mise à jour le 13 février 2025
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ONE MILLION BABES BC - Marc Polonia avec Jamie Morgan, Marie DeLorenzo, Tim Hatch, Yolie Canales, 2024, États Unis, 75m Un homme et une femme explorent des grottes et trouvent des dessins datant de l'époque ou les humains cohabitaient avec les dinosaures. Oui, je sais, ce n'est pas vrai. On interprète les dessins et le spectateur à droit au spectacle. Ogg, le mâle Alpha d'une autre époque, veut sacrifier Luna pour apaiser les dieux. Luna n'est pas d'accord, pas plus que sa nouvelle amie Meeka ou un pseudo chaînon manquant dont le nom m'échappe, s'il en a un. Marc Polonia n'a peur de rien, pas même de la comparaison avec One Million BC mettant en vedette Raquel Welch et les effets spéciaux de Ray Harryhausen. Il s'aide en ne prenant pas le tout trop au sérieux, évidemment. Les sauvageonnes sont en sandales modernes pendant que les hommes se promènent en pantoufles qui ont probablement été récemment faites en Chine. Les dessins dans une grotte sont faits au crayon de couleur sur du papier brun froissé. On aura droit à une grosse pirouette finale qui n'est pas originale. Polonia recycle encore un costume de ses hommages aux nouveaux films de la Planète des Singes. On reconnait évidemment ses acteurs réguliers, ici Jamie Morgan, Marie De Lorezo et Jeff Kinkerdall, tous habitués de ses productions. Du matériel pour passer le temps sur les plateformes en ligne pour amateurs indulgents. Mario Giguère. |
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300 : RISE OF AN EMPIRE - Noam Murro avec Sullivan Stapleton, Eva Green, Lena Headey, Hans Matheson, Callan Mulvey et David Wenham, 2014, États Unis, 102m Après la victoire de Xerxes sur Leonidas, l'armée inarrêtable Perce s'avance vers les états grecques. Athènes, la première cible potentielle, s'organise une défensive, menée par Themisstocles, un juste et audacieux général de guerre. Pour réussir cette défensive cependant, Themisstocles doit s'allier avec des rivaux naturels, les spartes, qui forment une armée bien plus redoutable. Je l'ai attendu tellement longtemps ce film, moi qui suit un gigantesque fan du film d'origine. Violent, visuellement splendide, des scènes d'action marquantes. Tout y était pour moi pour un film solide, sans prétention, mais gros budget et fait avec énormément de rigueur. La suite cependant tente vraiment du mieux qu'elle pense le croire, d'égaler le premier film. En vain évidemment et je vous dirais que je n'ai pas été très divertit au total. Je passe par-dessus toutes les invraisemblances, parce que bordel de merde, Leonidas a affronté des putains de monstres dans le premier film et ça passait le test, aucune raison de critiquer cette suite sur son réalisme. Il n'y a pas de longueurs, ce qui est bien, mais aucune scène ou bataille n'est véritablement accrocheuse (Scène de cul incluse). Parfois c'est absolument too much et ridicule, parfois ça semble manqué simplement de jus. Autant c'était grisant de voir les 300 Spartes attaquer une armée entière avec panache, autant voir des centaines de bateaux se rentrer dedans m'a laissé complètement froid. Il fait cependant toujours plaisir de voir Eva Green... vêtue ou non et il n'y a pas à dire, elle crève l'écran. Abba |
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ALLE KATZCHEN NASCHEN GERN aka The Blonde and the Black Pussycat aka Im Schloß der wilden Triebe aka The Sweet Pussycats aka Les petites Chattes sont toutes Gourmandes - Giuseppe Zaccariello alias Josef Zachar avec Edwige Fenech, Angelika Ott, Sieghardt Rupp, Barbara Canell , 1969, Allemagne, 84m, version originale sous-titres anglais Un comte et un colonel revendiquent la propriété d'un château. En attendant que le litige soit réglé ils se croisent des deux côtés d'une ligne rouge qui sépare l'endroit en deux parties égales. Les deux convoitent aussi Babette et Monique qui lavent leur linge et dont la virginité rend les hommes fous. L'épouse du Colonel et un lieutenant débarquent. Dans une atmosphère des plus frivoles, les chassés croisés de tous les protagonistes et les filles de joie d'une maison close toujours ouverte se multiplient. Tous les acteurs et les scénaristes s'amusent continuellement dans cette comédie coquine d'une autre époque qui fleurissait dans les années 60 en Allemagne. Edwige va mettre quinze minutes avant d'apparaître et les deux vierges, interprétées par Angelica Ott et Barbara Canell lui volent presque la vedette. Le comte et le colonel se chargent des pitreries et le majordome est empêtré dans leurs histoires abracadabrantes. De la comédie de boulevard comme il s'en fera longtemps autant en Italie qu'ailleurs, le Québec n'ayant pas été en reste non plus. On imagine que tout le monde sera heureux à la fin et probablement que plusieurs seront cocus. Edwige Fenech allait migrer dans le giallo dès l'année suivante, à commencer par un film de Mario Bava chaudement recommandé: 5 Filles par une chaude nuit d'Été. Mario Giguère |
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AMERICAN MUMMY - Charles Pinion avec Suziev Block, Aidan Bristow, Aaron Burt, Esther Canata, 2014, États Unis, 82m Dans le désert du Nouveau Mexique, on découvre une momie aztèque. Un groupe d'universitaires vont camper pour étudier la relique. Une des étudiantes, qui utilise son corps pour obtenir des faveurs, a l'intention d'effectuer un rituel pour réveiller la malédiction de la momie. Ca va fonctionner trop bien et les morts de plus en plus grotesques s'accumulent. Y aura-t-il des survivants ? Durant la première moitié du film, malgré des évènements intéressants, tout semble long et tranquille, pour ne pas dire ennuyant. Les personnages sont très stéréotypés, du visiteur louche libidineux, de la nymphomane manipulatrice au costaud, au mexicain de service qui répare tout sans vraiment parler à personne, on semble tout deviner. Pui ça va basculer assez rapidement et je vais soudainement rire lorsqu'on se croit tout d'un coup dans un hommage à Evil Dead, sans avertissement. On dirait qu'il y a deux réalisateurs, ou un producteur qui a exigé tout à coup un virage plus gore aux effets spéciaux sanglants. Coup de théâtre quand on reconnait les gens happés par la malédiction par leur langue verte, mazette. La pirouette finale laisse présager une suite que l'on n'attendra pas. On a plus les momies qu'on avait. Mario Giguère |
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ANNIHILATE ALL HUMANS - Christopher R. Mihm avec Michael Cook, James Norgard, Mark Haider, Tyler Haines, 2023, États Unis, 83m Au moment ou la terre est attaquée par des soucoupes volantes, les scientifique qui pourraient comprendre et aider la contre attaque sont en retraite fermée, avec le commandant des armées locales, isolés du monde. Dans son premier film post pandémie de covid, Christopher R. Mihm retrouve tous ses acteurs adultes et prêts à reprendre leur rôle habituels dans une autre aventure inhabituelle. Les soucoupes volantes semblent sortir tout droit du film Earth vs. The Flying Saucer (1956). Les extraterrestres eux semblent sortir tout droit d'un épisode de The Outer Limits. C'est donc dire que le réalisateur continue, avec plaisir et effets spéciaux de plus en plus superbes, de rendre hommage au cinéma de genre des années 50-60. Les aliens n'ont pas de bouche mais on les entend communiquer par télépathie, évidemment. Les scènes de destruction abondent et les savants, entre discours de catastrophe, n'ont pas perdu leur sens de l'humour, toujours important durant une invasion extraterrestre. Une réussite dans le genre pour Mihm. Mario Giguère |
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APOSTLE OF DRACULA aka DRACULA 0.9 - Emilio Schargorodsky avec Natalie Legosles, Javier Caffarena, Antonio Del Rio, Francisco Del Rio, 2012, Espagne, 85m Lucy a une relation passionnée avec le Comte Dracula. Des années plus tard, se remettant d'une amnésie complète, elle redécouvre son passé lorsqu'elle recommence à s'abreuver de sang humain. Van Helsing va tenter de la sortir des griffes de Dracula. Dracula voyage avec trois portraits dont deux qui ressemblent à Jess Franco et Lina Romay, qui serons tous les deux dans les remerciements au générique. Franco serait dans un extra que je n'ai pu voir, on il dit qu'il a grandement apprécié. Mettant en vedette Natalie Legosles, une actrice française, qui interprète Lucy en mouvements langoureux, avec très peu de dialogues et très peu de vêtements. Le tournage en espagnol et en français est ici doublé dans une version anglaise absolument horrible, qui fait mal paraître tous les acteurs, spécialement Van Helsing et son acolyte. La mise en scène ressemble à un photo roman ou une pièce de théâtre expérimentale. Seul Javier Caffarena est dynamique et menaçant en Dracula. On est loin de la Hammer et encore plus loin du classique de Tod Browning. On est plus proche des derniers films de Jess Franco. Mario Giguère |
