1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z


V FOR VENDETTA aka V pour Vendetta - James McTeigue avec Hugo Weaving, Natalie Portman, Stephen Rea, Stephen Fry, John Hurt, Rupert Graves, Tim Pigott-Smith, Roger Allam, Ben Miles, 2005, États-Unis/Grande-Bretagne/Australie/Allemagne, 132m

Dans un avenir rapproché, l'Angleterre a cessé d'être une monarchie pour devenir une dictature dirigée d'une main de fer par un dénommé Adam Sutler, qui a su exploiter les peurs de la population anglaise pour prendre le pouvoir. Une nuit, une jeune femme travaillant pour un réseau de télévision, Evey, voit sa vie sauvée par un mystérieux homme masqué qui se fait appeler V alors qu'elle était sur le point d'être arrêté par les autorités pour ne pas avoir respecté le couvre-feu. V se dit un révolutionnaire désireux de faire tomber le gouvernement totalitaire en place et il fait sauter le palais de justice devant Evey qu'il veut gagner à sa cause. Le lendemain, V s'empare des ondes de la télévision d'État et déclare que dans un an exactement, il fera sauter le parlement britannique et il encourage les gens à se révolter en masse contre le régime de Sutler. Celui-ci ordonne à ses agents de retrouver et de capturer V par tous les moyens en se servant d'Evey comme appât. Celle-ci parvient à se cacher momentanément mais se montre réticente aux méthodes terroristes de V et est persuadée de convaincre l'autorité étatique de son innocence. Le justicier masqué lui a toutefois révélé que ses parents artistes ont été tués autrefois par la police secrète car ils étaient farouchement opposés à la dictature de Sutler. Elle finit donc par se rallier du côté de V non sans avoir subi de dures épreuves visant à tester sa fidélité à la révolution, dont le vent ne cesse de grandir parmi la populace alors qu'approche la date fatidique prévue pour l'explosion du Parlement. Un policier très habile est toutefois sur les traces de V et réussit même à découvrir où est situé son repaire secret.

Sans doute suite aux critiques acerbes qui leur ont été adressées devant la manière dont ils ont conclu leur triptyque "THE MATRIX", les frères Wachowski ont décidé d'y répondre en adaptant un roman graphique culte connu pour son propos politique révolutionnaire face à la montée de la droite et de l'extrémisme dans les régimes démocratiques. Ils ont néanmoins confié la mise en scène à un de leurs assistants et amis, James McTeigue, bien qu'il apparaisse évident qu'ils ont conservé le contrôle complet sur la création artistique du film. Le scénario et la conception visuelle tirent profit avec adresse des échos de l'actualité et du climat de paranoïa qui sévit actuellement dans les sociétés occidentales face aux inégalités économiques et la progression croissante de la privatisation et de la mondialisation. À l'intérieur de cette dystopie futuriste plutôt noire, les auteurs en profitent pour se livrer à un jeu de massacre puissamment iconoclaste visant à tuer la symbolique du pouvoir et le mythe que les gens s'en font en faisant habilement référence à des événements historiques réels. De ce fait, les sigles et les décors du film font figure de métaphores démolies ou renversées pour mieux souligner l'allégorie anarchique du propos (ex. le symbole de V est celui du symbole de l'anarchie inversé). La conclusion positive du récit s'avère en adéquation parfaite avec la volonté de changement affirmée durant tout le long-métrage et risque fort de satisfaire les fans de cinéma avides aussi de liberté et d'engagement, surtout que les scènes d'action (qui délaissent l'esthétique de "THE MATRIX") font contraste avec le cynisme et l'impuissance généralisée qui a cours présentement chez les citoyens. Les personnages sont bien rendus à l'écran par les acteurs, surtout Hugo Weaving qui est magnifique malgré les limites imposées par le port d'un masque sur la figure pendant toute la durée du film, mais ils manquent un peu de chair par rapport à la BD d'origine. Ce n'est toutefois qu'un maigre défaut par rapport à l'extraordinaire qualité d'ensemble de ce film réussi que vous vous devez de visionner sans plus attendre. Mathieu Lemée

VACANCY aka Motel (France) aka Vacant (Canada)- Nimrod Antal avec Luke Wilson, Kate Beckinsale et Frank Whaley, 2007, États Unis, 85m

David et Amy Fox sont un couple sur le déclin suite à la mort de leur jeune garçon il y a six mois. Ils décident de ne rien officialiser mais planifient de signer les papiers du divorce après la fête d'anniversaire des parents d'Amy. Pendant le voyage, la voiture du couple tombe en panne et ils décident de passer la nuit dans un hôtel hyper crasseux. Rapidement, l'ambiance s'intensifie dans la chambre où le voisin de la chambre trois fait un boucan d'enfer dans ce qui semble être une tactique pour les intimider. Ensuite, David place un VHS dans le vidéo qui découvre un SNUFF FILM mais le pire dans tout ça, c'est que l'enregistrement provient DE LEUR CHAMBRE!

Toujours très intéressant de voir un film qui se démarque et VACANCY n'est certainement pas un film parfait ni un fleuron du genre mais il possède beaucoup de qualité et ce, dans une industrie qui s'obsède à donner des gimmicks à des mauvais films plutôt que d'y mettre un certain effort. On sent depuis les débuts de la série SAW, un retour vers un certain réalisme de l'horreur sans démons, créature et tout le tralalala vers l'enfer et ce qui a été rafraîchissant un jour est devenu tellement surutilisé aujourd'hui que l'efficacité n'en est que diminué. Nimrold Antal fait un film qui ne se perd pas dans un festival d'intestins et qui reste dans la ligne de popularité réaliste de l'horreur. C'est un film d'horreur maquillé derrière un thriller fignolé où tous les outils de l'horreur y sont comme on peut le voir par le travail sur la bande sonore et les éléments qui sortent de nulle part, mais aussi un thriller psychologique (et bon, très physique aussi) qui n'offre que de l'action au moment où il démarre. Un maigre 85 minutes, bien utilisé et qui coupe dans le gras, présentant rapidement nos personnages, mettant en situation en jouant bien avec l'atmosphère pour ensuite démarrer pour notre plus grand plaisir.

L'efficacité du film se tient également sur la modestie des artifices. Le cinéma d'horreur semble toujours s'obliger à présenter beaucoup de personnages pour montrer différentes façon des les éliminer et de là se tient souvent le succès de la chose, on n'a souvent rien à foutre des personnages et plus vite ça crève et mieux on s'en porte. VACANCY tire son mérite du fait qu'il limite ses personnages à cinq parlant et à trois qui ont plus de trois lignes avec dans ce lot, celui du vilain. En plaçant tout le focus sur ses deux héros, Antal fait que même si ils sont vites tracés, il a tout l'espace nécessaire pour les faire parler en action sans avoir à se mêler dans le mélodrame et les fonds biographiques dont on n'a souvent rien à foutre. C'est donc dire que le côté épuré vient ajouter au film une efficacité et ce même si un traitement de la sorte enlève évidemment les possibilités de profondeur du projet, ce que de toute façon on ne cherche pas souvent ni nécessairement dans ce genre d'expérience. Antal utilise la simplicité pour nous tenir au bout de notre siège et pour que nos copines se chient dessus jouant entre les coupes rapides de l'action, mais prenant dangereusement son temps dans certaines scènes où on sait que quelque chose de terrible risque de se passer. Un réalisme de sa part qui se tient dans le subjectivisme qui semble nous crier que l'expérience des personnages est terrible, mais qu'elle n'est pas impossible pour nous qui regardons le film.

