1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z
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JACK
AND THE BEANSTALK - Jean Yarbrough avec Lou Costello, Bud Abott,
Shaye Cogan, 1952, États Unis, 82m Jean Yarbrough qui travaillera beaucoup pour la télévision est connu pour quelques films de genre tel SHE-WOLF OF LONDON ou THE DEVIL BAT. Mario Giguère |
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JACK REACHER - Christopher McQuarrie avec Tom Cruise, Rosamund Pike, Richard Jenkins, Werner Herzog, Robert Duvall, 2012, États Unis, 130m Lorsqu'un tireur d'élite de l'armée élimine de sang froid cinq personnes au hasard et qu'il est attrapé par la police, au lieu de signer ses aveux il écrit un nom: Jack Reacher. L'avocate qui veut le défendre va retrouver ce Reacher, pendant que le tireur est battu en prison et dans le coma. Reacher, ancien militaire qui balaie les États Unis, se pointe et trouve rapidement que l'histoire assez simple du vétéran qui a perdu sa tète ne tiens pas la route. Après avoir lu quelques romans de Lee Child de sa série vedette Jack Reacher et avoir vu l'excellente série télévisée, je me suis aventuré à regarder cette adaptation avec et produite par Tom Cruise. J'y allais de reculons, Tom Cruise ne répondant aucunement au profil physique du personnage, trop petit, pas assez athlétique. Deuxième film de Christopher McQuarrie, réputé scénariste (Usuel Suspects, Top Gun Maverick), Il allait réaliser quatre films de la série Mission impossible par la suite. Ce n'est pas, en principe, le scénario ou la réalisation qui fait défaut mais bien Tom Cruise. On ne présente pas très bien le personnage, pas si complexe malgré tout, se fiant peut-être simplement au charisme de la star. Bien hâte de lire le roman One Shot, sur lequel le film est basé pour tenter de mieux comprendre ce qui m'agace. Werner Herzog a un petit rôle ou il est très bon, Rosamund Pike n'arrive pas à soutirer un simple baiser de Reacher, plus puritain ici que dans les romans. Robert Duvall est excellent, comme toujours. Mario Giguère |
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The
JACKET aka La CAMISOLE DE FORCE - John Maybury avec Adrien Brody,
Keira Knightley, Kriss Kristofferson et Jennifer Jason Leigh, 2005,
États Unis, 103m La trame de base est plutôt intéressante et si le film n'a rien de vraiment inoubliable, le tout s'avère bien foutu. La progression de cette histoire, parfois un peu ardue à comprendre mais jamais illogique, garde de l'intérêt jusqu'à la toute fin avec un punch final, un peu facile mais pas vraiment désagréable. La plus belle surprise du film à mon sens est la réalisation de John Maybury, dont j'ignorais l'existence avant ce film, mais qui ici étonne . Sa façon d'enchaîner sa poésie, ses décors extérieurs et l'atmosphère dégoûtante de l'hôpital avec ses décors crasseux frappe juste et sépare parfaitement les deux mondes dans lesquels se retrouvent le personnage. Un gros merci à l'éclairage, phénoménal ici. Adrien Brody est pas mal et Keira Knightley est très convaincante en jeune femme dépressive, reste qu'il n'y a pas une grande chimie entre Knightley et Brody et l'histoire d'amour entre les deux n'est pas des plus convaincante. On a même droit à Daniel Craig en espèce de lunatique qui en fait un brin trop. LA CAMISOLE DE FORCE est un film plaisant sans être un chef-d'oeuvre, qui va probablement tomber dans l'oublie mais qui mérite son visionnement. Abba |
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JACK FROST - Michael Cooney avec Chris Allport, Stephen Mendel, F. William Parker, 1996, 89m, États Unis, édition DVD chez Free Dolphin Série Z . Mais tellement inattendu, que ça en devient onirique, oui. Un malfrat, en transit dans un fourgon cellulaire, est victime d'un accident de la route, et se trouve en contact avec un produit Mysterious et dangereux (un peu Toxic Avengerien...) et... se transforme en un... Bonhomme de neige... Méchant !..., rancunier, assassin, qui tout le long du métrage, avec une grosse voix caverneuse, agresse les gens, pour leur faire subir un sort. Un mauvais sort !... Il passe même sous les portes... pour se venger. Une vengeance donc, toute neigeuse, en quelque sorte... De quoi faire peur à tous les braves citoyens allant se geler les burnes au ski, dès les weekends hivernaux arrivés. Bande d'assistés va!... Allez donc à la piscine... (Je plaisante les gars!...) DVD chaudement recommandé au membres du club psychotronique! Bien entendu. Vince Rogers |
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JACK THE GIANT KILLER - Mark Atkins avec Ben Cross, Jane March, Jamie Atkinsas, Vicki Glover, Steve McTigue, 2013, États Unis, 87m Devançant la sortie de la super production Jack the Giant Slayer, Asylum offre sa version rococo pas piquée des vers. Jack, au moment de son 18éme anniversaire, reçoit un cadeau posthume de son père qu'il n'a jamais connu: un petit paquet contenant trois grosses fèves. Avec sa copine Lisa, il est un peu abasourdi et en jette une au loin. Surprise, le lendemain une immense plante se rend jusqu'aux nuages et Jack décide de monter faire un tour. C'est la plante qui l'amènera rapidement rejoindre le pays des nuages ou, dans un petit château volant, bonjour les influences, il rencontre son père. Celui-ci croit être parti depuis seulement 18 jours au lieu de 18 ans, Pour l'aider à retourner son fils sur terre, ils vont voir une princesse qui a à son servie une armée de curieux dinosaures géants. Tout ce beau monde se retrouve sur Terre avec un détachement de l'armée qui s'en mêle. Ça va barder. Et voici un autre bel exemple de petit budget d'Asylum qui s'en tire bien, laissant libre cours à l'imagination des scénaristes, multipliant les références à d'autres classiques. Bon, à part Ben Cross et Jane March, en princesse, qui a auparavant joué dans Clash of the Titans, les acteurs sont en général peu mémorables, exception du General O'Shauncey, fort sympathique. Les dinosaures sont très bien, tout comme l'extérieur des châteaux, les intérieurs étant pas mal n'importe quoi qui peut faire l'affaire. On arrivera jamais à deviner exactement en quelle année tout cela se passe, ayant un mélange d'époques suggéré par les voitures, les costumes ou les moyens de communication. On a même droit à un robot steampunk pendant quelques minutes. Ce n'est pas génial, mais c'est pas mal plaisant, plein de petits twists imaginatifs et rigolos et bref, c'est un autre Asylum que je recommande, à ma plus grande surprise. Mario Giguère |