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BABY DRIVER - Edgar Wright avec Ansel Elgort, Lily James, Kevin Spacey, Eiza Gonzalez et Jon Bernthal, 2017, Angleterre/États-Unis, 113m Baby est un chauffeur, le meilleur des chauffeurs malgré son jeune âge. Il doit une importante somme à un criminel qui l'utilise pour des boulots jusqu'à la fin de son remboursement. Alors qu'il s'attache à une serveuse de Diner, un boulot vire mal et Baby est ciblé. Lui qui veut sortir de ce milieu, pourra-t-il protéger ceux qu'il aime? Ça faisait longtemps qu'on essayait de me le vendre celui-là et je dois dire, ce fut pas mal exactement ce que je m'attendais à ce que ce soit. Ça commence fort avec une magnifique scène d'introduction, qui se démarque dès le départ par le dynamisme de la mise en forme, mais une intégration splendide de la musique (La musique prend beaucoup de place dans ce film) dans l'action. Et puis on se retrouve avec une bonne histoire, prenante et classique, mais présentée avec beaucoup de style et de panache. Mon seul reproche d'une telle entreprise, c'est qu'il y a tellement d'artifices, tellement d'interventions, que le film ne souffle pas et semble un peu trop artificiel. Comme si je ne pouvais jamais me perdre dans le film et ce qu'il voulait me dire. Malgré tout, il ne faut pas bouder son plaisir, c'est excellent. Peut-être une des meilleures intégrations de musique dans un film que j'ai jamais vu. Abba |
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BEAUTY AND WARRIOR - Sukma Ramadhon, 2002, Indonésie, 41m Dans le monde de Mataram, deux frères jumeaux, Batara et Mega, sont choisis par une princesse pour protéger le Temple de l'eau, qui contiendrait une arme d'une puissance inimaginable. Que dire? J'ai rarement vu quelque chose d'aussi simple dans la confection, mais d'aussi bordélique dans le scénario et l'exécution. D'abord, pour 2002, l'animation de ce film est épouvantable. L'animation de HE-MAN était de meilleure qualité et en plus, beaucoup d'effets sonores sont simplement absents du film, rendant plusieurs séquences encore plus risibles que les dialogues. Pour 45 minutes, il y a beaucoup de personnages et surtout, beaucoup trop de personnages identiques. Je pensais qu'il y avait un seul personnage féminin et en lisant plus sur le film, il doit y en avoir 3 ou 4, ce que je n'ai jamais pigé. BEAUTY AND WARRIOR est dans le plus bas de gamme possible pour un film d'animation, mais dans ce festival de médiocrité, un certain plaisir nanar s'est développé. Abba |
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BIGFOOT GOES TO HELL - BC Fourteen, 2023, États Unis, 62 m Bigfoot va repartir en guerre contre Satan et Baphomet, après que Satan aie détruit la Terre. Dans cette série de films en animation digitale qui se passe dans un lointain futur, Bigfoot, qui parle beaucoup et a un sacré caractère, a été inséré dans l'équipe d'un vaisseau ou cohabitent humais et extraterrestres. Ils ressemblent à une police de l'espace et sont aux prises avec Satan et toute une cohorte de démons. Invité surprenant: Anton Szandor LaVey (1930-1997 auteur de l'ouvrage La Bible satanique), intrusion d'un homme bien connu à l'époque pour son véritable culte de Satan. Ici, des centaines d'années plus tard, il apparait sous la forme d'un crocodile humanoïde, lui aussi très bavard. Le scénario, difficile à suivre, va inclure des images réelles pour illustrer les propos des narrateurs. Tout cela est bien étrange, Bigfoot, dont le réalisateur et scénariste fait la voix retravaillée a l'ordinateur, est la vedette la plus difficile à comprendre. Un peu plus d'une heure au compteur et on passe à autre chose. Le film fait parti d'une longue série de films mettant en vedette ce Bigfoot, des Extraterrestres, parfois Donald Trump et les Illuminati. ou un requin. Mario Giguère |
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BLOOD AND GOLD - Peter Thorwarth avec Robert Maaser, Alexander Scheer, Marie Hacke et Jordis Triebel, 2023, Allemagne, 98m La fin de la Deuxième Guerre Mondiale est proche. Heinrich est pendu par son escadron, dirigé par le dangereux Von Starfeld, mais sauvé par Elsa, une jeune femme vivant dans un village proche. L'escadron approche cependant, attiré par un potentiel trésor se cachant dans le village et Heinrich est déterminé à tout faire pour les arrêter. En voilà une belle surprise, par le même réalisateur que BLOOD RED SKY, une autre surprise Netflixienne, on a un autre film de genre fait avec amour ici. Sur les traces de Tarantino avec son INGLOURIOUS BASTERDS, BLOOD & GOLD est un film d'action mené avec rigueur et qui est généreux et en sang et en action. C'est facile à prédire et ça n'a rien d'un film révolutionnaire, mais on sent ici un futur film culte de ceux qui veulent un film style Pulp, un peu too much, un peu grotesque, mais toujours divertissant. Les scènes sont très travaillés et allongés à la façon d'un western spaghetti et on prend bien le temps de développer les deux personnages principaux du film, une touche que je ne m'attendais pas personnellement. Le méchant général, joué par Alexander Scheer, aussi le méchant dans BLOOD RED SKY, est plus dément que jamais et s'avère l'élément le plus divertissant à voir évoluer. Une très belle surprise. Abba |
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The CARPET OF HORROR aka Espions sur la Tamise aka Der Teppich des Grauens - Harald Reinl avec Joachim Fuchsberger, Karin Dor, Eleonora Rossi Drago, Antonio Casas, 1962, Allemagne/Espagne/Italie, 92m Ou il est question d'une organisation criminelle à Londres qui utilise des capsules qu'on laisse sur les tapis qui dégagent un gaz mortel. Suite à quoi on vole ce que l'on ne veut, pas bête. La police et un détective privé vont enquêter pendant que les victimes s'accumulent. Le titre anglais est ridicule, mais le nom du réalisateur bien connu m'a incité à le regarder. Bonne idée car il s'agit d'un drame policier bien ficelé avec des acteurs qui ont du charisme. Il est inspiré par les Krimi basés sur des romans d'Edgar Wallace, mettant en vedette ses acteurs réguliers et madame Reinl, Karin Dor. Le scénario lorgne vers une association criminelle internationale à la James Bond, le premier étant sorti un an auparavant. Ici les apparences sont souvent trompeuses. La séquence finale dans les sous-sols sous la tamise et sa dernière révélation valent un détour. Mario Giguère |
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CHILDREN OF THE CORN - Kurt Wimmer avec Elena Kampouris, Kate Moyer et Callan Mulvey, 2020, États Unis, 93m Boleyn Williams se prépare à quitter sa communauté pour ses études, mais l'été est difficile. Les champs sont morts et les adultes de la ville veulent vendre le tout pour se faire un peu d'argent et repartir à neuf. Les enfants cependant, contrôlés par une puissance venue du champ, décident de se rebeller et de mettre les adultes en procès. Boleyn devient la seule pouvant arrêter un terrible massacre. Je sais pas trop c'est quoi le trip avec l'existence même de ce film, mis sur la tablette pendant trois ans carrément parce qu'il était trop mauvais pour faire face aux gens qui allaient assurément le comparer à la série de films des années 80, dont je n'ai jamais été fan en passant. Sauf que là, je me taperais n'importe quel des trois premiers avant celui-là. C'est d'un côté, prétentieusement débile de vouloir faire un film d'origine d'aussi piètre qualité et c'est aussi imbécile de vouloir relancer une série sans y mettre toute la gomme. Ce qui fait le plus mal, c'est le script. Allant beaucoup trop vite, on n'a pas une seconde pour s'intéresser à quiconque que déjà le massacre sur les adultes commence et tout le message moral potentiel est écrasé. Par contre, le climax dure beaucoup trop longtemps et on se demande bien comment ce tournage s'est passé et si quelqu'un avec un peu de jugement a tenu les rênes de ce foutoir. La bonne nouvelle est qu'avec l'indifférence de la sortie du film, plus des critiques épouvantables, on devrait avoir la paix pour un bon dix ans. Abba |
