1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z
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SABRETOOTH
- James D.R. Hickox avec David Keith, Vanessa Angel, John
Rhys-Davies, 2002, États Unis, 90m À la moitié du film j'espérait que le félin bouffe tout le monde. Une telle enfilade de clichés pourrait est presque rare. Habituellement on a quand même droit à de petites situations nouvelles ou présentées différemment, ici tout est mal foutu. Y a que la bête que j'ai trouvé quand même bien, un mélange d'animatronique et d'animation à l'ordinateur qui est même pas mal. On pousse fort avec deux ex, celui de la scientifique, le chasseur habillé comme Jungle Jim et l'ex de la monitrice de camp. Alors en plus, on est en panne d'idée de personnages, ca va avec le reste. Pour voir la bête, oui, sinon c'est plus pénible qu'autre chose. Mario Giguère |
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SACRED VENGEANCE aka I SPIT ON YOUR GRAVE 2: Savage Vengeance - Donald Farmer avec Camille Keaton, 1993, États Unis Une fille qui a été violée par quatre imbéciles s'en tire sans condamnation lorsqu'elle les tue par la suite. Cinq ans plus tard, exaspérée d'être reconnue au cours de ses études, elle repart se perdre dans le bois avec une copine. Re viol, re vengeance. La grande et presque seule qualité du film est sa durée, 65 minutes. Pour le reste, Farmer n'a pas appris grand chose: mauvaise bande son, plans flous, plans de caméra non réfléchis, erreurs de raccord, acteurs amateurs mur à mur, effets spéciaux ridicules, scénario repompé et dialogues nuls, et encore plans flous. Y a les cheveux d'un pseudo Elvis qui tiennent bien. On simule des viols mais on n'ouvre pas sa braguette. Surprises: Linda Lehr serait nulle autre que Camille Keaton, vedette de l'original I SPIT ON YOUR GRAVE, et puis Donald Farmer joue le rôle d'un des nouveaux violeurs, au look de Tarantino fauché. Désolant. Devrait être montré dans les écoles de cinéma comme exemple à ne pas suivre. Mario Giguère |
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SAINT SINNER - Joshua Butler sur une idée et produit par Clive Barker avec Greg Serano, Gina Ravera, Mary Mara, Rebecca Harrell, 2002, États Unis, TV En 1815, un moine, Tomas Alcala (Greg Serano) libère par inadvertance deux succubes, Munkar et Nakir, qui prennent la fuite au 21ème siècle au travers d'un miroir aux propriétés uniques. Car Tomas fait partie d'un ordre clérical très spécial qui conserve précieusement divers objets et créatures maudites, à l'abri des hommes. Tomas part dans le temps à la recherche des succubes, avec la seule arme qui peut les arrêter, un coûteau magique, qui le guide vers les victimes et que seul un saint peut utiliser avec succès. Mais Tomas est-il vraiment un saint ? Et qui croira son histoire incroyable en ces temps de cynisme athée ? Belle surprise que ce téléfilm dont les origines ne sont pas visibles autrement que par une certaine retenue sexuelle. Les succubes sont fascinantes, femmes aux allures fatales, mais couvertes constamment de sécrétions qui normalement devraient repousser les humains. Mais non, elles racolent les mâles avec promesse de sexe, pour en fait leur sucer les fluides vitaux et laisser des enveloppes de chairs vides aux policiers incrédules. Car Tomas trouve une oreille sympathique à sa cause en la personne d'une détective. On a droit à un bon lot de scènes gores. Excellente note au passage pour la musique très intéressante et variée. Les extras nous montrent les premières scènes tournées avec les succubes trop séduisantes, au look retravaillé avec raison ! À voir. Mario Giguère |
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SALEM'S LOT - Gary Dauberman avec Lewis Pullman, Mackenzie Leigh, Alfre Woodard, John Benjamin Hickey, Bill Camp, William Sadler, Pilou Asbaek, États-Unis, 2024, 113m. J'ai sûrement déjà vu au moins une des autres adaptations de ce roman de Stephen King (sûrement celle de Tobe Hooper qui date de '79, en fait) mais je n'en conserve aucun souvenir. J'ai aussi probablement lu le roman que j'étais ado, dans ma grande dévoration de toutes les oeuvres du maestro du Maine. Après toutes ces années, il ne m'en reste que de minces bribes. Et pourtant, plonger dans la nouvelle mouture, qui traînait dans le purgatoire d'Hollywood depuis 2022 et qui vient d'apparaître sur HBO Max hier, c'est un peu comme de revenir dans la ville de son enfance après une longue absence. Ben Mears (Lewis Pullman) est un auteur à succès qui revient à Salem's Lot en quête d'inspiration pour son prochain livre. Il y rencontre Susan (Mackenzie Leigh), une jeune secrétaire qui lui tombe dans l'oeil. Le flirt léger ne durera pas, car il se passe des choses étranges en ville, et des gens disparaissent... À l'origine, le film durait près de 3h, mais il a été remonté plusieurs fois et c'est une version anémique qu'on peut voir de nos jours. Je suis d'accord avec certaines critiques qui trouvent le rythme du récit trop rapide, ce qui a l'effet un peu désolant de ne pas approfondir la psychologie des personnages, mais outre ce petit défaut, je me suis beaucoup amusé. Même superficiels, les protagonistes ont ce charme suranné de la Nouvelle-Angleterre que sait si bien synthétiser King, et le plaisir de se retrouver plongé dans la dynamique de la vie sociale d'une petite bourgade du Maine, à la fin des années '70, est total. J'ai eu beaucoup de plaisir pendant mon visionnement, en grande partie à cause des éléments nostalgiques qui sont omniprésents dans le film, mais aussi parce que ça demeure, malgré quelques petits défauts et incohérences, un film d'épouvante bien ficelé qui nous tient en haleine du début à la fin. Orloff Manera |
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The SALTON SEA - D.J. Caruso, 2002, États Unis, 1h43 Danny Parker, un junkie patibulaire qui vagabonde à l'écran sous les traits de Val Kilmer, traîne ses cheveux graisseux et ses bras tatoués d'un party de speed freaks à l'autre, dénonçant les multiples revendeurs qu'il croise sur son chemin à un duo de flics allumés. Il tombe souvent en contemplation et songe à son passé, où il était visiblement joueur de trompette clean sous un autre nom, Tommy Van Allen (pas de lien de parenté avec le célèbre musicien semble-t-il). Sa schizophrénie ambiante et le commentaire en voix off dont il nous abreuve a visiblement un but, mais lequel ? C'est ce que nous découvrirons en visionnant le film dans sa totalité. Drame criminel qui ne fait pas tout à fait dans le polar pur et dur, THE SALTON SEA est aussi schizophrénique que son protagoniste principal. La situation est certes intéressante, nous présentant un personnage qui mène une double vie dans laquelle il est tellement impliqué qu'il devient peu à peu celui qu'il incarne jusqu'à avoir du mal lui-même à distinguer qui il est vraiment. Son cas de conscience - le mensonge perpétuel qu'il sert aux "amis" de son personnage de junkie - nous est très brièvement exposé, et on ne s'arrête pas non plus aux développements des seconds rôles. Les acteurs qui accompagnent Kilmer dans cette aventure cinématographique ne sont quand même pas les premiers venus; on remarque tout d'abord Adam Goldberg en copain consommateur du grand Val, puis Peter Sarsgaard. Vincent D'Onofrio est surprenant dans la peau d'un gros redneck arborant un nez en plastique, à qui on donne plus d'une scène inquiétante. Luis Guzmàn et Deborah Kara Unger forment un beau petit couple, mais Deb' est un peu plus maganée et habillée qu'à son habitude, ce qui est fort dommage pour les amateurs de belles poitrines. Finalement, Meat Loaf et Danny Trejo font leurs apparitions !! D.J. Caruso est un directeur de films télé et sa "formation" dans le milieu transparaît malheureusement beaucoup ici... Cadrages qui se la jouent "safe", linéarité presque totale du récit... La narration de Kilmer accompagnée de ses poussées de trompette, posée par-dessus des images au ralenti, donne un effet particulièrement cliché. Mais l'ensemble est charmant, et la curiosité engendrée quant à l'issue des événements juste assez suffisante pour que l'on visionne le film dans son intégralité, jusqu'à une finale ambiguë qui nous laissera en quelque sorte sur notre faim, sans qu'on n'en veuille à quiconque ! Orloff |
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SANDY
HOOK LINGERIE PARTY MASSACRE - Tim Beckley avec Debbie Rochon,
Angel, DiDi, 2000, États Unis, 88m Tim Beckley, réalise et jour Mr Creepo, un obsédé sexuel, un rôle qui ne doit pas être trop difficile. Avec ce qui semble de toute évidence de vraies stripteaseuses, à l'exception de Debbie Rochon, les dialogues qui semblent improvisées tournent autour de la fesse et de la drague des clients. Le tout est filmé avec la caméra vidéo comme un film de vacances familial, caméra à l'épaule, tout plein de plans anodins, de jeux sur la plage du New Jersey, sans éclairage conséquent et avec un gore très limité suite à des meurtres hors caméra. Les petits effets de montage vidéo agacent plus qu'autrechose. Le costume sadomaso-fétichiste de la cuirette du tueur impressionne un moment, ses actions pas mal moins. Les victimes ont plus l'allure de rockeuses à la FASTER PUSSYCAT, KILL, KILL de Russ Meyer, ce qui rend leur vulnérabilité pas très crédible. Madame Rochon fait étalage de ses charmes pour les intéressés. Mario Giguère |
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SANTA
CLAUS CONQUERS THE MARTIANS - Nicholas Webster avec John Call,