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JAN-GEL, THE BEAST FROM THE EAST - Conrad Brooks avec Conrad Brooks, Dale Clukey, Marvin Kennedy, Rock Savage, Gary Schroeder, 1999, États Unis, 55m Ou un anthropologue attend la découverte du siècle, un homme congelé depuis 50,000 ans, retrouvé dans une montagne en Europe, qui est amené aux États Unis par bateau. Problème: le bloc de glace tombe à l'eau et l' homme des cavernes, un nommé Jan-Gel, m'enfin c'est tout ce qu'il sait dire, débarque en Virginie, hantant les boisés et kidnappant une jeune femme. Pour aider la police, on fait appel au célèbre chasseur de monstres: Conrad Brooks. Conrad Brooks a joué dans Plan 9 from Outer Space. Il vit sur cette gloire depuis des années et a décidé d'écrire, produire et réaliser, tout en jouant, ses propres films. Tournage vidéo ou, essentiellement, la caméra est plantée devant les acteurs, la majorité des amateurs, dans des décors naturels. Dale Clukey interprète Jan-Gel, à la Tor Johnson, avec de fausses peaux d'animal, en grosse bedaine, se faisant y aller les mains de manière menaçante, pas vraiment. Il a un combat épique avec un serpent en caoutchouc, interminable et risible qui n'est pas sans rappeler Bela Lugosi et une certaine pieuvre. C'est tourné avec les pieds et ce n'est heureusement pas trop long. Conrad Brooks, comme d'autres acteurs, joue sous son propre nom, probablement pour ne pas se tromper dans ses dialogues. Mario Giguère |
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JAN-GEL 2 THE BEAST RETURNS - Conrad Brooks avec Mitzi Reid, Joseph Miller, Garland Hewitt, Ellsworth Hall, 2001, États Unis, 61m Jan-Gel, décongelé après avoir passé 50,000 ans dans la glace, a disparu, mortellement blessé. Son corps a été ramassé par une bande par une bande de gypsies et confié à un médecin louche, le Dr Rockula, prononcer rapidement, qui l'a soigné. Madame Mitiz, officiellement une clairvoyante, utiliser Jan-Gel et ses sbires pour effectuer des vols dans des clubs vidéo! Conrad Brooks, toujours à l'affût de nouvelles pouvant laisser croire que Jan-Gel est vivant, se renseigne, car la série de vols s'interrompt lorsque deux policiers veulent louer une cassette au moment ou le bande et le colosse sont en pleine action. Encore dans la grande tradition d'Ed Wood Jr: l'acteur qui jouait Jan-Gel est absent, pas de problème, on se partage le rôle à quatre, avec un bandage sur la tête et des vêtements plus appropriés que les peaux de léopard. Quelques "acteurs" semblent avoir plus de panache que dans le précédent film, mais, comme le making of nous le présente, c'est encore tourné rapidement, sans budget conséquent, par un Conrad Brooks plus enthousiaste qu'expérimenté. Encore une fois, on remercie la courte durée, on rigole à l'occasion et on espère que ça ne deviendra pas une trilogie! Mario Giguère |
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The JANITOR - Andy Signore & TJ Nordaker, 2004, États Unis Lionel est nettoyeur (janitor, en fait - pour ceux qui doutent) dans une entreprise de bureaucrates. Il vit dans un placard avec son collègue Mr. Growbo. Mais Lionel est un jeune homme un peu rustre et bourrin quelque peu susceptible qui s'avère avoir du mal à contrôler ses excès de colère. Ainsi, il met le feu à l'un des employés de la boîte après que celui-ci lui ait uriné sur la gueule, il décapite une pute en train de lui pomper le sifflet, il arrache les bras d'un clochard alcoolique interprété par Lloyd Kaufman, etc... Mais le FBI découvre son sperme dans la tête de la prostituée décapitée et c'est alors que Mr. Growbo décide de l'aider et fait disparaître l'évidence en buvant la semence du brave Lionel. Nos deux janitors, dénigrés de tous, sont alors unis par de solides liens d'amitié. Mais Lionel a la possibilité de travailler dans une sorrority house, ce qui ne manque pas de fâcher Mr. Growbo qui a peur de se retrouver seul... THE JANITOR est un micro budget, tourné en DV, dont la seule prétention est de divertir les amateurs de tripailles et de filles à poil. Pari gagné donc pour nos deux réalisateurs qui fournissent ici un film dans lequel la présence du boss de Troma n'est en tout cas pas anodine. Les deux fans de la compagnies new-yorkaise parviennent sans trop de difficultés à mener dynamiquement les aventures de Lionel ponctuées de dialogues rigolards à l'humour gras et de scènes gores au mauvais goût parfaitement assumé : la tête de la pute reste accrochée au sexe de Lionel, Lionel masturbe un agent du FBI dans le coma afin de remplacer son sperme, et le final se termine dans une grosse baston gores avec des filles à moitié nues et un duel de janitors usant du balais à chiotte comme d'un nunchaku. Certes, on n'atteint pas encore la folie excentrique et le savoir faire de Troma, mais l'esprit, l'humour et la volonté sont là. Résultat, les amateurs du genre s'éclateront comme des petits fous ! Kerozene Site officiel : janitormovie.com |
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JASON GOES TO HELL: THE FINAL FRIDAY aka Le Châtiment de Jason: Le Vendredi Infernal aka Friday the 13th 9 aka Vendredi 13 9: Jason va en Enfer - Réal.: Adam Marcus Int.: John D. LeMay, Kari Keegan, Steven Williams, Kane Hooder, Steven Culp, Erin Gray, Rusty Schwimmer, Richard Gant, Leslie Jordan, 1993, États Unis, 91m Suite à un piège tendu par une brigade spéciale d'intervention du FBI, le tueur mort-vivant Jason Voorhees est finalement anéanti grâce à des explosifs. Mais si son corps est en mille morceaux, son âme a survécu dans l'au-delà pour prendre possession du corps d'un médecin légiste; ceci afin de poursuivre ses ravages meurtriers. L'âme de Jason ayant maintenant le pouvoir de changer de corps à volonté, celui-ci semble plus invincible que jamais. Un chasseur de primes du nom de Creighton Duke est cependant au courant du secret de son immortalité de même que ses intentions: chercher à renaître en chair et en os par l'intermédiaire des membres de sa famille encore en vie. Duke espère convaincre l'un d'entre eux pour l'aider à en finir une fois pour toutes avec le zombie psychopathe. Le tout se terminera par un affrontement ultime là où tout a commencé: à Crystal Lake. Après avoir déménagé ses pénates chez NEW LINE PICTURES, on pouvait espérer que la franchise FRIDAY THE 13TH se renouvèle après les déceptions qu'ont représenté les deux derniers volets, où à tout le moins laisser place à un peu de sang neuf pour en rafraîchir le concept à base d'horreur gore et d'humour. Annoncé dans le titre pour la deuxième fois comme étant le dernier film de la série, ce neuvième chapître ne laissera pas de souvenirs impérissables dans la mémoire des fans. En panne d'inspiration, les auteurs se sont contenter de plagier servilement THE HIDDEN et son idée maîtresse de l'âme surnaturelle criminelle qui peut changer de corps comme de chemise. Les emprunts ne s'arrêtent pas là puisque certains développements sont directement calqués sur des moments forts des films TERMINATOR et ALIEN. Cette paresse insipide dans l'écriture ne peut être compensée par les quelques flashs comiques amusants dans les scènes de meurtres. Un fan de la première heure de la saga assure la mise en scène avec plus d'indolence que d'enthousiasme, car le rythme demeure pénible en dépit d'un prologue explosif et d'une fin alléchante annonçant un futur duel sur les écrans entre Jason Voorhees et Freddy Krueger, duel qui aura lieu dix ans plus tard. La direction d'acteurs brille par son absence car l'interprétation est franchement ringarde. Étant moins présent qu'à l'accoutumé pour se faire valoir, Kane Hodder demeure tout de même à son aise derrière le masque de Jason. Mathieu Lemée |
