1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z
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COBRA WOMAN aka: LE SIGNE DU COBRA - Robert Siodmak, 1944, États-Unis Ramu (Jon Hall) aime Tollea (Maria Montez), femme pulpeuse au glamour exotique, et prévoit de l'épouser dans un futur imminent. Malheureusement, la belle est kidnappée et enlevée sur une île du Pacifique. Pas franchement ravi de s'être fait voler sa fiancée, Ramu part à secours avec l'aide de Kado (Sabu) et découvre une île volcanique sur laquelle vit un peuple tyrannisé par l'ignoble reine Naja, soeur jumelle de Tollea vouant un culte au Dieu Cobra pour lequel la cruelle bonne femme n'hésite pas à sacrifier de pauvres innocents tirés au sort lors de cérémonies grandiloquentes où se mêlent danse et gestuelle théâtrale. On apprend alors que Tollea a été ramenée de force - par une brute muette incarnée par Lon Chaney Jr. - afin qu'elle récupère la couronne qui lui revient et libère le peuple opprimé des griffes de sa démoniaque frangine. COBRA WOMAN, c'est le film d'aventure hollywoodien ultime réalisé à la gloire du technicolor: un festival de couleurs chatoyantes pour un florilège de décors de studio paradisiaques où les plantes sont plus vertes que nature et où le ciel est d'un bleu si éclatant qu'il en est presque éblouissant. Et puis il y a Maria Montez et son double rôle manichéen de Tollea/Naja. On ne va pas dire que ça lui permet de faire une démonstration de son immense talent d'actrice vu son jeu totalement dénué de nuance, mais ça lui permet surtout de faire étalage d'une ahurissante garde-robe où froufrous et paillettes sont légion. Et il fallait bien ça à l'adoratrice du Dieu Cobra pour procéder à ses cérémonies grandiloquentes lors desquelles la belle entame des pas de danse aussi improbables que fascinants, mélangeant maladresse et exubérance, ne manquant pas de laisser le spectateur totalement béat! Pour le reste, Siodmak emballe cette commande Universal avec efficacité mais sans grande originalité, livre une sorte de blockbuster d'époque conçu pour ratisser un maximum de spectateurs, de l'adulte mâle qui se pavanera devant les courbes affriolantes de Maria Montez aux adolescents qui s'identifieront immédiatement au jeune Sabu révélé quatre ans plus tôt par LE VOLEUR DE BAGDAD. Aujourd'hui, COBRA WOMAN dégage un certain parfum de nostalgie et s'avère finalement aussi dépaysant que ses décors sont artificiels. Kerozene |
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CODE
NAME PHOENIX - Jeff Freilich avec Jeanne Chinn, Jeffrey Meek,
Christina Cox et Lexa Doig, 2000, États Unis, 90m Je viens tout juste d'écouter ce téléfilm et malgré que le tout a une allure assez cheap, j'ai bien aimé. On ne révolutionne rien, les combats sont plutôt mous et le montage maladroit mais je ne peux pas m'empêcher d'y trouver un certain charme. Ce sont surtout les petites idées chouettes qui m'ont plu, le métier de mercenaire qui devient un emploi carrément conventionnel, les fusils qui maintenant ne peuvent qu'endormir, et la vilaine méchante qui explique que les Rolling Stones se sont gaver du médicament pour continuer à faire de la tournée ( je vous rappelle que nous sommes en 2007! Ha Ha). Ce n'est pas du grand art, c'est à certains moments franchement ringards, mais c'est sympathique et c'est tout ce qui compte. Abba |
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CODE RED aka COMMANDO DE LA PEUR - Ian Gilmour, 2001, États Unis Un commando qui a pour mission de désamorcer une bombe atomique dans un centre de recherche militaire secret perdu au milieu d'une jungle quelconque, doit faire face à un ennemi d'origine inconnue. Les cadavres que ce salopard laisse derrière lui sont tout secs, totalement vidés de leurs sang, tripes et boyaux, un peu comme le font les vampires de l'espace du "Lifeforce" de Tobe Hooper. La peur monte dans les rangs tandis que ceux-ci s'amenuisent et que le chef de la mission soupçonne ses supérieurs de s'être bien foutus de sa gueule. Ersatz tardif et fauché de "Predator", ce "Code Red" affiche clairement son statut de téléfilm mou du gland mais sait finalement se montrer surprenant au moins sur un point que nous garderons ici sous silence. Toujours est-il que cette histoire de mission qui sent le roussi dès le départ ne se montre pas très inventive, heureusement elle propose quelques bestioles de l'espace dont des fourmiliers tentaculaires gluants et carnivores et un lézard casqué qui semble tout droit sortit d'un épisode de "Star Trek Deep Space 9". Il peine évidemment à faire oublier le rasta destroy de McTiernan, mais il bénéficie d'un maquillage qui est loin d'être honteux... Avec ce genre de film, on ne s'attend certes pas à des prouesses, mais on peut quand même souligner à quel point les scènes d'action sont nivelées par la bas à cause de l'utilisation abusive d'une sorte de ralenti syncopé et flouté absolument dégueulasse qui empêche non seulement de voir clairement ce qu'il se passe, mais qui dessert aussi le design apparemment inhabituel des bestioles suceuses. Bref, on est bien loin de "Robowar"... Kerozene |
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COLD
HARVEST aka LE VIRUS aka CHASSE A L'HOMME - Isaac Florentine, 1999,
États Unis Mais que voila un joli méchoui made in Nu Image qui reprend des éléments du 2019 APRES LA CHUTE DE NEW YORK de Sergio Martino plongés dans une atmosphère de western nocturne ponctué de scènes d'action étonnamment efficaces directement issue du cinéma de Hong Kong, que ce soit au niveau des violents combats d'art martiaux où les éléments de décors se font pulvériser, ou au niveau des gunfight à la John Woo. On n'en attendait pas tant et la surprise est plutôt bienvenue car si l'ensemble n'est certes pas génial, il en devient plutôt divertissant. Bien entendu, un tel produit ne serait pas si " cool " sans ses gros défauts, à commencer par l'inexpressif Gary Daniels (FIST OF THE NORTH STAR) qui change de gueule uniquement lorsque son personnage se fait torturer en se faisant lacérer le dos par des barbelés, mais le plus poilant est sans aucun doute le détecteur d'anticorps, radar permettant de localiser à distance les porteurs de ceux-ci. Dans un monde dévasté et insalubre, un tel niveau de technologie (aussi improbable soit elle) ne fait bien évidemment pas très sérieux. Un petit mot encore pour ce bad guy patibulaire qui, dans un excès de nostalgie, confie pensivement à sa prisonnière qu'il a un faible pour les nez. COLD HARVEST, le premier film nezophile du monde ? Kerozene |
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The COLD LIGHT OF DAY - Marbrouk El Mechri avec Henry Cavill, Veronica Echegui, Bruce Willis et Sigourney Weaver, 2012, États Unis, 93m Durant des vacances familiales en Espagne, Will, un jeune loup de Wallstreet, voit toute sa famille kidnappée mystérieusement. Will se retrouve le jouet d'une organisation gouvernementale secrète voulant retrouver une valise et cette valise, dont l'existence est intimement lié à des gestes de son père, devient la seule façon de sauver ses proches. Dans la lignée des thrillers du samedi après-midi, difficile de faire plus linéaire et formulatique que ce COLD LIGHT OF DAY. Pas mauvais je dois dire, mais tellement manquant vraiment beaucoup d'originalité pour se distinguer un moindrement. Y'a de l'action et on ne s'ennuie pas je dois dire, mais bon sang... Le fait de tout deviner de scène à scène devient presque fatiguant! Pour les amateurs finis et ceux qui veulent juste un divertissement, voilà, vous l'avez! C'est correctement mis en boîte et y'a deux gros noms en Bruce Willis (Qui a tourné ses trucs en 2 jours probablement) et Sigourney Weaver qui se la joue méchante agente corrompue. Malgré un vite qui va très vite, on n'a certainement pas l'idée d'une économie des scènes où tout compte, on a surtout l'impression que seul les scènes d'action sont valables et font avancer l'histoire. Bien oubliable donc, mais peut-être une belle petite expérience si vous vous cherchez quelque chose à voir. Abba |
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COLLATERAL DAMAGE aka Dommages Collatéraux - Andrew Davis avec Arnold Schwarzenegger, Francesca Neri, Elias Koteas et John Leguizamo, 2002, États Unis, 108m Gordon Brewer filait le parfait bonheur avant que sa famille ne devienne les dommages collatéraux d'un terroriste colombien voulant faire exploser au passage un haut dirigeant. Frustré de l'incompétence des forces de l'ordre, Brewer décide de régler le problème lui-même et d'aller en Colombie. Mais le responsable de la mort de sa famille se rend compte de sa venue et ne lui rendra pas le chemin facile. Alors qu'Arnold vieillissait et que ses plans pour une carrière politique se dessinaient, il était visiblement le temps de changer la portée de ses films. Évidemment, il était loin le temps où Arnie dégommait sans pitié du terroriste avec deux mitraillettes dans les mains. Le constat par contre était un peu problématique, on aimait le vieux Arnie de style d'action mais il fallait réinventer son rôle et 'on ne voulait surtout plus le voir dans des rôles familiaux. Vient COLLATERAL DAMAGE donc, un film où le personnage d'Arnold est vieillissant, désespéré et n'a pour seules armes sa logique et son intelligent. Une belle idée donc qui a en plus le mérite d'être mise en scène par Andrew Davis, mais malheureusement, COLLATERAL DAMAGE ne décolle jamais vraiment plus que sa base intéressante. L'idée d'un personnage plus réaliste est effectivement intéressante, mais le traitement scénaristique est ici plus que douteux. Un simple pompier qui réussi à lui-seul à déjouer tout le cartel de drogue colombien? On dirait la base d'un film de Chuck Norris et vous comprendrez que ce n'est pas un gage de qualité. Le manque d'originalité flagrant de l'histoire crève donc aux yeux dès le départ quand pourtant, un rôle différent pour Arnie aurait dû coller à un scénario lui aussi différent, plus audacieux, réaliste et moins limité. Difficile dès le départ de voir une armoire à glace comme Arnie tenter de passer incognito dans des villages colombiens quand il porte un chapeau de Gilligan. Andrew Davis a réalisé plusieurs petits bons films, mais COLALTERAL DAMAGE n'est certainement pas très haut classé dans sa jolie filmographie. On ne note aucune incompétence de la part de Davis et il est très important de le noter, mais on sent toute les actions forcés, on ne le voit pas inspiré par son sujet. C'est dommage et le souffle d'auteur qui a marqué THE FUGITIVE est complètement disparu ici et Davis semble signer un vulgaire film de commande. Difficile de faire plus avec un scénario aussi absent de toute profondeur. Est-ce que COLLATERAL DAMAGE est un film à complètement jeter aux vidanges? Non, on ne s'enmerde pas, on a droit à quelques scènes d'action intéressantes et on a droit à un joli retournement de situation vers la fin. Retournement par contre complètement gâché par un climax d'action vulgaire et idiot, comme si on avait oublié que Arnie est supposé être un mec comme les autres, pas un foutu gladiateur. Les scènes dans la jungle sont belles et le look en général est attrayant. Plusieurs acteurs crédibles s'ajoutent au récit comme Elia Koteas dans un rôle par contre très ordinaire et cliché, John Torturro dans une courte mais amusante performance et John Leguizamo dans le rôle d'un exploiteur de cocaïne vraiment sympathique. Malheureusement, Arnold n'arrive pas à la hauteur des acteurs autour de lui et ne se démarque nullement dans aucune scène par rapport à la qualité de son jeu, c'est souvent plutôt le contraire. Francesca Neri est celle qui s'en sort le mieux dans tout le lot dans son énorme présence sur écran où elle dégage beaucoup de magnétisme mais également beaucoup de mystère, son rôle ici lui va à la perfection. Un film très ordinaire avec un Arnold en déroute et un Davis sans inspiration. COLLATERAL DAMAGE est un passe-temps de faible qualité, qui peut faire le travail et se retrouve parmi les films les plus banals et de l'acteur principal et du réalisateur. Un film sans aucune magie donc. Abba |