Leonard Hicks, Pia Zadora, 1964, États Unis, 80m Petit budget pour enfants qui a une certaine réputation de film fauché qui est drôle à regarder. Alors oui, quand un ours polaire menace les enfants, c'est un ridicule costume avec un gars à quatre pattes et les décors sont limités. Le gros moustachu est le méchant de service mais on ne sentira jamais de réelle menace, pas plus que du méchant robot ! Alors le Santa va conquérir les martiens par les jouets et sa bonne humeur entraînante, le titre en rajoutant pas mal ! Il faut tout de même une bonne dose d'indulgence pour apprécier et la petite Pia Zadora en jeune martienne est aussi mauvaise que l'on peut imaginer. Une curiosité inoffensive loin des excès à venir au cinéma. Mario Giguère |
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SATAN HATES YOU - James Felix McKenney, 2010, États Unis Il est pas cool Satan. Non vraiment, il est pas sympa. Il fait rien qu'à embêter les gens et surtout les adolescentes droguées et les homos refoulés. Elle, c'est Wendy, une fille gentille et mimi comme tout qui passe son temps à boire du Jack Daniels, bouffer des pills, sniffer de la coke et se faire sauter par des moustachus dans les chiottes d'un bouge crado (tenu par Reggie Bannister). Lui c'est Marc, un pauvre type qui noie sa frustration dans le bourbon (chez Reggie) et défonce la gueule de quiconque ose faire une allusion homosexuelle. Derrière eux se dandinent un couple de diablotins cornus et ricaneurs se réjouissant de livrer ces âmes en perdition à leur maître Satan (qui nous apparaît en bonhomme tout rouge avec un gros nez et deux nymphettes noires en bikini à ses côtés) tandis que la télévision déverse des flots de paroles bibliques déblatérées par des révérends cathodiques. En métal existe le christian-metal, voici maintenant le christian-indie-horror-film: un peu moins de 90 minutes d'étalage de débauches à base d'alcool et de produits stupéfiants, de violence gratuite et de sacrilèges honteux (Marc éclate la tête d'un type avec qui il vient de passer la nuit et l'étouffe en enfonçant des pages arrachées d'une Bible dans sa gorge) pour bien souligner à quel point le pouvoir et l'influence de Lucifer sont pernicieux. Ils poussent à l'autodestruction, au meurtre, à l'avortement, à la luxure, bref, à tout ce qui rend la vie un peu marrante... Heureusement, il existe de bonnes âmes en ce bas monde, celles qui ont trouvés le petit Jésus... il y a Michael Berryman en patron d'hôtel, il y a Debbie Rochon en born again christian et il y a surtout Angus Scrimm en prédicateur divin qui répond de manière forcément vaseuse à la fameuse question: "Si Dieu est si puissant, pourquoi permet-il autant d'horreurs sur Terre?". Ben ça ma ptite dame, une chose est certaine: c'est pas en regardant "Satan Hates You" que t'auras la réponse. Film moralisateur fauché et plutôt mal foutu, "Satan Hates You" n'est pas du tout que j'attendais de la part de l'auteur de "Automatons - une bande de SF complètement fauchée mais attachante - et du producteur Larry Fessenden. Kerozene |
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SATANIC - Dan Golden avec Annie Sorell, Angus Scrimm, Jeffrey Combs, 2006, États Unis, 88m Un accident d'automobile. Au réveil dans un hôpital. Michelle a le visage couvert, il faut quelques mois pour le reconstruire. Victime d'amnésie et n'ayant que des souvenirs épars et des cauchemars récurrents ou son père lui en veut, elle va sortir pour se retrouver en maison de transition pour jeunes adultes en difficulté. Mais partout ou elle est, des gens meurent et l'inspecteur de police commence à la soupçonner. Ses séances de Ouija n'aident en rien la dame qui semblait adepte de satanisme. Si les noms d'Angus Scrimm et de Jeffrey Combs peuvent attirer le fan d'horreur, ils ont une présence minime et le scénariste, réalisateur, producteur Dan Golden a visiblement misé sur leur réputation pour l'aider à vendre une histoire très banale, mise en scèen sans inspiration. L'amateur le moindrement éclairé aura deviné une heure à l'avance le dénouement. Le montage imite sans le talent des films plus efficaces. Les clichés s'accumulent en cascade, évidemment la rousse a la libido dans le plafond et va mourir, évidemment qu'utiliser la planche de Ouija pour parler aux morts est signe de catastrophes, évidemment il y a une scène de douche, mais à un moment incongru et trop visiblement avec une doublure. Bref, une pâle imitation de film d'horreur qui ne vaut peut-être que pour le plaisir de revoir Angus Scrimm en contre-emploi dans le rôle du médecin bienveillant. Mario Giguère |
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SATAN'S BED - Marshall Smith/Michael Findlay, 1965, États Unis Un dealer de dope laisse tomber le business, et va se marier avec la femme qu'il aime, une japonaise fraîchement débarquée et qui ne parle pas un mot d'anglais. Cette jeune fille est incarnée par Yoko Ono qui a une bouille toute bizarre. Histoire de mettre un terme à ses activités criminelles, le futur marié part régler deux-trois babioles et laisse Yoko seule à l'hôtel avec toutes leurs économies. Mais l'ex associé de l'ex dealer manipule la pauvre Yoko, lui vole son blé, la viole et la séquestre. Entre temps, un groupe de trois personnes, deux mecs et une femme, se défoncent la gueule et tuent et violent des femmes pour le plaisir. Ces deux histoires, qui n'ont absolument aucun liens entre elles, sont racontées chacune par petites scènes de dix minutes et on alterne donc d'une histoire à l'autre jusqu'à la fin du film sans qu'il n'y ait jamais aucune relation entre les deux. Et le titre n'a rien à voir avec le film non plus... N'importe quoi ? Oui, en effet. Aucune importance, ce film underground a du charme et en ce qui me concerne, m'a surpris. Ce drôle de film a été produit par le couple Findlay, plus connu pour être responsable du film SNUFF. Kerozene |
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SATAN'S WHIP - Jason Maran avec Robert Fiekd, Pete Barker, 2096, États Unis, 94m Claude fait partie d'une confrérie dédiée à combattre les forces du mal. On lui confie la mission de retrouver le Père William. Une autre personne a été envoyée et est revenue dans une petite boîte, mangé et digéré. Grâce à de drôles de signes de Dieu, Claude se retrouve devant le prêtre recherché, un Viel homme qui parle comme s'il sortait d'un film de Tarantino. Il ne repartira avec Claude que lorsqu'il aura terminé sa mission présente, faire un exorcisme sur un jeune homme possédé, après avoir mis la main dessus, ce qui ne saurait tarder car sa soeur enceinte va bientôt accoucher et la venue de l'enfant va l'attirer. Rien n'.est aussi simple. C'est pour ce genre de découverte que l'on regarde plein de films indépendants, une surprise à plusieurs niveaux. D'abord c'est bien filmé, la mise en scène est travaillée et les acteurs sont excellents, sans parler de l'humour noir. Les apparences sont trompeuses, on était avertis par les vieux prêtres qui confient la mission, de manière outrancière. On plonge donc dans un monde de possession, de sorcellerie, de squelettes d'enfants, de poète incompris et de séduction charnelle. Si la voix off peut parfois être irritante, elle est bien intégrée au scénario. Un petit bijou de film indépendant qu'il fait bon savourer. Mario Giguère |
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SATANIC PANIC - Chelsea Stardust avec Hayley Griffith, Rebecca Romijin, Ruby Modine AJ Bowen et Jerry O'Connell, 2019, États Unis, 85m Une livreuse de pizza sans le sous se retrouve en danger quand, dans le luxueux manoir ou elle doit faire une livraison, elle se retrouve victime d'un culte qui chercher à faire le sacrifice d'une vierge. Après avoir vu THE BABYSITTER et sa suite, j'ai eu l'impression de voir pratiquement exactement le même film, mais avec quelques rôles de changé dans le scénario et une version plus cheap. Essentiellement, c'est une comédie d'horreur avec du gore pour que ça vaille la peine d'être regardé. Ça passe vite et c'est agréable, mais sans vraiment de flair visuel ni avec rien de bien marquant. Quelques acteurs ont des moments sympathiques dont Jerry O'Connell qui a un passage trop court et Rebecca Romijin, de loin la personne la plus convaincante dans le rôle de la vilaine hôte. Sinon, aucune surprise à l'horizon, c'est quand même comique par moments et il y a une galerie de personnages pas mal du tout avec les vilains qui passent carrément tout le film à s'engueuler entre eux. Correct. Abba |
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SAVAGE WATER aka EAUX SAUVAGES - Paul Kener, 1978, États Unis Il n'a pas fallu attendre le déclin du slasher pour voir surgir les pires rejetons du genre. En 1978, le valeureux Paul Kener, déjà responsable d'un " Wendigo " à la réputation catastrophique, réalise cet obscur " Savage Water " dans lequel une poignée de touristes débiles traverse le Grand canyon en rafting le long de la rivière du Colorado et subit les timides assauts meurtriers d'un tueur à l'identité mystérieuse. Le pitch n'est pas plus con que celui de n'importe quel autre film du genre, mais Kener réserve à son bébé un traitement tout particulier qui parvient à le propulser sur les cimes du nanar cosmique. D'abord grâce à un scénario d'une indigence remarquable signé par un certain Kipp Boden, car dans " Savage Water " il ne se passe à peu près rien du tout (on se fait très vite gravement chier) hormis des touristes qui râlent, qui bouffent ou qui font la queue pour pisser dans une tente à cet effet (afin de préserver la nature... no comment), tandis que la caméra filme mollement un décor naturel qui a déjà connu des regards plus flatteurs par le passé. Tout au plus peut-on être amusé par le panel de personnages présentés, entre les touristes allemands à l'accent très " Katastrofik ", les hippies à moustache fumeurs de joints, Mamoud l'arabe puceau millionnaire ou le noir cocaïnomane... Mais la dimension cosmique est atteinte par le biais de dialogues totalement à la ramasse (certes bien aidés par un doublage français totalement frappé, mais à lire la critique du site http://www.hysteria-lives.co.uk, la traduction n'est pas bien éloignée du texte original) qui ne cessent de torturer le spectateur par leur non-sens et leur énormité ! Des dialogues d'une aberration rarement (jamais ?) atteinte, propres à nuire à tout esprit sain osant s'aventurer dans les eaux troubles du film de Paul Kener, un mec dont l'évidente misanthropie s'exprime au travers du média cinématographique. Pour mieux vous en rendre compte, rendez-vous sur www.nanarland.com, où les warriors de la pelloche nocive ont pris soin de procéder à une sélection d'extraits audio inévitablement traumatisants. Kerozene |