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JASON X - Jim Isaacs, 2001, États Unis Quelques années dans le futur, Jason Vorhees est sur le point de se faire cryogéniser. Parce que personne n'a trouvé comment zigouiller ce gros enculé d'outre tombe, il faut au moins ça pour l'empêcher de nuire à autrui. Mais le professeur Cronenberg préfère étudier sa formidable aptitude à se régénérer tout seul comme un grand. Ni une ni deux, Jason se libère de ses chaînes et exterminent le petit monde environnant. Seule lui échappe une jeune femme fort jolie qui réussi à l'enfermer dans un caisson cryogénique, mais par une malheureuse dernière action de Jason, la pauvre se retrouve elle aussi cryogénisée. XXVèm siècle après Jésus Christ, une équipe en vadrouille sur Terre découvre les deux corps congelés. La Terre n'est plus qu'une boule désertique et hostile sur laquelle il n'est plus possible de vivre. Ils embarquent donc les deux corps dans leur vaisseau et ramène la fille à la vie. Jason y arrivera bien entendu tout seul, sans l'aide de personne, et comme on ne se refait pas, il entame au plus vite son opération de destruction. Le retour de Jason est high tech, ce qui est assez inattendu. Mais ce n'est pas parce qu'on change de décors que le film est différent, on l'a bien vu avec le 8èm opus à New York. Mais le XXVèm siècle, ça a l'air vraiment bien: toutes les filles sont de vraies bombes avec des corps de rêve et une activité sexuelle débordante. Tant mieux, sinon qui Jason aurait-il pu assassiner ? Enfin bref, pas de quoi fouetter un chat, mais ça fait toujours plaisir de retrouver un vieux pote qu'on avait perdu de vue depuis un bail. Avec le temps, il a un peu changé, c'est inévitable, mais au fond, ça reste le même gars, assassinant de façon plus ou moins inventive et gentiment gore, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts qu'autrefois. On ne se refait pas... Kerozene |
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JEEPERS CREEPERS - Victor Salva, 2001, Etats Unis Lorsque deux frère et soeur roulent sur une route isolée, ils aperçoivent un type étrange qui semble jeter des corps emballés dans une chute d'égout. Sous prétexte de faire les bons samaritains, le frère convainc sa soeur d'arrêter vérifier s'il n'y a pas quelqu'un de vivant qui a besoin d'aide. Mal leur prends, ils seront poursuivis sans relâche par une créature fort étrange... C'est vrai que c'est bon, ce film de Victor Salva, qui était plus connu pour son passé trouble que ses films réussis. Une histoire simple, bien réalisée, une progression, une montée de tension sans répit et une créature épatante qui conserve une partie de son mystère jusqu'au bout ! Que demander de mieux ! Le dvd de MGM contient plusieurs scènes coupées et de bons documentaires. Vivement la suite ! Mario Giguère |
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JEEPERS CREEPERS 2 - Victor Salva, 2003, États Unis À toutes les 23 ans, pendant 23 jours, le Creeper se nourrit. Il reste 24 heures cette fois-ci et une équipe triomphante de footballeurs reviennent dans l'autobus scolaire dont un pneu va éclater. Dans ce pneu, un étrange objet aux quatre pointes tranchantes, artisanal, avec une dent en son centre... Le adultes seront les premiers à se faire enlever par la créature volante qui peut littéralement sentir votre peur... Salva rembarque au poste de réalisateur pour une nouvelle livraison d'horreur efficace. Beaucoup ont déploré l'absence d'informations supplémentaire sur la créature, Salva avoue dans les suppléments qu'il n'a pas encore écrit les origines de son monstre ! Le mystère n'en est que plus prenant, il ne reste qu'une émotion, la terreur du huis clos de ces teenagers aux racines très différentes qui vont s'entre-déchirer avant que la bête ne le fasse. Il est étonnant de remarquer l'absence de dialogues lorsque les personnages affrontent l'inconnu de face, pas de ; HOLY SHIT ! WHAT IS THAT ? OH MY GOD ! et autres FUCK ! qui sont de mise dans ce genre très codé, que des mines complètement apeurées et effrayées, des bouches bées devant l'incompréhensible. Il y aura notamment dans les suppléments de telles scènes bavardes que Salva aura heureusement fait sauter. Tensions racistes et sexuelles abondent dans un script qui ne donne pas le beau rôle à la plupart des jeunes. Les effets spéciaux sont impeccables. Ray Wise joue les Ahab à la poursuite de son Moby Dick de Creeper pour notre plus grand plaisir. Il y a une foule de suppléments dont A DAY IN HELL qui raconte en 26 minutes une journée typique de tournage, bien fait. La Saga du Creeper s'inscrit dans un renouveau de l'horreur sérieuse aux États Unis, à cents lieues des scripts d'un Williamson ( Scream 1-2-3 ), conscients et cyniques de leur état. Un bon moment d'horreur pour un monstre intrigant. Mario Giguère |
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JEEPERS CREEPERS 3 - Victor Salva avec Stan Shaw, Gabrielle Haugh, Brandon Smith, Meg Foster, Jonathan Breck, 2017, États Unis, 100m Pendant que la jeune Allison est occupée à tenter de trouver du crédit pour nourrir son cheval, sa grand-mère est en train de parler, seule dans son champ, au fantôme de son fils, mort il y a 23 ans. Le Sheriff Tashtego est préoccupé de son côté par un camion, remplit de cadavres et de pièges mortels. Il va rapidement croiser le Jeeper Creeper, créature surnaturelle meurtrière, toujours à la recherche de corps pour se régénérer et ce, tous les 23 ans pendant 23 jours. Davis Tubbs et son escouade spécialisée débarque, tous prêts à en découdre avec le tueur légendaire. Situé entre le premier et le deuxième film de la franchise, ce que je ne savait pas, mais qui deviens évident durant les dernières minutes. Jonathan Breck est toujours dans les habits du tueur, toujours impressionnant. Pour autant soit peu que l'on aura aimé les deux premiers films, on devrait apprécier cette troisième dose, ou l'on va en apprendre, presque, plus sur les origines du mal. Le duo de policiers, inconfortable et malaisant, Tashtego et Tubbs, s'articule loin des clichés habituels. C'est ces malaises constants, la face burinée de Meg Foster en grand-mère obsédée, la vulnérabilité de Gabrielle Haugh dans la peau d'Allison et l'absence totale d'humour qui se combine pour offrir un autre bon épisode d'une série qui ne devrait pas nous offrir un épisode qui se situe dans l'espace. Mario Giguère |