Beaucoup ont détesté la fin du film et honnêtement, on ne peut beaucoup les blâmer considérant qu'elle semble très facile avec son ouverture, le climax qui semble inachevé et surtout une course folle qui semble tomber un peu à plat au moment où la tension est à son maximum. Comme si après que l'essentiel est été dit, on est relégué la fin un peu en second plan au niveau de l'importance. Le coeur trouvera tout de même le moyen de battre avant cette partie du film mais c'est dommage quoique probablement très a amené car quand on reste dans une ligne de pensée réaliste, vaut mieux le rester jusqu'à la fin sans se mêler dans les twists, c'est ce qui arrive ici mais dans cette simplicité, on sent qu'on tombe à plat.

Ce ne sera peut-être pas votre genre mais VACANCY possède néanmoins assez de qualités pour se mériter le visionnage et peut-être même assez pour devenir populaire avec le temps. Avec un pitch intéressant qui s'en tient au minimum pour offrir le maximum, l'entreprise fonctionne en général et vous donnera au moins un 75 minutes efficace. Abba

VALENTINE aka St-valentin - Jamie Blanks, 2001, États Unis

Dans la ligné de Scream, I know what you did...Urban legend (d’ailleurs c'est le même réalisateur) ou dans la ligné des films pour teenagers, pis qu'on connais déjà la fin. Quatre filles reçoivent des cartes de St-Valentin avec menace. Un enquêteur y met son grain de sel et découvre que le meurtrier est un garçon qui, étant jeune, s'est fait humilier par les 4 même filles à une fête de la St-Valentin. Le meurtrier porte un masque de Chérubin, et se prend pas mal pour Michael Myers. Le meilleur moment est celui de la morgue, a part ça : Jokes, Chicks et Denise Richard.Pour en conclure que tous les récents films de Slasher se ressemblent tous. Rana

Un jeune gamin pas beau est rejeté par les jeunes filles à un bal - sauf la grosse - et finit en maison de redressement suite à une mauvaise blague. Générique. 20 plus tard, les jeunes gamins sont devenus plus grands et plus beaux, mais sont toujours bien cons. Soudain, un tueur masqué d'une face de Cupidon élimine les protagonistes du film. Mais ki cé ?

De la merde, rien de nouveau, un énième slasher à la sauce 90's.Seul bonne chose: Denise Richards, méga bandante. Kerozene

la VALLÉE DE GWANGI - Jim O'Connolly, 1969, États Unis

Toujours aussi bon, ce classique avec un merveilleux tyrannosaure d'Harryhausen. Mais j'ai toujours les réserves que j'avais lorsque je l'ai vu tout jeune: les cowboys ne font rien de spécial pour l'attraper, Gwangi s'assomme en sortant de sa vallée et personne ne réussit à le détruire, il est enfermé dans l'église qui prend en feu. Mais le film est bon ! Mario Giguère

VAMP - Richard Wenk avec Chris Makepeace, Robert Rusler, Sandy Baron, Grace Jones, 1986, États Unis, 93m. 

Deux étudiants vont dans club de striptease pour trouver les meilleurs stripteaseuses à ramener à une fraternité pour gagner des points pour s'y faire accepter par les vétérans. Problème majeur cependant : ils ont rapidement des problèmes avec des motards et deuxième problème majeur : Le bar est peuplé de vampires!

J'ai toujours adoré Grace Jones, honnêtement, elle a un look et une présence absolument à elle que je n'ai jamais vraiment retrouvé chez une autre actrice. VAMP est pour moi un film parfait pour utiliser les forces de l'actrice. Jones ne gagnera pas un oscar, mais sa présence presque hallucinatoire dans le film est absolument mémorable. Honnêtement, le film est sympathique, drôle sans être hilarant et stressant sans être véritablement horrifique, mais c'est dans certaines scènes que VAMP gagne en qualité avec en tête de liste le striptease de Grace Jones et la scène où un des héros se retrouve dans sa chambre. On se retrouve avec un film assez bien ficelé, avec une belle atmosphère, une bonne soundtrack et de jolis effets spéciaux pour les vampires. Honnêtement, le genre de petits films des années 80 qu'il fait bon découvrir, mais outre la présence de madame Jones, VAMP se démarque peu malgré son côté sympathique. Abba

The VAMPIRE - Paul Landres avec John Beal, Coleen Gray, Kenneth Tobey, Lydia Reed, 1957, États Unis, 75m

Après avoir visité un chercheur qui fait des expériences sur les animaux, le Dr Paul Beecher se trompe de pilules et au lieu de soulager ses migraines, elles lui procurent une intense fatigue. Le lendemain matin il apprend qu'une de ses patientes rencontrée la veille est morte durant la nuit. Les jours suivants amènent toujours un mort et le shériff Buck Donnelly démarre une enquête. Lorsque Paul commence à comprendre ce qui se passe, il craint pour les vies de sa fille et de sa secrétaire médicale.

Dernier film de vampire avant l'arrivée de la Hammer et de Christopher Lee, cette production indépendante tente de trouver une explication scientifique pour son vampire. Exit les croix, l'eau bénite et le soleil pour affronter le monstre pour lequel le spectateur a un minimum de sympathie, On reconnait Kenneth Tobay en shériff, un acteur vétéran vu dans The Thing from Another World (1951), It came from Beyond the Sea (1955) ou Y a-t-il un Pilote dans l'Avion? (1980). On est loin des films de vampire horrifiques, les meurtres étant tous hors champ, Le réalisateur a plus souvent qu'autrement travaillé pour la télévision a aussi réalisé The Return of Dracula en 1958. Le film ressemble plus à une variation sur le Docteur Jekyll et Mister Hyde qu'à un film de vampire. Rien d'extravagant et un maquillage qui ne fera peur qu'à un enfant, mais pas désagréable pour autant. Mario Giguère

The VAMPIRE BAT - Frank R. Strayer avec Lionel Atwill, Fay Wray et Melvyn Douglas, 1933, USA, 65m

Le village de Klineschlose est sous le choc, plusieurs résidents sont retrouvés sans vie et surtout, sans aucune goutte de sang dans leur organisme. L'inspecteur de police demeure sceptique et refuse d'accepter qu'un vampire pourrait oeuvrer dans le village. Les soupçons vont vers le fou du village, amateur de chauve-souris, mais sa mort tragique ne règle pas les morts et la panique.

Voilà une splendide surprise, un film d'horreur qui laisse planer le doute jusqu'à la fin sur l'existence ou non du dit vampire. En fait, le scénario est étonnamment riche et ouvre la porte à plusieurs hypothèses intéressantes sur le tueur. Le casting est extrêmement solide, avec trois personnages centraux qui font un boulot absolument remarquable. La réalisation de Frank Strayer est également surprenante, réussissant à créer une atmosphère lourde et de détresse avec pas grands choses. En gros, ça empoigne dès le départ le spectateur et ça ne relâche le spectateur qu'à la fin, qui vous surprendra peut-être. On notera la présence toujours apprécié de Dwight Frye, ici en simple d'esprit qui lorgne fortement vers son rôle dans FRANKENSTEIN. C'est donc très bon et c'est encore mieux, car on ne s'y attendait pas du tout! Abba

Je viens de le regarder pour la première fois, ce petit classique m'avait échappé. C'est une quasi fusion de Frankenstein et Dracula campé dans un mystère à la Sherlock Holmes avec de bons acteurs. Fay Wray est toujours aussi ravissante pendant que Lionel Atwill joue bien le jeu. On y retrouve, comme dans les films de James Whale, un personnage comique, ici la tante hypocondriaque qui ne lâche pas ses maladies imaginaires. Dwight Frye est encore remarquable. Un bon moment pour qui sait apprécier les classiques en noir et blanc. Mario Giguère

The VAMPIRE'S GHOST - Lesley Selander avec John Abbott, Charles Gordon, Peggy Stewart, Adele Mara, 1945, États Unis, 59m

Dans une petite ville portuaire en Afrique, les morts s'accumulent depuis l'arrivée de Webb Fallon. Fallon est propriétaire et gérant d'un bar ou on joue à l'argent tout en regardant une danseuse sulfureuse. Fallon se lie d'amitié avec Roy et Julie, mais les tambours ne cessent de se faire entendre dans la jungle, les tribus laissant savoir qu'il y a une puissance démoniaque et redoutable qu'il faut combattre. C'est évidemment le suave Fannon, vampire depuis quatre cent ans. Son regard qui hypnotise ses victimes l'aide constamment, mais Roy et le prêtre du village commencent à douter de lui, surtout qu'il s'intéresse un peu trop à Julie.

