948, États Unis, 72m

L'aventurier Ted Osborne a convaincu sa fiancée Carole (Virginia Grey) de financer une expédition pour retrouver l'île qu'il a survolée durant la guerre et ou il a aperçu des créatures préhistoriques. On loue un bateau d'un capitaine retord et libidineux qui accepte en amenant également John (Richard Denning) qui a vu les bêtes et peut retrouver l'emplacement de l'île. Entre l'équipage qui menace de se mutiner et les périls de l'île qui abrite réellement des dinosaures, l'aventure sera périlleuse !

Six ans avant Godzilla, voici le premier film de dinosaure avec des hommes en costume de caoutchouc. Alors évidemment qu'il faut les prendre avec un grain de sel, mais la vision de ces nombreux bipèdes qui avancent péniblement ou de ces brontosaures qui semblent de petites maquettes, est tout simplement savoureuse. On est cependant fort surprit par ce gorille préhistorique, joué par le vétéran Crash Corrigan, à moins qu'il ne soit dans un des tyrannosaures, qui détonne, et il est difficile de savoir quelle grandeur il a, lui qui semble ici un peu plus grand que les humains, là se bat contre un Tyrannosaure ! La belle Virginia Grey laisse peu à peu tomber son excuse de fiancé pour s'intéresser au beau Richard Denning tout en repoussant constamment les avances du capitaine. Ce n'est pas un triangle amoureux, c'est la quadrature du cercle ! On pose régulièrement la question réentendue depuis, au nom de la science, peut-on mettre en péril des vies pour, en l'occurrence, prendre des photos ? On imagine que Carol va s'amuser pas mal après le film et pour ce qui est du sort de l'île, nul sait si elle devient un endroit pour touristes ou si elle sera victime d'un volcan, le sort habituellement réservé à ces endroit mythiques.

Loin des lézards maquillés habituels à l'époque, il fait bon voir ces dinosaures factices qui en feront rigoler plus d'un. Dans le documentaire de 52 minutes inclut, Alain Petit fait le tour des récits de mondes perdus, de leurs adaptations et des rip-off. C'est l'occasion d'évoquer le premier ONE MILLION B.C avec Victor Mature et ses lézards sur lesquels on a collé cornes et crêtes et qui ont servit de stockshot dans une dizaine de films subséquents. Petit évoque aussi les conditions difficiles de tournage et le procédé couleur qui donne des teintes si typiques. On croirait régulièrement être devant un film colorisé, que non, et cette palette singulière ajoute au charme nostalgique, à l'impression d'entrer dans un monde différent ou tout est possible. Petit racontera finalement comment il a vu dans sa jeunesse le film en salle française et comment il est toujours aussi magique pour lui. Un documentaire indispensable. Galerie de photos et bandes annonces complètent le dvd édité chez Artus Films. Mario Giguère

The UNKNOWN TERROR - Charles Marquis Warren avec John Howard, Mala Powers, Paul Richards, May Wynn, 1957, États Unis, 77m

Jim Wheatley a disparu durant une expédition au Mexique. Sa soeur Gina tiens à le retrouver, tout comme son mari Dan. Se greffe à l'aventure Peter, un spécialiste de spéléologie qui a déjà sauvé Dan, peu expérimenté à l'époque, ce qui lui a causé des blessures aux jambes, oh, et Peter sortait avec Gina dans le temps! Ils rejoignent un petit village après avoir écouté un orchestre latino interpréter une chanson bizarre dont le texte parle de purgatoire et de caverne. Notre groupe rencontre sur place le Dr Ramsey, qui dit ne pas savoir ou est la caverne et qui travaille sur des champignons pour produire des antibiotiques. La femme de Ramsey semble en pincer pour Peter et les villageois semblent ne rien vouloir savoir de cette caverne maudite. Pourtant, un soir d'orage, un autochtone accepte de leur montrer ou est l'endroit mystérieux.

Un de ces films dont je n'ai jamais entendu parler, de la compagnie Regalscope. De un, les supposés monstres sont visibles très brièvement et on devine qui et de quoi ils souffrent avant qu'on nous l'explique et de deux, hé bien les actrices sont vraiment sexy. Faut voit May Wynn, dans le rôle de Concha, se frotter le corps dès que Peter quitte la pièce, de manière subtile, mais c'est du non dit de haut calibre. La grande vedette finalement c'est les champignons, le fungus qui n'est pas sans rappeler un certain Caltiki, venu après et bien meilleur. Le rythme est lent, le suspense limité. Curieusement Peter retourne à plusieurs reprises dans la caverne avec plus d'équipement, les ennuis s'accumulant. On est donc pas trop surprit qu'il s'en tire tout le temps, malgré que le passé du personnage le rende hautement louche. Idem pour tous les mexicains, qui n'ont pas le bon rôle, on comprend pourquoi, mais ce n'est pas cool. Ca demeure une belle petite curiosité, un film obscur à découvrir pour les amateurs de bestioles rares. En tout cas, à regarder autant de spéléologues dans des films, on a définitivement pas envie de descendre sous terre... Mario Giguère

UNKNOWN WORLD - Terry O. Morse, 1951, États Unis 

Parce que la guerre nucléaire semble inévitable, une équipe de scientifique projette de construire une "taupe" pour trouver un refuge pour les humains au coeur de la terre. Un an plus tard, sans le sou, c'est un jeune riche excentrique qui finance l'expédition à condition d'y participer, naturellement. Alors on descend et on descend et on arrête regarder les grottes et on descend et on flirte avec la seule femme et on descend, dans la terre, petits chenapans !

Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce film. Y a de belles grottes, une jolie femme et les dialogues habituels de scientifiques qui discutent, mais ça ne mène pas nulle part, pas de monstre, pas de civilisation perdue, même pas d'oeuf de dinosaure, que de la grotte. À éviter sauf pour fanatiques. Mario Giguère

URBAN LEGEND - Jamie Blanks, États Unis, 1998

Sur un campus, des ados se font éliminer par un mystérieux serial killer en doudoune, dont les meurtres sont inspirés de légendes urbaines (et tristement, je n'en connaissais aucune). Mais qui se cache sous cette grosse doudoune ? Qui est assez malade pour se balader avec une pareille fourrure alors que tout le monde est en t-shirt et chemise ?

Slasher post-SCREAM, URBAN LEGEND frappe par son côté impersonnel. Jamie Blanks, apparemment tout content d'avoir une louma à disposition, s'amuse à faire quelques jolis plans aériens esthétiquement très réussis mais totalement inutiles. Pour le reste, c'est techniquement bien fait, mais rien ne se dégage du récit. Le seul côté fun est peut-être de s'amuser à trouver le coupable, en prenant bien soin d'éliminer les suspects un peu trop flagrants. De ce côté là, bingo, j'ai été totalement bluffé. Les meurtres, eux, sont franchement inintéressants, ce qui est un comble pour un slasher. Le film comporte quelques bons acteurs, comme Jared Leto, Robert Englund et Brad Dourif. Jamie Blanks, le réalisateur, retournera au slasher avec l'inepte MORTELLE St VALENTIN. Ayant vu la séquelle en premier, j'ai enfin compris pourquoi le tueur de celle-ci avait prélevé un rein sur une de ses victimes. Et pour finir, une superbe citation du directeur du campus à la responsable de la sécurité au sujet d'un ado ayant disparu: "Nous sommes le week-end ! Il est probablement dans un motel avec une fille. Ou avec un homme. Ou avec un animal. Est-ce que je sais moi ? Vous n'avez jamais eu 18 ans ?" Kerozene

URBAN LEGENDS: FINAL CUT - John Ottman, 2000, États Unis

Séquelle du slasher post-SCREAM URBAN LEGENDS, ce film semble lorgner une fois de plus vers la saga de Wes Craven en mettant en scène son body-count sur le tournage d'un film d'étude prenant comme thème un tueur s'inspirant des légendes urbaines. Alors le bilan est lourd, car outre le fait de n'être en aucun cas original, le scénario est extrêmement convenu et stupide, on ne sait pas toujours ce qui motive le tueur (pourquoi enlève-t-il un rein à une de ses victime ?), la mise en scène est bancale et semble oublier quelques éléments du scénario, les acteurs sont creux... il faut tout de même l'admettre: ce pauvre film n'a rien pour lui. Kerozene

UP AGAINST AMANDA - Michael Rissi avec Justine Priestley et David Dewitt, 2000, États Unis, 102m 

Amanda quitte enfin l'institut psychiatrique après des années de captivité. Son thérapeute, aussi son amant, lui paie une maison et son loyer pour qu'elle devienne son petit objet docile. Immédiatement arrivée, elle tombe amoureuse de son voisin et assassine son amant gênant. Elle entre dans un jeu obsessionnel de séduction et suit son voisin au moindre mouvement, créant même de la confusion dans la relation déjà existante de ce dernier. Plus ça avance, plus ça devient dangereux et Amanda est prête à tout pour atteindre son but.

Hum, je ne sais pas ce qui m'a pris de me lancer dans un thriller des années 2000, qui semble à peine être du niveau des thrillers de téléfilm. C'est fauché, terriblement fauché, avec quelques séquences incompréhensibles. Par exemple, on mélange parfois le jour et la nuit dans la même scène. C'est aussi un peu plus kinky que le téléfilm usuel, puisqu'ici on a un vrai film, fait avec rien, mais un film. Justine Priestley donne tout ce qu'elle a dans le rôle principal, mais son love interest est non-seulement un acteur pitoyable, mais sa tête ne semble pas agencée au reste de son corps. On a droit à une drôle de finale où après avoir passé un foutu film à dépeindre Amanda comme une vraie folle, le héros l'embrasse à sa mort et ce... même si elle a tenté de tuer sa femme. Hum ok. Rien ne va vous surprendre dans ce film. Abba

UP FOR RENT - Derek Cole, Shane Cole, Kayla Richardson, 2006, États Unis, 99m 

Une anthologie de trois histoires qui se sont passées principalement dans le même appartement. La personne chargée de faire visiter l'endroit se remémore les meurtres commis dans chaque pièce. 1: une femme jalouse maladivement soupçonne son copain de l'avoir trompée à répétition. 2. Un tueur en série qui aime bien mettre un sac sur la tête de ses victimes a la particularité de tout laisser propre en quittant les lieux. 3. Un tueur en série, appelé THE MICRON KILLER emballe ses victimes dans le plastique, les agrafant au plancher. On a droit à ses pensées et ses hallucinations, toutes centrées sur la renommée recherchée.

Un peu trop ambitieux dans sa première partie, le film trouve son rythme lors des deuxième et troisième histoires, mélange de drame et de folie, basculant dans l'humour noir dans le scénario final, bien réussit. Petit budget indépendant qui semble avoir profité d'acteurs plus chevronnées que dans bien des productions semblables, le tout se regarde aisément, le niveau de qualité de la réalisation étant supérieur à la moyenne. Les "punch" nous surprennent à chaque fois, ce qui est aussi rafraîchissant. Une production indépendante qui vaut le détour. Mario Giguère

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EDGAR G ULMER

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