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JEEPERS CREEPERS REBORN - Timo Vuorensola avec Sydney Craven, Imran Adams, Jarreau Benjamin, 2022, États Unis/Royaume Uni, 88m Le film débutes avec un sacrilège de plus en plus fréquent, les trois films précédents sont des... films. La méta fiction qui s'invite dans le cinéma horrifique m'horripile. Un jeune couple qui se garde des secrets, Laine est probablement enceinte et Chase se promène avec une bague de mariage sans lui en avoir parlé, est en route vers un festival d'amateurs de films d'horreur en Louisiane. Chase croit que le Creeper existe vraiment alors que Laine n'y croit absolument pas. Naturellement, il existe et un culte dédié à la créature a envie de lui offrir l'arbre qui porte un fruit, autrement dit Laine. 16 producteurs exécutifs, seize. Un réalisateur qui d'habitude a plus de contrôle et qui a réussit ses deux films Iron Sky et Iron Sky: The Coming. Un nouvel acteur pour le Creeper dont j'ai, pour la première fois de ma vie, vérifié la taille sur internet. Selon les différents sites, il mesurerait 6'1, 6'2 ou 6'3. Il a l'air plus petit que tous les acteurs dans cette histoire, alors qu'il était plus impressionnant dans la trilogie de Victor Salva. C'est à n'y rien comprendre. Comparant le maquillage et le costume avec son prédécesseur, on a élargi sa tête avec la prothèse de latex et son chapeau grotesque est plus grand, ce qui lui fait une tête beaucoup plus grosse et donc un corps qui a l'air plus petit. Le scénario est on ne peut plus prévisible, si une femme s'accote sur un mur, certain que le vilain défonce le mur pour l'attraper. Prisonniers dune maison d'ou ils ne peuvent sortir, la jeune Aileen recule dans une porte subitement défoncée je ne sais quand. On nous sort une légende refaite qui va permettre au monstre de renaître, comme le veut le titre, à volonté. Prévu comme le premier titre d'une trilogie, on verra bien si on arrive à sortir de cette bouillabaisse, ceci dit sans vouloir dénigrer le plat. Misère. Mario Giguère |
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JENNIFER aka L'HORRIBLE CARNAGE: CONSTRICTOR - Brice Mack, 1978, États Unis Jennifer est une jeune fille d'une vingtaine d'année, vivant chez son pauvre père catholique fanatique et bénéficiant d'une bourse qui lui permet d'aller dans une école réputée, pleine de pouffiasses friquées qui pètent plus haut que leur cul. Dont une en particulier, Sandra. Le père de Jennifer ne cesse de lui dire qu'elle a le pouvoir de contrôler les serpents, ce qui la fatigue. Mais à force d'être persécutée par cette conne de Sandra soutenue par la directrice, Jennifer pète un câble et appelle ses reptiles à la rescousse, ce qui débouche sur un final plein de bêtes rampantes, et même un serpent géant dans un style super craignos. Vous avez tous reconnu le scénario de CARRIE. Le final ne fait pas preuve d'originalité: Jennifer, au moment de l'humiliation ultime, comme Carrie, pointe son regard hagard là où son pouvoir va frapper. Le split-screen est remplacé par une sorte de flou étrange et un éclairage "disco". Le film se regarde, mais la Sandra est absolument insupportable. Les gars ont rendu son personnage à tel point détestable qu'il devient pénible de regarder ce film sans pouvoir se lever et lui foutre son poing sur la gueule. Kerozene |
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JENNIFER'S BODY aka Le Corps de Jennifer - Kathyrn Kusama avec Megan Fox, Amanda Seyfield, Johnny Simmons et Adam Brody, 2009, États Unis, 107m Needy adore son ami Jennifer mais les deux copines sont très très différentes. Une est timide, intelligente et sympathique tandis que l'autre est arrogante, sur d'elle et à la base très superficielle. Lors d'un show rock dans un bar miteux, Jennifer et Needy assiste avec effroi à l'incendie de l'endroit et au moment de l'évacuation, le groupe prend Jennifer dans son véhicule, ce qui va complètement la changer... Durant la nuit, Jennifer arrive chez Needy couverte de sang et dégueule un liquide noir et visqueux sur le plancher. Le lendemain, plusieurs jeunes garçons sont retrouvés morts avec des organes dévorés. Needy découvre rapidement que Jennifer est la coupable et tente de l'arrêter mais se rend compte que Jennifer est maintenant possédée par le démon et est une succube. Je le trouvais intéressant à la base ce film: film d'horreur avec une visée très féminine, avec deux beaux duos, un devant et l'autre derrière la caméra avec le travail conjoint de Kathyrn Kusama à la réalisation et de Diablo Cody pour el scénario. Devenu un des flops les plus énormes de 2009, JENNIFER'S BODY mérite certainement quelques critiques mais en général, on peut dire que le film de madame Kusama est efficace et parfois assez comique mais jamais assez. Le problème est que le jeu avec les tons et les genres portent à confusions et empêche bien trop souvent de pleinement s'investir dans le projet. Comme si à chaque fois qu'on devrait avoir peur, il faut ensuite subir un moment comique qui détonne et qui se retrouve du même coup beaucoup moins efficace qu'il ne pourrait l'être. Facile de comprendre maintenant pourquoi le film n'a pas trouvé du public. La base par contre est très très intéressante car elle utilise l'aspect démoniaque pour se rapprocher avec une belle audace vers les problèmes adolescents chez les jeunes filles avec des problèmes d'estime. La réalisation de Katryn Kusama est excellente et la jeune réalisatrice prend des risques, emboîte bien son film mais ce permet quelques séquences surprenantes dont le très beau affrontement final mis au ralenti, le moment le plus poignant du film. Megan Fox et Amanda Seyfield sont très bonnes dans les deux rôles principaux mais celui qui vole la vedette est Adam Brody, jusqu'alors beau gosse dans des séries pour ado, qui campe avec beaucoup d'humour un leader de band indie salopard. Un peu dommage que le scénario beaucoup trop échevelé et irrégulier vienne un peu ruiner ce film qui aurait pu être bien meilleur. Dommage donc que malgré de bonnes qualités, JENNIFER'S BODY ne dépasse jamais le stade d'intéressant. Abba |