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SAVAGE WEEKEND aka The Killer Behind the Mask aka The Upstate Murders- David Paulsen avec Christopher Allport, Jim Doerr, David Gale, Devin Goldenberg, William Sanderson, 1979, États Unis, 83m Un groupe part à la campagne superviser la finition d'un bateau. Deux soeurs, Marie, la plus âgée récemment séparée, à nouveau en couple, mais très perturbée, et sa jeune soeur volage Shirley vont se retrouver au coeur de jeux de séductions malsains. Il y a un bucheron que Marie allume un peu trop souvent et Shirley qui ne manque pas de se faire bronzer intégralement et qui aguiche tout mâle qui bouge, y comprit leur ami homosexuel, qui a provoqué les villageois, toujours une mauvaise idée. Un tueur masqué commence à rôder dans les parages. Tourné en 1976, ce proto-slasher présente des acteurs peu connus, sauf William Sanderson, célèbre dans le rôle de Sebastian dans le film Blade Runner, dans le rôle d'Otis, un fêlé de la place qui en veut aux citadins. Les femmes sont belles et la nudité abonde, mais l'atmosphère est sordide, certaines scènes étonnent, comme lorsque Marie se met à flatter le pis d'une vache d'une manière équivoque pour Freud et le bucheron près d'elle. SI les apparence peuvent être trompeuses, Marie semble une véritable maniaco-dépressive qui aura de la difficulté à se tirer d'affaire. Le tueur masqué, dont on semble connaitre l'identité à cause d'une séquence pré-générique en forme de flash-forward, va évidemment tarder à enlever ce masque. Petit budget et premier de deux films pour Paulsen, on lui doit par la suite Schizoid, qui connaitra une carrière prolifique à la télévision américaine. Un film à découvrir. En suppléments sur le dvd d'Artus Films: Le tueur derrière le masque, par l'encyclopédique Eric Peretti, une courte intervention d'Alain Petit sur la tronçonneuse au cinéma, succulent, un diaporama d'affiches et photos ainsi que les bandes annonces de la collection Horror US. Offert en version originale anglaise Mario Giguère |
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SAW aka Décadence - James Wan avec Cary Elwes, Leigh Wannell, Danny Glover, Monica Potter, Ken Leung, Dina Meyer, Shawnee Smith, Makenzie Vega, Mike Butters, Paul Gutrecht, Michael Emerson, Tobin Bell, 2004, États Unis, 100m Un tueur en série surnommé Jigsaw s'amuse à kidnapper des personnes afin de leur faire subir des épreuves mortelles pour que ceux-ci découvrent la véritable valeur de la vie, ce qui détermine s'ils sortiront vivant ou non des épreuves. Un détective, David Trapp, essaie par tous les moyens de capturer Jigsaw mais le tueur s'avère insaisissable. Deux hommes, le docteur Lawrence Gordon et un photographe, Adam, sont à leur tour victimes de Jigsaw; ils sont tous les deux enchaînés dans une salle de bains miteuse avec un cadavre entre eux. Les deux hommes ne semblent pas se connaître mais d'après un message enregistré de Jigsaw, ils se sont déjà rencontrés et ont une bonne raison de s'entretuer. Divers indices et objets laissés volontairement par le psychopathe amènent le docteur Gordon et Adam à se remémorer les évènements qui ont précédé leur enlèvement tout en comprenant les sacrifices qu'ils doivent accomplir s'ils veulent s'en sortir vivants. Mais le temps presse car le docteur Gordon sait que sa femme et son fils risquent d'être les prochaines victimes de Jigsaw. Le public friand d'horreur et de sensations fortes attendait depuis longtemps un film qui viendrait apporter un peu de sang neuf à un genre qui en avait bien besoin après une poignée de longs-métrages destinés d'abord au public-cible américain par excellence: les adolescents. Encore une fois, c'est en dehors de la machine des grands studios qu'est sorti un film réussi. Après "HAUTE TENSION" venu de France, voici maintenant "SAW", une production américaine indépendante faite en collaboration avec le Canada. Au départ, "SAW" reprend des éléments-clés du cahier des charges du film "SEVEN"; même ambiance morbide à souhait, tueur psychopathe de génie. Sauf que les auteurs ont privilégié davantage les effets de surprise dans leur intrigue tout en entretenant un climat plus cruellement sadomasochiste que dans le film de Fincher. Les nombreux rebondissements disséminés dans le film attirent évidemment l'attention du public adulte mais leur accumulation risque à la longue et au second regard de faire s'écrouler l'échafaudage d'un récit bien élaboré. Par contre, les moments horrifiques sont remplis d'une tension insoutenable pour secouer fortement le spectateur qui va certainement trembler sur son siège et c'est là où "SAW" remplit parfaitement sa mission, au point même qu'un culte grandissant se développe chez les fans d'horreur pour ce film. Bref, un long-métrage au premier degré très abouti dont la réputation et le succès est pleinement mérité malgré ses quelques petites lacunes. On a déjà hâte de voir la suite pour égayer notre Halloween. Un must si vous ne l'avez pas encore vu. Mathieu Lemée |
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SAW II aka Décadence II - Darren Lynn Bousman avec Donnie Wahlberg, Shawnee Smith, Tobin Bell, Franky G, Dina Meyer, Glenn Plummer, Emmanuelle Vaugier, Beverley Mitchell, Erik Knudsen, 2005, États Unis, 93m Le tueur psychopathe surnommé "Jigsaw", qui kidnappe ses victimes pour leur faire subir des jeux cruels visant à leur faire découvrir toute la valeur de la vie, continue toujours de faire des siennes alors que l'inspecteur de police Eric Matthews cherche sans relâche à lui mettre à la main au collet. Un indice important lui permet enfin de retracer son repaire et avec l'aide d'une escouade d'intervention, il parvient enfin à le retrouver. Mais "Jigsaw", qui est mourant suite à un cancer, a auparavant pris soin d'enlever le fils de Matthews, Daniel, qui est enfermé quelque part dans un endroit inconnu, en compagnie de quelques personnes. Ceux-ci respirent un gaz mortel qui les tuera lentement dans quelques heures s'ils ne trouvent pas les indices les menant aux cachettes des seringues contenant l'antidote et aux moyens de sortir de ce lieu empoisonné. Matthews voit tout cela à distance sur les écrans vidéos de "Jigsaw". Celui-ci lui promet que son fils lui sera rendu vivant s'il a la patience de discuter avec lui seul à seul jusqu'à la fin du délai prévu par le jeu. N'ayant pas le choix, Matthews accepte mais apprend de "Jigsaw" que les autres personnes enfermées avec son fils, sont tous des gens qu'il a arrêté autrefois en fabriquant des preuves. Si ceux-ci apprennent la véritable identité de Daniel, ils pourraient lui faire du mal. Matthews aura-t-il toujours la patience de continuer à discuter avec "Jigsaw" jusqu'au bout dans l'espoir de sauver son fils alors que les personnes enfermées par le psychopathe commencent à s'entretuer? Ou bien tentera-t-il par la force de soutirer à "Jigsaw" l'adresse de l'endroit où Daniel se trouve? Voulant profiter sans attendre du succès inespéré de "SAW", les producteurs ont aussitôt mis en chantier une suite rapide sortie presque un an après le premier film. Les auteurs ont visiblement axé leur nouveau film vers une plus grande surenchère en matière d'effets d'horreur sadomasochistes par rapport au premier "SAW", qui en contenait pourtant déjà pas mal. On retrouve aussi dans cette suite la même ambiance putride à souhait, le même récit en forme de casse-tête rempli de retournements de situations et le même type de suspense effrayant qui a fait le succès de l'oeuvre précédente. Un nouveau réalisateur est à la barre de cette suite, mais son travail n'est pas vraiment différent de son prédécesseur puisqu'il recycle à l'évidence les mêmes ingrédients qui ont fait la réussite de "SAW". Seule ombre au tableau, le huis clos développé dans cette suite n'est pas à la hauteur du premier opus puisqu'il apparaît, aux yeux du spectateur alerte, directement inspiré du film "CUBE", ce qui risque de diminuer le niveau de tension de certaines scènes. Heureusement, l'étrange duel entre le policier et le fameux "Jigsaw" nous tient continuellement en haleine et réalimente le suspense à point nommé. Pour ce qui est du rebondissement final, il ne manque pas de punch mais il s'avère en partie un peu trop forcé, ce qui illustre encore une fois la fragilité de l'armature de l'intrigue. Ceci étant dit, le film constitue toujours une expérience horrifique au premier degré exceptionnelle qui vaut vraiment la peine d'être vue, bien qu'il soit légèrement inférieur au long-métrage original. Même si les règles du jeu sont cette fois connus d'avance, l'on risque quand même de trembler de peur pendant le visionnement, voire peut-être à en avoir le souffle coupé. L'interprétation est toutefois d'une qualité inégale. Mathieu Lemée |