Belle surprise que ce petit film de la Republic Pictures. C'est avec joie que je voit au générique Leigh Brackett, créditée pour l'histoire et co-scénariste. La reine du roman Space Opera ayant travaillé avec Howard Hawks signera beaucoup plus tard le scénario de The Empire Strikes Back de la saga Star Wars. Elle insuffle dans le genre déjà bien établi des idées nouvelles, comme ce petit coffret sur lequel il pose sa tête pour dormir, contenant de la terre de sa patrie, loin des cercueils  moins discrets. On ne verra pas ses canines, question de censure externe ou de la compagnie, qui sait. On pense aux productions de Val Lewton, fort appréciées è l'époque, qui étaient aussi avare de sensationnalisme, mais qui livraient la marchandise. Moins connu que d'autres films des années 40, j'avoue que je ne connaissait pas, je suis très content de l'avoir vu. Mario Giguère

VAMPIRE HUNTER - Sean Fallimore avec Sean Gallimore, Leonardo Mulan, Erin Leigh, 2004, États Unis, 71m 

John O'Ryan, un féru d'arts martiaux qui bosse le jour comme illustrateur, va rencontrer le propriétaire d'une galerie d'art, Bane, pour éventuellement exposer ses oeuvres. Pendant la visite, un individu veut tuer Bane en lui plantant un pieu dans le coeur. John trouve Bane un peu louche, mais sa femme insiste pour qu'il garde le contact. Un de ses copains va enquêter sur Bane et... va revenir en vampire. John, non croyant, se rend à l'évidence !

Sean Gallimore est dessinateur et travaille sur des dessins animée pour Disney, mais il est aussi un habile pratiquant d'arts martiaux. Il se met donc en scène, scénarise et fait un peu tout sur ce petit budget mince, tourné en vidéo. Le plus grand péché de l'exercice, outre la prévisibilité de l'ensemble est la prise de son, spécialement en début de métrage. Pour le reste, on pourrait toujours croire à un Chuck Norris mince qui affronte un Steve Seagall en forme. Beaucoup d'ambition mais manque de talent au point de vue réalisation technique. Pour ceux qui veulent voir tous les films de vampires de la planète, sinon passez votre tour. Mario Giguère

VAMPIRELLA - Jim Wynorsky avec Talisa Soto, Roger Daltry, 1996, États Unis 

Je croyais que le film ne s'était jamais fait, mais oui, en 1994, avec Talisa Soto dans le rôle titre et Roger Daltrey dans le rôle de Dracula, ni plus ni moins. Au départ, le costume de Vampirella n'est pas respecté, on se retrouve avec une culotte qui cache pratiquement le nombril, c'est un comble ! Et malheureusement Talisa Soto n'a pas de hanches, ce qui l'éloigne encore plus de l'imagerie officielle du personnage de bande dessinée. Elle se tirait bien d'affaire dans Mortal Kombat, mais elle a de la difficulté à porter ce film sur ses frêles épaules. Roger Daltrey cabotine à souhait en vedette rock incognito. Ce n'est pas carrément mauvais, mais ce n'est pas bon non plus et surtout, ce n'est pas vraiment Vampirella. Dommage ! Mario Giguère

VAMPIRES: THE TURNING aka Vampires: Le temple du sang - Marty Weiss avec Patricj Bauchau, Nophand Boonyai, Colin Egglesfield, 2005, États Unis, 84m

Officieusement le troisième film de la saga VAMPIRES de John Carpenter, le film n'a de rapports que vagues. Un boxeur de Muay Thai américain en visite en Thaïlande avec sa douce voit celle-ci le quitter parce qu'un combat auquel ils assistent est trop violent au goût de madame (mais que font-ils ensemble ?). Kidnappée par un groupe de méchants vampires, Connor, le supposé bon gars, s'associe à de bons vampires qui veulent tuer les méchants et devenir ainsi mortels, avec l'aide de Raines, membre d'une organisation qui prend les vampires en chasse (le lien ténu avec le film original) . Une suite de clichés s'accumulent...

Il s'en fait tout plein de films destinés directement au marché de la location. Ici comme souvent, c'est fait correctement, en ce sens que la mise en scène, la photographie et les acteurs sont corrects, mais il n'y a pas l'ombre d'une idée originale ou d'acteurs qui retiennent l'attention ou de scènes barjo comme les bisseux italiens nous régalaient. Que du formaté banal, pour remplir un samedi soir sans prétention. La Thaïlande sert de décor mais on n'en voit pas grand chose. Patrick Bauchau s'en tire bien mais son rôle est minime. Catégorie vite vu, vite oublié. Mario Giguère

VAMPIRE VIXENS - John Bacchus avec Tina Krause, Misty Mundae, A.J. Khan, 2003, États Unis, 78m

Eugene Reinfield, un parfait imbécile, réussit à rendre la vie à la fille de Dracula, Dracoola, qui s'empresse de lui demander vengeance. En effet, Wally Van Helsing est responsable de sa "mort", lui ayant refilé un sandwich d'ail (ca vole haut l'humour !). Avec la résurrection de la vampire, le petit fils de Van Helsing redevient un parfait imbécile (ca fait une belle paire, rappel de la thématique de Seduction Cinema). Pendant ce temps, diverses dames s'amusent entre elles.

Quelques gags faciles et des scènes très longues de lesbianisme, c'est à peu près l'essentiel de cette excuse de film, vite tourné, regardé parfois en accéléré. Idem pour le making of ou le court-métrage en extra, qui ne va pas plus loin. Si au moins on avait le moindre soin dans la photographie des "actrices" et de leur jeu de jambes, une mince ambition d'esthétisme, ou de meilleurs gags, on en garderait peut-être un souvenir moins futile. La version Européenne est parait-il plus longue, je ne vais pas courir après. Mario Giguère

The VAN - Sam Grossman avec Sruart Goetz, Deborah White, Danny DeVito, 1977, États Unis, 92m

Ayant fraîchement terminé son collège, le jeune Bobby est pressé d'aller prendre livraison de son rêve, une van. Une grosse van avec lit d'eau, miroirs au plafond, frigidaire et grille pain ! Question d'enfin se dépuceler à longueur d'été, au minimum, spécialement à la pizzeria locale. Ca marche, pas toujours comme il veut, évidemment, et de toutes façons, la fille de ses rêves n'est pas du genre à s'envoyer en l'air le premier soir dans la van, ni le deuxième, tant pis, il simulera avec une cassette huit pistes de complaintes jouissives en brassant le véhicule.

Le scénario sera généreusement repompé sur VAN NUYS BLVD, comme il s'inspire de THE POM POM GIRLS, tous distribués aussi par CROWN INTERNATIONAL PICTURES. C'est dire qu'il n'y a rien de bien original dans le film, mais là n'est pas le propos, on est devant une petite comédie d'été, légère à souhait. Bobby passe son temps à sourire béatement, parfois avec raison, souvent en anticipant et fantasmant sur les filles. Le quota de nudité est correct, la musique agréable. On note au passage la présence de Danny DeVito en propriétaire de lave auto ou Bobby travaille, en pitre de service qui fait songer à Lino Banfi, tiens ! Limite "guilty pleasure". Mario Giguère

VAN NUYS BLVD. - William Sachs avec Bill Adler, Cynthia Wood, 1979, États Unis, 83m

Dans une banlieue tranquille, Bobby n'est plus excité par sa copine en costume d'Ève. Il ne pense qu'à aller au Boulevard Van Nuys, Californie, pour déambuler avec son van modifié. Hop, ce ne sera pas long qu'il rencontre une bande de personnages excentriques, mange au restaurant avec service à l'auto et se fait racoler par la serveuse, va danser à la disco et passe quelques jours à se faire une nouvelle copine qu'il adore, plus que son van ?