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JESSABELLE - Kevin Greutert avec Sarah Snook, Joelle Carter et Mark Webber, 2014, États Unis, 90m Après avoir subi un terrible accident de voiture, Jesse retoune chez son père en pleine Louisiane. Dès son retour, un esprit la tourmente et les VHS enregistrés qu'elle trouve de sa mère décédée l'amène à croire que cette présence surnaturelle est malveillante. Les histoires d'horreur voodoo, ça a toujours eu un certain potentiel, mais on dirait que tous les films qui touchent à ce sujet s'essouflent rapidement. JESSABELLE ressemble étrangement, voir même dangereusement à un autre film pas si vieux, THE SKELETON KEY qui présente un sujet similaire ainsi qu'un twist qui l'est pratiquement également. Sauf que contrairement au film avec Kate Hudson, JESSABELLE n'a pas le flair visuel ni la tension pour être rien d'autre qu'un film d'horreur tristement formulatique. Parce que ça semble vouloir faire différent, avec le setting en Louisiane, le twist scénaristique et tout, mais honnêtement, plus le film tente d'expliquer son scénario, plus il s'éloigne de l'horreur pour entrer dans un drame Historico/fantastique des plus chiants. On tente l'horreur dans la première heure, avec maladresse, mais énergie, tout en planant un intéressant voile de mystère qui s'enraye complètement dans la dernière demie-heure du film. Plus le film s'explique, plus il devient inintéressant. Parfois, il vaut mieux en laisser de côté et de garder le plus longtemps possible ce qui est efficace, malheureusement JESSABELLE n'est pas de cette ligne de pensée. Bon nombre de questions pas nécessairement positives viennent à l'esprit en terminant le film. Sans vouloir tout dire de la fin qui arrive de façon franchement sèche, son pessimisme risque de ne pas plaire à tout le monde. Un personnage meurt enfermé dans une cabane remplit d'essence alors qu'il n'y a une serrure qu'à l'extérieur, un esprit qui vieillit alors qu'il n'a aucune présence physique au départ, pourquoi tout ce flala pour posséder Jesse à ce moment précis? Trop de questions, trop de plotholes qui viennent nous éloigner de ce qui se passe à l'écran. On ignore si cette présence a vraiment un pouvoir sur le réel ou non et si oui, il n'y a aucune raison de tourmenter cette pauvre fille au lieu d'immédiatement la posséder. Film d'horreur au final assez médiocre, JESSABELLE avait un certain potentiel, complètement plombé par un scénario qui veut trop en faire au détriment du genre. Transformé alors que le film commençait à être intéressant, on en sort un peu fatigué et déçu. Abba |
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The JITTERS - John Fasano, 1989, États Unis/Japon Un petit commerçant chinois de L.A. se fait tuer par une bande de loubards sous les yeux de sa nièce et de son petit ami (de la nièce donc). Le butin ramené par les voyous est bien maigre, leur chef n'est pas content, d'autant plus que les bruits courent comme quoi le chinois avait plein de fric. Mais un autre vieux chinois (James Wong) le ramène dans le monde des vivants, sous une forme de vampire sautilleur au teint grisâtre. La communauté chinoise et les voyous vont donc se faire face. Les vainqueurs sont bien sûr ceux que vous croyez. John Fasano, déjà auteur d'un douloureux BLACK ROSES (film ou un groupe de hard rockers de l'enfer envoûtent les teenagers d'un bled paumé), n'est certes pas ce que l'on pourrait qualifier de réalisateur intéressant. Non, même pas intéressant. Pourtant, le sujet de JITTERS pouvait l'être. Intégrer ces vampires chinois aux caractéristiques aussi particulières que ridicules est une bonne idée. Mais tout ça est fait platement, c'est horriblement filmé, les dialogues sont pourraves et l'histoire est des plus prévisible. A un moment, un vampire est confronté à un miroir, c'est alors qu'il se met à bouillir et à perdre sa peau, a avoir de vilaines pustules partout sur le corps, puis se transforme en vampire new-look, bien plus ravageur et terrifiant, courant normalement et attaquant ses victimes de façon plus "viriles". Malheureusement, un deuxième coup de miroir le fait fondre entièrement. Seul moment véritablement intéressant du film. Kerozene |
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JOE VERSUS THE VOLCANO aka JOE CONTRE LE VOLCAN - John Patrick Shanley, 1989, États Unis Joe (Tom Hanks, qui porte le mulet) est un jeune bureaucrate hypocondriaque fatigué de vivre dans son usine de prothèses en plastique dont l'organisation et l'éclairage au néon rappelle immanquablement le BRAZIL de Gilliam. Constamment mal foutu, il se rend chez son médecin qui lui apprend qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre à cause d'un voile au cerveau. Joe décide alors de vivre pleinement et ose ainsi se retourner contre son patron et inviter la secrétaire (Meg Ryan) à dîner. Wouah, Joe, quel courage ! Cependant, la situation de Joe effraie la pauvre fille. Le lendemain, un vieux multi-millionaire débarque chez Joe et lui demande un service. Comme il va mourir, peut-être accepterait-il de le faire pour une bonne cause: se jeter dans un volcan situé sur une petite île du Pacifique afin d'apaiser le Dieu qui réclame une victime tous les 100 ans. Comme aucun des indigènes de l'île ne souhaite sauter depuis la découverte du soda à l'orange (!), le vieux s'est proposé de trouver une victime afin de bénéficier du riche sous-sol de l'île. Joe accepte, et il pète le feu, fini les maladies imaginaires. Le vieux lui laisse carte blanche, crédit illimité, et Joe rencontre ses deux filles (Meg Ryan) et tombera amoureux de l'une d'elle. Bref, le bonheur. Mais une promesse est une promesse et Joe doit sauter dans le volcan. Comédie d'aventure absurde teintée de romance burlesque, JOE CONTRE LE VOLCAN ne tient pas toutes ses promesses. Si le film commence très bien et parvient à intriguer à l'aide de quelques éléments clés du film (le symbole de la société du début répété dans la forme d'un éclair ou du chemin montant au sommet du volcan) et un humour cynique, force est de constaté que le spectateur se détache rapidement du récit et, au bout de 45 minutes, commence gentiment se foutre totalement du sort de notre héros, d'autant plus qu'on se doute bien de l'issue du film. La fin se profile alors à l'horizon pour confirmer qu'effectivement, tout ce que l'on avait prédit se réalise. Dommage, les intentions étaient bonnes, le film semble avoir été mûri pendant un certain temps par le réalisateur scénariste, mais certaines idées tombent désespérément à plat et sont parasitées par un léger mais présent préchi précha pro chrétien. Aucune surprise donc de savoir que l'auteur n'est autre que le scénariste de l'imbuvable ALIVE et ses footballeurs cannibales catholiques. Kerozene |