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The COLOSSUS OF NEW YORK - Eugène Lourié avec John Baragrey, Anne Spensser, Otto Kruger, 1958, États Unis, 70m Jerry Spensser vient à peine de gagner le prix Nobel de la paix qu'il meurt assez bêtement dans un accident. Son père, brillant chirurgien, décide de conserver son cerveau, si brillant qu'il allait faire disparaitre la faim dans le monde et le place dans un robot aux dimensions imposantes. Réveillé à sa nouvelle vie, Jerry s'accommode mal de son nouveau "corps" mais développe de nouveaux dons. N'empêche qu'il ne peut plus voir son fils et sa femme, courtisée par son frère, gaspation, et la folie le guette. Dans la catégorie: on se demande pourquoi on ne l'a jamais vu et quand on le voit on sait pourquoi. Ce petit budget fort limité dans des décors aussi limités raconte une histoire super simple, trop, avec des moyens trop limités. Véritable revisite du mythe de Frankenstein à la sauce science fiction, l'imposant colosse a tellement de difficulté à marcher que toutes ses scènes ou il avance sont en accéléré et ca paraît drôlement. C'est court, mais il y a des longueurs et lorsqu'on arrive dans les dernières minutes, ca vire à la petite apocalypse qui se termine fort rapidement et de manière totalement prévisible. On ne retiendra que la vision de ce colosse, au costume étriqué. Je préfère de loin la trilogie de films de monstres du réalisateur: le magnifique The BEAST FROM 20,000 FATHOMS, The GIANT BEHEMOTH et spécialement son GORGO. Mario Giguère |
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COMPANY OF WOLVES - Neil Jordan, 1984, États Unis/Angleterre L'histoire du petit chaperon rouge, avec des loups-garous, j'ai trouvé ca très intéressant et ca sort de l'ordinaire. Il y a même la mère-grand qui n'arrête pas de mettre en garde la petite chaperonne de ne pas faire confiance aux hommes dont les sourcils se touchent ,et de ne jamais quitter le sentier : une sorte de morale quil faut faire attention aux homme dans la vie ? Y a également les célèbres phrases du genre : comme vous avez de grandes oreilles , grandes dents, de grands bras?? connaissez pas celle-là ? La fin est surprenante, pas du tout la même fin que dans le conte, loin de là. Les décors sont féeriques, les FX sont très bien réussis. Le seul point faible du film sont peut-être les moments poétiques chiants et longs, mais ca ne brise pas le charme du film. Rana |
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CONAN THE BARBARIAN aka Conan le Barbare - Marcus Nispel avec Jason Momoa, Stephen Lang, Rachel Nichols, Rose McGowan, Ron Perlman, Leo Howard, Saïd Taghmaoui, Bob Sapp, Steven O'Donnell, Nonso Anozie, 2011, États Unis/Bulgarie, 113m À l'aube de l'ère antique, Conan, le fils du chef des Cimmériens, démontre déjà enfant de redoutables aptitudes pour le combat. C'est ainsi que le jeune barbare gagne le droit de se fait forger une épée par son père. Un certain Khalar Zim et ses hommes attaquent cependant le village des Cimmériens pour s'emparer de la dernière pièce d'un masque magique disséminé jadis aux quatre coins du monde connu. Khalar Zim torture le père de Conan pour lui faire révéler la cachette de la pièce en question, puis met le feu au village et vole l'épée de Conan. Pour que son fils puisse s'en sortir, le père de Conan sacrifie sa vie et meurt sous ses yeux. Vingt ans plus tard, le dernier survivant des Cimmériens est devenu adulte, et celui-ci tente de retrouver Zim afin de venger la mort des siens et de récupérer son épée. Zim essaie par tous les moyens de mettre la main sur Tamara, une jeune prêtresse au sang pur issue d'une longue lignée dont le sacrifice final activera les pouvoirs du masque magique, ce qui lui permettra de ressusciter son épouse sorcière et de dominer le monde. Conan retrouve toutefois Tamara avant Zim, et se sert d'elle comme appât pour attirer à lui son ennemi juré afin de le forcer à livrer un ultime duel où le barbare espère assouvir sa revanche. Les choses ne se dérouleront cependant pas comme Conan l'avait prévu. Depuis 2006, NU IMAGE/MILLENIUM FILMS cherche à entrer dans la cour des grands en investissant davantage de fonds dans la conception de films plus ambitieux ou imposants. Cette nouvelle mouture de CONAN THE BARBARIAN, leur seconde production en 3D après DRIVE ANGRY s'inscrit parfaitement dans cette volonté de la compagnie israélienne à vouloir compétitionner avec les Majors de Hollywood. Sans affirmer qu'elle a livré ici un divertissement haut-de-gamme, il faut admettre qu'elle a su y mettre un sens du fini que l'on n'aurait probablement pas retrouvé dans une version produite par sa défunte ancêtre: CANNON GROUP INC. Les auteurs ont clairement cherché à respecter fidèlement le plus possible l'imaginaire de l'oeuvre originelle de Robert E. Howard et son adaptation en BD par MARVEL COMICS. De ce fait, ils n'ont pas cherché à étendre la portée du personnage principal qui était déjà sur papier taillé tout d'une pièce, et dont l'ambition se résume en cette simple ligne dans le dialogue: "Je vis, j'aime, je tue! Ça me suffit!". Pas surprenant donc que les scènes d'affrontements occupent la majeure partie du film, si bien que la mise en scène techniquement au point et visuellement travaillé de Marcus Nispel se montre tout de même plus virile que subtile. C'est pourtant à l'intérieur même de toutes ses limites que CONAN THE BARBARIAN s'affiche comme un film robuste qui devrait amuser aussi bien les fans du héros barbare que les amateurs du genre "Sword & Sorcery". Car si l'intrigue n'offre rien de bien particulièrement neuf, elle est menée à bon port sans chutes de rythme et ses lacunes sont parfois compensées par ses combats bien orchestrés. L'ensemble n'abuse d'ailleurs pas trop du CGI et exploite efficacement le procédé 3D avec une circonspection que l'on ne retrouve pas souvent dans les autres films qui en font usage. Jason Momoa possède la stature musculaire et le monolithisme requis pour incarner Conan, alors que Rose McGowan s'amuse cruellement, si on peut dire, dans son rôle de sorcière et fille du méchant de service. Pas un classique, que ce soit au présent ou en devenir, mais certaines personnes devraient y trouver leur comptant. N'y cherchez cependant pas de point de comparaison avec le CONAN réalisé par John Milius en 1981, car il n'y a aucune filiation entre les deux. Mathieu Lemée |
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The
CONDEMNED aka Condamnés - Scott Wiper avec "Stone
Cold" Steve Austin, Vinnie Jones, Robert Mammone, Rick Hoffman,
Tory Mussett, Christopher Bakerm Sam Healy, Madeleine West, Masa
Yamaguchi, Luke Pegler, 2007, États Unis, 113m La WWE semble bien décider à envahir en permanence les écrans de cinéma pour mettre en valeur ses lutteurs. "THE CONDEMNED" représente d'ailleurs une production plus ambitieuse que les précédentes de la compagnie, tant dans sa durée que dans le thème abordé. Néanmoins, en voulant critiquer le phénomène des émissions de télé-réalité artificielles exploitant la violence facile pour attirer les masses, les auteurs ont eux-mêmes commis l'erreur de vouloir rendre cette violence excitante pour le spectateur friand d'action musclé à tout prix, en déformant volontairement les données de l'intrigue pour le manipuler et en insistant bêtement sur le manichéisme primaire des personnages. Cela donne au film des allures perverses qui pourrait donner une impression de malaise et qui nous amène à se poser des questions sur les intentions mercantiles de certains producteurs, d'autant plus qu'il n'y a pas vraiment de distanciation dans la mise en scène et qu'on aurait souhaité plus d'humour dans le propos pour faire mieux passer la pilule. Seul un certain public adulte ou les membres de ce club pourront saisir ces aspects ou bien rigoler inconsciemment des manques de nuances du récit, des nombreux emprunts faits à d'autres pellicules portant sur la chasse à l'homme et de la prévisibilité de l'intrigue. Mais pour une certaine frange minoritaire d'un public adolescent naïf mal préparé, ce film pourrait possiblement influencer leurs comportements, étant donné l'excitation et l'incroyable quantité de testostérone qu'il génère. Dans un autre ordre d'idée, les séquences d'affrontements sont extrêmement viriles, gracieuseté d'une chorégraphie efficace mise au point par Richard Norton, mais le réalisateur aurait eu intérêt à les filmer moins frénétiquement car la caméra bouge sans arrêt et cadre mal les protagonistes. L'ensemble est techniquement valable, mais la photographie utilise des couleurs laides plutôt agaçantes pour l'oeil. Un Steve Austin monolithique s'en tient à la personnalité rebelle de son personnage sur le ring, alors que seul Vinnie Jones semble tirer son épingle du jeu dans un rôle de condamné salopard. Un film d'action dont l'angle commercial plutôt douteux apparaît quand même questionnable et qui a de quoi nous laisser perplexe, sauf si on le voit comme la lutte: lorsqu'on on sait que c'est arrangé par le gars des vues! Mathieu Lemée |
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CONDEMNED TO LIVE - Frank R. Strayer, 1935, États Unis L' histoire débute quelque part en Afrique lorsqu'une femme enceinte est mordue par une chauve sourie vampire juste avant de donner naissance. Quarante ans plus tard, un village quelconque en Europe est la proie d'un vampire, une chauve sourie énorme qui kidnappe les jeunes filles et les vident de leur sang. Du moins, c'est ce que l'on croit, car personne ne l'a vu. Le docteur du village, toujours accompagné de son fidèle bossu, ne croit pas à ses sornettes. Évidemment il a des migraines et perd connaissance à chacune des attaques, ce qui le chicote un peu. Son père adoptif vient lui rendre visite et de 1: lui fait prendre conscience que sa fiancée l'admire mais ne l'aime pas et que 2: tout cela est louche. Ralph Morgan, que l'on retrouvera, méconnaissable, dans le rôle du Magicien d'OZ, interprète le docteur gentil à en être mièvre, entouré d'une galerie d'interprètes pas plus convaincants, hormis son père adoptif et la belle Lycy Beaumont. Le scénario, qui a peut-être inspiré BLADE, qui sait, joue ses cartes très rapidement, créant peu de suspense. La caméra bouge très peu, le tout ressemble à du théâtre filmé rapidement. Strayer touchera à plus d'une reprise au genre avec notamment THE VAMPIRE BAT mettant en vedette Fay Wray. Mario Giguère |
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CONSTANTINE - Francis Lawrence, 2005, États Unis John Constantine, c'est le Sherlock Holmes de l'occulte, le Columbo de la démonologie, un type qui traque les affaires paranormales et qui botte les démons à grand coups de pied au cul. Mais avoir un contacte privilégié avec l'au-delà n'est pas à proprement parlé un don. Il s'agit plus d'une malédiction pour John. Désabusé, rongé par le cancer du aux clopes qu'il fume comme une cheminée, la vie est un fardeau pour cet ancien suicidé qui vit l'Enfer de ses propres yeux. Et l'affaire à laquelle il est ici confronté n'est ni plus ni moins que la plus importante de son existence : les forces occultes, les démons de l'Enfer qui ont l'interdiction formelle de poser les pieds sur Terre selon un accord entre Dieu et le Diable, sont en passe de transgresser cette règle millénaire. Seul Constantine est en mesure de sauver le monde ! Si vous connaissez la bande dessinée Hellblazer à l'origine de ce film, oubliez immédiatement son côté dépressif et nihiliste. Fini les rues sordides de la vieille Angleterre arpentée par des rebus crasseux aussi pouilleux que malodorants et bienvenue dans un Los Angeles contradictoirement clean et aseptisé. Fini aussi le John Constantine autodestructeur rongé par la drogue et l'alcool et son attitude punk à la "je vous emmerde tous", et bonjour Keanu Reeves, ses clopes et son attitude par moment désagréable, voire grossière tout au plus. Ca la fout mal, d'autant plus que le reste du métrage ne sauve pas les meubles. Après une scène d'ouverture diablement efficace, le film se vautre dans une sorte d'esthétisme creux dont l'ampleur apocalyptique de certains passages s'avère désespérément vaine. Incroyable en effet d'assister à des visions cauchemardesques de l'Enfer remplies de décors flamboyants et de créatures monstrueuses qui laissent autant de marbre ! La faute en incombe peut-être à l'artificialité glaciale des images de synthèse ? Probable, mais également au style du réalisateur Francis Lawrence qui signe ici son premier film après avoir tourné de nombreux clips pour des pop stars comme Britney Spears ou Will Smith. Forcément, ça n'aide pas à la dramaturgie. Toujours est-il que le résultat est ce qu'il est et ce qu'il est n'est pas réjouissant. Dommage donc que les responsables de cette adaptation ne collent pas plus aux matériaux d'origine, ce qui, il est vrai, aurait été commercialement suicidaire. En revanche, était-il vraiment nécessaire de le transformer en récit transpirant autant les bondieuseries catholiques au point d'en devenir proprement indigeste ? Certainement pas. Cet aspect est d'ailleurs tellement appuyé que le film pourrait presque ressembler à une publicité destinée à remplir les messes dominicales de vos églises de plus en plus vides... Alors passe encore le message moralisateur anti-tabac, mais faut pas pousser non plus. On retiendra malgré tout un Lucifer agréable incarné par cette magnifique bouille de Peter Stormare et qui détient la recette miracle à la lutte contre le cancer. Kerozene |