Ca débute avec des airs post FIÈVRE DU SAMEDI SOIR, mais pas de concours et pas d'angoisse existentielle pour Bobby, qu'une série de vignettes sur la vie des jeunes qui s'amusent, roulent en voiture, font l'amour, dansent, bref qui vivent leur jeunesse. Un scénario décousu, plus une chronique de jeunesse, un instantané d'une époque qui a l'air si lointaine, avant le sida, avant le cellulaire, avant le réchauffement de la planète. Une époque pas mal plus insouciante, en tout cas pour cette jeunesse qui ne veut que s'amuser et aimer. Bon ben c'est très léger et pas nécessairement mémorable, mais ca devait remplir le mandat du film de ciné-parc de samedi soir. Mario Giguère

The VANISHING aka La Disparue - George Sluizer avec Jeff Bridges, Kiefer Sutherland, Nancy Travis et Sandra Bullock, 1993, États Unis, 109m

Barney n'est pas qu'un enseignant de chimie, c'est un psychopathe dans l'âme. Chaque jour, il développe ses astuces un peu plus pour commettre l'enlèvement parfait. Il trouve finalement l'occasion parfaite et enlève une splendide jeune femme innocente. Mais son copain qui l'accompagnait refuse d'accepter la situation et abandonne (Jusqu'à sa santé mentale)  tout pour tenter de trouver le coupable et peut-être revoir celle qu'il aime.

Ce remake américain du célèbre film Néerlandais ne fait toujours pas l'unanimité. Bizarre étant donné que le réalisateur du film d'origine est aux commandes du remake. Pourtant, malgré quelques éléments discutables au niveau du scénario, THE VANISHING est certainement un thriller psychologique intéressant et surtout bien mené par Jeff Bridges dans le rôle du vilain. Ça demeure très convenu dans l'exécution je dois dire et j'ai cette curieuse impression qu'on a tenté de trop simplifier une histoire qui a plus de profondeur que le matériel d'originel. Il est intéressant de voir autant le héros que le tueur, les deux personnages partageant l'écran de façon sensiblement égale. Sauf qu'il faut avouer que Sutherland peine à être pris au sérieux ici, surjouant au max, alors que Bridges maîtrise totalement son rôle. Alors que l'histoire est intéressante et l'intrigue progresse lentement, mais sûrement, on perd totalement l'intérêt dans la finale qui s'avère typique du thriller américain, dommage donc. Malgré tout, film intéressant et bien emballé. Abba

VANTAGE POINT aka Angles D'Attaque - Pete Travis avec Dennis Quaid, Forest Whitaker, Matthew Fox, William Hurt, Bruce McGill, Edgar Ramirez, Saïd Taghmaoui, Ayelet Zurer, Sigourney Weaver, Zoe Saldana, 2008, États Unis/Mexique, 90m

Au cours d'un sommet sur le terrorisme en Espagne, le président américain est abattu par un tireur d'élite. Peu de temps après, une bombe explose sous l'estrade où a lieu le sommet, et une autre explose plus tard dans un grand hôtel. Le film nous présente le point de vue de huit personnes qui ont été témoins des événements: deux gardes du corps présidentiel, une journaliste de la télévision, un touriste américain et sa caméra vidéo, un policier espagnol, deux terroristes et la victime du tireur, soit le président américain lui-même.

Comme pour "SNAKE EYES" de Brian De Palma, "VANTAGE POINT" est un long-métrage qui reprend le même principe de mise en scène que le célèbre "RASHOMON" d'Akira Kurosawa, soit la multiplication des points de vue concernant un événement précis. Pour sa première réalisation cinématographique après avoir travaillé à la télévision britannique, Pete Travis ne manque pas d'allant et exploite à merveille le procédé, en dévoilant toujours un nouvel indice faisant progresser l'intrigue à la fin de chacun des points de vue, ce qui garde toujours le spectateur en alerte ou sur le qui-vive. Hélas, le dernier tiers du film ramène le récit au niveau conventionnel, précipitant les rebondissements de manière illogique et l'action beaucoup trop vite, tout en privilégiant avantageusement certains protagonistes au profit de d'autres. Après vérification néanmoins, il semblerait que ce soit le producteur Neal H. Moritz ("THE FAST AND THE FURIOUS") qui aurait fait remonté et raccourcir la durée du film dans sa version finale pour le rendre plus commercial, craignant sans doute que les jeunes spectateurs se lassent à la longue du procédé, qui ne devient alors plus qu'une "gimmick" narrative attrayante au lieu d'un prenant exercice de style. La sortie retardée du film en salles démontre d'ailleurs à quel point le producteur ne semblait plus croire à son succès, tel qu'il devait être imaginé au départ. Dommage, car les acteurs semblent vraiment y croire dans leur interprétation. Il reste à souhaiter la sortie en DVD d'un director's cut en version prolongée pour voir ce qu'aurait pu être le résultat final. Quant à Pete Travis, il mérite qu'on lui donne une autre chance afin de voir son vrai potentiel comme réalisateur. Mathieu Lemée

The VATICAN TAPES - Mark Neveldine avec Olivia Taylor Dudley, Michael Peña, Dougray Scott, Peter Andersson, 2015 , États Unis, 91m

Angela Holmes se coupe le doigt avec le couteau censé couper son gâteau d'anniversaire. À partir de ce moment, sa vie bascule. Vous me direz qu'à 27 ans, si elle ne sait pas se servir d'un couteau, elle était mal partie, mais je vous dirais qu'il y a un rigolo de corbeau qui l'embête royalement. Elle passe un temps fou à l'hôpital, qu'elle déteste, cause un accident mortel, tombe dans le coma, se réveille subitement et parle aux murs. Les gens deviennent alors fou furieux autour d'elle, se mutilent, se tuent, bref, y a pas la joie. Alors donc, un petit prêtre s'en mêle et appelle un grand prêtre, qui semblait suivre toute l'action sur son ordinateur en se servant de caméras de surveillance. Là, il y aura un gros punch que je ne vous dirai pas, mais on dirait tout à coup que l'on regarde The Omen 5...

Vue dans Paranormal Activity: Ghost Dimension et Chernobyl Diaries, Olivia Taylor Dudley n'est pas mauvaise dans le rôle d'Angela, mais elle n'est pas très convaincante non plus. Une partie des acteurs n'est pas terrible, mais avec un tel scénario fourre tout qui essaie tant bien que mal de repomper tous les succès du genre dans une bouillabaisse indigeste, on ne commencera pas à pointer du doigt les coupables. Ils sont trop nombreux et à un moment donné, la vie est trop courte. Alors évitez ce film, comme la plupart des amateurs qui l'ont ignoré à sa sortie en salles, pour leur plus grand bonheur. Mario Giguère

VENGEANCE aka Scream for Vengeance - Bob Bliss avec Walter Addison, Leonard Belove, Bob Elliott, Susie Gardner, Nicholas Jacquez, Sally Lockett, Jane McMahon, R.E. Roudebush et Steve Scearcy, États Unis, 1980

Un film de série B idéal et palpitant ! 4 brigands kidnappent une famille dont le père est le propriétaire d'une bijouterie. Ils attachent la mère et sa fille a une chaise et 3 d'entre eux vont avec le bonhomme à la bijouterie pour la dévaliser. Le 4e reste pour monter la garde. Ce 4e, commence à ploté la jeune fille et la mère est mécontente. Il assassine alors la mère d'une douzaine de coups de couteaux et viole la fille ensuite. Pendant ce temps, après avoir voler la bijouterie, le propriétaire déclenche le système d'alarme par mégarde et est tué. La gang appel leur ami pour qu'il exécute la jeune fille par vengeance. Les 3 malfrats en fuite change de voiture pour celui d'un couple qu'ils kidnappent. Ils les amène dans un bois pour demander une rançon, puisque cette dernière et la fille du sénateur de l'état. Alors que 3 d'entre eux partent pour téléphoner et demander la rançon. Le couple réussi à s'évader et à tuer leur assaillant. Ils sont alors en fuite dans les bois, sitôt la gang de retour, ils les traquent dans les bois afin de les tuer. Bon petit film pour ce survival, musique délicieuse et beaucoup d'événements. Seul film du réalisateur et film rare. Que demander de plus ? Black Knight

VENOM - Jim Gillespie avec Agnes Bruckner, Laura Ramsey, Jonathan Jackson, Rick Cramer, 2005, États Unis, 85m

Pour tout ceux qui adulent JASON, qui aiment l'atmosphère brumeuse et moite des bayou et qui s'intéressent au culte vaudou, procurez vous VENOM, un slasher efficace qui pour une fois mérite son label.