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JOHN CARTER OF MARS - Andrew Stanton avec Taylor Kitsch, Lynn Collins, Daryl Sabara, 2012, États Unis, 132m Edgar Rice Burroughs est demandé d'urgence par son oncle John Carter. Malheureusement à son arrivée, John est décédé prématurément. Edgar prends alors connaissance de son journal personnel ou le vétéran lui raconte une histoire extraordinaire. Carter a été transporté sur la planète Mars ou il a découvert un monde incroyable, a été adopté par un jeddak Thark, a combattu à leurs côté et rencontré la princesse d'Helium: Dejah Thoris. Tout cela en plein guerre civile pour le contrôlé de la planète par le tyran de Zodanga. Il y a déjà des décennies que le célèbre roman d'Edgar Rice Burroughs, créateur de Tarzan, fait l'objet de spéculation sur sa mise en chantier au cinéma. Écrit en 1912, c'est la première oeuvre d'un auteur qui allait mette au monde immédiatement après le célèbre homme singe. Adapté au scénario et à la réalisation, avec un confortable budget de 250 millions, par un transfuge du cinéma d'animation, Andrew Stanton, le film a remanié évidemment le matériel originel à la sauce Disney et n'existe que grâce aux effets spéciaux numériques. Moi qui ai des souvenirs précis des romans de la saga, lus durant mon adolescence, j'y retrouve certes les personnages, mais je suis loin d'y retrouver la planète et les héros que je connais bien. Exit le héros masculin qui n'hésite pas à prendre l'épée et tombe follement amoureux de la princesse, ici on a droit à un pacifiste qui refuse de s'engager et qui se méfie des avances évidentes d'une femme fort séduisante. Exit le paysage et les personnages plus colorés. On est visiblement dans un désert qui ne dépayse pas trop, pas de ciel rouge, par de martiens à la peau trop rouge et pas d'hommes plantes bleus. L'animal familier devient un gros chien, qui devient la mascotte rigolote comme dans tant de métrages de Disney. Une intrigue trop compliquées pour presque rien avec un méchant qui manque de relief. Certes on ne peut nier le travail artistique remarquable. Costumes, décors, créatures et machines sont certes travaillés avec soin, mais en cette époque ou on a tellement vus de mondes fantaisistes, d'autres planètes et de véhicules volants extravagants, on ne devrait pas se fier sur ces éléments pour nécessairement impressionner le spectateur. C'est beau, mais ce n'est pas vraiment nouveau. Les acteurs manquent de charisme, spécialement Taylor Kitsch, presqu'un gringalet maigrichon qui ne devra ses succès qu'à la gravité de Mars. Ces technomages omniprésents et caméléons ont l'air sortis d'une autre franchise. La musique régulièrement mielleuse ne m'a pas réellement emballée. Tout ceci étant dit, on ne peut pas bouder son plaisir et il y a quelques scènes imposantes et des moments ou on a l'impression qu'on va y arriver. Mais personnellement, sûrement parce que je connais si bien les romans et les bandes dessinées, les magnifiques couvertures et illustrations de Frazetta, St-John, Krenkel ou Whelan, ma première impression est celle d'une occasion qui rate la coche. Un cinéphile plus vierge va peut-être plus apprécier. Mario Giguère |
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JOHNNY 2.0 - Neill Fearnley, 1998, États Unis Johnny Dalton (Jeff Fahey), la crème de la communauté scientifique matière de clonage travaillant pour la société Azine, subit une attaque de terroristes écologistes au cours de laquelle il est gravement blessé. 20 ans plus tard, Johnny 2.0, son clone, se réveille avec les souvenirs correspondants à l'empreinte génétique conservée dans un échantillon de son sang récupéré au moment de l'attaque en question. Ne sachant pas trop quoi penser au moment de son réveil, Johnny 2.0 retrouve son acolyte d'origine forcément vieilli (Michael Ironside) qui lui explique clairement la situation: les clones souffrent d'une dégénérescence génétique qui ne leur permet de vivre que pour une période d'une semaine. Cependant, le Johnny Dalton original possède le remède à cette dégénérescence. Problème: Johnny Dalton a rejoint le groupuscule écologiste, dernier bastion de la résistance contre Azine, devenue la plus grande puissance économique et politique de la planète et qui maintient la population entière à un niveau de pauvreté lamentable dans un monde totalement rongé par la pollution. Voici la trame de base à un téléfilm à fibre écolo dont le déroulement ne surprendra pas grand monde. Ce n'est pas pour autant qu'il ne se laisse pas regarder, car malgré son petit budget, ses quatre décors et sa figuration limitée, il parvient à susciter l'intérêt, mais sans pour autant susciter l'émerveillement ou la surprise - faute d'originalité autant sur le fond que sur la forme. JOHNNY 2.0 est un divertissement sans prétention, qui permet de s'abreuver du cabotinage toujours plaisant de Michael Ironside et qui délivre son lot d'action décontracté avec une certaine générosité. Dispensable, mais regardable. Kerozene |
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JOHNNY SUNSHINE: MAXIMUM VIOLENCE - Matt Yeager avec Shey Bland, Eric Halsell, 2008, États Unis, 78m Suite à l'explosion d'une usine chimique, une grande partie des américains sont maintenant des zombies. Heureusement les habitants de grandes villes se sont emmurés, mais il est difficile et très dispendieux pour ceux qui sont à l'extérieur d'y entrer. On voit donc la demande d'entrée sous forme vidéo de Max, producteur de zombie-porn. Sa meilleure vendeuse est Johnny Sunshine, tueuse de zombie et zombie-porn star, qui pratique le "killfuck", un mélange de snuff, porn et torture flick ou elle attache des zombies qu'elle excite et "tue" au moment de l'orgasme, le tout sur vidéo, ce qui est très prisé par les citadins. Malheureusement les ventes diminuent et Max décide de trahir Johnny. Dans le monde du budget indépendant, il se tourne énormément de films de zombies et ils sont habituellement des redites peu intéressantes des classiques de Romero ou de Fulci. Bien que partant de prémisses faisant référence aux films de Romero - les citoyens enfermés dans la ville de LAND OF THE DEAD - ou de l'épisode DANCE OF THE DEAD de la série MASTERS OF HORROR - l'idée du zombie porn est nouvelle et frappante. Il y a assez de sang, de torture et de nudité pour déranger, mais le tout est souvent filmé de manière suggestive et non explicite. N'empêche que Shey Bland est séduisante dans le rôle de Johnny Sunshine, malgré sa tendance à philosopher sur la mort pour un oui ou un non. On a inclut une petite explication sur le traumatisme de sa jeunesse pour expliquer son état mental, ce qui est le bienvenue. Violent, sadique et sexy, un mélange qui ne plaira pas à tous, il va sans dire, mais il fait bon de voir de nouvelles approches du thème archi exploité du mort vivant. Mario Giguère |