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CONTACT MORTEL aka WARNING SIGN - Hal Barwood, 1985, États Unis Un beau jour, la petite usine sympa de Biotek Technology, où l'on s'acharne à bidouiller des OGM avec le sourire, se verrouille d'elle-même suite au bris d'un tube à essai dont le contenu s'avère bien plus agressif qu'il n'y paraît. Les cerveaux des scientifiques commencent alors à faire des bulles et accompagnés de leurs assistants, ils se fâchent tellement fort qu'ils décident de buter à coups de hache quiconque pénètre dans l'enceinte du laboratoire. Car je vous le donne en mille, Biotek n'est rien d'autre qu'une vulgaire couverture servant à dissimuler la mise au point d'une arme bactériologique et le tube à essai en question ne contenait rien de moins que cette fameuse saloperie destinée à bousiller un hypothétique ennemi du capitalisme défenseur la démocratie. Voila une jolie fable vaguement écolo qui n'hésite pas à pointer du doigt le méchant Oncle Sam responsable de tous ses propres maux. C'est que nous sommes encore en pleine guerre froide, comme nous le rappelle un Yaphet Kotto mandaté par le gouvernement pour convaincre la populace que tout est sous contrôle et que ce qu'il se passe à l'intérieur de Biotek (à savoir la production d'inoffensives levures) est pour leur bien. Mais personne n'est dupe. Et pendant que ça se bouffe à l'intérieur, ça se mutine à l'extérieur. Que voila de biens louables propos malheureusement noyés au milieu d'un film tout public et plutôt casse-burne. Il est en effet frustrant de voir cette horde de blouses blanches sanguinaires ne faire que très peu de dégâts et il est un peu navrant de découvrir que la solution au néfaste virus provient d'une femme enceinte. Et oui: la vie, l'espoir et l'amour sont la clé à nos problèmes, grâce à eux la pire des calamités se transforme en mauvais souvenir et à nouveau le soleil peut briller au dessus-de nos têtes bien pensantes en éclairant nos pas vers un avenir meilleur. Ouais, c'est ça... Kerozene |
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COPE - Ronald Jerry avec Rachel Pinto, 2007, États Unis, 88m Tous les habitants d'un petit village en Alaska ont disparu. On va suivre les membres d'une famille, spécialement l'adolescente qui se retrouve dans un espace vide, un univers blanc ou elle revit les pires moments de sa petite vie. Parallèlement on voit son frère ainé visiter le village réel et vide et percevoir et suivre des silhouettes et tenter de comprendre ce mystère. Ne vous fiez pas à la pochette un brin attirante, COPE est un film amateur lorgnant du côté de TWILIGHT ZONE mais avec peu de succès. On ne comprendra pas grand chose et j'espère que ce n'est pas la découverte par la demoiselle de ses préférences sexuelles qui méritent tout ce chambardement au village. On cultive le mystère, mais on est loin de la maitrise d'un Rod Serling. Peut-être que le temps va parfaire le métier des personnes impliquées. Mario Giguère |
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The
COVENANT aka Le Pacte - Renny Harlin avec Steven Strait, Laura
Ramsey, 2006, États Unis, 97m Des producteurs d'Underworld. Un scénario tarabiscoté, j'avoue avoir passé au français car je ne comprenait plus ce qu'ils racontaient tellement c'est faussement complexe. En fait ce n'est pas sans faire penser à du Harry Potter revu et corrigé pour jeunes adultes américains. Sinon, on dirait presque du David DeCoteau, du PG13 avec un plus gros budget. Si les filles du collège sont dans des costumes de bain une pièce qui couvrent bien leur charmes, les garçons ont des petits trucs à taille basse et leur scène de douche ou on en voit plus. Grosse bagnole pour le héros, en fait on dirait que toutes ce familles se sont saignées pour faire plaisr à leurs enfants, le rêve ! Bon, le combat final à coup de rayons d'énergie ne réinvente rien, coucou Matrix. C'est beau, mais c'est passablement vide. Mention à Laura Ramsey fort jolie et remarquable au travers de la testostérone. Mario Giguère |
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the CONVENT - Mike Mendez, 2000, Etats Unis En 1960, un couvent est visité par une fille qui balancera sa mitraillette et compagnie sur la congrégation et brûlera ce qui restera de vivant. 40 ans plus tard, des jeunes vont faire un tour dans le couvent condamné. Ils réussiront à réveiller les nonnes-démons qui s'empareront à nouveau de la place. Il ne restera qu'un seul espoir, convaincre la vielle mamie-mitraillette de redonner un coup de pouce pour renvoyer tout ce laid monde en enfer. Dès le début, le ton est donné, on a pas un gros budget mais on va s'amuser. On pense énormément à Demons de Lamberto Bava et aux films d'Henenlotter, jusqu'à l'arrivée de néogothiques ridicules dans le mélange. L'arrivée de Miss Barbeau en vielle rockeuse illuminée rappelle tous ces bons vieux films des années 70-80. On voit venir le punch final à cent milles à l'heure, mais je me suis bien amusé. Mario Giguère @#%$ @#%$ @#%$. Mouni Putain quel panard ! Perso j'adore, en tout cas j'en ai un excellent souvenir et dans la salle de cinoche, je me suis éclaté comme un sale gosse. Mille fois mieux que tous ces SCREAM & co. qui pullulent de partout. Kerozene En fait, c'est une comédie, bien que la pochette ne l'annonce pas, une comédie d'horreur avec même un ou deux scènes qui fonctionnent. Donc pas grand chose à en dire. Rien qui ne soit déjà vu, mais on mettra ça sur le compte de la parodie. J'ai dit rien? Non, l'effort pour être niaiseux génère un ou deux moments de grand ciné : un champ/contrechamp entre deux toilettes extérieures (les boîtes bleues), la tentative d'attouchements qu'un des mecs fait sur l'autre alors qu'ils sont tous deux ficelés et prêts à être sacrifiés. Dommage, l'intro avec la gonzesse qui entre dans la chapelle et flingue les nonnes et le curé m'avaient tout de même laissé espérer un film plus que satisfaisant pour les 0$ qu'il m'avait coûté. On secoue la libido du spectateur en lui faisant espérer un retour stylisé de la sexy Mary Lou ( Prom Night 2 : Hello Mary Lou, rare suite intéressante), mais non, finalement, ce n'est pas ça du tout, Mary Lou (ici, Christine, déjà beaucoup moins alléchant) se transforme bien vite en vieille rockeuse de 65 ans qui dégomme les démons sur sa grosse bécane (et heureusement qu'elle avait shotguns et AK-47 chez elle la rockeuse...). Le cinéaste, pour une raison qui vous échappera aussi, croit que les blacklight sont très angoissantes. Attention : le chien, qu'on avait oublié est soudainement retrouvé à la sortie du couvent explosé (ah ouais, y a une ellipse nuit/jour assez troublante). Et Attention : le chien en question est démonisé (surprise après surprise je vous dis) et a les yeux verts fluos et attaquera l'héroïne dans une fin traumatisante laissant supposer des séquelles. Commentaire du commis : "Donald a trouvé ça ben poche" Memorial BBQ |
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CORBIN NASH - Ben Jagger avec Dean Jagger, Corey Feldman, Malcom McDowell, Rutger Hauer et Fernanda Romero, 2018, États Unis, 94m . Corbin Nash est un policier de New York, reconnu pour sa violence et son côté un peu trop entreprenant. Un inconnu lui dit un soir qu'il descend d'une longue famille de tueurs de vampires et de démons, Nash découvrant peu à peu ses origines, va à Los Angeles pour mettre à jour la vérité sur une série importante de disparitions qui mènerait également à la vérité sur la mort de ses parents. Nash découvre la sordide vérité, mais également, un énorme réseau de vampires cruels qui utilisent les êtres humains comme des jouets disposables. Intéressant de voir ce film de vampires de série B, avec quelques anciens gros noms de l'industrie au casting (Malcom McDowell, Rutger Hauer... FUCKING Corey Feldman) dans un film de vampires au scénario sur papier tout à fait orignal (Pas dans le fond ça c'est certain, mais qu'importe). Je dois dire que j'avais des attentes et que j'étais prêt à me laisser surprendre. Malheureusement, dès les premières lignes de narration, j'ai malheureusement été face à la réalité, si je ne savais pas où allait m'amener CORBIN NASH, le scénariste et le réalisateur n'avait pas l'air de le savoir non plus. Quels sont les attraits d'un film de la sorte, essayons le quiz. L'action évidemment, des personnages intéressants si possibles, un scénario avec un peu d'originalité et peut-être un peu sang au final. Si le dernier élément est bien présent, le reste fait piètre allure honnêtement. Toutes les scènes d'action du film sont faites au ralenti, ce qui au départ semble stylistiquement intéressant, devient de plus en plus lourd plus le film avance, jusqu'à un climax qui en devient dégoûtant. Le scénario n'a aucune véritable surprise ou élément sur lequel je peux y asseoir un moindre intérêt et les personnages... Oh Bon sang... Outre Corey Feldman qui joue une prostituée transgenre (C'est quand même le selling point du film), rien ne m'a véritablement marqué. Ce n'est rien de moins qu'un sous-Blade au final et un plutôt mauvais je dois dire. Car outre le look du film, qui en fait beaucoup avec peu, ce CORBIN NASH qui semble avoir des ambitions, est réellement dans ce que j'ai pu voir de plus insignifiant depuis quelques mois. Outre la présence à noter de Corey Feldman, qui s'avère ici, aussi ridicule que cabotin dans son rôle de méchant vampire transgenre, rien ne mérite véritablement d'être longuement discuté. Si le film laisse transpirer une belle atmosphère et une forte intensité, le tout reste très superficiel par rapport au rendement final du film. La narrativité qui mélange temps réel et flashback (Et parfois j'ai eu l'impression de flashbacks à l'intérieur de flashbacks...) est complètement inutile. On aurait l'impression qu'une histoire raconté à l'inverse mène à une révélation ou un moment d'émotion digne de ce nom, mais pas du tout. Je soupçonne cependant le réalisateur d'avoir pris cette optique, pour montrer dans le temps réel, la demoiselle qui s'occupe de notre héros dont la caméra ne semble pas vouloir s'empêcher de nous montrer le corps sur tous les angles. On fait ce qu'on peut pour garder l'intérêt! L'élément le plus décourageant de cette entreprise est que la fin laisse sous-entendre qu'une suite serait possible. Si vous êtes peu exigeant, voilà un film qui peut vous faire passer un bon moment, mais pour ma part, mes attentes n'ont pas été comblées. Abba |
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The CORPSE VANISHES aka Case of the missing bride - Wallace Fox, 1942, États Unis Bela Lugosi est le docteur Lorenz qui envoi des spécimens rare dorchidées à de belles et jeunes mariées, qui, une fois respirées, fait mourir les maris, et le vilain docteur va les kidnapper et les emportent dans son laboratoire secret pour leur faire un prélèvement de glande et l'injecter dans le corps de sa femme (qui en parait 70). Pour accomplir cette tache il n'est pas seul. Il a l'aide d'une vielle dame et de son fils hideux et stupide et d'un nain. Thème qui sera exploité plus d'une fois. Un petit bijou qui se regarde bien toutes les lumières fermées. Rana |
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COUNT YORGA, VAMPIRE aka The loves of Count Yorga - Bob Kelljan avec Robert Quarry, Roger Perry, Judith Lang, Donna Anders, 1970, États Unis, 90m Dans un manoir isolé, le maître des lieux, le comte Yorga, un homme séduisant mais à l'allure sinistre, dirige une séance de spiritisme, à la lueur des bougies. Sont présents Paul et son amie Erica, Michael et Donna, ainsi qu'un troisième couple tous plus ou moins sceptiques sur l'expérience en cours. Après la séance, qui a tout de même choquée Donna, il laisse partir ses hôtes mais tend un piège à Paul et Erica, qui se retrouvent prisonniers de leur van en pleine nuit dans la forêt. Paul est assommé, tandis qu'Erica est livrée aux crocs d'un vampire.. De retour en ville, le comportement d'Erica intrigue de plus en plus son mari. Alors que les médecins s'interrogent sur l'étrange maladie qui ronge Erica, Yorga reviens prendre possession de sa belle proie.. Pour le Docteur d'Erica, il n'y a plus aucun doute, elle est victime d'un vampire qu'il faut occire rapidement... Ce qui fait de ce long métrage un film vampirique bien au-dessus de la moyenne, mieux encore un petit classique vu l'année de sa réalisation, c'est que son intrigue bien ficelée reste magnifiquement fidèle à l'esprit de ce que les fans de Dracula se font d'un vampire. L' atmosphère y est des plus tendues, et certaines scènes chocs pour l'époque (Erica dégustant le sang d'un chaton devant les yeux de son mari horrifié..) sont assez stupéfiantes. Quand on rajoute à cette peinture l'inévitable touche 60's des décors et des costumes, on à une idée du charme dégagée par ce Comte Yorga (superbement interprété par Quarry soit dit en passant)! Certes, nous nous doutons bien du destin qui attend nos innocents protagonistes, mais ça ne nous empêche pas d'être rivé à leurs actions et à celles du Comte. Définitivement un film à voir pour les amateurs de classiques de l'épouvante. Marc Evil |