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La COLOMBE BLANCHE aka Holubice aka The White Dove - Frantisek Vlácil avec Katerina Irmanovová, Karel Smyczek, Vjaceslas Irmanov, Gustav Püttjer, Tchécoslovaquie, 1960, 69m Tout débute avec un lâcher de pigeons voyageurs qui part de la Belgique. Suzanne attendra en vain le retour de sa colombe blanche qui s'est égarée et blessé durant une tempête. Un jeune garçon, Michal, qui ne peut marcher, trouve l'oiseau à Prague et l'adopte, après l'avoir blessée à la carabine. Avec son ami peintre et sculpteur, Martin, ils vont tenter de la guérir, lorsqu'on découvre d'ou elle vient. Avec un minimum de dialogues et une photographie noir et blanc hors pair, le réalisateur Frantisek Vlacil signe un premier long métrage comme un long poème magnifiquement couché sur pellicule. Si on a peur qu'un jeune homme ait de mauvaises intentions envers l'inconsolable Suzanne, ici, comme lors des épisodes violents du garçon, le scénario privilégie la compassion et l'entraide entre humains pour résoudre les conflits réels ou potentiels. Bercé par la musique de Zdenek Liska, qui deviendra un collaborateur régulier, on se laisse entraîner par les décors naturels enchanteurs. Chapeau aux comédiens amateurs, je ne l'aurais jamais deviné, qui communiquent souvent par leur gestuelle. De quoi rêver. En suppléments sur le combo digipack Blu Ray + DVD d'Artus Films, la présentation du film par Christian Lucas, qui nous raconte toute la genèse tortueuse de la création de film et un diaporama d'affiches et de photos. Films restauré offert en version originale Tchèque avec sous-titres Français. Mario Giguère |
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CONJURING THE DEVIL aka Demon Nun - Max Dementor avec April Love, Maria de Jesus Castellon, Michael A McGrath, Gene Dinapoli, Darren Barcomb, 2020, États Unis, 114m Dans une petite église ou un curé sympathique prêche pour tout le monde, peu importe leur tendance sexuelle ou leur passé de consommateurs de drogues, un nouveau prêtre arrive. Il traîne avec lui une relique qui lui permet d'invoquer une nonne qui fut jadis inquisitrice et fut responsable de torture et de morts au buché. Les paroissiens sont graduellement tués les uns après les autres. Si on n'a pas vraiment de budget, ni de scénario qui tiens la route, on devrait au moins ne pas faire de film aussi long. Presque deux heures ou la police ne fait pas grand chose, ou un prêtre fanatique s'installe devant des maisons pour sortir et secouer un fouet maléfique, après quoi la nonne démoniaque tue tout le monde. D'un ridicule qui ne semble pas trop assumé et des effets gores à rabais qui ne pourront satisfaire personne ou presque, sans oublier la prise de son catastrophique. A fuir, sérieusement. Mario Giguère |
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DARK INTRUDER - Harvey Hart avec Leslie Nielsen, Peter Mark Richman, Judi Meredith, 1964, États Unis, 59m San Francisco, 1890. La police fait appel a un expert de l'occultisme, Brett Kingsford (le regretté Leslie Nielson) pour résoudre une série de meurtres macabres. Kingsford, aidé de son assistant nain et avec ses amis Robert et sa fiancée Evelyn, vont se concentrer sur les amulettes mystérieuses que le tueur aux griffes dépose près de ses victimes. Surprise de voir Leslie Nielsen dans un drame qui flirte avec la magie et l'occultisme. Mais voilà, Nielson, bien connu plus tard pour ses comédies loufoques (La série des Naked Gun, Airplane ou Dracula: Dead and loving It) va cabotiner presque aussi outrageusement que dans ses comédies à venir. Il y a pourtant un monstre, une bête ou un homme défiguré qui rode dans les parages. On ne s'ennuie pas et j'ai été bien content de voir pour la première foi ce mélange de genre bien réussi il y a fort longtemps. Comme je m'en doutais à cause de la durée vraiment courte et les blagues en fin d'aventure, il s'agissait d'un pilot pour une émission télévisée, "The Black Cloak", qui ne vit malheureusement pas le jour. Mario Giguère |
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DEMONIA - Lucio Fulci avec Brett Halsey, Meg Register, Lino Salemme, Christina Engelhardt , 1988, Italie, 88m Une équipe d'archéologues de Toronto, Canada, débarquent en Sicile. Ils vont déclencher la colère de religieuses démoniaques crucifiées il y a 500 ans pour avoir enfreint tous les préceptes de leur religion. Leur fantômes commencent à massacrer les habitants du village, poussant ses habitants à vouloir expulser ou tuer les canadien à coup de faux et de feu. Il ne reste que trois autres films au compteur avant le décès de Lucio Fulci. Ce film, il l'aurait renié, refusant sans succès que son nom apparaisse au générique. S'il porte sa marque, il ressemble trop à d'autres efforts précédents, particulièrement au niveau du scénario. La faiblesse des effets spéciaux et une actrice principale peu remarquable n'aident en rien. On apprécie la présence du roi du gore en chef de police sceptique. Pour ceux et celles qui veulent tout voir du maître, mais peu recommandable pour ceux qui ne veulent voir que ses meilleurs films. Mario Giguère |
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DINOSAUR HOTEL 2 - Jack E. Bell avec Chrissie Wunna, Giedre Jackyte, Marcus Massey, Osian Dixon, 2022, Royaume Uni, 80m Le temps a passé et les survivants des derniers jeux dans l'Hôtel des Dinosaures sont réunis pour faire gagner au dernier survivant cette fois la coquette somme de 10 millions de dollars. Quelques différences notables, il n'y a qu'un homme parmi les concurrents et le meneur de jeu ne semble pas au courant du recrutement forcé des personnes invitées. Sinon c'est toujours le jeu dans le décor que l'on connait avec un nouveau dinosaure en prime. Le rythme est bon et Chrissie Wunna qui était l'actrice la moins appréciable a amélioré son jeu. Les femmes ne se laissent pas faire et il est intéressant de voir les équipes qui se forment. Le réalisateur Jack E. Bell (Granny Krampus, Return of the Salem Witch), a pris le relai et il s'en tire bien. En avant toute pour une suite. Mario Giguère |
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DINOSAUR HOTEL 3 - Tyler James avec Gaston Alexander, Alexandra DeCaluwe, Simon Ellis, Olivia Frances Brown, Marcus Massey, 2024, Royaume Uni, 74m Cette fois, les participants se réveillent dans l'hôtel et sont obligés bien malgré eux de jouer, suivis à distance par des parieurs pour savoir qui en sortira vivant. Le meneur de jeu est masqué et accompagné de gardes du corps armés. La formule se renouvelle, ce qui est intéressant. Sinon la base du jeu est la même, avec de nouveaux participants et une menace de mort imminente encore plus omniprésente. Les acteurs et actrices jouent à fond et il y a là aussi des surprises. Si vous avez réussit à apprécier un tant soit peu les deux premiers films, vous devriez être divertis. On ne devine pas qui va gagner, ni comment, et on croit bien que, s'ils le veulent, les producteurs pourraient continuer le jeu, toujours plus brutal. Tyler James oeuvre dans le genre depuis plusieurs années et on ne s'ennui pas, sans attendre de nominations aux oscars, ce n'est pas le but. Mario Giguère |
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DINOSAUR PRISON - Tyler James avec Ella Starbuck, Maria Taylor, Simon Ellis, Rob Kirtley, Marcus Massey, 2023, Angleterre, 72m Trois femmes qui font partie d'une organisation qui veulent libérer des animaux maltraités vont se faufiler dans une bâtisse ultra protégée qui s'avère être une prison. Mais ses prisonniers sont le fruit d'expériences interdites et les cellules sont pleines de dinosaures. Les trois dames sont fort jolies en léotards noirs, les longs cheveux luisant, sans peur des caméras de surveillances, les visages bien en vue. Les dinosaures sont surtout des raptors avec quelques spécimens plus grands, tous inspirés de la série Jurassic Park de Steven Spielberg, évidemment, mais moins réalistes, on s'y attendait. En fait on s'attend à presque tous les retournements classiques du genre dans un scénario très convenu. Le réalisateur est un habitué, on lui doit entre autres Dinosaur Hotel 3 et Monsternado, en plus de produire beaucoup d'autres films de créatures digitales. Du matériel à volonté pour les plateformes de streaming pour clients pas trop difficiles. Mario Giguère |
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DON'T COME HOME aka Ne Rentre Pas aka Ya Klap Ban - Woottidanai Intarakaset avec Woranuch BhiromBhakdi, Sahatchai Chumrum, Pitchapa Phanthumchinda, 2024, Thaïlande, série 6 épisodes de 45m Varee s'enfuit avec sa jeune fille Min en direction de la maison familiale, inhabitée depuis trente ans. On ne sait pas ce qui s'est passé, mais elle cache Min, elle ne veut pas que personne la voit durant le voyage en automobile. Dans cette grande maison, que Min n'aime pas et ou l'électricité manque souvent, la petite disparait. Varee appelle la police locale et signale sa disparition. Tout se complique. Ce qui est de toute évidence une histoire de fantôme et de poltergeist change radicalement en mi-saison. J'ai pensé à la série Doctor Who car là aussi le paranormal se transforme souvent en science fiction. La confusion va perdurer et la violence conjugale, assez évidente dans le cas de Varee est peut-être aussi présente chez la policière, enquêteuse qui est enceinte et près d'accoucher. L'atmosphère est donc lourde, mystérieuse et les actrices et la réalisation sont hors pair, transformant sans cesse le récit, troublant le spectateur qui se demande co0nstamment ce qui se passe. Le noeud de l'histoire est on ne peut plus inattendu. Excellente série et une autre surprise de la Thaïlande, pays qui produit des fictions fascinantes. Mario Giguère |