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SAW 3 aka Décadence 3 - Darren Lynn Bousman avec Tobin Bell, Shawnee Smith, Angus Macfadyen, Bahar Soomekh, Mpho Koaho, Dina Meyer, Barry Flatman, Lyriq Bent, Costas Mandylor, Donnie Walhberg, 2006, États-Unis/Canada, 108m Atteint d'un cancer incurable qui mettra bientôt fin à ses jours, le tueur en série surnommé "Jigsaw" charge sa complice Amanda d'enlever la chirurgienne Lynn Denlon. Celle-ci, munie d'un collier mortel autour du cou et relié au stimulateur cardiaque de "Jigsaw", se voit obligé de maintenir le psychopathe en vie le temps qu'une autre de ses victimes, Jeff, accomplisse une série d'épreuves, sinon elle mourra. De son côté, Jeff, qui est un père de famille attristé par la mort de son enfant tué par un chauffard alcoolique, se rend vite compte que le jeu cruel qu'il doit subir le confronte à chaque étape à des personnes impliquées autrefois dans cet accident, dont le fameux chauffard. À chaque fois, "Jigsaw" force Jeff à choisir entre pardonner à ces personnes ou bien les laisser mourir dans d'atroces souffrances afin de savoir s'il veut vraiment se venger d'eux ou non. Dans ce petit jeu toutefois, "Jigsaw" en profite pour mettre à l'épreuve sa complice Amanda afin de savoir si elle est digne de lui succéder après sa mort. Si "SAW 2" était déjà légèrement inférieur au premier "SAW", cette troisième partie se trouve à être légèrement inférieure aux deux autres. Le scénario s'enfonce dans le mécanisme qui fait recette en n'offrant pas autant de nouveautés, ni de variations intéressantes en plus de contenir des liens discutables ou peu vraisemblables avec les précédents épisodes. Par ailleurs, les rebondissements ne sont pas aussi étoffés car le spectateur attentif arrivera à en deviner une partie et la psychologie des personnages n'est pas aussi bien définie que dans les scénarios antérieures, à l'exception peut-être de celle du tueur "Jigsaw". Le clivage des thèmes de la vengeance versus la rédemption apparaît aussi du déjà vu. Néanmoins, "SAW 3" bat sans difficultés ses homologues horrifiques en matière de violences gore, de situations insoutenables et de conception visuelle au premier degré, donnant à l'ensemble assez d'ingrédients pour secouer le public et faire du film une expérience cinématographique plus que valable qui vaut le déplacement. Il aurait fallu cependant que la mise en scène, la photographie et le montage soit moins agressive dans ses effets pour que les éléments d'horreur frappent plus forts les esprits et alors on aurait pu parler d'une trilogie de génie. Espérons que les auteurs (qui méritent qu'on les encourage) aient l'idée heureuse de passer à autre chose plutôt que de nous servir un "SAW 4" qui serait de trop. L'interprétation n'est rien de moins qu'inégale. Mathieu Lemée |
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SAW
IV aka Décadence IV - Darren Lynn Bousman avec Tobin Bell,
Costas Mandylor, Scott Patterson, Betsy Russell, Lyriq Bent, Athena
Karkanis, Justin Louis, Simon Reynolds, Donnie Wahlberg, 2007,
États-Unis/Canada, 93m Avec ce quatrième opus, la saga d'horreur la plus populaire du nouveau millénaire risque fort de décevoir ses fans. Malgré la présence de nouveaux scénaristes, la série ne trouve pas un nouveau souffle car leur intrigue ne fait que reprendre des éléments ayant fonctionné dans les trois précédents films, sans en renouveler aucun. La première frustration se trouve en fait dans la révélation qu'un autre complice de Jigsaw poursuit son oeuvre, ce qui traduit l'absence d'originalité des auteurs. Malgré quelques effets gores efficaces et quelques flashbacks explorant le passé de Jigsaw et ses motivations, le film, au même titre que le scénario, se complait dans l'utilisation de recettes éprouvées et dans l'emploi de procédés rebattus. Ne restait plus qu'à espérer la fin surprenante attendue par les admirateurs, mais au contraire, la conclusion est tellement forcée qu'elle est encore plus décevante que le reste. Elle ne tient en effet absolument pas la route face aux informations divulguées précédemment, de même que dans les autres "SAW". La mise en scène se veut bien peu enthousiaste, à croire que le réalisateur était fatigué de travailler sur cette saga. Reste à souhaiter que du sang frais viendra franchement relancer la série puisque les producteurs, dollars obliges, ont déjà annoncé un "SAW V" et un "SAW VI". Mathieu Lemée |
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SAW
V aka Décadence V - David Hackl avec Costas Mandylor, Scott
Patterson, Tobin Bell, Betsy Russell, Mark Rolston, Julie Benz,
Meagan Good, Carlo Rota, Greg Bryk, Laura Gordon, 2008, États
Unis/Canada, 93m Plus la saga progresse et plus on sent la difficulté des auteurs à maintenir une logique narrative avec les précédents chapitres. Qui plus est, la stupidité de quelques protagonistes dans leurs agissements, certaines invraisemblances et une mauvaise utilisation des séquences de flash-backs ont tôt fait de faire s'écrouler la construction du récit, quoiqu'elle soit légèrement plus solide que celle de "SAW IV". Le vrai problème, c'est que toute la conception du film sent trop le produit formaté, ou étiqueté "commercial", afin d'engranger plus de dollars. Les fans qui ont tous vu les films de la série ne seront aucunement surpris en visionnant "SAW V", tellement les effets, la conception visuelle et le suspense ne possèdent pas l'originalité, ni le souffle espéré, sauf en de rares occasions. Malgré la présence d'un nouveau réalisateur à la barre (ancien décorateur et assistant sur les précédents longs-métrages de la série), aucun effort de renouvellement n'est vraiment perceptible pour sortir cette saga hors des sentiers battus, pourtant habilement balisés à ses débuts. Mêmes les rebondissements n'arrivent plus à déjouer les attentes d'un public trop bien préparé à les voir surgir à l'écran. Seul le gore, la conception des pièges (dont un qui rappelle l'univers d'Edgar Allan Poe) et quelques effets de montage viennent rehausser la note. Le jeu des acteurs semble atrophié par le manque de dimensions de leurs personnages. Mathieu Lemée |
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SAW 6 - Kevin Greutert avec Tobin Bell, Costas Mandylos, Mark Rolston, 2009, Canada/Ètats Unis/Rpyaume Uni/Australie, 90 min J'ai été surpris d'avoir aimé ca. Le film remplit ses promesses en guise de film d'horreur. Il y a de la "torture porn", comme à l'habitude. Puis des "traps", du gore et des apparitions de Jigsaw et d'Amanda. Le film débute avec un excellent jeu où deux personnes doivent se découper des morceaux afin de remplir une balance. Et celui qui en mettra le plus, aura la vie sauve. Je suis daccord avec Jigsaw, plein de personnes qui ont une mauvaise vie doivent mourir ! Ou passer le test ! Après ce petit moment, Jill, la femme ou la blonde de Jigsaw reçoit une valise avec des instructions et six enveloppes, afin de terminer l'oeuvre de Jigsaw. L'épreuve met en scène un courtier en assurances qui aura quatre épreuves à traverser puisqu'il avait dit que le contrat d'assurance de Jigsaw allait être invalide s'il subissait un programme expérimental pour soigner son cancer. Et ce test de soixante minutes met aussi en scène quatre des personnes dans les enveloppes. La sixième personne est une surprise ! Bref, j'ai trouvé que ca valait la peine largement. À voir ! Comme cela, vous allez être prêt à regarder SAW VII en 3D ! Black Knight |
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SAW 3-D aka Saw VII aka Décadence 3-D aka Décadence VII - Kevin Greutert avec Sean Patrick Flannery, Chad Donella, Costas Mandylor, Betsy Russell, Gina Holden, Tobin Bell, Cary Elwes, Shawnee Smith, Dean Armstrong, 2010, États Unis/Canada, 90m Après avoir échappé au piège tendu par la veuve du tueur en série Jigsaw, son successeur l'inspecteur Hoffman tente de la retrouver pour l'éliminer. Celle-ci a demandé la protection de la police, mais ne veut parler qu'à l'inspecteur Gibson pour dénoncer Hoffman comme étant l'actuel tueur recherché. Il se trouve que Gibson a autrefois été le partenaire d'Hoffman et qu'il lui doit la vie au cours d'une mission. Cependant, tout en mettant à exécution un plan habile pour atteindre la veuve de Jigsaw malgré la protection dont elle dispose, Hoffman a entretemps capturé un jeune homme arriviste, Bobby Degen, devenu populaire depuis qu'il a écrit un livre où il raconte comment il a survécu à une épreuve mortelle du célèbre tueur en série. Suivant les instructions du vrai Jigsaw, Hoffman force Bobby à passer toute une série d'épreuves le confrontant à ses mensonges, et où celui-ci doit sauver ou sacrifier la vie des gens de son entourage médiatique, avec en bout de parcours la possibilité de délivrer la femme qu'il aime d'une mort atroce. Annoncé comme étant l'ultime volet des exploits du tueur au "casse-tête", ce septième chapitre ne fait que confirmer la baisse progressive de qualité et l'épuisement de cette série horrifiante, et ce même si le sixième épisode avait légèrement rehaussé la barre. Les scénaristes se sont contentés de reprendre des ingrédients déjà exploités sans y apporter le nouveau souffle nécessaire, malgré une volonté de boucler la boucle en faisant des liens avec le "SAW" original. Le punch final, bien que surprenant, fait tomber l'échafaudage fragile d'un récit où les coups de théâtre manquent de logique. Les séquences de flashbacks confirment l'absence de rigueur des auteurs en omettant des détails importants dans la continuité narrative avec les précédents "SAW". Les scènes de gore et de torture demeurent nombreuses et parfois satisfaisantes, mais l'emploi du 3-D dans leur illustration se veut finalement plus accessoire que le reflet d'un travail soigné, car certaines erreurs photographiques sont vite évidentes à l'écran et que les effets s'avèrent tous prévisibles. Le jeu des acteurs ne dépasse guère la plus simple expression, mais il faut admettre qu'ils n'ont pas vraiment la chance d'en donner plus. Il reste à espérer qu'il s'agit bien du dernier volet et que les producteurs et concepteurs passent vite à quelque chose de neuf. Mathieu Lemée |