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Le COUPABLE aka THE GUILTY aka COUPABLE OU NON-COUPABLE - Anthony Waller avec Bill Pullman, Devon Sawa, Gabrielle Anwar, Joanne Whalley, Angela Featherstone. 2000, États Unis, 1h48 Tout réussit à Callum Crane. Ce brillant avocat, au talent reconnu par ses pairs, est sur le point d'obtenir un poste de juge fédéral. Un soir, il invite à dîner Sophie, une séduisante secrétaire nouvellement engagée dans son cabinet. Crane tente d'abuser de la jeune femme. Humiliée et choquée, elle veut porter plainte contre lui mais il la menace et finit par la licencier. Au même moment, Nathan, un jeune délinquant libéré de prison, décide de retrouver son géniteur, qui n'est autre que Callum Crane. Ce dernier, sans rien savoir des liens de parenté qui les unissent, demande à Nathan de tuer Sophie... Remarqué dès 1994 pour TEMOIN MUET, son captivant premier film, Anthony Waller fait à nouveau preuve d'une étonnante maîtrise formelle dans ce thriller a priori banal. Les coïncidences du pitch confinent à l'invraisemblance ? Qu'importe ! Le cinéaste respecte son sujet et s'acharne à le faire vivre jusqu'au bout. Par amour des situations inextricables, Waller aligne les morceaux de bravoure. A l'aide de mouvements de caméra surplombants, le cinéaste anglais nous met régulièrement dans la position du voyeur et nous octroie souvent un coup d'avance sur les personnages. Bill Pullman est idéalement casté dans le rôle de cet homme de loi malsain et fourbe, incapable de voir ses semblables autrement que comme des pièces sur l'échiquier de son ambition débordante. Très sobre, le comédien lynchien, n'a aucun mal à donner consistance à ce personnage maléfique, un "man you love to hate" comme disent les Anglo-Saxons. Par contraste, le spectateur se prend forcément de sympathie pour les deux autres personnages principaux. Une identification renforcée par le charme des deux interprètes : Gabrielle Anwar, incarne avec sex-appeal une allumeuse bottée aux longues jambes fines et aux lèvres délicatement ourlées. Devon Sawa excelle en jeune délinquant repenti rattrapé par le crime dans des circonstances totalement inattendues. Comme dans TEMOIN MUET, les décors sont "épuisés" avec minutie par une mise en scène panoramique. La critique a reproché au film le caractère artificiel de certains de ses postulats scénaristiques. Si certains personnages manquent de force (la "femme-trophée" de l'avocat, incarnée par Joanne Whalley, ou le loubard, ami de Nathan, n'apportent pas grand-chose), ce COUPABLE offre une illustration réjouissante du primat de la mise en scène. Anthony Waller connaît son De Palma sur le bout des doigts : il pourrait filmer de la peinture sécher sur un mur sans ennuyer le spectateur. Sous des dehors de thriller de série, son COUPABLE est un régal pour les esthètes. Stelvio |
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COURSE CONTRE L'ENFER aka Race with the Devil - Jack Starrett avec Peter Fonda, Warren Oates, Loretta Swit, Lara Parker, 1975, États Unis Frank, Roger et leur femmes partent en vacances vers le Colorado dans leur véhicule récréatif dernier cri. La première nuit, dans la brousse près d'une rivière, ils sont témoins d'un meurtre rituel. Le shérif local semble prendre la chose à la légère et nos vacanciers repartent. Ils ont quand même des soupçons et vont faire vérifier un échantillon de sol contenant du sang animal, selon le shérif, mais humain selon eux. Mais on les a entendus. De chien éventré aux serpents à sonnettes dans le van, aux motocross vandalisés, ça va de plus en plus mal. On aura droit à une furieuse poursuite automobile. Croisement entre le bébé de Rosemary et Duel, j'avais vu le film à sa sortie et avait un excellent souvenir. Le film a évidemment pas mal vieilli et les réactions des personnages sont parfois incompréhensibles. Le spectateur futé a évidemment reconnu le shérif local comme le leader de la secte qui pratiqueraient de rites aztèques ! Mais ce n'est que détail et la poursuite implacable, tout comme le final étonnant. Moins d'impact qu'il y a 30 ans, mais encore d'intérêt. Mario Giguère |
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CRACK IN THE WORLD aka QUAND LA TERRE S'ENTROUVRIRA - Andrew Marton avecJanette Scott, Dana Andrews, 1965, États Unis, 95m L'équipe de scientifiques américains du Dr. Stephen Sorenson travaille à des expériences de forage, dont le but est d'atteindre le magma, source d'énergie incommensurable, qui doit permettre de résoudre tous les problèmes de l'humanité. Stephen qui tient à son projet plus que tout, doit avant de percer la croûte recouvrant le magma terrestre avoir l'aval des nations unies. Car le risque zéro n'existe pas, surtout lorsque ce dernier compte utiliser l'énergie atomique pour y parvenir. Alors que le Dr Ted Rampion tente de convaincre l'ONU que les risques encourus sont trop importants, Sorenson déclenche sans autorisation aucune son opération. Le magma jailli du trou béant provoqué par l'explosion, mais la croûte terrestre s'est aussi fissurée, créant des catastrophes en chaîne à l'échelon planétaire : tremblements de terre, éruptions volcaniques et raz de marée devront être endigués d'une manière ou d'une autre sous peine de fin du monde... Malgré tous leurs efforts nos scientifiques ne parviendront pas à éviter le chaos ! Passons sur la naïveté du discours du docteur Sorenson, pour relever uniquement la réelle préoccupation écologique développée ici : l'essor des économies mondiales dans les années 70, nécessitera une énergie naturelle et non polluante. Ce sujet plutôt intéressant, reste cependant prisonnier des moyens budgétaires dont on a bien voulu l'affubler. On aurait aimé bénéficier d'un peu plus d'originalité dans un scénario finalement guère surprenant, et dans lequel l'histoire d'amour (soutenue par des violons de circonstance !) a tendance à prendre le pas sur l'enjeu scientifique. Au-delà du côté quelque peu fantaisiste du traitement, et de l'aspect " film catastrophe " en partie convenue, il est aussi dommage que la réflexion sur la culpabilité des scientifiques dans les morts provoqués par l'échec de l'expérience, ne soit pas développée. Malgré des effets photographiques de bonnes factures, on passe quelque peu à côté d'un film dont le point de départ était potentiellement marquant. Dommage ! Marc Evil |
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CRANK
aka CRINQUÉ - Brian Taylor et Mark Neveldine avec Jason
Statham et Amy Smart, 2006, États Unis, 87m J'ai été agréablement surpris, peut-être pas le chef-d'oeuvre qu'on m'avait promis mais un film original, intéressant, drôle et sympathique. Mark Neveldine et Brian Taylor sont sortis de nulle part avec CRANK, réalisant et écrivant ce scénario complètement débile et improbable. La réalisation est assez efficace, la caméra à l'épaule et très précise et la photographie assez jolie par moments, ce qui est un petit plus dans un film de ce genre. Le rythme est naturellement effréné, donnant l'impression d'être dans la peau du personnage principal qui doit absolument monter sont adrénaline pour survivre et qui s'y prend de différentes façons comme de faire une poursuite dans un centre d'achats dans sa bagnole, de se donner un choc avec la machine à réanimation et le plus original, de s'envoyer en l'air avec sa copine en plein Chinatown. Les acteurs semblent bien s'amuser et Jason Statham sans trop s'éloigner de son rôle dans le TRANSPORTER, se révèle plutôt efficace dans les moments comiques tandis que Amy Smart est pétillante dans le rôle de sa copine. Malheureusement, le film perd un peu de charme vers la fin et on finit par se dire que trop, c'est comme pas assez et le mal de tête finit par arriver. Le concept est bon mais malheureusement, 90 minutes est presque trop car on étire et on étire, et ça finit par joueur contre le film. On a l'impression d'écouter la version Schwarzenegger de FEAR AND LOATHING IN LAS VEGAS, mais avec un peu moins de plaisir pendant le visionnement. Ça vaut quand même le détour, mais après visionnement, on a tout vu ce qu'il y avait à voir. On prévoit une suite pour 2009. Abba |
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CRANK 2 : HIGH VOLTAGE Neveldine/Taylor, 2009, États Unis A la fin de CRANK 1er du nom, Chev Chelios (Jason Statham) s'écrase après une chute de centaines de mètres. En 2009, On le retrouve sur un lit d'hôpital en train de se faire opérer par des chinois, ceux-ci lui enlèvent le coeur pour le remplacer par un artificiel, alimenté par un boitier attaché à sa ceinture. Malgré une extrême tête dans c**, celui-ci se rend bien compte qu'il y a anguille sous roche et décide de tout péter. Son but : retrouver son vrai coeur volé pour ses attributs exceptionnels, par un mafieux chinois libidineux (David Carradine). Aux bout de 5 minutes de film, le boitier d'alimentation pour le coeur est évidemment détruit et Chelios doit donc trouver un moyen de l'alimenter en permanence. Scénario aussi débile que le 1er pour un film encore PIRE que le 1er. Tout le film dans son ensemble est n'importe quoi, filmé n'importe comment, éclairé n'importe comment ... TOUT EST PORTNAWAK !!! ça va à 100000 km/heure (une toute petite baisse de régime au milieu du parcoure quand même, mais rien de bien gênant!), des idées en veux-tu en voila, ça surjoue à l'extrême, c'est rempli de cul, de machos, de tatoués (mention spéciale au gars à la machette) , de cinglés, c'est archi sexiste... Je vous avoue que je me suis pissé dessus pendant 1h25, c'est une sacrée expérience, plus intense encore que le 1er. La musique de Mike Patton (Faith no More) et les images sont en parfaite symbiose, c'est dire à quel point la B.O. est barge (Patton est barge anyway!!). A voir dans un état second avec les recommandations de son médecin et des potes si possible. Le film du mois et le film le plus ouf de l'année. PS : J'ai oublié de dire qu'il y a une baston façon KAIJU qui n'a évidemment aucun sens... un film à voir pour le croire. El Guapo de la Muerte |
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The CRATE - Rakeem J.H. Lawrence avec Jim Ford, Kat Castaneda, 2007, États Unis, 102m Le maire et son vieux copain archéologue, à la pêche, sortent du lac une vielle caisse où l'on peut lire 1775 A.D.. Deux chasseurs les aident à l'ouvrir et un démon en sort, tuant les deux chasseurs. Dans la grande tradition des gens au service du peuple, le maire décide d'enterrer les morts et de faire semblant de rien. Seulement son copain découvre l'origine de la caisse et son secret mortel. Une bande de jeunes qui se revoient pour la première fois après des études dans des campus éloignés vont entendre les reportages sur les meurtres qui s'accumulent dans le parc local et vont décider, chouette idée, de trouver le tueur. Ça va foirer. Rakeem J.H. Lawrence accumule presque tous les postes dans un générique qui rappelle BAMBI VS GODZILLA. Oubliant le fil de son histoire dans un scénario beaucoup trop long, il vise probablement une comédie cool, comme un film Troma passé au nettoyant javellisant. Les scènes de dialogues interminables de la bande de copains plombent le film, qui reprend du poil de la bête dans son dernier sprint où les jeunes sont soit disant enfermées avec les monstres dans le parc, alors qu'il leur suffit n'importe quand de sauter la clôture la plus proche, bien visible. Les effets vont du correct au risible dans ce film indépendant trop ambitieux pour ses moyens. Ajoutons que la prise de son des dialogues est souvent enterrée par les effets sonores pour conclure sur ce film au début prometteur mais à la fin tristounette. Mario Giguère |
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The
CRAWLSPACE - Chris Schwartz avec Jason Hastings, Chris Schwartz,