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DREAMCATCHER - Lawrence Kasdan avec Thomas Jane, Damian Lewis, Jason Lee, Timothy Oliphant, Morgan Freeman et Tom Sizemore, 2003, États Unis, 136m Quatre amis d'enfance, réunis pour leur sortie de chasse annuelle se retrouvent en plein coeur d'une invasion extraterrestres alors que le gouvernement tente de tout faire pour l'arrêter. Ce DREAMCATCHER, dans ma liste d'attente depuis trop longtemps traîne une réputation peu enviable. Si on se doute bien que l'adaptation du roman de Stephen King n'a pas été facile et que beaucoup d'éléments sont restés en suspens, j'y ai trouvé mon plaisir dans l'originalité du scénario et du traitement de ce dernier. Parce que dans ce long film, j'y ai trouvé du bon et pas mal d'éléments géniaux, comme le fait que les personnages puissent contrôler leur pensée et mémoire pour ralentir les aliens qui tentent de les envahir. Ça prend le temps de s'installer et je dois dire, c'est vraiment au départ bien mené pour l'apparition des créatures. Je pense que c'est ensuite, quand Morgan Freeman arrive dans le film, que ça va dans beaucoup de directions, dans beaucoup d'intrigues et que le film aurait gagné à être recentré. J'ai passé un très bon moment dans ce que je reconnais être un film tout à fait imparfait, mais qui avait ici pas mal d'ambitions. Abba |
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FEET OF DEATH - James Chiuck avec Andrew Jacob Brown, Jack Vanover, Benjamin Watts, Eric Berger, Emily Hide, 2024, États Unis, 106m Aux États Unis près du Mont Saint Helens, un garde forestier enquête sur la mort d'un reporter internet qui est décédé dans des circonstances étranges. Est-ce un ours noir, un cougar ou un bigfoot qui l'a massacré ? Avec un titre absolument contre productif, qui ne veut pas dire grand chose, James Chiuck, spécialiste d'effets spéciaux, dont c'est le premier long métrage, étire un scénario intéressant, proche d'une enquêté criminelle. Les fausses pistes nous réservent certes des surprises, mais un montage plus serré aurait été le bienvenu. Ce n'est que tardivement que le spectateur finira par décortiquer le mystère et voir enfin les fameux pieds de la mort. Les acteurs sont bons et la photographie de nuit ou dans des grottes est meilleure que dans bien des petits budgets. Trop long pour une histoire semblable, mais je vais surveiller les prochains films du réalisateur. Mario Giguère |
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FRANKENSTEIN'S HUNGRY DEAD aka Dr. Frankenstein's Wax Museum of the Hungry Dead - Richard Griffin avec Samantha Acampora, Andre Boudreau, Sean Carufel, 2013, États Unis, 85m Un groupe d'étudiants et leur professeur vont visiter un musée de cire consacré au cinéma d'horreur dans la ville de Salem. Sans se concerter, ils y retournent tous la nuit venue, deux couples pour faire l'amour, une pour retrouver son copain disparut et d'autres juste pour le plaisir. Malheureusement, le guide de jour reprend ses activités personnelles le soir, se fabriquer une autre créature. Normal, il est en fait le descendant du Dr Frankenstein. On est dans le micro budget, mais si vous n'êtes pas trop difficiles, celui-ci se regarde plutôt bien. Les acteurs et surtout de docteur, Michael Thurber, avec son accent à la Bela Lugosi qui en fait des tonnes, est pas mal intéressant et domine le film. Le décor aide beaucoup, il est remplit de répliques en cire de personnages bien connus. Le gore abonde et les morts s'accumulent. Les personnages les plus irritants se font trucider et sont décapités rapidement. Plein de cobayes traînent dans les couloirs la nuit, cherchant des vivants pour casser la croute. Simple, mais bien fait et par moments bien agréable. Il est sur un dvd comprenant quatre films de monstres classiques revisités sorti chez Wild Eye Releasing. Mario Giguère |
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GOLDEN NINJA aka The Golden Bat aka Ôgon batto - Hajime Satô avec Shin'ichi Chiba, Osamu Kobayashi, Wataru Yamagawa, Hisako Tsukuba, Emily Takami, 1966, Japon, 73m, VOSTA Adaptation de la première bande dessinée mettant en vedette un superhéros, avant Superman, Ogon Bat est une momie trouvée dans l'antique cité d'Atlantis. Dans ce deuxième film tiré de ses aventures (le premier n'existerait plus), Ogon Bat va défendre les terriens d'une menace extraterrestre. Plus précisément la planète Iracus s'en vient à toute allure foncer sur la Terre et il est trop tôt pour demander à Bruce Willis de s'en occuper. Une momie vieille de 10,000 ans en héros japonais, ça a existé Outre la bande dessinée et le cinéma, il est présent dans de nombreux dessins animés. Ici c'est plus au futur Ultraman auquel j'ai pensé et les serials comme la série japonaise Spaceman. Avec des personnages colorés, le méchant vilain de l'histoire, Nazo, est entouré de Viper, Piranha, et Jackal en plus d'une ribambelle de chair à laser. L'action ne manque pas et autour des adultes, un adolescent et une jeune fille permettent aux plus jeunes spectateurs d'apprécier encore plus. Les effets peuvent paraître ringards aujourd'hui, évidemment, mais j'ai passé un bon moment avec la momie qui rigole tout les temps et les grimaces insensées des vilains. Le regretté réalisateur est aussi connu pour Terror Beneath The Sea, Goke Body Snatcher from Hell, Conan The Boy in the Future. Mario Giguère |
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GOLDEN TEMPLE AMAZONS aka Les amazones du temple d'or - Alain Payet & Jess Franco avec Analía Ivars, Eva Leon, Olivier Mathot, William Berger, Antonio Mayans, 1986, France, 86m Liana vit dans la jungle avec son chimpanzé, ses parents ayant été tués il y a plus de quinze ans après avoir volé de l'or à une tribu indigène d'Amazones. Elle se joint à une expédition pour atteindre ces Amazones et venger ses parents. Un scénario simpliste, proche de bien des films inspirés par Tarzan, enfant abandonnée, parents morts, animaux de la jungle amis, méchantes amazones mais aussi bonnes tribus. Payet a hérité de plans tournés par Franco et a bricolé son film sous l'oeil d'Eurociné. Presque toutes les actrices ont au moins les seins nus, les costumes étant très petits. La méchante sadomaso se promène elle en minuscule string. Un temple dans une montagne a des planchers et des escaliers parfaitement alignés, loin des grottes sauvages vues ailleurs. Analia Ivars est fort jolie mais aura une courte carrière. Stanley Kapoul est Koukou, le chaman qui s'est joint bien malgré lui à l'expédition et qui est le faire valoir comique. La trame sonore, omniprésente, tombe sur nos nerfs. Le bluray de MVD classics offre la piste sonore en anglais et en français, celle en anglais est comme trop souvent réellement pénible. Trois petites bandes annonce et on oublie tout très rapidement. Mario Giguère |
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HEAVY MECH 4: MONSTER ATTACK aka Heavy Armor 4: Monster Attack - Miao Jincang avec Hu Bo, Wang Lei, Li Yanan, 2022- Chine, 71m, version chinoise avec sous-titres anglais Sur une île prétendument déserte se prépare un camp de deux semaines pour parfaire la collaboration entre robots et personnel d'équipe de sauvetage. Malheureusement, il y a un dépôt souterrain de matériel radioactif, inactif depuis deux ans, et des animaux mutants ont envahi la place. Inspiré par la télésérie MECH-X4, que je ne connais pas. On nous sert une orgie de mauvais effets digitaux. Des décors factices aux créatures et robots qui bougent mal et trop vite, rien n'est vraiment réussit. Par surcroit, les responsables de l'exercice font preuve d'un sexisme permanent. Il ne suffit pas non plus de sourire quand tout va mal et de blâmer les filles et le gars peureux pour que tout revienne à la normale. Si c'est ça le futur imaginé en Chine, on repassera. Quatrième téléfilm du réalisateur, on lui doit aussi King of Snake l'année précédente. De quoi rigoler par moments, mais ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle. Mario Giguère |