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A SCANDAL IN PARIS aka SCANDALE À PARIS - Douglas Sirk avec George Sanders, Signe Hasso, Carole Landis, Akim Tamiroff, 1946, États Unis, 95m D'après les mémoires du célèbre Vidocq. De sa naissance en prison à sa longue carrière de gentleman cambrioleur, jusqu'à emprunter le nom de François Vidocq, aperçu sur une pierre tombale. Avec son comparse Vernet, il se fais inviter dans la maison de la Marquise De Pierremont. Il est désemparé d'apprendre que le beau fils de Madame est commissaire de police, mais enchanté de rencontre sa petite fille, la charmante Thérèse. Vidocq réussit à se faire engager comme chef de police, ce qui lui permettra de faire travailler toute la famille de Vernet à la banque de Paris dans le but de la cambrioler. Mais voilà qu'une ancienne conquête réapparait, devine qui il est et le fait chanter. Que voilà une version toute joyeuse, pleines de péripéties, de quiproquos, de charme, de jolies femmes, de naïveté exploitée mais aussi de drames mortels. George Sanders est parfait dans ce rôle qui lui va comme un gant. Son cabotinage et ses réparties savoureuses le rendent sympathique dès l'introduction. Tout le casting est idéal, on notera les femmes, de Carole Landis en jeune femme amoureuse d'une peinture vivante, toute en retenue, ou de Jo Ann Marlowe qui interprète sa jeune soeur Mimi, qui semble tout connaitre et dont les répliques sont parfaites. La poussée dramatique dans le dernier tiers est aussi prenante et on ne sera pas surprit d'apprendre que le réalisateur sera surtout connu pour ses mélodrames. Il excellait pourtant dans cette comédie frivole. Le dvd d'Artus Films offre la version originale anglaise avec sous=titres français en option. Mario Giguère |
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SCANNER COP - Pierre David, 1994, États Unis Quand, au début des années 90, les volets 2 et 3 de la " série " Scanners virent le jour, certains fans de Cronenberg firent la grimace, jugeant que le projet d'origine était dénaturé. Ils avaient un peu raison, même si les deux films du Québécois Christian Duguay ne visaient somme toute qu'à divertir un public pas trop exigeant. Dans la même lignée Scanner Cop doit être approché sans trop de sérieux. Les scénaristes Pierre David, John Bryant et et George Saunders (hum... de grosses pointures, hein ?) nous convient à suivre le destin de Sam, policier scanner, qui réussit à mener une vie normale en prenant des médicaments (Ephémérol) sur une base régulière. Un jour, cependant, des citoyens sans histoire commencent à s'en prendre aux policiers. Conspiration ? Manipulation ? Afin de résoudre le mystère, notre héros cesse de prendre ses Ephémérol... Ses pouvoirs psychiques s'amplifieront, mais sa santé mentale et sa vie seront mis en danger. L'histoire bascule brusquement vers un hommage aux séries B rétro : un scientifique fou conditionne les badauds à détester les policiers, par esprit de vengeance envers les représentants de la loi. Sam sera entraîné dans une série d'aventures abracadabrantes, dont une visite de l'Enfer qui n'est pas sans rappeler certaines oeuvres de Clive Barker... toutes proportions gardées, bien sûr. Richard Lynch, en médecin fou, surprend et évoque parfois Hannibal Lecter. Quelques audaces gore, des affrontements tendus inspirés des précédents volets, une histoire invraisemblable mais sans prétention : autant de preuves de l'essoufflement de la série Scanners (dont le présent film constituait la quatrième partie et qui fut suivi, hélas, par un Scanner Cop 2 : la suite d'une série inspirée elle-même par des suites... !). Malgré tout, le film se laisse regarder à force de conviction et de simplicité. Mais l'intelligence d'un David Cronenberg (réalisateur du premier volet) se situe bien au-delà de ce léger suspense... Howard Vernon |
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SCARAB - Steven Charkes Jaffe, 1982, États Unis/Espagne Un type réveil une entité égyptienne et devient gourou d'une secte de fanatiques désireux d'éliminer quelques-unes unes des plus influentes personnes du monde. Ainsi succombe le président de la République française, suite à lintrusion d'une amulette en forme de scarabée qui provoque un fou rire et le pousse au suicide. Robert Ginty, journaliste queutard, tombe sur une piste en découvrant un de ces scarabées sur le corps d'une victime. Une jeune femme réussie à dissimuler l'amulette, et Ginty la suit... Problème, il y a un autre gars qui le suit lui, et qui provoque plein d'accidents pour tenter d'éliminer le journaliste en pointant son doigt qui réussi même à tirer des balles mitraillette staïle. Vraiment nul. On retiendra les scènes de cultes où plein de filles dansent à moitié nues dans des décors à deux balles, et le coup du doigt-mitraillette relativement inattendu. Sinon c'est nul, Ginty n'est pas crédible pour un sou. Kerozene |
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SCARECROW - Emmanuel Itier, 2002, États Unis Lester est le souffre-douleur de son bahut. Ses camarades de classe se moquent de lui, les profs le prennent pour un demeuré, sa mère le délaisse au profit d'un redneck moustachu qui la saute sur la cuisinière crasseuse de son mobile-home... et c'est l'amant de cette dernière qui, dans un élan de frustration abusif, étrangle le pauvre bougre au pied d'un épouvantail planté au milieu d'un champ de maïs. Lester se réincarne alors dans l'épouvantail qui s'en va occire tous les emmerdeurs du coin avec une certaine inventivité incluant l'infiltration d'un épi de maïs dans un conduit auditif, une décapitation ou encore un arrachage de coeur à mains nues... du classique, en somme. "Scarecrow" marque l'arrivée d'un nouveau croque-mitaine dans le monde du film d'horreur US. Son point fort: son look d'épouvantail destroy bénéficiant de l'agilité d'un ninja (le machin voltige dans les airs comme un champion des arts martiaux) et adepte des one-liners façon Freddy Krugger. Un bad guy que l'on doit principalement à Todd Rex, responsable des maquillages et des effets spéciaux saignants du film, et surprenant interprète athlétique du vilain de paille. Le casting bénéficie également de la présence de l'ex-tromette Tiffany Shepis, de Richard Elfman dans le rôle du shérif tandis que Lester est incarné par un certain Tim Young qui a fait ses premier pas devant la caméra dans le "The Worm Eaters" de Ted V. Mikels! La réalisation est signée Emmanuel Itier, un français qui a notamment bossé à la production de quelques films de Brian Yuzna ("Le dentiste", "Progeny"), qui s'est réservé un petit rôle de tenancier de fast-food forcément râleur et qui a dédié son film à nul autre que Dario Argento. "Scarecrow" est relativement mal branlé mais se laisse voir grâce à son méchant original monté sur ressort, et apparemment ça fonctionne, puisque le film a été suivit par "Scarecrow Slayer" (2003) et "Scarecrow Gone Wild" (2004). Kerozene |
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SCARECROWS - William Welsey, 1988, États Unis Comment commencer. Tout d'abord, ce film m'a été fortement recommandé pour son atmosphère glauque et son histoire très très très très très terrifiante. Sur IMDB, la critique dit que c'est un film "really creepy" et que "it's the best horror movie ever!". Alors, je me dis pourquoi pas. Alors, c'est tranquillement et avec beaucoup d'attentes que j'ai mit la cassette vidéo dans mon magnétoscope. Voici ce que j'en pense. L'histoire: un groupe de voleurs de banque habillé en commando de l'armé sortie tout droit du film du même nom, prend en otage un pilote et sa fille. Mais, punch, un des membres du groupe saute en parachute de l'avion et s'enfuit avec l'argent. Voulant le récupérer, nos commandos sautent eux aussi de l'avion pour retrouver le voleur amateur. Mais ce qu'ils ne savent pas c'est que le champ de maïs (qui ressemble plus à une forêt qu'un champ de maïs) est habité par des épouvantails diaboliques. Ce que j'en pense: non, ce film n'est pas le meilleur film d'horreur de tous les temps. Oui, ce film est "creepy" mais pas "really creepy". Non, les comédiens ne sont pas bons. Les effets spéciaux sont à chier (pensons à la scène de la grenade à la fin (ce n'est pas un spoiler). Les maquillages des épouvantails sont quand même bien réussis. Malgré tout, j'ai quand même bien apprécié. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais le film se laisse bien écouter. Une petite remarque en passant, on dirait que le réalisateur était un fan de Sleepaway Camp, car lui aussi étire l'art de réutilisation du même plan tout au long du film. Ma note: B- , Pour fan seulement. Phrase culte: le film entier est une phrase culte. Mathieu Prudent Pas une mauvaise idée en soit, le réalisateur, qui bénéficie de superbes effets spéciaux, ce qui est définitivement un plus, essaie de créer une atmosphère effrayante, ce qui aurait pu être réussi si les acteurs étaient meilleurs ! Il en résulte un film correct qui se regarde bien, mais qui aurait pu être beaucoup mieux. Oncle Freak |