2006, États Unis, 55m Chris Schwartz, qui s'occupe de tout dans ce film, a visiblement vu et apprécié SAW aka DÉCADENCE. Il nous offre donc une version hommage au budget indépendant, c'est à dire presque inexistant, mais avec une maîtrise technique intéressante. Malgré le sentiment de déjà-vu qui nous harcèle, c'est bien réalisé et efficace et on se plait à espérer voir un autre effort du réalisateur. Mario Giguère |
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The CRAZIES aka Les Détraqués - Breck Eisner avec Radha Mitchell, Timothy Olyphant, Danielle Panabaker, 2010, États Unis, 101m Les habitants d'une petite ville de l'Iowa sont contaminés par un virus et deviennent fou furieux. Le Sheriff, son assistant, sa femme, médecin, essaient de s'enfuir lorsque l'armée arrive. Il était évident qu'après le succès du remake de Dawn of the Dead, les producteurs américains allaient revisiter les premiers films de George Romero pour trouver d'autres films à refaire. The CRAZIES, sorti en 1973, était le premier film couleur de Romero qui part d'.un sujet aussi simple que sa Nuit des Morts Vivants, un autre virus infecte une petite ville, mais ici au lieu de réveiller les morts, il rend tout le monde fou meurtrier. Ce n'était pas un film très mémorable et ce remake l'est tout autant. Spécialement en ces temps où on a vu tout plein de films de zombies, vampires et infectés et que la plupart des variations commencent diablement à se ressembler comme gouttes d'eau. Ceci dit il y a une scène de lave-auto qui étonne. Mais à la base, il est curieux de voir les personnages principaux, figures d'autorité sensées garder leur sang froid, agir comme des poules sans tête. C'est là que ça devient difficile d'accrocher complètement et qu'on s'éloigne terriblement des films de Romero ou le personnage le plus rationnel a toujours plus de chances de s'en tirer. Par-dessus le marché, ce représentant de la loi ne semble rien comprendre à l'armée et ne semble jamais deviner les moyens dont elle dispose, comme Radah Mitchell en médecin ne semble rien comprendre aux mesures prises pour contenir l'infection. En d'autres temps j'aurais probablement apprécié le nihilisme et le constat brutal, mais en 2010, c'était de la redite pure et simple. Évidemment on ne peut réinventer la roue à chaque film, mais plus de cohérence et un brin d'inventivité aurait fait des merveilles pour ce qui est en somme un film bien réalisé et efficace, mais sans rien de bien mémorable. Mario Giguère |
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CRAZY FAT ETHEL II aka Criminally Insane - Steve Millard, 1985, États unis Que d'épate !! L'écoute de ce film m'a bel et bien convaincu que je pouvais réaliser des CHEF-D'OEUVRES avec mes crottes de nez si je le voulais... Et que chacune de mes oeuvres scatologiques surpasserait tout ce qu'a fait NICK PHILLIPS jusqu'à présent. La grosse actrice, dans la scène de la barre de chocolat, bat toutes mes attentes à plates coutures. Les acteurs sont TELLEMENT... cons. Le "hairstyle" du remplaçant de la responsable de la maison de fous défie toute logique... Et que dire de la grosse ETHEL qui porte la même robe tout le long du film ? Du mec barbu qui aime toucher aux murs ou danser en l'honneur des trisomiques dans le jardin, pendant environ 5 minutes complètement inutiles ? Que dire des scènes de meurtre où Crazy Fat Ethel poignarde des oreillers tachés de concentré de cerise ? Et de la GÉNIALE scène où elle pend le gay stud ? Que dire du montage ? On croirait que c'est moi qui l'ai fait ahahahahah !! Même le pire des SOUNDMEN de mon école de cinéma d'amateurs totals n'arrive pas à la cheville de celui de Nick... Les coupures sont senties, et il a pris les dialogues avec un micro OMNIDIRECTIONNEL... Non mais quel con... Et comment expliquer le fait que CRIMINALLY INSANE (le Crazy Fat Ethel 1) ait été tourné en pellicule (moche, je dois dire, mais tout de même pellicule) et le 2 en S-VHS ?????? Tout de même un film hilarant, même si on a un peu hâte que ça se termine après 45 minutes de torture... Orloff |
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CREATURE aka Le Monstre du Marais - Fred Andrews avec Mehcad Brooks, Serinda Swan, Daniel Bernhardt, Lauren Schneider, Amanda Fuller, Sid Haig, 2011, États Unis, 93m Six jeunes en route vers la Louisiane décident de passer la nuit juste à côté d'une vieille baraque, siège d'une légende locale. Il y a fort longtemps, un colon consanguin dont la soeur bien aimée a été tuée par un alligator est devenu fou furieux, a tué la bête et est devenue au fil des années un monstre mi-homme, mi-alligator. Naturellement, la légende n'en est pas une, "Lockjaw", tel est le nom que l'on donne à la créature, existe vraiment et il a envie de tuer et de s'accoupler. Un scénario qui rappelle un tas d'autres films du genre, très classique, quelques surprises sur les liens des personnages, de la nudité, des relations incestueuses et surtout un authentique monstre à l'ancienne, loin des créations toutes digitales qui pullulent depuis des années, pas désagréable. Il fait bon voir Sid Haig, cependant utilisé dans un rôle habituel. Quelques invraisemblances parsèment le récit qui n'a rien de bien subtil, il faut l'admettre. Les amateurs de monstres devraient y trouver leur compte, sans crier au chef d'oeuvre, comme le laissent entendre les critiques cités sur la pochette du dvd! Mario Giguère |
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CREATUREALM: FROM THE DEAD - Ron Ford/Kevin Lindenmuth, États Unis, 82m Ils est donc possible de faire du cinéma indépendant, avec de petits budgets, et de faire distribuer le dvd dans les grandes chaînes. Il s'agit ici d'anthologie d'horreur, la compilation de deux courts pas mal intéressants. Le premier film raconte l'histoire de Pierce Jackson Dawn, maquilleur vedette des années 30, âge d'or de l'horreur à Hollywood. L'histoire est racontée en flash-back, entre les témoignages de "vedettes" qui tiennent leur propre rôle, tel l'acteur Conrad Brooks et le réalisateur David Decoteau. Pierce, en 1942, incapable d'intéresser les producteurs en cette époque ou la vague d'horreur est retombée, ramène à la vie deux vedettes, Janos Blasko et Pratt Borokoff, ersatz de Karloff et Lugosi, pour monter un projet. Malheureusement ses zombies ne l'écoutent pas autant que prévu... Seconde histoire: à New York une jeune femme, tourmentée par des cauchemars récurrents, apprendra la vérité sur la source de ses visions oniriques. C'est dans l'ensemble assez bien fait pour mériter le détour. Évidemment les effets sont limités, mais les idées de base sont assez originales pour maintenir l'attention. Le premier, de Ron Ford, manie bien l'humour noir et offre de bonnes performances de ses acteurs, même si Conrad Brooks est toujours aussi peu convaincant ! Les effets digitaux ne passent pas la rampe, mais sont limités à un final grand-guignolesque. Le second, réalisé par Kevin Lindenmuth, qui produit le tout, a une bonne idée à la base de son scénario, mais souffre surtout d'une prise de son pas toujours réussie et d'un démon de latex sur lequel on ne s'attarde pas trop, pas au focus pour masquer le budget limité. Mario Giguère |
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CREEP
- Tim Ritter, 1995, États Unis Roi de la vidéo trashos américaine, Tim Ritter signe avec CREEP un parfait scénario de psychopathe déglingué et excessif qui n'hésite pas à mettre les pieds là où ça schlingue sévère: inceste crasseux, policiers corrompus, personnages alcooliques, trahison, tromperie, folie, meurtres sanglants (poinçon dans l'oreille, visage brûlé au chalumeau,...) et pousse le bouchon en faisant tourner l'une des actrices pornos les plus douteuses de l'Histoire du X, à savoir Kathy Willets, une repoussante montagne de silicone et ancienne prostituée notoire. L'intention y est, les idées aussi, mais le tout est maladroitement mis en boîte, la faute principalement à des faux raccords grossiers et à des acteurs surjouant jusqu'à l'écoeurement. En revanche le final est simplement énorme et complètement opportuniste en plus d'être hilarant. CREEP est uniquement conseillé aux amateurs de bandes vidéos trash qui tendent vers l'amateurisme décomplexé. Kerozene |
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The CREEP BEHIND THE CAMERA - Pete Schuermann avec Josh Philipps, Laurel Harris, Meggie Maddock, Jodi Lynn Thomas, 2014, États Unis, 111m Un docu-fiction retraçant le making of du pire film de monstre de tous les temps, l'inénarrable, l'inepte, l'irrésistible "The Creeping Terror" juste à temps pour son 50ème anniversaire. La crapule du titre est le réalisateur A.J. Nelson aka Vic Savage, un arnaqueur violent, alcoolique, complètement déconnecté, mais amoureux du cinéma à sa manière, très mauvaise. Histoire entrecoupée d'entrevues de survivants de l'aventure, spécialement le principal bailleur de fonds, sa première épouse qui a écrit un livre sur son épouvantable mari et le tournage du film ainsi que témoignages de critiques et techniciens, comme Richard Edlund, qui a tout de même plusieurs oscars obtenus bien longtemps après cette mésaventure. C'est toute une surprise de voir le pire film de monstre jamais tourné recevoir ce magnifique traitement. Heureusement pour ceux comme moi qui ont été plié en deux quand je l'ai vu la première fois, ce film est un véritable pamphlet qui explique bien comment on peut rater de manière aussi totale un semblant de film. Soyez avertis, le titre n'est pas un simple jeu de mots en référence au titre original du nanar, Nelson est réellement une crapule, sans honte, sans gêne, sans morale, violent, sadique, manipulateur et roi de l'arnaque. Bravo à la réalisation adroite de Pete Schuermann qui privilégie l'humour noir, la performance hystérique de Josh Phillipps et dans le rôle de sa douce moitié la ravissante Jodi Lynn Thomas, qui garde sa prestation dramatique toute en retenue. Entre une version en dessin animé du scénario original, pas mal plus ambitieux et les nombreuses entrevues, on rencontre la vraie épouse de Nelson qui nous montre le côté sombre et destructeur du pseudo artiste. Rien de bien joyeux, mais on revient toujours au tournage chaotique et on comprend enfin pourquoi la dame au pantalon doré a eu droit à autant de plans fessiers et pourquoi la bande son est pratiquement absente tout le long, remplacée par une voix off à l'effet hautement bizarre. Il y a des touches cauchemardesques comme l'intervention de l'authentique Charles Manson qui a fournit un terrain et des véhicules volés. On apprend ainsi que Nelson a harcelé nulles autres que Mamie Van Doren et Lucille Ball et on rencontre le créateur de tapis monstre le plus étrange qui soit, qui n'a pas hésité à kidnapper sa création pour se faire payer. Je ne vous raconterai pas tout, ça foisonne d'infos surréalistes, mais il faut voir ce film unique réalisé par une équipe de rêve. Mario Giguère |
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CREEPSHOW III - Ana Clavell, James Glenn Dudelson, 2006, États Unis Dans la foulée du tristounet "Day of the Dead 2: Contagium", Ana Clavell et James Glenn Dudelson continuent le pillage de l'héritage du père Romero en accouchant de ce ridicule "Creepshow III" aux allures de film d'étudiant. L'avantage, c'est que le couple ne prend pas les gens pour des cons trop longtemps et annonce la couleur dès les premières images en remplaçant l'univers E.C. Comics par des images de synthèse d'une classe folle qui font passer "South Park" pour "Avatar". En une seconde, c'est l'inspiration principale des deux premiers films et leur esthétique qui sont balayés d'un revers de souris logitech. Mais n'est pas Stephen King ou George Romero qui veut, et Michael Gornick - bien qu'adaptant leurs récits - nous l'avait déjà fait comprendre avec "Creepshow 2". Ici ce sont cinq sketchs peu inspirés qui se suivent: celui d'Alice, petite peste qui mute à cause de la télécommande de son papa, d'un gardien de parking qui devient pote avec son poste radio, d'une prostituée serial-killeuse, d'un toubib drogué et misanthrope, puis d'un savant pas aussi fou qu'il en a l'air. Le tout est emballé de manière très télévisuelle, sans relief ni personnalité, tout au plus peut-on souligner un sympathique plan séquence en amorce de la première histoire, mais c'est surtout le festival de jeux d'acteurs médiocres qui frappe le plus. Ce qui peut amuser quelques temps fini par fatiguer, tout comme les interminables plans fixes sur le docteur camé débitant un monologue "hilarant" qui a dû convaincre les auteurs au point qu'ils lui ont offert un temps d'écran qui dépasse les limites du raisonnables. A côté de ça, l'accumulation de ces sketchs souvent sanglants et mal branlés génère plus la moquerie et la consternation que l'effroi et l'étonnement, malgré la bonne idée de connecter chaque récit en faisant se croiser les protagonistes à la manière de Robert Altman dans "Short Cuts". Une bonne idée qui ne bluffera personne quoi qu'il en soit. Kerozene |