En voulant sauver la victime d'un accident de voiture sur une route marécageuse de Louisianne, Ray est mordu par plusieurs serpents surgis du siège arrière de l'auto. Amené à la morgue, son cadavre se relève, son corps plus fort que jamais, renfermant désormais l'âme de criminels qu'une pratiquante du vaudou avait pris soin d'enfermer dans ces serpents. La terreur va s'abattre sur quiconque va croiser sa route, ici en l'occurrence une poignée de teenagers. Attention, le compteur à morts violentes va rapidement s'affoler...

VENOM bénéficie de certaines qualités cinématographiques indéniables, comme une utilisation du scope qui rend à merveille l'ambiance poisseuse du bayou. Et quel endroit rêvé pour y mettre en scène un slasher. Jim Gillespie, qui nous a déjà donné le sympathique I KNOW WHAT YOU DID LAST SUMMER, récidive ici en mettant en scène un nouveau descendant de notre Jason Voorhees. Ce Ray revenu d'entre les morts ne chôme pas, la globalité du jeune casting passera presque intégralement à la moulinette, avec des morts classiques mais qui s'avèreront toujours aussi efficaces. Avec Ed French aux effets de maquillages, on reste assuré d'une bonne dose d'hémoglobine et autres joyeusetés.

Tout cela pour dire qu'après le visionnement on est plutôt satisfait de ce petit slasher fort bien mené et VENOM s'avère finalement bien plus sympathique que pas mal de films sortis pourtant en salles ces dernières années. Marc Evil

The VERSACE MURDER - Menahem Golan, 1998, États Unis, 91m

Le 15 Juillet 1997, le designer Gianni Versace (FRANCO NERO) était brutalement exécuté devant sa villa à Miami Beach par un Serial Killer prostitué et aspirant top model nommé Phillip Cunanan (SHANE PERDUE). Ce film relate les quelques jours qui ont précédé cet événement et l’enquête qui avait été mené par l’agent du F.B.I John Jakoby (STEVEN BAUER).

Réalisé par Menahem Golan (ancien dirigeant de la CANNON avec son cousin GLOBUS (une cie assez populaire dans les années 80 qui avait fait une faillite spectaculaire) et réalisateur de nombreux films comme ENTER THE NINJA (avec FRANCO NERO, CHRISTOPHER GEORGE et SHO KUSOGI)), THE VERSACE MURDER est une espèce de bizarrerie. Visiblement réalisé pour la télévision mais jamais distribué, le film est passablement mauvais. L’implication des événements du meurtre de Versace est davantage un prétexte pour essayer de vendre un film de psycho-killer que d’autres choses. SHANE PERDUE, ne dit presque qu’un seul mot dans ces dialogues et c’est FUCK YOU. LOL. FRANCO NERO est égale à lui-même, c’est à dire bon. La trame sonore est composé par CLAUDIO SIMONETTI (d’où mon intérêt pour avoir essayer de trouver le film). Alors, que je croyais avoir à faire de longues recherches pour mettre la main sur une copie du film, j’aurais dû seulement mieux regarder les étagères de LA BOITE NOIRE ! Ca m’aurait gagné du temps ! Le film comporte que très peu d’intérêt. Il y a 5 meurtres perpétrés par l’assassin et la plus spectaculaire est celui d’un bonhomme riche ou le tueur l’écrase au moins 8 fois avec sa voiture et comme la victime respirait encore, il n’a pas trouver un autre moyen de le finir qu’en l’amenant dans un garage pour lui découpé la tête avec une tronçonneuse ! C’était en fait. La scène la plus drôle du film. Il y a la scène de l’exécution de FRANCO NERO en ralentie qui comporte un certain style si nous ne sommes pas trop sévère. Mais dans l’ensemble c’est un film à oublier. Le film se veut une curiosité seulement pour les fans de CLAUDIO SIMONETTI et de FRANCO NERO. Black Knight

 

VIGILANTE - William Lustig, 1983, États Unis, 90m 

Particulièrement pour son travail chez BLUE UNDERGROUND, j'aime bien William Lustig, mais son œuvre de cinéaste ne m'a jamais enthousiasmé outre mesure. Évidemment, je ne le considère pas comme un tâcheron, comme un faiseur de séries Z amusantes, mais ultimement minables. En fait, Lustig m'apparaît comme un artisan doté d'une certaine conscience professionnelle, réalisant de son mieux des films qui, pour être impersonnels, n'en sont pas moins soignés.

VIGILANTE ne fait pas mentir cette impression : la réalisation est académique mais relativement élégante ; le sujet, s'il est banal, est quand même traité avec une certaine discrétion ; l'interprétation est satisfaisante dans l'ensemble. Cependant, malgré toutes ces qualités, VIGILANTE est un film moyen. Il laisse peu de marques dans la mémoire du spectateur, et parvient même à être un peu longuet, un exploit pour un film qui ne dure qu'environ 80 minutes.

Le scénario n'est guère inventif : un groupe de citoyens s'improvise justiciers, pour punir les méchants que la justice trop laxiste laisse de côté sans les punir comme ils le méritent. Avec un tel scénario, on pourrait se retrouver devant un polar italien rythmé et hargneux. Il n'en est rien : les scènes de bagarre et de poursuite ne sont pas si nombreuses, et semblent curieusement se dérouler au ralenti, surtout si on les compare à leurs équivalents italiens ou même asiatiques. On a l'impression que les acteurs prennent leurs précautions, ne courent pas trop vite, se battent mollement. La musique groove qui alimente les films italiens est ici absente, et plusieurs séquences d'action se déroulent dans un silence curieux.

Quelques intrigues secondaires qui sentent le remplissage se greffent ici et là sans aboutir à des développements véritables ou crédibles, entre autres celle d'un futur vigilante envoyé en prison. On voit ses premières journées, mais pas le reste de son séjour qui aurait dû se dérouler de manière assez dure, en toute logique.

Fred Williamson, malgré sa présence au générique, ne fait pas grand'chose. Il est curieusement absent, en retrait, se contentant d'apparaître ici et là en ne prononçant guère les répliques bien senties qui ont contribué à établir sa réputation.