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HEIDI - Daniel Ray avec Samuel Brian, Joei Fulco, Joseph Bell, Eva Falana, 2014, États Unis, 97m Found Footage ou deux jeunes hommes s'amusent à faire et filmer des coups pendables dans le podcast Boo Ya. Lorsqu'un travaille pour entretenir une maison, les zigotos explorent et trouvent dans le grenier une poupée étrange. Peu de temps après, la dame est retrouvée morte et la poupée, Heidi, les suit partout, les gars s'avérant incapables de s'en débarrasser. Les meurtres s'accumulant, la police démarre une enquête. Tous les meurtres ont lieu hors caméra et sont racontés aux bulletins de nouvelles. En fait, il ne se passe pas grand chose et à moins d'avoir une peur bleue des poupées un peu moches, personne ne va perdre de sommeil à la suite du visionnement. Les acteurs font de leur mieux, mais on n'a pas grand chose à nous montrer et c'est évidemment tourné un peu n'importe comment. 15 ans après The Blair Witch Project, tourné l'année ou est sorti Annabelle, le film sort trois ans plus tard. Je n'ai toujours pas peur des poupées. Mario Giguère |
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JUNGLE GENTS - Edward Bernds avec Leo Gorcey, Huntz Hall, Bernard Gorcey, Laurette Luez, 1954, États Unis, 64m Lorsque la bande des Bowery Boys découvrent que Sach (Huntz Hall) est capable de sentir à distance la présence de diamants, ils se retrouvent rapidement en Afrique pour en découvrir. Ils accompagnent des gens en apparence bien intentionnés, qui veulent s'emparer des pierres précieuses, pour ensuite laisser les Boys entre les mains d'une tribu de réducteurs de tètes. heureusement Sach rencontre la belle sauvageonne Anatta. L'humour de la bande des Bowery Boys est tout ce qu'il y a de primaire. Entre le patron et le bouffon, c'est surtout le personnage de Sach qui accumule les pitreries prévisibles. Avec plein de stockshots de jungle et des décors de plantes en studio, on voit Laurette Luez dans le rôle d'Anatta, une beauté née à Hawaï, vue auparavant dans Prehistoric Women, quatre ans plus tôt. Anatta ne connait qu'un mot en anglais: Kiss ! On ne sera pas trop surprit lorsque son copain qui rappelle un certain Tarzan, arrive en finale pour réclamer sa belle. C'est court et on ne peut plus léger. Mario Giguère |
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The LA LLORONA CURSE - Damir Catic avec Gabrielle Santamauro, James Ezrin, Everado Guzman, 2019, États Unis, 78m Une équipe qui produit une émission sur les phénomènes paranormaux va s'installer dans une maison ou aurait été vue La Llorona, fameuse légende mexicaine, la femme qui a tué jadis ses enfants et qui les cherchent sans cesse depuis ce temps. On devine tout le reste. Je suis prêt à pardonner bien des choses aux micro budgets qui manquent parfois d'ambition et qui plagient sans vergogne les films populaires des grands studios. Quand le scénario se permet touts les niaiseries inimaginables pour nous surprendre, j'ai parfois envie de tout laisser tomber. Ici les agissements du réalisateur de la série, qui ment de manières totalement démentielles et dangereuses avec tous ses collaborateurs, qui lui pardonnent tout, c'est trop. Par dessus le marché, on oublie pratiquement qu'on parle de La Llorona, on tombe dans un mélange insipide de possession et de reprises de Blair Witch et compagnie. Une perte de temps. Mario Giguère |
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HIGH LIFE aka Une Vie en Hauteur - Claire Denis avec Robert Pattinson, Claire Binoche, Mia Goth, Ewan Mitchell, 2018, France/Royaume Uni/Allemagne/Pologne/États Unis, 113m Loin du système solaire, des prisonniers ont été obligés de participer à une expérience de reproduction. Ils se dirigent à bord d'un vaisseau vers un trou noir qui risque de tous les tuer. Des rayons cosmiques viennent ajouter une couche de difficulté insurmontable. Si j'ai regardé ce film de Claire Denis, c'est parce que je m'intéresse à la filmographie de l'actrice Mia Goth. Décidément, elle ne choisit pas les scénarios les plus simples. Ce voyage dans l'espace, vers un objectif qui est probablement mortel, est d'un nihilisme remarquable. Je me suis rappelé avoir projeté le film au cinéma et je me rappelais qu'à chaque jour des gens quittaient la salle. Mystère résolu. C'est à la fois hyper violent et bourré d'agressions sexuelles explicites. J'en retiens des conclusions parfois bizarres, souvent banales. - Les gens en prison qui sont envoyés vers leur mort deviennent agressifs. - Le seul personnage qui risque de s'en tirer réprime totalement sa libido. - Une savante folle est aussi cruelle qu'un savant fou. - Dans l'espace, un vaisseau en forme de container peut aussi bien faire l'affaire. - Robert Pattinson se préparait pour son rôle dans The Batman, taciturne et asexuel. J'ajouterais que Mia Goth est intense, comme tous les acteurs dans ce film et que ça en prend pour tous les goûts, évidemment. Le dvd d'Elevation Pictures contient deux extras qui aident à comprendre la démarche et la vision de la réalisatrice ainsi que l'importance du jardin et de la Fuck Box. Il y a une grande part d'improvisation pour arriver au résultat final. On saura aussi pourquoi les ordinateurs à bord du vaisseau semblent venir des années 80. Mario Giguère |
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LAST SENTINEL - Tanel Toom avec Kate Bosworth, Lucien Laviscount, Martin McCann et Thomas Kretchmann, 2023, Angleterre, 117m Dans un monde dévasté et en guerre, un restant d'escadron se retrouve dans un poste, en pleine mer, sans aucune nouvelle de l'état des choses. Le jour où le signal d'un navire approchant fait signe, c'est assez pour créer le chaos à l'intérieur du poste sur la marche à suivre. Voilà un petit film, complètement tombé dans l'oubli dès sa sortie, qui a rapidement fait son chemin sur la plateforme en ligne Tubi. Le résultat est dans l'ensemble un peu faible, mais plus intéressant que ce que le film laisse entendre. Parce que les dialogues sont trop longs et trop lourds et aussi parce que ça ne démarre qu'un peu trop tard. Malgré tout, la tension est très bien menée et le scénario a juste assez de twists pour rendre ça assez prenant vers la fin. Malgré tout, ça reste nébuleux à la fin et j'aurais préféré une fin plus claire pour un film que je n'ai aucunement le goût de revoir au final. J'aime quand même l'emballage de la chose et je pense que quelqu'un y trouvera son compte. Pour moi, il manque quelque chose. Abba |
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MANOS: THE HANDS OF FATE - Harold P. Warren avec Tom Neyman, John Reynolds, Diane Adelson, Harold P. Warren, 1966, États Unis, 70m Margaret et Michael ainsi que leur petite fille et son chien n'arrivent pas à trouver l'endroit ou se trouve leur hôtel. Perdus alors que la nuit commence, ils se réfugient dans un curieux endroit, rencontrant l'incroyable Torgo. Margaret est harassée par Torgo, le chien disparait, leur fille aussi et le fameux maître de la maison finit par arriver, avec ses six femmes. Vu dans la version Elvira Movie Macabre, ce qui permet de se détendre un peu entre la série de scènes psychotroniques qui peuvent endormir un marathonien de la série B. Un scénario sans queue ni tête, des acteurs plus que mauvais, un culte ou les épouses se crêpent le chignon comme des lutteuses de carnaval. Je croyais l'avoir vu il y a une éternité, mais c'était plutôt la découverte d'un puissant nanar, du genre à vous tenter d'en regarder d'autres ou de laisser tomber à tout jamais cette obsession pour des nullités sans nom. Mario Giguère |
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MARROWBONE aka Le Secret des Marrowbone aka El secreto de Marrowbone - Sergio G. Sánchez avec George MacKay, Anya Taylor-Joy, Charlie Heaton, Mia Goth, 2017, Espagne, 110m 1968, États Unis, Maine, Rose Fairborne, ses quatre enfants Jack, Jane, Billy et Sam sont revenus dans la maison familiale, trente ans après l'avoir quittée pour l'Angleterre. On apprendra tranquillement le drame qui les a vus revenir, une mort tragique va bouleverser leur vie et on apprendra les secrets qu'ils cachent pour survivre. Drame intéressant du début et presque jusqu'à la fin. Malheureusement pour moi, le final n'a rien de bien surprenant, nous ramenant presque dans un film d'Alfred Hitchcock des années soixante. Si vous ne connaissez pas les classiques dans le genre, vous saurez mieux l'apprécier. Mia Goth a encore un rôle de femme fragile, presque une femme enfant et elle excelle. Ania Taylor Joy est la bibliothécaire que Jack voit et aime bien lorsqu'il va faire des commissions en ville. Je ne vous en dirai pas plus pour ne rien gâcher. Mario Giguère |