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The CREMATORS - Harry Essex, 1972, États Unis Il y a 300 ans est tombé aux États Unis une météorite vivante. Elle sort encore en 1972 pour récupérer ses " petits ", les fragments de météorites qui se trouvent encore sur le territoire. Un scientifique découvre tranquillement ces faits hautement improbables après que le facteur aie été réduit en cendres ! Flute, il a donné une pierre coupable à son amie d'enfance revenue au village ! Va-t-elle être réduite en cendres ? Suspense insoutenable, si vous ne vous êtes pas endormi... Harry Essex réalise un film soporifique à souhait, dont on ne retient que cette grosse boule de feu intelligente, qui arrive à se cacher pas loin des villageois, on ne sait trop comment ! Maria De Aragon est la belle, engagée pour sa ressemblance à Julie Adams, Essex ayant travaillé sur CREATURE FROM THE BLACK LAGOON. Elle est surtout connue pour avoir joué Greedo, le monstre bleu qui se fait tuer par Han Solo dans LA GUERRE DES ÉTOILES. Ce n'est pas grand chose, mais elle nous le raconte dans l'entrevue incluse en bonus sur le dvd de Retromedia. Pour insomniaques seulement ! Mario Giguère |
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CRÉPUSCULE aka Sundown - Hathaway Henry avec Bruce Cabot, Gene Tierney, George Sanders, 1941, États Unis, 84m Au Kenya, pendant la seconde guerre mondiale, une mystérieuse femme arrive par avion et est accueillie par une caravane de marchands qui semble l'attendre. Pendant ce temps, William Crawford commande la garnison anglaise qui gère le territoire. Il est venu à ses oreilles que la tribu des Shenzi est depuis peu armée, mais par qui ? Un nouveau commandant débarque, Coombes, qui soupçonne rapidement Zia, la jeune femme fraîchement débarquée, dirigeante d'un vaste réseau panafricain de distribution de marchandise. On reconnait avec plaisir Bruce Cabot dans la peau de Crawford, vedette du King Kong de 1933, ainsi que George Sanders, un autre visage bien connu. Quand à Gene Tierney, elle est absolument sublime et sensuelle dans un de ses premiers rôles. Les costumes, le maquillage et la photographie noir et blanc la mettent en valeur dans un rôle important, mais abordé dans la première partie avec peu de dialogues. On a donc affaire à une machination bien orchestrée et on doute longtemps que les différents protagonistes sauront collaborer pour la déjouer. L'intrigue prend du temps à démarrer, mais une fois qu'un certain prisonnier sympathique s'en mêle, le rythme augmente. La morale chrétienne surprend, de nos jours, mais l'ensemble a assez de panache, d'acteurs chevronnée et la superbe Gene Tierney, pour nous garder en haleine. Le dvd d'Artus Films offre un diaporama d'affiches et photos ainsi que les films-annonces de la collection Hollywoodienne. Offert en version originale anglaise avec sous-titre français optionnel. Mario Giguère |
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CRIMINALLY INSANE - Steve Millard, 1975, États Unis Une jeune obèse sort de l'hôpital psychiatrique où elle a reçu des traitements horribles comme les électrochocs. La pauvre petite va vivre chez sa grand-mère qui habite une jolie maison en plein coeur d'une ville californienne. Cette dernière prend bien soin de s'occuper de sa petite-fille en suivant les conseils du bon docteur, soit lui donner uniquement trois repas par jour à la place de la laisser se goinfrer comme elle le désire. Cette décision ne met évidemment pas la grosse toutoune de bonne humeur et elle n'hésite pas à tuer Mémé à coups de couteau. Libre de manger comme elle veut, la psychotique va néanmoins continuer de tuer tout ceux qui l'empêchent d'être tranquille. L'arrivée surprise de sa soeur, une prostituée sortant avec un pimp au comportement violent, va briser sa bulle magique et l'inciter à tuer à encore plus. Ce petit film au budget très limité rappelle avec plaisir les productions d'Hershell Gordon Lewis : du ketchup pour le sang, un seul lieu de tournage et des acteurs non professionnels, qui, étonnamment, donnent de bonnes interprétations dans le ton et réussissent à faire oublier l'amateurisme évident du film. CRIMINALY INSANE a une durée très courte, à peine 60 minutes, et le réalisateur enchaîne les scènes de meurtres pour s'assurer de ne pas perdre l'intérêt du spectateur. Entre ces scènes, il s'amuse à insérer des dialogues risibles ainsi qu'une scène de rêve plutôt délirante où l'héroïne se balade sans sa maison vêtue d'une robe rouge sang. On reste choquer par la fin abrupte du film, mais on dirait que c'était la mode dans les années 70. Oncle Freak |
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CROSS: RISE OF THE VILAINS aka CROSS 3 - Patrick Durham & Paul G. Volk avec Brian Austin Green, Lori Heuring, Patrick Durham, Vinnie Jones, Tom Sizemore, Lou Ferrigno, Eric Roberts, 2019, États Unis, 100m Possédant une amulette super puissante, Callan est de retour avec son équipe d'experts en armes pour défendre Los Angeles contre les super vilains Muerte (Danny Trejo) et Drago. Ils sont tellement puissants que Callan devra s'associer à son ennemi de toujours, Gunnar (Vinnie Jones). Le premier Avengers allait sortir un an plus tard que le premier film de cette série, mais on sent l'influence dans le nombre de personnages dans l'équipe de Callan et le nombre aussi impressionnant de vilains dans l'équipe adverse. SI j'ai bien comprit tout ça se passe dans une bande dessinée lue par des gens aux super pouvoirs qui peuvent changer le destin des personnages, ou à tout le moins les aider à l'emporter. Rien de simple pour qui voit par hasard ce troisième film. Les vedettes invités, Danny Trejo et Vinnie Jones spécialement, ont probablement tourné juste une journée, certains comme Lou Ferrigno ou Eric Roberts juste un après-midi ou une heure entre deux avions. C'est plein de rayons, de mon amulette est plus puissante que la tienne, de testostérone et de filles sexy derrière les vilains. C'est juste très mauvais et il y a une montagne de producteurs et de producteurs exécutifs. Mario Giguère |
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The
CROW: SALVATION - Bharat Nalluri, 2000, États Unis Après un Brandon Lee relativement correct dans un film mièvre (THE CROW, 1994), après un irritant Vincent Perez dans un film stupide mais fendard (THE CROW : CITY OF ANGELS, 1996), après Marc Dacascos dans la version série TV que je n'ai pas vue (THE CROW : STAIRWAY TO HEAVEN, 1998), voici Eric Mabius (la série " Ugly Betty ") et sa tête de gland dans un film naze. On ne peut pas vraiment dire que la saga Crow soit des plus excitante, mais comme ça rapporte et que chez Miramax on n'est pas du genre à mettre un concept au repos tant qu'il n'est pas usé jusqu'au trognon, ça se séquellise facilement. D'autant plus facile d'ailleurs que les histoires sont finalement toujours les mêmes : dans une ville sombre et humide, une victime innocente au cur déchirée revient d'outre-tombe grimée comme un clown pour faire payer les responsables de sa mort dans des élans de romantisme désabusé (moui, m'enfin faut les chercher hein...). Le seul moyen de rendre la chose un tant soi peu intéressante est donc d'innover au niveau du déroulement, de la surenchère et de l'action.... Ce que Salvation ne fait absolument pas. La seule originalité du film est peut-être de remplacer les voyous et les dealers par les forces de l'ordre dans la peau des mauvais de service et d'avoir coller un Fred Ward des plus convaincant à leur tête. L'autre élément à retenir est la présence de Kirsten Dunst dans le rôle de la sur de la copine du revenant héros. Et on ne peut pas dire que la future copine de Spiderman crève l'écran mais elle fait très bien l'adolescente boudeuse. Pour le reste, le métrage se veut un rien méchant via des scènes d'action moyennement sanglantes et durant lesquelles Corvis déglingue du bad guy sur de la musique qui est censée te déboîter les tympans. Mais la sauce ne prend pas et au final, SALVATION a plus des allures de téléfilm que de film cinéma - car oui, la chose connu une carrière en salle ! Cinq ans plus tard, c'est Edward Furlong qui reviendra d'entre les morts pour un DTV intitulé THE CROW : WICKED PRAYER. Kerozene |
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CRUISING - William Friedkin 1980, États Unis 1h42 Le cuir vous allume ? Le poil floats your boat ? Vous avez pour habitude de sortir au sous-sol du Parking ou au Stud avec votre képi sur la tête ? Le torseux barman de l'Aigle Noir vous appelle par votre prénom en vous le chuchotant à l'oreille ? Si tel est le cas, lisez, amis, lisez, car vous avez probablement jadis été "extra" sur le tournage de CRUISING. Un flic new-yorkais d'origine italienne, tignasse brute derrière laquelle on reconnaît le jovial Al Pacino, se voit confier une mission improbable par son gros chef : infiltrer le milieu S&M gai des bas-fonds de New York et trouver qui c'est le vilain pas fin qui trucide nos amis aux inclinaisons sodomites en les poignardant à maintes reprises dans le dos comme un lâche. Pacino s'attèle à la tâche, plein de bonne volonté et arborant un mignon bracelet de cuir au poignet droit. Il pataugera un moment avant d'être accidentellement mis sur une piste sérieuse et aura entre-temps tout le loisir de visiter la presque totalité des bars "cuir" de la Grosse Pomme. Un des gros problèmes d'Hollywood, et ce depuis toujours, c'est leur incapacité à éviter le cliché. Dès qu'un afro-américain se pointe la gueule dans un film américain "mainstream", on a droit à une multitude de tics scénaristiques affligeants, et c'est aussi vrai pour toute minorité sous-représentée chez nos grosses têtes de voisins du sud. Ainsi aura-t-on envie de pleurer chaque fois qu'un homosexuel nous sera présenté dans, disons, un film comme BLOW. Pee Wee Herman en tantouze... Eh ben dites donc. Je dois applaudir Friedkin qui, bien qu'ayant signé son oeuvre en 1980, et exagérant plutôt la note - on peut voir dans une scène de "club" un moustachu qui se fait joyeusement fister le cul en plein milieu de la foule... - arrive à dresser un portrait presque juste de la vie nocturne "cuir". On a droit bien entendu aux cheveux fous de mise à l'époque, ainsi qu'à une bonne vieille pilosité abondante et suintante de testostérone présente sur le corps de presque tous les figurants. Pacino est presque crédible, même s'il ne se compromet pas une seule fois - son personnage répond toujours aux offres pressantes "Pas ce soir", etc. La trame sonore est une belle collection de classiques rock n' roll et punks aujourd'hui malheureusement presque tous oubliés, qui nous plongent efficacement en plein coeur de l'action. Peut-être le meilleur Friedkin ? Commentaire de mon boss, après avoir aperçu la pochette du film dans mon sac : "J'avais trouvé ça rough en maudit dans le temps". Orloff |
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CRUMB - Terry Zwigoff, 1994, États Unis Crumb est un documentaire sur le dessinateur bien connu pour avoir lancé les bandes dessinées dites " underground " dans les années 70. Zwigoff le suit durant les semaines précédant son départ pour la France, visitant sa famille, ses anciennes copines, ses enfants et des dessinateurs qui ont marqué l'époque comme Trina Robbins. Si Crumb est passé au crible par les féministes, il est surprenant de le voir si paisible au vu de sa famille, ses frères étant dépressifs et coupés de la société, sans parler de sa mère. Robert Crumb rit tout le temps, même en racontant sa jeunesse aux prises avec un père assez tyrannique et nous raconte ses fantasmes sexuels et ses délires de bande dessinées sous influence de drogues populaires à l'époque. Racistes ou misogynes, ses comics ont marqué tous ceux qui les ont lues. Crumb se promène toujours accompagné de son sketch book, dessinant constamment. A la fois fascinant et terrible, un magnifique film sur une personnalité hors de l'ordinaire. Mario Giguère |