Le DVD édité par Anchor Bay présente évidemment un beau travail de restauration pour un film qui n'en demandait pas tant. Au menu, on trouve plusieurs bandes annonces et une piste de commentaire audio à laquelle participent Lustig et plusieurs acteurs du film. Pour amateurs seulement. Howard Vernon

Nick (Fred Williamson) et ses potes en ont un peu plein les fouilles de voir que les autorités ne se bougent pas les orteils pour mettre un frein à la recrudescence de violence dans les rues de New York. Du coup, ils forment leur petite milice exécutrice et s'en vont casser du voyou dans les rues. De son côté, Eddie (Robert Forster), collègue et ami de Nick et heureux papa d'un gentil garçon, perd ce dernier qui se fait exploser la tête par un loubard refourgueur de dope. Sa femme est brutalisée et torturée... Eddie compte alors sur la justice pour faire son devoir et envoyer les responsables au trou. Mais un juge à la con et un avocat véreux (Joe Spinnell, grandiose, comme d'habitude) réussiront à faire en sorte que le chef du gang, alors responsable présumé, n'écope que d'un sursis. Eddie furieux fait un scandale au tribunal et se voit alors emprisonner pour une durée d'un mois. Un mois durant lequel il évitera une visite par derrière grâce à l'intervention d'un Woody Strode en papy boxeur. A sa sortie de prison, Eddie compte bien faire justice lui-même et appelle Nick...

Classique du film d'autodéfense qui marche sur les traces de Charles Bronson et son personnage de Justicier "facho", VIGILANTE souffre de certaines incohérences qui énervent. Le procès foireux n'est pas crédible pour un sou et les scènes de la prison sont d'une inutilité déconcertante, rendant le personnage de Woody Strode totalement anecdotique et surtout inintéressant vu qu'il n'est là que pour éviter à Eddie de perdre sa virginité annale par un Mr. Proper black - élément absolument gratuit et inutile à la progression du récit. Passé ces points négatifs, le film est plutôt plaisant mais il subit fortement le poids des années. Son statut de film ultra violent en a pris un vilain coup et ses scènes de tueries n'ont plus l'impacte d'antan. Il est amusant de voir que Lustig semble vouloir apaiser les mauvaises langues qui qualifièrent d'extrême droite la série des films du JUSTICIER DANS LA VILLE ou même de L'INSPECTEUR HARRY en posant les questions sur la légitimité de l'autodéfense. Une question qu'il se pose l'espace d'une petite minute au détour d'un dialogue entre Eddie et Nick. Autant dire que Lustig se fout de l'aspect social de son sujet, lui ce qu'il aime, c'est la bonne série B. Kerozene

The VILLAGE - M. Night Shyamalan, 2004, États Unis

Des gentils américains montagnards habitent un petit village perdu dans la forêt où ils vivent une existence tranquille. Le seul bémol est que le village en question est encerclé par une forêt habitée par de dangereux monstres mangeurs de chairs humaines. Les villageois suivent donc des règles strictes pour ne pas avoir de problèmes avec leurs voisins, comme cacher toute couleur rouge, mais évidemment, tout va foirer.

Oh la la, Shyamalan a vraiment raté son coup. Ce qui aurait pu être son meilleur film s'avère être le pire. Mis à part l'excellent jeu des comédiens, tout particulièrement Adrien Brody en fou du village, il n'y a pas grand chose de bon dans ce genre d'hommage à Lovecraft. Le scénario, pleins de longueurs et d'invraisemblances qui feraient pâlir Bruno Mattei, rend le visionnement des plus pénibles et les choses empirent quand le cinéaste nous fout dans la gueule deux punchs qui sont à la fois illogiques et frustrants. La photographie n'est pas du tout intéressante, on ne peut même pas parler de travail d'éclairage tellement elle est minime, et la musique de violon, charmante au début, tombe rapidement sur les nerfs. Une véritable perte de temps qui énerve encore plus quand on pense au talent impliqué. Oncle Freak

Les habitants d'un village éloigné de toute civilisation ont un pacte avec des créatures qui vivent à la lisière de la forêt. Si on ne quitte pas le village et on ne pénètre pas la forêt, les créatures laisseront en paix les villageois. Mais quelqu'un a transgressé les règles et les bêtes visitent de plus en plus le village...

Difficile d'en dire plus et en même temps, le punch n'est pas l'intérêt principal du film, loin de là. Tout le long, je me demandais quelle était l'allégorie du film, car il est évident que le réalisateur parle de l'amérique qui se replit sur soi. Évidemment il y a un prix, énorme, à payer pour vivre dans cette ignorance physique et intellectuelle et ce n'est qu'au moment d'une crise majeure, somme toute inévitable, que l'on apprendra la vérité sur ces personnes et l'étrange destin qu'ils se sont forgés. Je signale que c'est le premier film de Shyamalan que je regarde et que j'ai bien apprécié l'expérience. Une des rares fois depuis des années ou j'ai apprécié le comédien William Hurt, entre autre. Mario Giguère

THE VINEYARD - James Hong/William Rice, 1989, États Unis     

Un vieux chinois vit sur une île sur laquelle il cultive des vignes et produit un vin mondialement connu. Il pratique également l’acupuncture, la magie (un peu voodoo style), sa femme est très belle et se déshabille sans broncher au début et il est entouré de gardes du corps costaud adeptes du kung fu. Seulement, sa femme le fait cocu avec le jardinier elle celle-ci finira dans la cave, enchaînée avec d'autres donzelles peu vêtues. En réalité, le chinois utilise leur sang pour rester "jeune" éternellement, il fait masserrer le corps de ses victimes dans les tonneaux de vin, il plante des corps humains dans ses vignes, ceux-ci ce zombifient et ne sont pas  contents, il y a quelques scènes gentiment horrifique, une décapitation plutôt timide et reste des maquillages assez  marrant pour les tronches de zombies. Ah, et j'oubliais un flash-back super ringard dans la Chine médiéval et une fille qui vomit des araignées et autres insectes suite à un vilain tour du chinois . Ce n'est pas franchement bon, au contraire. Grosse déception. Surtout qu'il y a plus de 10 ans, j'avais vu des photos de ce film qui avaient excité ma curiosité de façon vigoureuse - c'était dans Impact je crois. Kerozene

VIOLENT INSTINCT aka PRIMORDIAL - Eric Widing avec Marylee Osborne, Erin R Ryan, Christopher Riley, 2015, États Unis, 79m

Valerie Graves déteste tout le monde, en torturant et en tuant plusieurs dans ses rêves troublants. Constamment en mode recherche d'emploi pour payer son loyer, elle se retrouve dans une compagnie un peu louche qui va lui offrir un travail lui permettant d'assouvir ses bas instincts. Elle tabasse, torture et tue les clients qui ne paient pas leurs dettes au patron.

La version originale intitulée Primordial dure 122 minutes. J'ose è peine imaginer. Entre ses cauchemars délirants, son manque de respect minimal pour sa copine et la manière dont elle massacre une prostituée, le sang et la douleur sont omniprésent. Une violence continuelle et inouïe qui annonce évidemment une fin tragique assurée. Lorsque Valerie pète sa coche, on embarque dans un mode revanche sanglant.  Eric Widing est surtout connu comme producteur et monteur mais il a réalisé quelques films qui semblent souvent tourner vers la violence extrême. Il a produit Devil's Trail. Marylee Osbourne a aussi joué dans Babysitter Massacre. A vous de voir si c'est votre tasse de thé. Mario Giguère

VIRTUAL COMBAT aka Grid Runners aka Patrouille du futur - Andrew Stevens avec Don "The Dragon" Wilson, Athena Massey, Michael Bernardo, Michael Dorn, Ron Barker, Loren Avedon, Ken McLeod, Stella Stevens, Dawn Ann Billings, Carrie Mitchum, 1995, États Unis/Canada, 95m

Dans un futur proche, la ville de Las Vegas est devenue la capitale mondiale des divertissements de réalité virtuelle. Un scientifique a toutefois réussi l'exploit de dupliquer en chair en os des personnages de cyberespace en clonant leur programme. Le dirigeant d'une firme de loisirs informatiques, Burroughs, voit dans cette invention la possibilité d'éliminer ses concurrents et il emmène deux femmes venues d'un programme de cybersexe au siège central de sa firme à Los Angeles. En faisant cela, Burroughs viole la frontière satellite du cyberespace, ce qui alerte une division de la police spécialisée dans la protection de la réalité virtuelle contre le piratage. Par ailleurs, l'ultime guerrier d'un jeu de combat, Dante, s'échappe accidentellement de l'univers informatique et il se rend lui aussi au siège central de la firme de Burroughs afin de réaliser l'invasion du monde réel par tous les guerriers des jeux de cyberespace. Comme Dante a tué un policier à la frontière, son partenaire David Quarry se rend à Los Angeles pour le venger et pour empêcher que le monde ne soit dominé par Dante et ses guerriers. Il devra néanmoins se frotter non seulement aux sbires de Burroughs, mais aussi affronter le redoutable Dante personnellement alors que David n'a jamais pu le vaincre en situation de jeu.