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MONSTER HUNTER - Paul W.S. Anderson avec Milla Johovich, Tony Jaa et Ron Pearlman, 2020, Allemagne/États Unis, 103m Natalie Artemis, capitaine Ranger et son équipe se rendent dans le désert pour une mission et disparaissent... En fait, ils se retrouvent dans un univers parallèle bourré de monstres. Alors que toute son équipe se fait décimer, Natalie se fait sauver par un mystérieux chasseur. Ensemble, ils vont travailler pour permettre à Artemis de retourner dans son monde. Regardez qui voilà pour venir gâcher une autre de vos franchises de jeux préférés avec un film gênant et sans buts. Bon, je suis un peu dur, parce qu'il a fait des bons films d'action le Paul, mais rien digne de mention depuis 15 ans et je vais être honnête, ça doit être ici son pire. Pas juste parce que c'est une piètre adaptation du jeu, Première chose, alors que le jeu présente des splendides environnements et univers, on se limite à un désert sans intérêt esthétique et un vaisseau flottant dans les airs. Alors que le jeu présente une gigantesque variété de créatures de tailles différentes, je pense qu'il y en a 3 ou 4 ici, avec des méchantes araignées ultra génériques qui je pense bouffent presque 50% du film. Donc rapidement on comprend des choses, on veut attirer des gens avec le nom de la franchise mais tout ce qu'Anderson veut, c'est faire un film d'action sagement débile et il l'a fait. L'action est pas mauvaise du tout cependant et le combat final est franchement cool, mais c'est l'emballage qui est d'une platitude impressionnante. Évidemment, Milla Johovich se doit d'être le personnage principal et se doit aussi d'être l'élément extérieur pour nous faire comprendre cet univers, je pense que j'ai atteint un seuil de fatigue de sa présence qui ne peut plus être soigné malheureusement. Un film tout aussi décevant qu'ennuyant. Abba |
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MONSTER WARRIOR aka The Legend of Enveloped Demons aka Dao jian feng mo - Yin Yue avec Wanjin Cao, David Chiang, Dong Hou, Xuan-Yu Chen, Xinle Dong, 2022, Chine, 99m, version chinoise avec sous-titres anglais Trois frères chasseurs de démons éliminent le dernier des démons, une bête gigantesque. Dommage qu'après avoir sacrifié leur vie pour restaurer la paix dans leur pays, sept ans plus tard, non seulement on ne les remercie plus, mais on les rejette carrément. Le jour ou des humains en apparence normaux se transforment en démons, les frérots reprennent le travail. On débute de façon spectaculaire avec une véritable armée de chasseurs de démons contre ce qu'on peut appeler un kaiju, tout comme l'immense démon géant de feu en final. On avance dans le temps et c'est un empoisonnement au vin qui transforme les deniers survivants, sauf les trois frères, en hommes poissons. Les effets spéciaux, réels ou digitaux sont bons et le scénario avance avec des coups de théâtre pas trop prévisibles. Le final est grandiose et en filigrane on a évidemment droit à une romance intéressante. Le titre anglais est fort curieux: La légende des démons enveloppés, on comprend en regardant le film. Des moments dramatiques entre frères, qui sacrifient leurs vies, rendent le jeu de l'organisateur en chef de cette rébellion des vilains démoniaque encore plus cinglant. J'ai donc bien aimé et apprécié les acteurs, l'action omniprésente et les créatures. Bonne trouvaille. Mario Giguère |
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MOUNTAIN SHARK - Greg Ak avec Ema Ekaete, Emily Felicia Moore, Julia Quayle, Stephen Samson, 2024, Angleterre, 81m Dans un laboratoire secret de l'armée, le Docteur Nesbitt et la Lieutenante Hawkes, discutent de leur problème pressant. Ils feront venir cinq soldats pour capturer l'arme biologique qui s'est échappée. Ils ne vont pas les avertir, mais le spectateur est au courant qu'il s'agit d'un requin de montagne. Vous avez bien lu. Bon, avec un synopsis pareil, on s'attend au pire mais on espère au moins rigoler, nenni. On va assister à un film avec des effets spéciaux particulièrement mauvais et sans logique, un docteur qui en fait des tonnes et n'aura jamais aucune crédibilité, dans un endroit isolé, malgré que l'on voir une voiture passer dans le fond du paysage. Les traces du requin, qui se creuse un chemin avec son aileron, disparaissent d'une scène à l'autre, malgré que l'équipe de tournage et les personnages tournent en rond sur une petite colline. Les actrices s'en tirent un peu mieux, mais ne peuvent sauver le film à elles seules. Ce serait le premier film du réalisateur, à moins que ce soit un pseudonyme. Ca dépasse les limites de ma patience. Mario Giguère |
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NIGHT AND LOVES OF DON JUAN aka Le calde notti di Don Giovanni aka La Vie Sexuelle de Don Juan - Alfonso Brescia avec Robert Hoffmann, Barbara Bouchet, Ira von Fürstenberg, Edwige Fenech, Annabella Incontrera, 1971, Italie/Espagne,105m, version originale italienne avec sous-titres anglais Don Juan butine toutes les femmes d'Espagne et il attire évidemment la colère de tous les cocus qu'il a créés. Les femmes le trouvent on n peut plus charmant et grâce à ses prouesses à l'épée, avec l'aide de son fidèle serviteur, il s'en tire presque toujours, mais comme il a dépassé les bornes, il est expulsé d'Espagne. Il se retrouve alors au pays des berbères, à la merci d'un Sultan qui pourrait bien le jeter en prison et l'y oublier. Mais il a plus d'un tour dans son sac. Inspiré par le personnage de "Don Juan Tenorio" dans la pièce écrite en 1844. Le nom qui est synonyme de briseur de coeurs, charmeur invétéré, est ici dans un film sensuel bourré de scènes de cap et d'épée. On n'a guère de pitié pour tous les hommes au service de la bourgeoisie qui veulent le tuer, leur sort est rapidement scellé. Robert Hoffmann est impeccable dans le rôle principal, sa première conquête, Esmeralda, ici est nulle autre que Barbara Bouchet, en habit d'Ève, qui raconte n'importe quoi à son mari naïf pour sauver son bel amant. Il séduira sa fille aussi rapidement que la mère. Annabella Incontrera joue pour sa part une nonne qui aura bien des difficultés à résister à la tentation. C'est sur une suggestion du Sultan que Don Juan séduit Aiscia, belle Edwige Fenech, gardée dans une enceinte à la réputation impénétrable. J'ai vu la version Italienne, avec son quota de nudité pour un public adulte. On apprend que la version française aurait des inserts pornographiques. La musique de Carlo Savina est excellente et je n'ai pu savoir si c'est bien Edda Del Orso qui fredonne un thème accrocheur. Un bel exemple de ce qui se faisait à l'époque, dans la foulée de la série des Angélique, Marquise des anges, avec Michèle Mercier. Mario Giguère |
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NIGHT HOWL - Michael Taylor Pritt avec Michael Taylor Pritt, Alana Mullins, Rob Pemberton, Jérémy Wheeler, 2017, États Unis, 75m Kaci Evans est un photographe de métier, traumatisé dans sa jeunesse par le meurtre de sa mère, présument tuée par un loup-garou. Il consulte régulièrement un psychiatre, car il fait constamment des cauchemars ou il est souvent l'agresseur, la bête. Au moment ou Ema, son modèle depuis un an, tente de se rapprocher de lui, ses connaissances commencent à être tuées par le monstre. On nage dans les eaux profondes du micro budget. Tourné dans une petite ville avec zéro budget dans des décors manquant parfois de crédibilité, comme ce bureau de psychiatre pas très sérieux. Seule Alana Mullins dans le rôle de celle qui veut être sa copine, une aidante naturelle sympathique, tire son épingle du jeu. Le costume de loup-garou n'est pas loin d'une peluche et les effets d'horreurs se résument trop souvent à monter le son au maximum. La pirouette finale n'a rien de bien surprenant. Le réalisateur est aussi scénariste et acteur principal. C'est déjà son quatrième film et on lui souhaite de continuer à s'améliorer. Mario Giguère |
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The OUIJA POSSESSION aka Jonah Lives - Luis Carvalho avec James Barrett, Ryan Boudreau, Nicole Lasala, Brinke Stevens, Cesar Pereira, 2016, États Unis, 95m Des jeunes se retrouvent dans le sous-sol d'une maison de banlieue pendant que les parents et leurs amis font la fête au dessus de leurs têtes. Les filles refusant de jouer au strip poker, on sort donc une antiquité, une vielle planche de Ouija. Évidemment on réussit à contacter un mort, un certain Jonah, qui va évidemment arriver pour tuer autant de jeunes que possible. Enfiler tout vous souvenirs de films précédemment sortis ne vous donnera pas à coup sur un chef d'oeuvre, on s'entend. Insérer dans la trame sonore un klaxon tonitruant à chaque visite du macchabé risque de vous aliéner une autre partie du public. Avoir des personnages jeunes et crétins, on commence à en avoir plein le casque. De courts passages de Brinkey Stevens, ca peut vous aider, mais le montage est parfois horrible. Nommé à sa sortie Jonah Lives, le film a beau s'appeler maintenant The Ouija Possession, ça ne décolle pas plus. Le mort vivant a une bonne gueule de mort vivant. C'est peu. Une perte de temps. Mario Giguère |