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The CRY - Bernadine Santistevan avec Roberto Quintana Jr., Jayden Vargas, Adriana Domínguez, 2007, États Unis, 83m Un policier et son partenaire enquêtent sur une série de meurtres troublant ou des mères de familles tuent leurs enfants, mais n'en gardent aucun souvenir. Une femme rejoint l'homme au téléphone, elle affirme que la Llorona est responsable de la folie meurtrière qui s'abat sur la ville et qu'elle est aux trousses de son jeune garçon. Une dame âgée va leur raconter la légende et leur confirme la présence du spectre de la femme maudite. La compagnie Monterey semble se spécialiser dans la production de films de genre à budget restreint. Pour le moment j'apprécie en général la qualité du travail, mais on s'entend que les sujets abordés sont souvent convenus. Ici la co-scénariste et réalisatrice Bernadine Santistevan actualise la légende mexicaine de la Llorona. Légende aztèque qui a traversée les siècles, La Llorona, dans un accès de colère contre son mari. a tué ses enfants et est condamnée à les pleurer pour l'éternité. Elle les recherchent aussi, au cinéma, dans une flopée de productions mexicaines. C'est la deuxième adaptation en sol américain que je vois et je dois dire que c'est en général bien fait. Les acteurs ne cabotinent jamais, le ton est très sérieux, évidemment, et la fatalité est lourde. Je regrette l'emploi un peu facile de scènes chocs en montage ultra rapide et des effets spéciaux visuels plus dérangeants qu'efficaces. Contrairement aux films des années 50-60, on ne voit pas la femme pleureuse, elle semble carrément un esprit désincarné qui possède les mères, le temps de commettre l'irréparable. Une curiosité intéressante. Mario Giguère |
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CRYPT OF THE LIVING DEAD - Ray Danton/Julio Salvador, 1973, États Unis Un jeune homme arrive sur une île ou son père est décédé après avoir découvert un tombeau vieux de 700 ans. Le père étant sous le tombeau de 3 tonnes, fiston veut soulever d'abord le couvercle, mais les villageois sont peu coopératifs, le cercueil renfermant une reine vampire, prête à sortir. Ce qui doit arriver arrivera... On reconnaît au passage Mark Damon, le jeune premier de l'épisode des WURDALAKS du film BLACK SABBATH de Mario Bava. Pour le reste, le film tourné en Turquie offre des paysages désolants qui, entre d'autres mains, auraient été plein d'atmosphère. On en retrouve peu dans ce film au rythme lent, à la vampire muette, à la prise de son et la photographie déficiente, on pense aux nombreuses scènes de jour qui parsèment les scènes de nuit. Bref, y a de quoi s'endormir. D'autant plus que la copie sur ce dvd de Rhino n'est pas neuve et ne bénéficie d'aucune restauration. Mario Giguère |
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CULT-
Joe Knee avec Rachel Miner et Taryn Manning, 2007, États
Unis, 90m Film indépendant qui ne réinventera pas la roue, j'ai quand même écouté CULT avec un certain plaisir. La première scène avec le suicide collectif est d'ailleurs très intéressante et s'avère la meilleure de tout le film. Le reste s'écoute relativement bien, malgré l'enfilade de clichés souvent propre au métrage de ce genre. Niveau acting, c'est par fort mis à part l'actrice principale qui je dois dire, se débrouille très bien, on reste dans les bas fonds. CULT occupe le temps d'une heure trente et ensuite, POUF, oublié. Abba |
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CURSE
OF THE FACELESS MAN - Edward L. Cahn avec Richard Anderson, Elaine
Edwards, Adeel Mara, 1958, États Unis, 67m Le synopsis de base ressenble évidemment beaucoup à THE MUMMY de Karl Freund. Cahn, prolifique réalisateur qui enchaîenera avec IT, THE TERROR FROM BEYOND SPACE, réunit des comédiens très typés et se la joue sérieuse. On aurait preque aimé rire devant le film qui s'avère plus efficace que prévu. Rien de singulièrement original, mais du boulot bien fait pour un monstre qui n'a certes pas marué l'histoire du cinéma, mais de toutes façons on ne pouvait se rappeler de son visage ! Le comédien Richard Anderson va devenir très célèbre dans THE 6 MILLION DOLLAR MAN. Mario Giguère |
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The
CURSE OF EL CHARRO - Rich Ragsdale avec Andrew Bryniarski, Drew Mia,
Kathryn Taylor, 2005, États Unis, 91m Rich Ragsdale est avant tout compositeur. En regardant le making of on apprend qu'il s'agit de son premier film et que le budget du "direct to dvd" est très serré. À la vue du film, on se rend bien compte que la seule vedette connue est nul autre qu'Andrew Bryniarski, interprète de Leatherface dans les remakes des années 2000. L'histoire est donc très convenue et on sent que l'on tiens à faire un film très formaté slasher, avec les inconsistances et les trous dans le scénario habituels. La maison a beau être grande, et tout éclairée pour leur arrivée, les meurtres s'y multiplient et personne n'entend sa copine crier à mort. D'un autre côté, un court-métrage offert en extra en faisant foi, Ragsdale excelle dans les montages d'images surréalistes. Le générique et la séquence d'explication de la légende sont particulièrement réussies et intéressantes et on se plait à imaginer ce qu'il aurait pu faire avec plus de temps et de budget. Au demeurant on est devant un slasher qui livre la marchandise sans grande surprise, mais suffisamment efficace pour satisfaire le spectateur lambda. Mario Giguère |
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CURSE OF THE KOMODO aka L'ÎLE DES KOMODOS GEANTS - Jim Wynorski, 2004, États Unis Les dragons de Komodo, vous connaissez ? Ce sont de gros lézards carnivores vivant sur les rochers d'une île tropicale du Pacifique. Et bien figurez-vous qu'un charmant officier de l'armée américaine a décidé de détourner les travaux humanitaires d'un gentil scientifique pour transformer ces braves reptiles en de monstrueuses créatures destructrices! Et c'est sur une île apparemment paradisiaque que la petite équipe de scientifiques tente de survivre aux assauts de la bestiole de la taille d'un semi-remorque. Arrive alors une bande de malfaiteurs aux poches remplies de billets verts qui viendront s'ajouter au menu du prédateur quadripède de synthèse dont la langue ne cesse de sortir de son réceptacle. S'en suit un maladroit mais néanmoins plaisant jeu du chat et de la souris entre le gros dragon et la troupe d'humains pas toujours nets, avec ses bonasses blondes siliconées (dont Melissa Brasselle, une habituée de Wynorski) - avec tit shots à l'appui, son bad boy au physique de culturiste de soap opera, son sidekick néo-métal infecté par la bave du dragon qui le changera en zombie ( !), son vétéran du Golf porté sur la bibine et son brave scientifique trompé par la méchante armée et qui donnera sa vie pour sauver ses proches. Wynorski s'en sort plutôt bien et même si l'ensemble est aussi intelligent et original qu'un plat de nouilles au beurre, on s'amuse à écouter déblatérer des dialogues par moment étonnants rythmant des images correctes sans plus, mais pas forcément moches non plus. Si les commentaires de l'imdb semblent plus ou moins tous d'accord pour dire qu'il s'agit là d'une merde et que si on veut absolument voir des dragons de Komodo croquer du mollet il vaut mieux regarder le film KOMODO, et bien je n'hésite pas une seconde à prendre le contre-pied et affirmer haut et fort que ce petit bis là est bien plus divertissant malgré ses effets plus approximatifs. Pourquoi ? Car plus campy, plus fun et moins prétentieux. Kerozene |
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The CURSE OF KING TUT'S TOMB aka LA MALÉDICTION DU PHARAON - Russell Mulcahy avec Casper Van Dien, Jonathan Hyde, Leonor Varela, Malcolm McDowell, 2006, États Unis, 163m, TV Il y a bien longtemps, le jeune roi Toutankhamon régnait sur l'Égypte. On sait peu de choses sur sa mort. Caire, 1922, tout s'apprête à changer lorsque Danny Freemont, à la recherche du dernier morceau d'une pierre aux qualités surnaturelles, trouve la tombe du Roi. Il n'est pas le seul à vouloir réunir cette tablette, un certain Morgan Sinclair, à la solde d'une organisation d'hommes riches en quête de puissance, veulent la posséder. Le spectateur, lui, sait que la tablette a été utilisée jadis par le roi guerrier lors de son combat contre le dieu Seth et sa horde de démons. Un téléfilm de près de trois heures produit par la compagnie Hallmark Entertainment, réalisé par Russell Mulcahy (Highlander), avec Casper Van Dien (Starship Troopers) en pseudo Indiana Jones, ça mérite un petit détour. Les démons sont cependant réalisés en numérique bien simplet et le tout s'avère certes bien rythmé, mais bien inoffensif. Une romance se développe évidemment avec une archéologue bien mignonne mais très prude, les valeurs familiales de Hallmark veillant au bon grain. La horde de démons ailés apparaissent de manière parcimonieuse. Jonathan Hyde en grand méchant vilain est pas mal tandis que Malcolm Mc Dowell est présent à peine quelques minutes, frôlant le cabotinage. C'est donc du Indiana Jones édulcoré, ou on ne sent jamais Russell Mulcahy bien impliqué. Idéal pour toute la famille, ça ne risque pas de satisfaire l'amateur de sensations plus fortes ou l'admirateur d'immondes créatures de l'au-delà. Mario Giguère |
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CURUCU BEAST OF THE AMAZON - Curt Siodmak avec John Bromland, Beverly Garland, Tom Payne, Larri Thomas, 1956, États Unis, 76m Rock Dean (John Bromland) et la Dr. Andrea Romar (Beverly Garland) remontent le fleuve Amazone pour comprendre pourquoi les employés d'une plantation ont quitté l'endroit précipitamment. Leur guide, Tupanico, leur confirme qu'ils sont partis à cause du retour de Curucu, monstre qui vit normalement plus loin sur le fleuve, une légende que Rock et Andrea refusent de croire. Curucu commence à tuer les membres de l'expédition. Curt Siodmak est surtout connu en tant que scénariste (The Wolfman 1941), mais il a tourné quelques films, dont ce Curucu, qui a le défaut de mal cacher son jeu. En effet les premiers plans du monstre Curucu lui enlèvent toute crédibilité au point ou il ne nous reste qu'à deviner qui est sous le costume. Pas trop difficile au point ou on le dévoile rapidement. Reste à apprécier Beverly Garland, vedette dans The Alligator People, It Conquered the World, Swamp Women et d'innombrables séries télévisées, ainsi qu'une jungle meurtrière bien présentée et un vilain vraiment détestable. Les péripéties s'accumulent sans temps morts et j'ai finalement apprécié ce film de jungle pas désagréable sur le coup. Mario Giguère |
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CURVE - Iain Softley avec Julianne Hough et Teddy Sears, 2015, 85 min, États Unis Mallory doit se rendre à son mariage sur lequel elle a encore quelques doutes. En chemin, son camion tombe en panne et son cellulaire meurt. Heureusement pour elle, un charmant autostoppeur l'aide et répare le véhicule. Elle lui offre de l'embarquer et le gentil monsieur devient soudainement un creep total et violent et la seule façon pour Mallory de s'en sortir est de laisser tomber la voiture dans un ravin. Son assaillant s'en sort sans problème, mais elle, se retrouve coincé dans la voiture, incapable de bouger. Ne sachant pas quand le psychopathe va revenir, elle survit tant qu'elle le peut et tente de trouver une solution. Je n'avais pas d'attentes et je dois dire, ça commençait bien. Les personnages étaient bien plantés et tout l'aspect survie dans a voiture était à mon avis, très très intéressant et les jeux psychologiques incessants du méchant monsieur ont volé la vedette dans le film. Par contre, ça devient beaucoup... beaucoup, mais beaucoup moins intéressant quand l'héroïne sort de la voiture pour se venger. Faut vraiment pas être exigeant pour trouver la dernière partie intéressante tellement elle est convenue et sans intérêt. CURVE a ce petit côté, film de fin d'après-midi sur le câble, avec juste un peu plus de violence pour dépasser ce statut. Les acteurs sont corrects, mais dans les deux cas, je dois dire, j'ai de la difficulté à croire en eux. Surtout notre tueur, qui est un psychopathe pour en être un, sans explication, sans raison, sans même un petit background pour nous expliquer quelque chose non, il est méchant et tue tout le monde. CURVE ne dépassera jamais le stade d'intéressant, malgré une réalisation tout à fait correcte et une bonne idée de départ, manque de folie, d'imagination et surtout, une conclusion pas du tout satisfaisante. Abba |