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JOURNEY TO THE 7th PLANET - Sidney W. Pink avec John Agar, Carl Ottosen, Ove Sproge, Greta Tyssen, 1962, États Unis/Danemark, 77m Nous sommes en 2001, à bord du vaisseau explorer 12 en route vers Uranus! Le voyage est long et devient intriguant lorsque nos 5 astronautes posent les pieds sur une planète ressemblant étrangement à la Terre. En effet, chaque membre de l'équipage croit reconnaître des gens et des endroits qu'ils ont fréquenté au cours de leur vie sur Terre. Une rapide investigation leur fait comprendre qu'ils sont manipulés par un cerveau exerçant une emprise sur leur esprit... Ces décors artificiels s'avèrent être entourés d'un champ de force, qui une fois passé, leur révèlera la véritable topologie des lieux : des grottes en carton pâte, moins 37° Celsius comme température ambiante, des radiations, des ronces en plastiques, du polystyrène mouvant au sol en guise d'ammoniaque solidifié et des spots rouges bleus et verts partout ! En prime, ils auront droit à un Vénusien, sorte de gros tas de morve vert qui n'aura de cesse de matérialiser devant leurs yeux ébahis, des monstres issues de leur propre imagination (mais qu'ont-ils fumé ?). C'est ainsi que le bestiaire Uranus va défiler en grande pompe avec : une très curieuse bestiole sorte de T-rex cyclope avec une tête de rat, une mygale poilue très petite mais en fait très grosse une fois grossie 500 fois ! et une sorte d'éponge vivante pleines d'alvéoles baveuses... Mais les véritables pièges de cette planète s'appelleront Ursula, Ingrid, Greta ou Lisa, les phantasmes dangereux de 5 astronautes en manque !... original ça non ? Comment oublier ces astronautes vêtus de leur pyjama bleu, de leur casque jaune avec plexiglas incrusté et de leur gants vaisselles Mappa ? Comment oublier ces effets spéciaux dignes de Méliès, ces hommes luttant contre eux-mêmes ? Comment oublier cet hilarant petit film de SF made in planète bis ? Recommander fortement pour les soirs de blues donc Marc Evil |
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JOURNEY TO THE CENTER OF THE EARTH aka JOURNEY TO MIDDLE EARTH aka VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE - Davey Jones & Scott Wheel, 2008, États Unis Pendant que New Line peaufine son blockbuster adapté de Jules Verne avec Brendan Fraser en tête d'affiche, une production télévisuelle réalisée par un certain T.J. Scott avec un Peter Fonda sur le retour voit le jour. Mais aussi, et surtout, cette croustillante production de nos amis de chez The Asylum qui n'allaient certainement pas rater le train. Toujours aussi soucieux de respecter le matériau d'origine au plus près, le scénariste Steve Bevilacqua (" War of the Worlds 2 ") propose une version féministo-guerrière futuriste débordante de délicatesse et de profondeur philosophique. On y découvre une division de GI femelles en débardeur kaki moulant devant être envoyée en Allemagne grâce aux bons soins de la téléportation. L'opération ne réussit pas totalement, puisqu'au lieu de se retrouver au pays de la currywurst, nos bidasses à grosse pétoire se voient propulsées 600km sous la surface de la Terre. Et là, 600km sous nos pieds donc, se trouve une gigantesque plaine mystérieusement lumineuse habitée par de voraces dinosaures et de grosses araignées dégueulasses de la taille d'un Hummer. Pendant que la demi-douzaine de pouffiasses à gros seins commence à se faire décimer, ça chauffe à la surface. L'officier en charge de l'opération se rappelle alors que son ex-femme est en train de développer une foreuse révolutionnaire permettant de se rendre... au centre de la Terre. Ça tombe bien, Madame vient juste de serrer le dernier boulon, il n'y a plus qu'à y aller, perce la croûte terrestre et atterrir dans le cratère d'un volcan dont la lave est habitée de vers géants! Ca a beau être n'importe quoi, ce genre de produit opportuniste bas du front ne cesse de titiller le fan de zèderies foireuses qui n'a finalement jamais sommeillé en moi. Non, il a toujours été réveillé, et pour le coup il a même été boosté comme par l'absorption abusive d'un trop plein de café serré tant l'expérience rappelle encore une fois les grandes heures du pompage bisseux propres aux années 1980, avec la touche moderne garnie de CGI en plus. Et pour le coup, ces derniers ne sont pas si catastrophiques (à l'exception d'une rivière de lave dont l'apparition à l'écran relève de l'expérimentation pure), on peut même trouver les arachnides tout à fait réussies et fort repoussantes, laissant le gros du potentiel foireux aux personnages tous plus débiles les uns que les autres avec une mention toute particulière aux guerrières râleuses dont le cerveau (elle porte des lunettes) se demande tout de même au bout de 15 minutes et la mort de deux de ses collègues " comment est-il possible qu'un tyrannosaure soit vivant de nos jours ". Pour se défense, il est vrai que les autres semblent toutes trouver cela parfaitement normal. Totalement stupide mais parfaitement délectable pour peu que l'on soit client de ce genre de friandise, ce qui, je l'avoue, n'est pas donné à tout le monde. Kerozene |