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SCARED aka CUT THROAT - Keith Walley, 2002, États Unis Des meurtres surviennent sur le tournage d'un slasher. Mais qui donc est le vilain tueur masqué ? De toute évidence, il s'agit de quelqu'un de l'équipe de tournage. Peut-être même s'agit-il de Samantha, la remplaçante de l'actrice principale qui s'est fait trucider devant les caméras... Une chose est sûre, c'est que ce n'est pas sa copine Heather, une blonde siliconée qui peine à utiliser ses deux neurones pour faire autre chose que dire des conneries ou rire bêtement. Et oh surprise, twist final inattendu, le tueur n'est pas un tueur, mais deux tueurs! Alors que les protagonistes du film n'hésitent pas à citer SCREAM dans SCARED, voila qu'en plus il faut que ça se termine de la même façon. Malheureusement pour le réalisateur Keith Walley (autrefois producteur de Brian Yuzna sur SOCIETY et BRIDE OF RE-ANIMATOR), la mise en scène n'est pas son fort. Son slasher bas de gamme refoule les fonds de tiroir et pousse efficacement le spectateur dans les bras de Morphée. Les meurtres sont tous très softs et manquent singulièrement d'imagination tout comme la motivation pathétique de nos tueurs de service qui se sont mis à massacrer le staff du film non seulement pour se faire un peu de pub, mais surtout pour exprimer leur révolte contre les odieux et très méchants producteurs hollywoodiens qui ne leur donnent jamais les budgets nécessaires. Pauvres petits... Allé, aux chiottes et on tire la chasse vite fait. Kerozene |
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SCARE THEIR PANTS OFF - John Maddox, 1967, États Unis Deux potes prennent leur pied en effrayant des jeunes femmes avant de coucher avec elles. Pour la première, l'un des compères arrive vers une jeune fille kidnappée, vêtu d'une longue cape et d'un masque, lui disant qu'elle sera la dernière femme qu'il aimera, puis il se suicidera parce que son visage est horriblement mutilé. La deuxième est allongée sur un autel sacrificiel et doit recevoir la semence du grand prêtre. La troisième est interrogée par les deux hommes, membres d'une police fasciste fictive, la menaçant de tortures et autres si elle n'avoue pas. Film underground très con à l'érotisme mou, mal foutu, et pourtant j'y ai trouvé mon compte, et je me suis bien marré, car jamais tout ça ne se prend au sérieux. Kerozene |
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SCARY OR DIE - Bob Badway, Michael Emanuel, Igor Meglic, 2012, États Unis, 94m 5 histoires sont présentés comme étant des vidéos insolites du site scary or Die. La première concerne une bande de rednecks violents qui décident de tuer des immigrés mexicains au très mauvais endroit, libérant une armée de zombie latinos. La deuxième est celle d'un homme dans la cinquantaine à la recherche de l'âme soeur qui se fait inviter à une fête qu'il aurait eu intérêt à décliner. La troisième est celle d'un policier véreux trimballant le corps d'un nécromancien qui semble revenir à la vie. La quatrième et la plus longue concerne un jeune homme mordu par un clown qui se transforme peu à peu en l'un d'eux. Finalement la dernière parle d'un cajun donnant le cadeau empoisonné de l'amour éternel à une de ses petites filles. On dirait que les anthologies d'horreur reviennent à la mode cette année pour je ne sais qu'elle raison. SCARY OR DIE est fait avec pas grands choses et n'est pas une expérience très transcendante. Les deux histoires les plus longues, celle avec le Clown et celle avec les zombies sont amusantes, originales et quand même généreuse dans le gore. Les trois autres, très courtes sont très mauvaises, longues malgré une durée de cinq minutes et manque totalement d'imagination. Les maquillages et les effets spéciaux sont d'excellente facture et ce putain de clown ne risque pas de me pousser à faire la paix avec eux tellement il est creepy. Dommage donc qu'au lieu d'avoir un tout consistant et avec un ton constant mélangeant humour et horreur comme les deux parties plus longues, les autres se vautrent dans un sérieux qui paraît un peu ringard. Un divertissement léger et pas parfait du tout, qui contient quelques bons éléments. Abba |
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SCARFACE - Brian De Palma Avec Al Pacino, Michelle Pfeiffer, 1983, États Unis Antonio "Tony" Montana est un réfugié cubain qui a fuit le régime de Castro et débarque en Amérique et se voit automatiquement parqué dans un camp de regroupement, une sorte de ghetto pour les Cubains. Peu de temps plus tard, lui et son ami Angel ont la chance de recevoir le statut d'immigrés et de sortir du camp, pour cela il leur faut assassiner un sale type dans le camp. Les voilà dehors en tant qu'immigrés et confrontés à la dure réalité de la vie (boulot de me..., salaire de me... pauvreté, méprise). Ils n'ont d'autre solution que de se lancer dans le monde du crime. Lors de leur premier coup dans le domaine de la drogue, angel est tué lentement à coups de tronçonneuse. C'est à partir de là que Tony devient un jeune requin qui va se lancer dans le monde du crime et se frayer un chemin jusqu'au sommet en tuant ennemis, concurrents et employeurs. Mais comme tous les empires, le sien commencera lentement à tomber dans la décadence et à s'effondrer avec son empereur. Pas de monstres dans ce film je sais... Mais le film lui-même est un monstre je trouve. C'est rare que j'apprécie autant un film sans sang, monstres, vaisseaux spatiaux... Ho il y a des scènes assez dures comme celle de la tronçonneuse. Pas de gore, mais l'ambiance est très malsaine et réaliste. Al Pacino est excellent dans ce rôle. On ne s'ennuie pas un instant avec ce film, on le suit avec un grand plaisir. L'ambiance années 80, belles voitures, soleil, c'est aussi très agréable. J'étais assez mitigé à voir ce film. Je l'ai acheté pour voir les similitudes avec le jeu GTA Vice City... Mais j'ai franchement aimé. La fin est un peu rapide et déconcertante cependant. Mais elle reste très belle et assez dure. Un film culte je trouve, De Palma a vraiment sortit un film excellent. Chaque décor est agréable à regarder aussi dans ce film, depuis Miami Plage, en passant par la villa de Tony jusqu'au restaurant très coloré "Le Babylone". J'apprécie aussi les dialogues, ils sont souvent durs, de l'humour noir par moment comme le fameux "Fou rire"... Aucun n'est inepte. La décadence de Tony est aussi très prenante. Le voir glisser petit à petit dans la folie, la jalouse malade contre ceux qui approchent sa soeur, sa paranoia, sa dépendance à la drogue, etc... jusqu'à sa fin. J'ajoute aussi un "bravo" pour la bande son, c'est un des éléments que j'ai préférés dans le film. Style années 80, vraiment excellente. Dragonvolfied |
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SCARLET FRY'S JUNKFOOD HORRORFEST - Brian Crow / Walter avec Calico Cooper, Scarlet Fry, 2006, États Unis, 71m Une junkie demande à son fournisseur de la "junk", il lui donne un sac, qui ne contient qu'une cassette vidé, elle va revenir le tuer à coup de barre de fer, pour ensuite .écouter la cassette avec un ami, c'est ce que nous allons regarder. Présentés par Scarlet Fry, un genre de cannibale hillbilly, six histoires courtes. 1: Un homme qui a faim tue sa nouvelle voisine pour la manger. 2: Une infirmière fait tuer le vieux dont elle ne veut plus s'occuper. 3: Un jeune homme qui se fait un peu d'argent en frappant de son skateboard le cul d'une tantouze n'accepte pas que l'on doute de sa sensualité et tue tous ceux qui lui disent. 4: un homme découragé de la vie se suicide. 5: Retrouvant son conjoint encore dans une séance de satanisme, elle se plaint et va en mourir. 6: Parce que son copain l'a insultée lorsqu'elle lui annoncée qu'elle est enceinte, elle lui fera subir une séance de torture fatale. En principe, il devrait dans ce type d'anthologie y avoir un punch à la fin de chaque histoire. Pas grand chose ici et en plus, les conclusions prévisibles s'étirent. Mario Giguère |
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SCARY MOVIE - Keenen Ivory Wayans, 2000, États Unis Humour pipi caca, cette parodie des SCREAM et consort est vraiment poilante. Si si ! Je vous le jure ! Les frangins Wayans n'ont pas hésité à mettre quelques gags plutôt étonnants. Des gags avec des bites, des couilles et des trucs qu'on n'a pas l'habitude de voir dans le cinoche US. Forcément, c'est con, mais c'est revendiqué. En tout cas, on y prend plus de plaisir qu'au visionnement d'un de ses slashers aseptisé des 90's. Kerozene |
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SCARY MOVIE 2 - Keenen Ivory Wayans, 2001, États Unis Après avoir pastiché les slashers dans le premier film, le gang Wayans s'attaque principalement aux films de maisons hantées, et ce pour notre plus grand plaisir. Ainsi passent à la moulinette des incontournables comme L'EXORCISTE, AMITYVILLE, HANTISE, POLTERGEIST, THE LEGEND OF HELL HOUSE, L'EMPRISE, mais aussi des titres plus improbables comme HEY DUDE WHERE'S MY CAR, MISSION IMPOSSIBLE 2 ou CHARLIE'S ANGELS. L'ouverture du film, qui dévoile un James Woods en curé tendance pédophile parodiant à merveille le père Merrin de L'EXORCISTE (qui devait au départ être interprété par Marlon Brando !), est un véritable régal qui se termine dans une hilarante orgie de vomi verdâtre ! Puis vient l'expérience menée dans la maison du drame par le professeur Oldman (Tim Curry): une obscure étude du trouble du sommeil que viendra perturber un fantôme lubrique qui culbutera l'affreuse Tori Spelling. On rigole de tout, du sexe, de l'homosexualité, de la drogue, de l'infirmité, on a droit à une plante de cannabis tueuse géante, à un squelette libidineux, à une éjaculation explosive, à un repas répugnant, à une poursuite en fauteuil roulant entre un scientifique capable de se faire des fellations tout seul et un fantôme pervers, etc... Ca n'arrête pas ! Tout est profondément débile encore une fois, mais c'est toujours un vrai bonheur de sale gosse. Tout n'est pas forcément drôle (les histoires de pets sont un peu répétitives), mais le film déclenche à plusieurs reprises des éclats de rires sincères. Et un petit clin d'oeil à Anna Faris qui est une actrice que j'aime bien... Kerozene |