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CYBER TRACKER aka ROBOFLIC - Richard Pepin avec Don "The Dragon" Wilson, Richard Norton, Stacie Foster, Steve Burton, Abby Dalton, Jim Maniaci, John Aprea, Joseph Ruskin, 1993, PM production, États Unis, 90m Z à nouveau, mais moins daube que les précédents, du Z sympa L'histoire: assez "Robocopienne" pour le look, présente des méchants politiciens corrompus (précisons-le, chose qui n'existe qu'au cinéma bien sûr... car dans la vraie vie, ça n'est pas permit... pour la Morale), qui traficotent avec d'autres méchants, qui envoient des gros cyborgs (Enfin 1 au moins) frapper les héros - Don the Dragon - et des nanas et des éphèbes californiens... Tout ce beau monde se met sur la gueule... certains éphèbes sont tués, héroïquement quand même, les nanas se défoncent (... je vous vois venir les mecs... non!.. pas de cul dans les actions...). Don the Dragon savate pas mal (acteur Bic/Z très sympa - précisons-le), et se heurte au gros balourd de cyborg, sorte de HULK HOGAN des familles, voire de The ROCK, mais façon albinos. Le monde libre étant, en fin de pelloche, sauvé - bien entendu - ... tiens!... PAF!, PAM!, BLAM!, K-BLAM!... dans ta gueule synthétique..., prends ça dans la tronche!... sale cyborg va!... Vince Rogers À Los Angeles dans un futur proche, le système judiciaire traditionnel est remplacé par un système informatique se servant de robots-pisteurs pour traquer les criminels recherchés. Ces robots sont à la foi juges, jurys et bourreaux et exécutent manu militari les sentences appelées par l'ordinateur central. Eric Phillips, un agent des services secrets, est cependant victime d'une machination alors qu'il est faussement accusé d'un meurtre. Il parvient non sans mal à échapper à un robot-pisteur lancé à ses trousses. Désireux de prouver son innocence, Phillips obtient l'aide d'une journaliste et d'un homme désirant venger la mort de son frère abattu par un robot. Il arrive ainsi à faire la lumière sur un gigantesque complot, mais le robot-pisteur est toujours sur ses traces. La compagnie "PM Group Entertainment" des producteurs Richard Pepin et Joseph Merhi s'est fait une spécialité dans la confection de films d'action à petits budgets depuis le début des années 90. La recette est simple: tournages entièrement à Los Angeles, scènes de bagarres à mains nues et de fusillades interminables, poursuites et cascades automobiles spectaculaires et répétitives, produire 5 à 10 films par an. Rajouter à cela une star mineure dans le genre comme tête d'affiche et des intrigues empruntées à des succès commerciaux et voilà le travail! Tous ces ingrédients sont présents dans le présent échantillon qui plagie allègrement "ROBOCOP", "TERMINATOR" et tous les films portant sur le thème de l'innocent victime d'un complot qu'il démasque de façon invraisemblable. Les effets spéciaux sont du plus haut comique: la ville de Los Angeles est filmée sans aucun cachet ou décor futuriste, de sorte que l'on ne croit aucunement à l'aspect science-fiction de l'intrigue, surtout que les costumes de robots ont l'air tout droit sorti d'une usine de fer-blanc. Le champion de kickboxing Don "The Dragon" Wilson se débrouille comme il peut dans les circonstances. Le genre de film que l'on retrouve toujours dans le racoin du vidéoclub qu'on regarde distraitement. Posologie: bon substitut au gaz hilarant au besoin. Mathieu Lemée |
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CYBER TRACKER 2 aka ROBOFLIC 2 - Richard Pepin avec Don "The Dragon" Wilson, Stacie Foster, Tony Burton, Jim Maniaci, Steve Burton, John Kassir, Stephen Rowe, 1995, 95m Blanchi des accusations de meurtre dont il a été l'objet, l'agent spécial Eric Phillips a été réintégré au sein des services de police. Marié à la journaliste qui l'a aidé dans cette aventure, il écoule des jours heureux. Suite à des changements dans le système informatique qui contrôle les robots-pisteurs, Phillips travaille avec l'un de ces robots comme partenaire car ils sont cette fois programmés pour assister les officiers de police. Lorsque la femme de Phillips est enlevée, celui-ci met tout en oeuvre pour la retrouver. C'est alors qu'elle refait surface et assassine le gouverneur de l'État devant les caméras de télévision. Phillips prend alors contact avec son ami Jared pour l'aider à faire la lumière sur cette affaire.Ensemble, ils découvrent l'existence d'une armée de tueurs cybernétiques conçues par un mégalomane. Ils essaient alors de tout mettre en oeuvre pour l'arrêter. On reprend les mêmes et on repart pour un tour! "ROBOFLIC 2" reprend sensiblement les grandes lignes du premier film (cette fois-ci c'est la journaliste qui est victime d'un complot) agrémentées de quelques éléments stéréotypés ou accrocheurs de plus. Les effets spéciaux sont toujours amorphes et le réalisateur a même poussé la fantaisie de reprendre une scène entière du premier "ROBOFLIC" et de l'insérer comme stock-shot par souci d'économie, sans penser au manque de logique que cela occasionne au scénario. Seul l'action et le mouvement sont les raisons d'être de ce film de série sous-Z "drôle" et échevelé. Les amateurs de violence devraient trouver leur pitance dans quelques séquences même si là aussi, on est porté à rire. L'interprétation de Don "The Dragon" Wilson est tout aussi froide qu'un robot que l'on se demande s'il n'y a pas eu erreur de casting. Mathieu Lemée |
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CYBORG 2 aka: CASH REESE: GLASS SHADOW - Michael Schroeder, 1993, États Unis En l'an 2074, le monde est dirigé par les deux plus grosses boîtes de cybernétique, dont Pinwheed, qui rêve de voir son concurrent mordre la poussière. Les ingénieurs de Pinwheed mettent alors au point le Glass Shadow, un explosif liquide injecté dans le corps d'un cyborg femelle qui explose en temps voulut - si possible le but est de la faire péter en plein coït avec un des big boss de la société concurrente... Cash Reese (Angelina Jolie, pas encore siliconée) est une cyborg dernier modèle. Douée d'intelligence, de sentimentalisme et de compassion, elle est l'élément choisi pour se faire injecter une énorme dose de Glass Shadow. Mais son professeur d'art martiaux (Elias Koteas) est amoureux d'elle - chose strictement interdite, et tente de la sauver avec l'aide surprise du mystérieux Mercy (Jack Palance), un guerrier légendaire mi-homme mi cyborg qui aime jouer avec les mots et n'apparaissant que par postes cathodiques interposés et qui fut autrefois l'amant humain d'une femelle cyborg. CYBORG 2, malgré quelques stock shots gratuits et inutiles du premier film, n'entretient aucun rapport avec son modèle qui se déroulait dans un monde post-nucléaire et non un monde sur-industrialisé comme c'est le cas ici. Mais cela n'a aucune importance de toute façon et on s'efforce à suivre cette pathétique transposition de Roméo & Juliette au pays des cyborgs avec une grosse dose de bonne volonté. Le film s'avère être d'un ennui d'une redoutable efficacité que seuls la plastique de la future Lara Croft et l'interprétation d'un tueur psychopathe narcissique incarné par un Billy Drago inspiré viennent altérer. Le réalisateur, Michael Schroeder, s'était autrefois fait gentiment remarquer avec une série B assez correcte appelée OUT OF THE DARK (L'ARME DU CLOWN) avec Karen Black. Il s'est compromis par la suite avec CYBORG 3. Le film a été distribué en France sous le titre de CASH REESE : GLASS SHADOW après le succès de TOMB RAIDER, reprenant un visuel similaire à l'affiche de ce dernier. Kerozene |
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CYBORG COP - Sam Firstenberg avec David Bradley, John Rhys-Davies, Alonna Shaw, Rufus Swart, Todd Jensen, 1994, États Unis, 97m Au cours d'une descente clandestine, le policier Phil Ryan est mortellement blessé par un étrange soldat invincible. Il est emmené dans un laboratoire de haute-technologie dirigé par Kessel, qui aspire à bâtir une armée de cyborgs invincibles. Le frère de Phil, Jack, également policier part à sa recherche. Sa route croise celle d'une mignonne journaliste qui ne le lâche plus après qu'il ait échappé devant elle à un attentat. Malgré les embûches, Jack parvient à retrouver le repaire de Kessel qui se dépêche de son côté à lui envoyer ses cyborgs pour l'éliminer. Le succès de "TERMINATOR 2" avait déjà entraîné toute une série d'imitations; on n'a qu'à penser à des films comme "UNIVERSAL SOLDIER" et "AMERICAN CYBORG". Produit par la compagnie israëlienne "NU IMAGE" dont les représentants travaillaient autrefois chez "CANNON GROUP INC", "CYBORG COP" ne fait pas exception en la matière. Grâce à des trucages ahurissants de naïveté et une photographie abusant de certaines couleurs pour masquer le faible budget du film, le réalisateur de série B Sam Firstenberg se contente de livrer un produit destiné à satisfaire les amateurs d'action. La présence d'Alonna Shaw à poil et de David Bradley, meilleur en karaté que comme acteur, en dit long sur les intentions des auteurs qui préfèrent la facilité et l'agitation au détriment de l'originalité. Notons que les costumes des cyborgs ont l'air plus en papier-mousse q'en métal, ce qui devrait réjouir les fans de psychotronique. Mathieu Lemée |
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CYBORG COP 2: STARKRAVEN aka Cyber Soldier - Sam Firstenberg avec David Bradley, Morgan Hunter, Jill Pierce, Dale Cutts, Victor Mellaney, Hector Rabotabi, Douglas Winslow, 1995, États Unis, 97m Jack, policier à la DEA, parvient à arrêter le dangereux trafiquant de drogue Starkraven. Condamné à mort, Starkraven est néanmoins conduit à l'insu de tout le monde dans un laboratoire secret et transformé en cyborg nouvelle génération capable de regénérer lui-même. Alors que Jack se lance à sa recherche, Starkraven parvient à s'emparer du module de commande des autres cyborgs et se débarrasse de ses concepteurs. Maintenant libre et dirigeant l'unité des cyborgs, Starkraven sème la mort sur son passage et personne ne peut l'arrêter. Avec l'aide d'une jeune femme, Jack tente de trouver un moyen d'anéantir ces cyborgs mais Starkraven, qui n'a pas oublié celui qui l'a mis en prison, enlève son fils et entend bien assouvir sa vengeance. Aussitôt le premier film terminé, la compagnie "NU IMAGE" a imaginé une suite pour continuer d'exploiter le filon. L'on retrouve le même bric-à-brac d'effets spéciaux naifs avec quelques variations et la même photographie aux couleurs assortis pour masquer le faible budget. L'intrigue est directement inspiré de "ROBOCOP 2", mais le spectateur peut prévoir tous les évènements à l'avance. Le réalisateur se contente de faire comme dans le premier film de la série, ou plutôt comme dans tous ses films: scènes d'actions violentes cadrées platement, incongruités insérées dans l'histoire (Des femmes nues avec gros nichons travaillant dans un labo traitant la drogue!!!) et rebondissements mille fois vus et revus. David Bradley se défend bien physiquement et c'est tout ce qu'on attend de lui tandis que Morgan Hunter cabotine et surjoue dans le rôle du méchant Starkraven. En gros, une autre copie de la copie pour fans de psychotronique. Mathieu Lemée |
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CYBORG COP 3 aka Terminal Impact - Yossi Wein avec Frank Zagarino, Bryan Genesse, Jennifer Miller, Ian Roberts, Justin Illusion (!!!), Michael Brunner.aka Impact Terminal, États Unis, 1996, 94m Evelyn Reed, une journaliste, enquête sur une compagnie spécialisée dans la haute-technologie, la Delta Tech. Elle cherche à savoir pourquoi cette compagnie vend à des pays ennemis des États-Unis. Au cours d'une visite au siège de l'entreprise, elle découvre que son directeur, Chin, se sert de cobayes humains pour fabriquer des cyborgs pouvant résister aux radiations nucléaires. Elle s'échappe avec la banque de mémoire, ce qui peut désactiver les cyborgs d'ici 48 heures. Chin envoie alors un cyborg à sa recherche afin de récupérer rapidement la banque de mémoire. Evelyn obtient cependant la protection de deux agents fédéraux, Saint et Max, contre les manigances de Chin, mais il n'a pas dit son dernier mot. Saint et Max tentent alors d'anéantir son oeuvre cybernétique ainsi que son laboratoire. Troisième opus de cette série mineure qui emprunte sans vergogne aux succès populaires de la science-fiction, "CYBORG COP 3" apparaît vite confus et peu logique. Le scénariste a copié sans réfléchir des éléments de "JURASSIC PARK" (l'idée de l'ADN), "LETHAL WEAPON" (le tandem policier fort en gueule et disparate) et de d'autres films connus. Ce mélange hétéroclite a été filmé par un nouveau venu (directeur-photo des deux premiers "CYBORG COP") sans inspiration. Le rythme est lénifiant et les bagarres plutôt ridicules. En fait, tout le film est tellement absurde que l'on ne peut que rire de chacun des ingrédients, que ce soit le dialogue grotesque débité par les deux héros ou les effets "spécialement" spéciaux. Les acteurs sont tous nuls, mais n'importe qui le serait dans de telles circonstances. Mathieu Lemée |
1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z
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