Au cours des années 90, l'incroyable progrès technologique en matière de cyberespace et d'internet a éveillé l'intérêt de nombreux producteurs de films qui ont aussitôt exploité le filon dans de nombreux films de science-fiction, autant à petits budgets qu'avec des moyens considérables. "VIRTUAL COMBAT" est à classer dans la première catégorie car il a évidemment été fait pour le marché de la vidéo. Les données science-fictionnelles du récit s'avèrent donc déjà dépassées (ex. les gros portables de communications) et réduites souvent à leur plus simple expression alors que la conception visuelle n'apparaît pas aussi futuriste que le spectateur le souhaiterait. On se rabat donc sur les clichés habituels et les scènes d'action violentes et de combats à mains nues qui se révèlent correctement chorégraphiées sans être passionnantes pour autant. On a aussi droit à quelques séquences de nudité, dont une fort agréable à regarder impliquant Athena Massey, actrice au joli minois et aux proportions généreuses. Le résultat d'ensemble ne risque cependant pas de laisser de traces inoubliables dans nos mémoires malgré quelques passages divertissants. La vedette du film, Don "The Dragon" Wilson, en dépit d'une certaine souplesse, cherche un peu trop à imiter Bruce Lee lors des segments physiques alors que son jeu reste inexistant. Mathieu Lemée

VIRUS - John Bruno, 1999, États Unis

J'ignore qui a réalisé cette bourde et je ne veux surtout pas le savoir.  Tout ce que je sais, c'est qu'un autre film de science-fiction pourri trône maintenant sur les sales étagères de nos clubs vidéos. Ça commence avec des éclairs bleus qui viennent tout foutre en l'air dès le début.  Thriller techno, avec des robots en vrac, une force de vie qui contrôle toute la technologie d'un bateau soviétique, des cyborgs crétins, un Donald Sutherland capitaine de bateau à moitié crédible, du gore plus ou moins pertinent, des robots géants qui viennent briser l'ambiance, de l'infographie (encore...) de merde qui nous rappelle à chaque apparition que le film que nous regardons est un pur produit de divertissement...  Où est la crédibilité là-dedans ?  La seule chose de vraie dans ce film, c'est la paire de seins de Jamie Lee Curtis...  Même le maori a l'air fabriqué de toutes pièces, c'est tout dire... Orloff

Un énorme bateau bolchevique est la proie d'une attaque mystérieuse. Un groupe de marins atterrit sur ce même bateau et le trouve entièrement vide. Rapidement, l'idée de ramener ce fameux navire et d'en tirer du profit vient à l'esprit des membres de l'équipage. Par contre, il y a un problème. La machinerie du vaisseau est contrôlée par une forme de vie extraterrestre qui considère l'être humain comme étant un simple virus à désinfecter.

Bof, c'est franchement ordinaire, à la limite du mauvais. En fait, j'admet avoir été surpris à quelques occasions par le gore qui en soit s'en tire franchement bien et quelques robots ''Borgs'' à la Star Trek pas mal du tout! Mais pour le reste, va falloir faire mieux. Les effets spéciaux sont vraiment ordinaires, le méchant monstre robot n'impressionne pas, les personnages sont tellement clichés et tellement linéaires qu'on devine d'avance le genre de répliques qu'ils vont sortir. Pourtant ça s'écoute relativement bien mais c'est après le visionnement qu'on se rend compte à quel point le scénario est fade et que c'est un énorme fouillis qui n'a aucun intérêt à être écouté à nouveau. Abba

VLAD - Michael D. Sellers avec Billy Zane, Paul popowich et le grand Brad Dourif...! , 2003, États Unis

Roumanie en l'an 1459, le règne de Vlad l'empaleur, alias le cruel Vlad Dracul, touche à sa fin, enterré vivant qu'il est, sous les yeux de son fils qui jure vengeance à qui veut bien l'entendre... "Cul" - "empaleur", il y avait pourtant de quoi espérer !

Ben rien !! Même les 4 étudiants, qui de nos jours, viennent terminer leur thèse sur ce Dracul.. ne pensent vraiment qu'à bosser.. Lorsqu'on rajoute au tableau des dialogues débiles (pour des théseux j'entends) et un pseudo médaillon ayant appartenu à Vlad qui va bien sûr le ramener à la vie, on aura du mal à adhérer à cette histoire qui va rapidement nous en remémorer 100 000 autres ! Ce n'est pas non plus la photo bien "léchée" qui nous excitera.. On résume : pas de sexe, peu de sang.. Donc j'aime pas 

Bref, une tentative avortée d'aborder le thème du vampirisme sous un nouvel angle. Marc Evil

Faut quand même poser la question, quels films jouait au Festival Cine-Macabre et au festival de film de Fort Myers pourqu'il se mérite le titre de meilleur film ?

Acheté à rabais ce film au budget restreint qui s'est quand même payé Brad Dourif et Billy Zane. Je ne retiens qu'un nom, MONICA DAVIDESCU, qui fait penser à Famke Jennsen et qui défend bien son rôle de roumaine. Normal, elle nous montre en extra son tout petit village natal, à quelques kilomètres du vrai château Dracula, utilisé dans le film ! Belle et sympathique. On ne peut en dire autant du film et les extras en disent long, une fin alternative hyper cliché et des dialogues inutiles + un making of que j'ai regardé en accéléré, sauf la visite du village de Monica et le dévoilement de l'authenticité de certaines pratiques au village.

Francesco Quinn a une belle présence dans le rôle de Vlad, mais la réalisation est trop banale, les effets spéciaux, surtout le morphing, vraiment pas convaincants. Seule réalisation de Michael Sellers, d'habitude producteur. Ceci explique peut-être cela. Mario Giguère

VOYAGE TO THE BOTTOM OF THE SEA aka Voyage au fond des mers - Irwin Allen avec Walter Pidgeon, Robert Sterling, Peter Lorre, Joan Fontaine, Barbara Eden, Michael Ansara, Frankie Avalon, Regis Toomey, Delbert Monroe, 1961, États Unis, 106m

Un savant militaire, l'amiral Nelson, a conçu un sous-marin atomique révolutionnaire capable de voyager sur de grandes distances en plus d'être à la fine pointe de la technologie. Baptisé le "Nautilus" (Seaview), le sous-marin effectue son premier voyage afin de le tester et de l'inaugurer. C'est alors que brusquement, une ceinture radioactive de couleur rouge encercle la planète Terre, ce qui accroît sensiblement la chaleur et la température partout sur le globe. Aux Nations-Unies, dont les membres se sont réunis de toute urgence pour réfléchir à une solution qui pourrait éliminer cette ceinture avant que tous les humains ne succombent à la trop grande chaleur qu'elle provoque, l'amiral Nelson et son conseiller scientifique, le commandant Lucius Emery, proposent de lancer un missile nucléaire au coeur même de la ceinture pour l'anéantir. La majorité des membres des Nations-Unies ne sont cependant pas d'accord avec cette solution, si bien que malgré les ordres, l'amiral Nelson s'entête à partir avec le "Nautilus" vers le point prévu pour lancer le missile. La majorité de l'équipage n'approuve toutefois pas la décision de leur chef et demande à quitter le sous-marin pour aller auprès de leurs familles. Par ailleurs, le voyage du "Nautilus" est parsemé d'embûches qui le retardent, comme l'attaque d'une créature des mers et plusieurs tentatives de sabotage. Bien qu'opposé à Nelson, c'est pourtant son bras droit, le capitaine Crane, qui démasquera le saboteur et parviendra à détruire la ceinture radioactive à temps.