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JUPITER ASCENDING - Wachowskis avec Mila Kunis, Channing Tatum, Eddie Redmayne et Sean Bean, 2015, États Unis, 127m Plus loin que la Terre et le soleil, une famille royale possède la totalité des planètes de l'univers. Après la mort de la matriarche, les trois enfants héritiers se combattent dans le but d'avoir le contrôle total. Sauf qu'une héritière oubliée, possédant une génétique pure et n'ayant aucune conscience de ce qu'elle est vraiment, pourrait renverser la situation. Accompagnée d'un chasseur mercenaire qui tente de la garder en vie, la jeune femme sera confrontée à sa véritable destinée. Quand on parle d'un film complètement oubliable, je pense que JUPITER ASCENDING est devenu une de mes nouvelles base de référence! Le pire, c'est que ce n'est même pas mauvais, mais rarement j'ai eu devant moi une histoire procréant autant d'indifférence dans mon esprit. Visuellement, on voit que les Wachowski, comme toujours, on fait du gros travail. Les scènes d'action sont soignées, les décors et les costumes sont splendides. Donc, niveau production, c'est clairement pas de la merde. C'est tout le reste qui m'a laissé froid. Que ce soit les performances forcés, l'histoire compliqué pour absolument rien, les répliques ridicules ou Channing Tatum en homme-chien, on dirait que c'est bourré de mauvaises idées! Mila Kunis a l'air perdue dans le rôle principal et la jeune femme semble accepter très rapidement tout la shit surnaturelle qui arrive constamment à la gueule, en tout cas, beaucoup mieux que nous. Pour un spectateur peu exigeant, c'est peut-être très bien, mais on dirait que rien ne colle vraiment. Vraiment dommage, parce que les gros projets ORIGINAUX en sci-fi se font de plus en plus rares! Celui-là par contre, est très oubliable. Abba |
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The JURASSIC DEAD aka Z/Rex: The Jurassic Dead aka Zombiesaurus - Milko Davis & Thomas Martwick avec Matt Block, Cooper Elliott, Ben Johnson, Raquel Pennington, Ruselis Aumeen Perry, 2017, États Unis, 82m Un savant fou qui a réussit à créer un sérum qui rend la vie aux morts et qui s'est fait virer d'une université pour avoir ressuscité un chat devant ses élèves et, oh, il a aussi réanimé un dinosaure, décide de s'enfermer dans une base secrète pour se préparer à la fin du monde. Il avait prévu qu'un énorme météorite entrerait en collision avec la Terre, créant ainsi une onde qui allait anéantir tous les réseaux de communication et il allait en profiter pour relâcher son gaz pour réveiller les morts. Hors donc, un commando est envoyé par le gouvernement pour le neutraliser, commando qui va croiser quatre jeunes adultes, deux geeks, un joueur de football et sa blondinette. Voilà la recette idéale pour la fin du monde. On a beau engager des vedettes de la UFC, d'American Ninja Warrior ou un culturiste de renommée, les amener devant un tyrannosaure en caoutchouc avec un scénario mélangeant action et effets spéciaux à rabais, on risque de se retrouve avec un nanar presque assuré. J'avais déjà vu et reconnu les lascars qui allaient réaliser Jurassic Thunder deux ans plus tard avec le T-Rex et son habitacle identique et plus d'humour potache, ce qui me fit craindre le pire. Justement l'équipe prépare un Jurassic Dawn qui va encore recycler ce pauvre Dino. Il s'agit donc d'une autre distraction sans conséquences, dont l'emballage est plus intéressant que le contenu. Certains enfants et beaucoup de chats comprendront bien ce que je veux dire. Mario Giguère |
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JURASSIC PARK 3 - Joe Johnston, 2001, Etats-Unis Après qu'un imbécile de paternel aie voulu faire un tour au-dessus d'une île interdite parce que pleine de dinosaures, les parents amènent sous de faux prétextes un paléontologue et son collègue faire des recherches pour retrouver le mignonnet. Naturellement tout va mal et on court dans la jungle, mais on retrouve le môme tout en se rendant compte que les raptors sont intelligents ! J'ai attendu plus d'un an pour voir cette suite à un premier Parc Jurassique, bien apprécié et sa suite, moins bien appréciée. Le scénario ne tient pas debout, mais l'action est incessante. La mère est un idiote de premier ordre, on se demande comment et pourquoi en 2001 on se permet de mettre en scène une seule femme et de lui donner des réactions de crétin de bas étage. Sam Neil joue un professeur Grant aux réactions minimes, il s'est littéralement fait kidnapper, mais il le prend du bon côté. Bref une suite hollywoodienne de petit acabit avec d'excellent effets spéciaux, qui permettent de passer malgré tout un bon moment. Mais ce sont les scénaristes que les dinosaures devraient bouffer, et le producteur, Spielberg, qui jure avoir une bonne idée pour la suite ! Je suis sceptique. Mario Giguère |
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JURASSIC PREY aka Meateaters - Mark Polonia avec Houston Baker, James Carolus, Todd Carpente, Danielle Donahue ,2013, États Unis, 87m Une ancienne danseuse de poteau, Jackie, vole l'argent de son copain et veut rejoindre son nouvel ami dans une cabine dans les bois. Elle devient l'otage de trois pauvres types qui viennent de voler l'argent d'un producteur de films. Jackie les amènent vers la cabine, alors qu'il sont poursuivit par la police. Dans les bois qui entourent le lac qui borde la bâtisse rôde un dinosaure. Ça ne s'invente pas des histoire comme celle là! Réalisé par un de frères Polonia, réputés pour leur films amateurs bricolés dans le plus pur amateurisme, le film fera plus rigoler qu'autre chose. Si le dinosaure a parfois une belle gueule, il est un mélange maladroit de poupée et d'animation image par image qui ont bien de la misère à se ressembler. Le montage n'aide en rien, rarement n'as-t-on vu des scènes aussi croches. Les acteurs amateurs font leur possible, Danielle Donahue est mignonne, mais les dialogues et les situations sont grotesques. Un certain humour est volontaire, mais il semble en plus grande partie imposé par le manque de moyens et de talent. La commande était trop énorme, l'affiche pour la sortie dvd est tellement trompeuse, ça relève de l'arnaque pure et simple. Première cote de 1,6 sur 10 que je vois sur Imdb. Mario Giguère |
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JUST BEFORE DAWN aka Survivance - Jeff Lieberman avec George Kennedy, 1981, États Unis Cinq jeunes vont passer des petites vacances seuls dans une montagne. Sur leur chemin, ils croisent un alcoolique qui les avertit qu'un " démon " hante les lieux et les ordonne de fuir. Ils ne prennent pas au sérieux les menaces et continuent leur route pour s'enfoncer dans une forêt gigantesque où erre un dangereux tueur en série. Malgré une prémisse calquée sur les FRIDAY THE 13th, JUST BEFORE DAWN de Jeff Lieberman ( le superbe SQUIRM ) reste l'un des meilleurs slashers du genre. Le point le plus fort du film, selon moi, reste l'excellent jeu des comédiens. Ayant vu plusieurs slashers, je peux affirmer qu'il s'agit d'une des rares fois où j'ai vu un réalisateur travaillé avec des acteurs de ce calibre, ils sont tout simplement surprenants. Sinon, on note une histoire punchée, mais qui reste toujours vraisemblable ainsi qu'un suspense réussit. Il y a même quelques plans gores frémissant, mais aucun abus, rendant le film réaliste. Ce film mérite une plus grande reconnaissance. Oncle Freak |
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