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Le PIÈGE DU DIABLE akia The Devil's Trap aka Dáblova Pas - Frantisek Vlácil avec Vítezslav Vejrazka, Miroslav Machácek, Cestmír Randa, Vit Olmer, 1962, Tchécoslovaquie, 88m Moravie, en fin du XVIe siècle, le meunier Mlynár jouit d'une certaine popularité auprès des habitants de son village depuis qu'en cette période de sécheresse il est pratiquement le seul qui a de l'eau pour son moulin. Il partage volontiers et gratuitement le précieux liquide, quand il ne trouve pas carrément de nouvelles sources. Le régent Valce va carrément faire venir un prêtre, Probus, allégeant sans fondement que le meunier est aidé par le Diable en personne pour avoir autant d'eau durant la sécheresse. Second long métrage de Frantisek Vlácil, il est le premier de sa " Trilogie Historique ", avec La Vallée des abeilles et Marketa Lazarová, sortis précédemment chez Artus Films. Entre la vie paisible des villageois et les manipulations crapuleuses du régent, il y a un amour de plus en plus fort qui grandit entre le fils du meunier et la belle Martina. A cette époque et ce lieu loin de nous, Martina, orpheline, verra son sort décidé par le régent, autre sous-intrigue. Une fissure de terrain spectaculaire et une visite de grottes dangereuses donne une dose d'action et de spectacle dramatique. Les rencontres et dialogues entre le meunier et le prêtre augmentent la tension. On aura deviné que le scénario est du côté des paysans et des jeunes amoureux, mais une confrontation après un sermon à l'église tourne en une rébellion surprise. C'est l'humanisme des gens du peuple que l'on retiendra, évidemment, ainsi que la justesse d'un scénario bien ficelé et des acteurs excellents. La photographie et la musique sont aussi impeccables. Un bijou à découvrir. En suppléments sur le combo digipack Blu Ray + DVD d'Artus Films, la présentation du film par Christian Lucas, qui multiplie les anecdotes du tournage ainsi que les pistes qui aideront le spectateur à appréhender et apprécier l'oeuvre. On ajoute un diaporama d'affiches et de photos. Films restauré offert en version originale Tchèque avec sous-titres Français. Mario Giguère |
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PSYCHO GOREMAN - Steven Kostanski avec Nita-Josée Hanna, Owen Myre, Steven Vlahos, Adam Brooks et Alexis kara Hancey, 2020, Canada, 95m Mimi et Luke ramènent à la vie sans le vouloir un ancien Dieu Alien capable de tout détruire sur son passage. Le contrôlant avec l'amulette qui la ramené à la vie, Mimi devient de plus en plus incontrôlable avec son nouveau jouet et attire des assassins de tous les coins de la galaxie. Celui-là, je l'attendais au coin de la rue et j'admets ne pas avoir été déçu. L'idée d'une comédie gore qui met toute la gomme dans les effets étaient assurément pour moi un plus et malgré des éléments imparfaits scénaristiquement, je me suis amusé comme un gamin ici. La grosse critique générale du film est le personnage de la petite fille, qui surjoue à mort et a énervé plusieurs cinéphiles. Personnellement, je l'ai trouvé excellente et son intensité parfaite pour le genre de film que c'était. Parce que derrière ce concept ridicule se cache une comédie avec assurément un bon ton et un bon timing comique. Mais c'est cette orgie d'effets spéciaux maison et de créatures en latex qui m'a particulièrement conquis avec en tête de liste, le fameux Psycho Goreman qui semble un mix entre le Wishmaster et un personnage tiré des Power Rangers. PSYCHO GOREMAN fonctionne parce que c'est un film bourré d'amour pour le genre et qui utilise ses particularités à son avantage. À voir! Abba |
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RUIN ME - Preston DeFrancis avec Marcienne Dwyer, Matt Dellapina, Chris Hill et Eva Hamilton, 2017, États Unis, 87m Alexandra accepte à reculons d'aller au Slasher Sleepout, une expérience immersive de film d'horreur durant 36 heures. Accompagnée de son copain et de six étrangers, le jeu prend une tournure mortelle rapidement et le doute s'installe à savoir si ce qui se passe est vrai ou non. Celui-là a un côté intéressant puisqu'il incorpore l'idée du doute de la véracité de ce qui s'y passe avec le concept style Escape Room. RUIN ME n'a rien au final d'un grand film, mais c'est une expérience qu'on ne peut pas considérer comme ennuyante ou décevante. Parce que derrière ce petit sang neuf se cache tous les clichés du genre qui s'accumulent pour le bon plaisir du fan, pour nous mener évidemment à un twist ending pas vilain du tout. Marcienne Dwyer est très convaincante dans le rôle principal, mais on en dira pas la même chose malheureusement du reste de ce casting qui surjoue généralement au moment d'avoir des scènes fortes. Leurs personnages sont également, plus qu'inintéressants. RUIN ME trouve quand même le moyen sans trop de sang ni d'artifice d'être un film plaisant et intéressant jusqu'à la fin. Abba |
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SATURNALIA: CAVE-GIRL FROM OUTER SPACE - Joshua Kennedy avec Dani Thompson, Joshua Kennedy, Stephanie Jo Saenz, Julian Flores, 2022, États Unis, 73m Saturnalia est un personnage de bande dessinée et une femme des cavernes sexy qui fait le saut dans le monde des vivants suite à une expérience secrète qui transforme des dessins en personnes en chair et en os. Son créateur en a plein les bras avec la dame qui s'amourache rapidement de lui. Joshua Kennedy touche souvent à la comédie et ne prend pas toujours ses films au sérieux, mais cette fois ci, il y va dans la franche comédie burlesque. Pas loin d'un Cool World de Ralph Akashi sorti en 1992, il fait partie d'une très longue liste de films ou des dessins s'animent. Une grosse pantalonnade ou Dani Thompson est très efficace, qui rigole sans cesse dans les extras du dvd. Un divertissement réussit, si on ne le compare pas aux grosses machines hollywoodienne, évidemment. Kennedy et Thompson avaient offert le sympathique Cowgirls vs. Pterodactyls en 2021. Mario Giguère |
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SATIRICOSISSMO - Mariano Laurenti avec Franco Franchi, Ciccio Ingrassia, Edwige Fenech, Giancarlo Badessi, 1970, Italie, 92m, version originale sous-titres anglais Ciccio adore le roman Satyricon de Petronius Arbiter, mais Franco ne connait que la version de Fellini. Comme par magie, mais on devine bien ce qui se passe, ils sont transportés dans le temps et deviennent serviteurs et plus tard espions pour le compte de l'empereur Neron. Tout le monde complote pour éliminer Neron, y comprit sa femme Poppea (Edwige Fenech) et probablement sa mère. Le peuple n'en peut plus également, Néron provocant des émeutes à chaque fois qu'il chante ou joue de la Lyre. Franco et Ciccio ont eu une carrière très prolifique et ont connu le succès en Italie, leur terre natale. Je n'avais vu d'eux que L'Espion qui venait du Surgelé de Mario Bava. A l'époque et encore aujourd'hui, je ne comprends pas trop leur humour, certes assez classique. Ciccio est le grand faire valoir, le sérieux pendant que Franco est le pitre, le roi de la grimace, qui joue l'ignare. On pense à Abbott et Costello comme équivalent américain. C'est donc un chassé croisé constant, les comparses se retrouvant pour ou contre Néron, se faisant passer pour des romains, des gladiateurs ou des barbares. Edwige Fenech n'est pas trop présente, faisant partie des nombreux complotistes. On va se retrouve dans la plus petite aréna de gladiateurs que j'ai vu au cinéma. Mariano Laurenti, bien connu pour ses comédies (La Prof et les Cancres, L'Infirmière de Nuit, et tant d'autres), garde un bon rythme, multipliant les gags visuels. La musique de Carlo Rusticelli (Six femmes pour l'Assasin, Opération Peur) est enjouée et accompagne très bien les bourdes du duo transalpin. Mario Giguère |
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SCHOOLGIRL APOCALYPSE aka Sêrâ-fuku mokushiroku - John Caims avec Rino Higa, Max Mackenzie, Asami Mizukawa, 2011, Japon, 86m Dans une petite ville de la campagne japonaise, Sakura est une étudiante timide qui rêve de continuer ses études aux États Unis. Les hommes du village deviennent subitement des tueurs fous furieux. Perdant rapidement sa mère et son père, entendant sa grand-mère mourir au téléphone, elle va tenter de survivre et de comprendre ce qui arrive. Bien étrange petit film, un petit budget, peu de dialogues et peu de personnages pour un scénario plutôt lent, mais bifurquant vers l'étrange. On oublie presque qu'il s'agit d'un film de soit disant zombies. Les séquences d'hallucinations ou de rêves en animation digitale presque naïve détonnent. Le tout va basculer dans une fin inédite et imprévisible. A voir si vous appréciez les films différents de la norme, mais la production à rabais et le jeu des acteurs qui semblent amateurs, pourra en découragera plus d'un. Le film fut projeté lors du Festival Fantasia en 2012. C'était le premier long métrage du réalisateur qui en tourne un deuxième en 2024. Mario Giguère |