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SCARY STORIES TO TELL IN THE DARK - André Øvredal avec Zoe Margaret Colletti, Michael Garza, Gabriel Rush et Austin Abrams, 2019, Étata Unis, 108m 1968, dans l'Amérique tranquille de Mil Valley, une bande d'amis trouve refuge dans une lugubre maison abandonnée après avoir été poursuivis par un bully. La demeure est la légendaire maison de Sarah Bellows, qui aurait été torturée et séquestrée. Quand Stella trouve le livre d'histoires écrites par Sarah, elle décide de le ramener chez elle pour s'en inspirer, elle qui aimerait bien écrire de l'horreur. Sauf que le livre n'est pas complet et en fait, il s'écrit de lui-même une nouvelle histoire chaque jour et la bande de jeunes sont les personnages principaux des histoires... J'avais quelques peurs avec ce film, m'attendant à tomber sur quelque chose d'adolescent et sans saveur. Là où il est vrai que SCARY STORIES n'a rien d'un grand film, j'ai quand même passé un bon moment qui a passé très rapidement. Le film est très conventionnel dans la forme et sa résolution, on ne sera jamais vraiment surpris. Par contre, le film se démarque définitivement par la qualité de ses créatures et le temps qui est bien pris pour toute mettre ses histoires en marche. Je ne m'attendais certainement pas à ce que ça crève de la sorte avec ma foi, certaines fins assez ignobles. Je pense rapidement au segment de la PALE LADY qui est très bien réussi et ma foi, magnifiquement creepy. J'aime bien également le look général du film et les tons de couleur collent parfaitement à cette ambiance un peu PULP et cartoon qui accompagne le récit. Pour moi qui a regardé l'horrible première saison de CREEPSHOW, je considère ce film, similaires en style, supérieur à tous les niveaux. Abba |
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SCHIZOID - David Paulsen, 1980, États Unis Plutôt banal ce petit film. Schéma trop-vu à la Agatha Christie (mais qui peut bien être l'assassin?). Et on envoie des tas d'indices incriminants vers tous les personnages excepté vers le tueur (et même si je savais très bien qui c'était, je ne pouvais tout simplement pas admettre que ce n'était pas Kinski et j'ai gardé un doute jusqu'à la toute fin). La réalisation de David Paulsen est saccadée, maladroite et tout, mais demeure assez plaisante par moments (ce qui est quand même surprenant, Paulsen étant un tout nu - sa carrière se résume à la production de téléséries), particulièrement dans la scène où Kinski zyeute sa fille se doucher. Pas de surprise. Craig Wasson est nul. Christopher Lloyd est insipide. Kinski a l'air complètement fou. Porno Holocaust |
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SCHOOL OF HORROR - Daniel Cayarga, 2007, États Unis, 98m On débute avec la fin d'un film d'horreur remplit de clichés, les lumières s'allument et le professeur de cinéma souligne qu'il n'y a vraiment rien de nouveau dans ce scénario et cette mise en scène. Le coupable, Rocky "Horror" est furieux et sort de la classe. EN voyant un élève se faire écraser devant lui, il lui vient une idée. On suit alors Rocky et sa bande de copains un soir dans un bar miteux ou un gars de la place leur raconte que c'est la nuit du Chino, une bête féroce qui bouffe de l'humain, tous les sept ans, justement ce soir. Ca sent le coup fourré et pendant que ses amis se font tuer, Rocky tourne son film, demandant à tout le monde de participer, en affrontant Chino, hors du bar. Deux questions viennent à l'esprit en regardant ce petit film indépendant: pourquoi étirer sur 98 minutes et pourquoi ne pas enlever ce début ou un professeur lance le défi de faire quelque chose d'original ? Car tout le film parait encore plus banal et stéréotypé. Le twist final s'en venait à gros sabots et comme on n'est pas dupe, on a absolument aucune empathie, ni frissons, devant les morts qui s'accumulent, un comble. À trop vouloir étonner, on étonne plus grand monde. Un peu de nudité et un peu de sang, rien d'extravagant. Vite vu, vite oublié. Mario Giguère |
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SCOOBY-DOO - RAJA GOSNELL interprété par pas mal d'effets CGI, Matthew Lillard, Sarah Michelle Gellar, Freddy Prinze Jr, Linda Cardellini, Roman "Mr. Bean" Atkinston, Pamela Anderson (c'est pas une farce !) et Sugar Ray, 2002, États Unis Après avoir résolu une dernière enquête qui concerne un fantôme volant aux allures de Monsieur Muffler, la gang de Monster Inc. se sépare. Après quelques mois, tous sont invités à résoudre une dernière énigme sur une île de la terreur commandée par l'illustre Mister Bean! Hum! Je me demandais vraiment si ça valait la peine d'aller voir le film et encore plus dans faire une review, mais que voulez-vous! J'étais un grand fan de la série originale et je voulais quand même voir de quoi ça avait l'air! Premièrement, commençons par les bons points. Les décors sont magnifiques, tellement que l'on se croirait vraiment à l'intérieur du cartoon. De plus le film fait très bien référence aux années des seventies (période où le cartoon était sorti) où les vêtements et les couleurs fluos abondaient et à l'esprit hippie bon enfant de cette époque là. Pour l'interprétation, Linda Cardellini en Velma et Matthew Lillard en Shaggy sont vraiment convaincant. Pour les autres c'est pas mal à l'avenant. L'idée que Freddy Prinze Jr. et Sarah Michelle "Buffy" Gellar interprètent les rôles de Fred et de daphne me donnait des boutons avant même d'aller voir le film, et ça s'avère tout à fait juste! ILS SONT HORRIBLES !!! Et tout particulièrement Gellar dans encore une maudite scène hommage à THE MATRIX! Pour Scooby-Doo, en CGI, j'avoue que ça cause un certain choc. Mais on fini par s'y habitué. Le film s'adresse avant tout aux fans nostalgiques du cartoon et si le fan connaît bien toutes les séries de SCOOBY-DOO, ça aide vraiment. D'autres part, le film contient des hommages à NIGHT OF THE LIVING-DEAD, EVIL DEAD 2: DEAD BY DAWN et INVASION OF THE BODY SNATCHERS... J'imagine que le scénariste du film savait que les fans de la série aiment aussi les films d'horreurs. Puis, il y a la grosse Pamela Anderson qui y fait une apparition, je ne sais pas vraiment ce qu'elle fait là, peut être est-elle en manque de publicité ? M'enfin, les critiques sont particulièrement féroces face au film et je comprends bien les puristes de ne pas aimer voir un Scooby-Doo en cgi. Mais si vous êtes un fan invétéré de la série, peut-être allez-vous quand même y trouver votre compte ou aux moins de petits plaisirs. Il faut seulement que vous ne soyez pas trop exigeant. Un film très moyen en somme. Puis même quelques fois à la limite du supportable. Black Knight |
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SCRAPBOOK - Eric Stanze, 2000, États Unis Shot on video ---- beurk. La lead actress ressemble à une butch (cheveux rasés, tatoo, buildée comme un gars) et le lead killer ressemble a Vladimir Malakhov austi... scary huh? Le film débute avec un viol sûrement considéré choquant par la majorité, mais Mouni en a vu d'autres !!! (I Spit on your grave ) le golden shower manquant de jus, M. Killer Malakhov nous rabotte son histoire de jeunesse, ennuyante comme le tabarnak..... pour simplifier 20 minutes du films "I WAS A TEENAGE LOSER". Après ça c'est Fast-forward pour moi! Ma patience est comme une mèche courte... BAM! SHOCK SHOCK SHOCK, C'est tout ce qu-on essaye de faire. Et 95 % des SOV today choquent par manque de talent, point! CRAP CRAP CRAP. Je suis quand même heureux d'avoir FF instead of STOP car quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir Vladimir la (small) graine à l'air, impuissant devant une fellation de la butch que je nomme Brenda... et croyez moi je le comprend à 100% de pas être capable de bander devant une monstruosité pareille !!! Je la laisserai même pas toucher à ma main... a ce point!! Changing of the guard..... voila le punch de la fin. OOPS ! Je pense que je devais mette un SPOILER ALERT ici!!! Oh well.... BREF, c'est de la sacrament de marde. And dont you people forget it !!! Je me reprends... c'est de la sacrament d'austi de marde. Ouais, c'est mieux ca. 0 /10 Mouni |
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SCREAM aka FRISSONS - Wes Craven, 1996, États Unis Je ne l'avais jamais vu et je crois que ce n'était pas un très gros manquement à ma culture. Car à part les jolies jambes et le minois irrésistible de Courtney Cox, et l'ensemble de la personne de Rose McGowan - qui ne manque de me faire saliver - je ne vois pas grand-chose dans cet ignoble navet de Craven qui en vaille la peine. La réalisation est certes alerte, le concept est amusant quoiqu'usé jusqu'à la corde, et les comédiens jouent dans le ton. Je comprends l'engouement des jeunes écervelés pour le film : les jeunes y sont "cools", mignons et la musique "alternative" y est omniprésente (elle donne même parfois la nausée). Le problème, c'est que Williamson aurait dû s'en tenir à une seule version de son histoire sans fin et nous épargner les soixante millions de clones qu'elle a généré. Parce qu'elle n'est pas si originale, son histoire, et elle devient minable avec l'abus. Reste que la poitrine de cette bonne vieille Rose sauve le film. Orloff |