Bien avant la célèbre série télévisée du même nom qui a fait les beaux jours sur les écrans domestiques entre 1964 et 1968, son créateur, Irwin Allen, avait d'abord écrit, produit et réalisé lui-même un long-métrage fantastique racontant les périples du sous-marin "Nautilus" ou "Seaview". Bien entendu, la distribution est composé d'acteurs différents de ceux ayant évolué au petit écran. L'intrigue, quant à elle, ressemble beaucoup aux épisodes de la série. Les séquences sous-marines et les trucages profitent assez pleinement de l'emploi de miniatures, d'effets photographiques et de transparences, donnant à l'ensemble beaucoup de couleur, tout comme les décors constituant l'intérieur du submersible. Par contre, le récit s'avère très simpliste et possède un ton trop prétentieux défendant l'usage d'armes nucléaires qui fatigue le spectateur au lieu de l'intriguer. En plus, la mise en scène est d'Allen est plutôt molle, ce qui diminue le niveau de tension lors des moments de suspense. Ce qui fait qu'au bout du compte, ce sont les scènes à caractère fantastique qui emportent généralement l'adhésion alors que les scènes d'expositions ou de conflits entre les protagonistes ennuient passablement le public. Néanmoins, le film ne manque pas d'être sympathique (surtout si on coupe le son lorsque se présente des répliques sentencieuses), à défaut de posséder tout le charme de la série télé qui a suivi, et on rigole même à l'occasion en le visionnant. Tous les interprètes se défendent honnêtement dans l'incarnation de personnages inégalement définis. Mathieu Lemée

VOYAGE TO THE PLANET OF PREHISTORIC WOMEN - Peter Bogdanovich 1968, États Unis

Une expédition de sauvetage sur Venus ou deux cosmonautes ne répondent plus. Aux prises avec des monstres préhistoriques, avec l'aide d'un fabuleux robot, nos cosmonautes, à leur insu, sont surveillés par les habitantes de Venus. De jolies femmes en pantalons moulants basse taille et au haut bricolé avec des coquillages, elles communiquent par télépathie et vouent un culte au dieu ptérodactyle. Entre le sauvetage, la recherche de spécimens à ramener sur terre et les "chants de sirène" qui envahissent leurs casques, nos sérieux hommes de l'espace font face à l'inconnu.

Roger Corman a acheté à l'époque un film russe intitulé Planeta Bur aka Planet of Storms, réalisé par Pavel Klushantsev en 1962. Plusieurs films seront tirés de cette pellicule, le plus connu étant VOYAGE TO THE PREHISTORIC PLANET mettant en vedette Basil Rathbone. Ici on utilise encore plus de plans de l'original, ajoutant cette bande de jolies vénusiennes, mettant en vedette la plantureuse Mamie Van Doren, aux coquillages bien remplis. Personne ne sera nominé aux oscars, mais le robot russe est parmi les plus belles créations du genre. Les monstres sentent bon le caoutchouc et l'ensemble tient plus de la curiosité que du divertissement assuré. On a quand même droit à un dénouement surprenant, autant dans le passage russe que pour les nymphettes d'outre espace. Mario Giguère

VOYAGE T0 THE PLANET OF TEENAGE CAVEWOMEN - Joshua Kennedy avec Joshua Kennedy, April Michelle Gomez, Xavier Aguilar, Leslie Ann Leal, 2012, États Unis, 37m

Un court-métrage du jeune Joshua Kennedy (Attack of the Octopus People), cette fois-ci en hommage au films de science fiction bis italiens des années 50-60. On débute avec une intro pseudo scientifique farfelue, suivie d'un faux générique italien et de faux mauvais doublage On aura droit à des extraits de musique de trames sonores dans le domaine publique, le thème tonitruant de la Créature from the Black Lagon revenant fréquemment. Nombre de stockshots de films anciens, surtout pour le voyage en vaisseau spatial et les officiels sur Terre. On reconnaît au passage Basil Rathbone dans Queen of Blood. Les effets spéciaux sentent l'amateurisme rigolo, jusqu'au homard géant qui a encore ses bandes élastiques sur les pinces. Kennedy, aussi acteur principal, termine avec la princesse. C'est très léger, mais en programme double, c'est pas méchant. Mario Giguère

VOYAGE TO THE PREHISTORIC PLANET aka PREHISTORIC PLANET - Curtis Harrington, 1965, États Unis 

Ce bidouillage produit par Corman reprenant une bonne partie du film de SF soviétique PLANETA BUR de Pavel Klushantsev (1962), narre les péripéties de trois cosmonautes à la recherche de deux des leur perdus à la surface de Vénus. Les deux naufragés en question sont accompagnés d'un robot à tout faire au look de boîte de conserve des plus déconcertant capable de déraciner des arbres. L'équipe de sauvetage est quant à elle en contacte quasi-permanent avec une base spatiale dirigée par un Basil Rathbone cabotin ainsi qu'avec Faith Domergue en orbite autour de Vénus et qui ne cesse de s'inquiéter pour ces valeureux aventuriers, à tel point qu'elle hésite même venir leur donner un coup de main. Bien lui en prend de ne pas se poser à la surface de cette planète hostile, car entre les attaques de ptérodactyles et les assauts d'hallucinants petits tyrannosaures crapahuteurs se déplaçant à cloche-pied, il ne fait aucun doute que cette planète n'est pas faite pour les femmes. Aventures, péripéties, dangers, plongée sous-marine, nos héros ont bien fort à faire, d'autant plus qu'un doute ne cesse de les hanter : Vénus est-elle habitée par une espèce intelligente ? Et d'où proviennent ces mystérieux chants de sirènes qui ne cessent de les obséder ?

Si ce remontage opportuniste et financièrement fort rentable a le mérite de faire passer un bon moment, il a surtout l'avantage de donner l'envie de découvrir ce fameux PLANETA BUR dans son intégralité. Cette pelloche communiste semble riche en rebondissements abracadabrants, et est remplie de créatures qui fleurent bon le latex. Les acteurs d'origine semblent quant à eux prendre tout ceci très au sérieux comme en témoigne cette scène ahurissante pendant laquelle le valeureux robot périt dans des flots de lave provoquant un sincère chagrin chez l'aîné des cosmonautes... Le casting américain ne sert qu'à corriger les éventuelles remarques pro-communistes qui pourraient éventuellement surgir du métrage et provoque bien des rires à chacune de ses interventions qui s'avèrent parfaitement inutiles et souvent ridicules pour cause d'absurdité. Trois ans plus tard, le même PLANETA BUR sera à nouveau recycler pour les besoins de VOYAGE TO THE PLANET OF PREHISTORIC WOMEN. Kerozene

Le VRAI VISAGE DE LA LUTTE aka Beyond the Mat -  Barry W. Blaustein, 1999, Étast Unis

Des lutteurs qui citent Shakespeare, qui sont boursiers de l'O.N.U., qui ont des familles et qui se blessent avec plaisir. On suit particulièrement Terry Funk, Mick Foley et Jake "the Snake" Roberts, mais on se promène aussi dans les coulisses des petites écoles, de la ECW et des galas de la wwf.

Moi j'aime bien suivre la Lutte, celle de la wwf particulièrement. Alors le documentaire jette un regard différent sur le monde des lutteurs, sur la déchéance de The Snake aux enfants de Foley qui sont en pleurs pendant un combat ou leur père reçoit des coups de chaise à répétition de la part du Rock. Un autre monde. Viva El Santo ! Hurray for Foley ! Mario Giguère

1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z

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Web www.clubdesmonstres.com

EDGAR G ULMER

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