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The SECRET WORLD OF ARIETTY - Hiromasa Yonebayashi, 2010, Japon, 94m Il existe des tout petits être qui vivent dans les maisons, empruntant des petites choses pour avoir une vie confortable. Arietty, qui s'approche de l'âge adulte, prend de plus en plus de risques, mais en prend un de trop quand le jeune homme malade qui vient d'arriver dans la maison l'aperçoit. Maintenant, c'est toute la famille d'Arietty qui est en danger, alors que la famille tente de garder leur secret. Je suis toujours partant pour un beau petit film d'animation et je pense que celui-là entre parfaitement dans la description. C'est court, tout charmant, un peu dérangeant et esthétiquement magnifique. C'est évidemment super intéressant de voir ces petites personnes évoluer dans un univers gigantesque, ce qui en soit a déjà été fait. C'est cependant cette histoire, qui prend une tournure sombre et mélancolique du moment où le jeune homme découvre le secret. L'animation est tellement belle, on a presque l'impression qu'on pourrait toucher certains plans. Maintenant, je pense qu'il y a beaucoup de meilleurs films d'animation, plus profonds et touchants, mais je dois dire que j'en ai vu bien peu des aussi beaux! Abba |
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SPIDER-MAN : FAR FROM HOME - Jon Watts avec Tom Holland, Samuel L. Jackson, Jake Gyllenhaal, Zendaya, Marisa Tomei, Jon Favreau et Jacob Batalon, 2019, États Unis, 129m Après le Blip, Peter Parker ne recherche qu'un peu de normalité. La meilleure façon est d'aller ailleurs! Et Parker se retrouve en Europe avec Ned et Mary Jane. Peu de temps après son arrivée, des créatures élémentaires sèment la terreur un peu partout, ce qui amène Parker à être recruté par Nick Fury pour gérer le problème. Un nouvel allié, venant d'un univers parallèle, Mysterio alias Quentin Beck, se rapproche de Parker alors que ce dernier vit plusieurs doutes. Par contre, l'origine des mystérieuses créatures cachent un impressionnant complot. FAR FROM HOME est le premier film du MCU suivant ENDGAME. C'était donc un sacré défi que d'être le film qui suivait cette gigantesque conclusion. Le pari de Sony ici était d'y aller avec un film plus léger, surtout au niveau de la gravité de l'histoire en y allant avec un film développant plus le personnage de Peter Parker que de faire avancer un univers entier. La facture classique de ce film, d'ailleurs comme HOMECOMING me fait personnellement du bien. Les films de Super-Héros en ce moment se perdent dans le fan service et les multivers parce qu'ils peuvent avoir un bac à sable infini, mais tout ça rend les films plus intriguant qu'attachant. D'ailleurs, comique d'avoir ce commentaire avec le personnage de Mysterio, qui s'avère peut-être une des meilleures adaptations modernes d'un vilain par rapport à ce qu'il était dans la BD. J'ai donc trouvé ce film plaisant, mais sans véritable tonus. Le film se regarde sans être si prenant et je me suis surpris à préférer les interactions de Parker avec ses amis que ses moments en tant que Spider-Man. Malgré mon bon plaisir à voir ce film, on a du mal à trouver un véritable intérêt à la chose? Derrière la belle chimie entre les acteurs, les moments rigolos, touchants, l'action efficace et etc, on a surtout l'impression de voir un petit intermède sans trop d'importance question de donner quelque chose aux fans. Ça n'en fait certainement pas un mauvais film, mais on ne peut nier son aspect un peu oubliable. Abba |
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SPIDER-MAN: NO WAY HOME - Jon Watts avec Tom Holland, Zendaya, Jacob Batalon, Jon Favreau, Marisa Tomei, Willem Dafoe, Jamie Foxx et Alfred Molina, 2021, États Unis, 148m Maintenant, le monde entier sait qui est Spider-Man. Peter doit demander l'aide à Doctor Strange d'arranger les choses. Malheureusement, le sort de Strange ne se passe pas comme prévu et le Multivers vient mixer plusieurs univers de Spider-Man ensemble et Peter Parker... n'est maintenant plus le seul Peter Parker. Les gens ont l'air de beaucoup l'aimer ce film et je me sens presque mal de ne pas être dans la même équipe. Ce n'est même pas une question de ne pas aimer le film, mais j'ai l'impression que le Fan Service a pris le dessus sur la qualité et le souci du détail. Parce que c'est effectivement très divertissant et très rythmé, mais j'ai trouvé que le film préférait jouer sur la nostalgie que de véritablement offrir un film solide narrativement. Il y a beaucoup de personnages et beaucoup d'acteurs dans le film, tout le monde a son petit moment de gloire ou de rédemption et le plaisir de revoir certains personnages est évident. J'ai cependant trouvé que pour un budget aussi énorme, les effets spéciaux étaient particulièrement laids et que les scènes d'action CGI étaient de qualité douteuse. Je trouve de mon côté, que le seul film qui semble complet du début à la fin dans cette nouvelle trilogie est le premier film, qui est évidemment mon préféré au final. Je trouve qu'ici, NO WAY HOME ne roule que sur l'effet de la nostalgie et je me demande bien l'intérêt que je pourrais avoir de réécouter le film. J'ai cependant passé un bon moment. Abba |
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STAR TREK SECTION 31 - Olatunde Osunsanmi avec Michelle Yeoh, Omari Hardwick. Sam Richardson, Robert Kazinsky, 2025, États Unis, 95m L'impératrice Philippa Georgiou, dans sa version de l'univers Miroir, est une femme puissante et cruelle. Elle voit débarquer dans son palace, bar, discothèque, casino, des membres de la division secrète 31 qui veulent son aide pour sauver leur univers en danger. Pour moi, le personnage de Georgiou, interprété par Michelle Yeoh, est mort après seulement deux épisodes de la série Star Trek Entreprise. Elle sera carrément dévorée par les klingons et remplacée par la femme qui l'a trahie, désobéissant à tous les ordres et les principes chéris de la série originale. J'accepte donc avec un brin de surprise cette Michelle Yeoh, véritable tyran sans coeur et sans pitié avec un grain de sel. L'équipe de la Section 31, qui n'est pas sans rappeler la vieille série Mission Impossible, est pour sa part composée de membres pas tous très sérieux, comme ce bouffon vulcain ou ce quasi robot qui va s'avérer minable de bout en bout. Surprise, il y a au moins un traitre dans cette organisation qui se croit parfaite. Si j'ai toujours du plaisir à revoir Michelle Yeoh, toujours aussi en forme pour se défendre de manière acrobatique, le scénario n'a pas grand chose de neuf à offrir. Olatunde Osunsanmi avait réalisé, entre autres, The Fourth Kind avec Milla Jovovich en 2009. Les Trekkies ont réservé un accueil glacial au film, tuant peut-être toute chance à d'éventuelles suites. C'est dommage. Mario Giguère |
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ZAN: KING OF THE JUNGLE aka Tarzan en la Gruta del Oro aka King of the Jungle - Manuel Caño avec Steve Hawks, Kitty Swan, Krista Nell, 1969, Espagne/Italie/Porto Rico, 88m De méchants vilains encouragent un autochtone à tirer de la carabine sur Zan. Il est trouvé et remis en forme par un vieil homme qui cherche de l'or depuis des années. Zan se rappelle que la reine des amazones lui a confié l'endroit secret où trouver de l'or et il s'empresse de remercier son sauveur avec un sac plein de pépites. Ca va tomber dans les oreilles des vilains qui vont tout faire pour connaître l'emplacement du trésor. On note la présence courte mais drôle de Fernando Sancho (Un Pistolet pour Ringo, Arizona Cole) dont le personnage est propriétaire d'hôtel, mais s'occupe aussi des chambres et est aussi policier, entre autre. On remarque aussi la ravissante actrice Kitty Swan dans la peau de la princesse des Amazone, vedette de deux Gungala. On souligne parmi les scénaristes nul autre que Umberto Lenzy (Cannibal Ferox, Black Demons). Ce Tarzan des pauvres n'as pas de compagnon chimpanzé, mais un perroquet comme ami et confident. On se promène entre les intrigues, passant du temps avec la fille du vieux mineur et l'alcoolique qu'elle engage pour retrouver son père, laissant souvent Zan seul loin des caméras. On est très loin des bons ou des moyens films de Tarzan et aussi des imitations beaucoup plus centrées sur le facsimilé. Mais la jungle est belle et authentique, les vedettes féminines sont gracieuses et Zan est fort musclé, mais sa coupe de cheveux, ses favoris et son jeu d'acteur laissent à désirer. Mario Giguère |
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