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SCREAM BLOODY MURDER aka Claw of Terror aka The Captive Female aka El Grito del Asesino aka Le manchot - Marc B. Ray avec Fred Holdert, Leigh Mitchell, Suzette Hamilton, Angus Scrimm, 1973, État Unis, 90m Après avoir accidentellement causé la mort de son père avec un tracteur et se blesser lui-même lors de cet accident, Matthew se fait poser une prothèse, un crochet. Plusieurs années ont passées et notre manchot revient au bercail où il découvre que sa mère a refait sa vie avec un autre homme. Possessif envers sa mère, il prendra mal la nouvelle et les assassinera les deux. Par la suite il partira sur le pouce et à tout coup qu'il voit une femme il croit voir sa mère et part sur une folie meurtrière, jusqu'au jour ou il va faire la rencontre d'une prostituée qu'il prendra vraiment pour sa mère. Il va tout lui offrir, un toit, argent, vêtement... etc., mais elle ne voudra rien savoir et c'est là qu'il la forcera à habiter avec lui, tout ca en la traquant. Scream Bloody Murder est du vrai bon trash des années 70, avec la même trame sonore que l'on retrouve dans Blood feast, 2000 maniac et quelque extraîts dans Count Dracula de Franco. Rana Sur la ferme, un jeune homme tue son père avec le tracteur, mais y perd une main ! Devenu adulte, il sort de l'asile d'aliénés et revient à la maison pour trouver sa mère qui a fraîchement épousé un autre homme. Allez hop, il tue le beau-père et sa maman. Y a que 12 minutes de passées et notre jeune homme au crochet veut tuer tous les couples qu'il rencontre, hallucinant que sa mère le hante d'outre-tombe. Il s'entiche d'une prostituée qu'il veut ramener dans le droit chemin, quitte à tuer, voler et la kidnapper, y a rien de trop beau ! Mais elle apprécie pas... Euh, ben, y a plein de meurtres sanglants, un fou à la psychose, un kidnapping qui en rappelle un meilleur et pas de nudité. Tout ca se termine en pirouette quand il suffit à Vera, celle qui pratique le plus vieux métier du monde, de se montrer nue, question de prendre un bain, pour troubler le tueur ! Au détour on a droit au passage du réputé Angus Scrimm (Tall Man de la série Phantasm) dans le rôle du docteur qui fait une visite, limite cabotinage monstre. Les amateurs de slasher ou de rigolade y trouveront peut-être leur compte, moi j'ai presque oublié que je l'ai regardé hier... Mario Giguère |
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SCREAMERS - THE HUNTING - Sheldon Wilson avec Gina Holden, Jana Pallaske, Lance Henriksen, 2009, États Unis/Canada, 95m Des années après les événements de SCREAMERS, des soldats débarquent sur Sirius 6B pour secourir des survivants. Ils n'ont que six jours pour réussir leur mission, après quoi la planète sera dans le chemin d'une pluie de météorites. On ne s'ennuie pas durant ce Screamers 2 et la présence de Gina Holden, fraîchement sortie de son rôle de Dale Arden dans la télésérie FLASH GORDON, y est pour quelque chose. Tout comme la courte présence de Lance Henriksen, toujours agréable â voir évoluer. Pas mal d'action et de scènes d'effets spéciaux à l'ancienne, fort appréciés. Beaucoup d'action, repompant souvent une certaine saga Alien â mainte reprises ou la paranoïa de THE THING avec les screamers qui peuvent prendre l'apparence humaine. Ce qui frappe souvent c'est la naïveté des personnages, le spectateur un brin accoutumé à la science fiction voit tout venir. Heureusement le rythme y est bon et l'expérience somme toute agréable. En tout cas pour moi qui n'ai toujours pas vu le premier film ! Mario Giguère |
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SCREAM FOR VENGEANCE aka Vengeance - Bob Bliss, 1980, États Unis Quatre cambrioleurs dérobent une bijouterie, leur vol tourne mal. En senfuyant, ils seront aperçus par deux témoins, un homme, une femme, qui seront kidnappés et emportés dans une cabane en ruine dans le fin fond des bois. Un des quatre malfaiteurs devra monter la garde auprès de nos deux prisonniers qui réussiront à sévader. Sur le chemin de leur retour, ils tomberont face à face avec les autres méchants, et là on sennuiera pendant une longue et plate course dans les bois. On a voulu faire un film de survie mais ils ont vraiment raté leur coup. Les éléments de violence sont carrément nuls, les acteurs, on en parle même pas. Rana |
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SCREAMING DEAD - Brett Piper, 2003, Etats-Unis Attention, plein de spoilers, mais ça vous évitera de perdre du temps en regardant ce truc. Un "artiste" renommé qui s'est fait connaître en photographiant des femmes enduites de merde ou qui ont la tête plongée dans une cuvette de chiotte est contraint - pour son nouveau projet - de supporter une sorte de vigil fouineur au look de blaireau des stades qui ne cesse de draguer ses modèles décérébrés, à savoir quatre jeunes filles pas très fut fut. Car pour ce nouveau projet, notre artiste un peu tordu a loué un ancien hôpital psychiatrique dans lequel un sataniste avait érigé une salle de torture dans laquelle il rigolait comme un ahuri avec des copines de jeu. Et notre héros vigil gardien des lieux de rajouter que la bâtisse est hanté, histoire de bien faire flipper ce qu'il espère être ses futures conquêtes. Si le méchant artiste autoritaire fait effectivement croire grâce à quelques effets holographiques que des fantômes habitent les lieux, il sera bien surpris - contrairement au spectateur - de découvrir que l'asile est effectivement hanté. Et pas par n'importe qui puisqu'il s'agit du fantôme de l'amateur de supplices corporels qui s'en donnera d'ailleurs à coeur joie sur le corps dénudé de Misty Mundae sous l'objectif indiscret d'une caméra... Le gentil gardien le renverra dans l'au-delà en pressant la touche Rewind du magnétoscope qui diffuse le meurtre de Mundae par le fantôme... Cherchez pas, y a rien à comprendre. Produit vidéo ultra-fauché signé Brett Piper - autrefois responsable de A NYMPHOID BARBARIAN IN DINOSAUR HELL et scénariste de RAIDERS OF THE LIVING DEAD, SCREAMING DEAD est un film qui affiche un vide scénaristique et artistique d'une profondeur telle qu'il en donne le vertige. Difficile d'adhérer à cette histoire banale au dénouement bien trop débile et dans laquelle les seuls éléments potentiellement intéressant (les filles nues, les tortures et les fantômes - j'ai peut-être l'air un peu pervers comme ça mais je vous promets que non) sont totalement sous exploités. Kerozene |
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SCREAMING FOR SANITY - TRUTH OR DARE 3 - Tim Ritter, États Unis Un pauvre mec perd la raison suite à la mort brutale de son fils, assassiné par le tueur du premier épisode de TRUTH OR DARE. Quelques années plus tard, il sort de son asile et se commence un massacre en s'attaquant à tous ceux qui font du tueur de son fils une... vedette internationale (!) Ah mon Dieu, Tim Ritter a pondu une merde des plus nauséabondes ! J'avoue avoir un faible pour ses "films de garage" mais il y a toujours des limites ! Le film a donc un jeu d'acteur archi mauvais, un scénario sans queue ni tête parsemé de longueur ( je crois que vingt minutes du film est consacré à montrer du monde qui baise) et un montage des plus horribles. C'est pas des farces, dans certains plans, on voit l'acteur reprendre son souffle avant de dire ses dialogues ! Les scènes de meurtres sont bien amusantes, mais elles sont définitivement pas assez nombreuses pour garder l'intérêt du spectateur. Le film aurait bénéficié de plusieurs coupures puisque le récit s'étire sur son heure et demie et devient rapidement très emmerdant. De plus, 20% du film est composé d'extraits du premier épisode de TRUTH OR DARE, ce qui est un bien curieux choix puisque ce film a été tourné sur film alors que SCREAMING FOR SANITY en vidéo. La transition entre les extraits est donc particulièrement achalante. Donc, un ratage complet qui a comme seul avantage de nous donner le goût de revoir TRUTH OR DARE: A CRITICAL MADNESS et sa suite, KILLING SPREE. Mais ce n'est pas grave Tim, je t'aime pareil ! Oncle Freak |
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SCREAM OF THE WOLF - Dan Curtis avec Peter Graves, Clint Walker, Jo Ann Pflug, 1974, États Unis, 78m, TV Les morts s'accumulent dans une ville américaine. On appelle un ancien chasseur, John (Peter Graves), qui remarque les traces d'une bête qui semble changer, de quatre pattes à deux et de poids, empreintes impossibles à pister car elles disparaissent. Appelant son ancien compagnon de chasse, Byron (Clint Walker), celui-ci refuse en un premier temps de l'aider, prétextant être occupé à préparer un voyage important. Mais les soupçons de lycanthropie pointent vers Byron, ou son homme à tout faire, ou... Byron va aider John, mais tout n'est pas aussi simple que prévu. Sur un scénario de Richard Matheson, Dan Curtis met en scène un téléfilm qui répond plus au normes d'un suspense policier qu'à un film d'horreur pure. En effet, les victimes, le visage déchiré, ne sont jamais montrées. Clint Walker est imposant et dégage une suffisance et une force remarquable. Ses joutes verbales avec Peter Graves tout comme la traque finale, sont réussies. Rythmé par une musique jazzy, on ne s'ennuie pas dans une histoire bien menée, sans être toutefois mémorable. Mario Giguère |
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SCREAMING SKULL - Alex Nicol avec John Hudson et Peggy Webber, 1958, États Unis, 68m Fraîchement remarié, un type revient dans la maison ou sa première femme est morte dans des circonstances floues. Sa nouvelle femme est très riche mais mentalement instable. Le jardinier simplet voue un amour inconsidéré pour son ancienne maîtresse. Voilà donc que le crâne de l'épouse décédée hante les lieux et s'acharne sur la nouvelle mariée. Ca sent le coup monté, mais la fin, ou le vrai fantôme poursuit le faux fantôme, sur le thème musical d'intro réutilisé par THE SHINING, surprend tout de même. Petite production de routine qui nous offre l'enterrement gratuit si on meurt pendant la représentation, le film comporte quelques bons moments. Peggy Webber, en nouvelle mariée dépressive joue bien son rôle, tout comme les voisins du couple. Mario Giguère |
1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z
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