LA GAZETTE DU CLUB DES MONSTRES

NUMÉRO 152

DARK NATURE aka TERREUR SAUVAGE

EN SALLE LE 19 MAI

DARK NATURE aka TERREUR SAUVAGE -  Berkley Brady avec Hannah Emily Anderson, Madison Walsh, Helen Belay, Roseanne Supernault, Kyra Harper, 2022, Canada, 85m

Joy, qui a survécu à des violences domestiques, rejoint son amie Carmen et son groupe de thérapie pour un week-end de retraite isolé dans les Rocheuses canadiennes. Dirigée par l'énigmatique Dr Dunnley - dont les méthodes sont expérimentales et parfois douteuses du point de vue extérieur de Joy - l'expérience finit par faire voler en éclats la frontière entre la réalité et l'illusion. Joy commence à soupçonner qu'elle est traquée par son agresseur, alors qu'en réalité, tout le groupe sera contraint d'affronter une menace encore plus terrifiante que les monstres de leur passé.

C'est le synopsis officiel que je n'ai pas osé réécrire avec mes mots, de peur de trop dévoiler l'histoire. Si la prémisse est courante, malheureusement, on débute carrément avec une jeune femme violentée et traumatisée par un homme violent, qui part une fin de semaine de camping sauvage avec d'autres femmes qui ont aussi connus des traumas divers. Une thérapie dans la nature, qui est magnifique. On se garde bien de tout dévoiler trop rapidement et on devra réévaluer l'histoire à la lumières des révélations tardives. Sans trop parler de cette impression constante d'être surveillés, par qui, par quoi, pour le vrai ou par simple paranoïa? Berkley Brady est une scénariste, réalisatrice et productrice métisse basée sur le territoire du Traité 7 à Calgary, en Alberta. Avec quelques courts métrages et séries télévisée au portfolio qui l'ont emmenée à la Biennale de Berlin et à Sundance. Pour son premier long-métrage, elle ose s'aventurer dans le film de terreur en forêt, exploité régulièrement au cinéma d'horreur. Ici, il est inévitable de penser à The Descent de Neil Marshall, mais l'approche du scénario, la personnalité des personnages, ainsi que le budget réduit, sont devenus une force et non un handicap. La créature, car créature il y a, s'éloigne des standards, toute en latex, visible juste assez longtemps pour lui garder une aura spéciale. Outre le jeu des actrices au pedigree plus qu'intéressant, la réalisation et ce que je nommerai l'enveloppe sonore du groupe canadien Ghostkeeper en font une expérience qui devrait séduire les amateurs, néophytes ou chevronnés. Mario Giguère

En salle le 19 mai au Québec et le 23 mai aux États Unis.

Chronique en collaboration avec IXION Communications, merci.  

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