YELLOWNECK aka Cinq Déserteurs - R. John Hugh avec Lin McCarthy, Stephen Courtleigh, Berry Kroeger, 1955, États Unis, 79m Dans les Everglades en Floride en 1863, un colonel sudiste démis pour cause d'alcoolisme rencontre quater soldats en cavale. Ils s'unissent pour traverser les marais dangereux avec leurs crocodiles, serpents et fauves, sans oublier les autochtones Seminoles aux flèches mortelles. Ajoutez un ouragan et la méfiance des hommes et la fièvre et leur but ultime deviens périlleux: atteindre la mer et se rendre à Cuba. On ne donne pas cher de la peau de ces hommes, peu sympathiques, à part peut-être le plus jeune. Il n'y aura pas  de pause relaxante, les ennuis s'accumulant. Visiblement, et ce sera confirmé, on a tourné une partie du  film lors d'un véritable ouragan qui s'est abattu sur la Floride, ce qui donne des images spectaculaires. Le réalisateur m'est inconnu et il a une carrière de films de genre et d'exploitation qui semble à tout le moins intéressante par sa diversité. Les acteurs auront une carrière principalement à la télévision. Entre la cupidité, la fatalité et le nihilisme de l'épopée, ceux qui s'intéressent aux films sur la guerre civile américaine devraient y trouver leur plaisir. Artus Films l'offre dans sa collection Les Classiques, en couleur et en anglais avec sous-titres français en option. Mario Giguère
	YESTERDAY'S TARGET - Barry Samson avec Daniel Baldwin, Malcolm McDowell, 1996, États Unis, TV, DVD chez IRS Media Ici, on est propulsé, en plein Z, disons celui qui devient vraiment pénible. -Une histoire abracadabrantesque (comme dirait qui vous savez...) où se heurte: un héros fatigué, Daniel Baldwin, des méchants caricaturaux, dont un personnage, avec un grand chapeau, essayant de se la jouer Dandy, façon Sacha Guitry du pauvre (pour le chapeau...) Le tout pour un scénario contant les aventures de voyageurs du futur, venant dans le passé (notre présent) sauver des gosses génétiquement modifiés (des Moutards OGM, quoi !...) devant le futur, sauver le monde..., ceux du futur, venant dans le passé donc, pour empêcher Sacha Guitry de flinguer tout ce beau monde... Sacha Guitry est tué... et... je me suis un peu assoupi - avouons-le - vite repassons nous "Philadelphia Experiment" (opus 1) - ou les épisodes de "Au coeur du temps" - voire même le "Nimitz/ avec ce bon vieux Kirk. Vince Rogers
	The YOUNG GRADUATES - Robert Anderson avec Patricia Wymer, Tom Stewart, 1971, 98m Dernières semaines avant la fin des cours et la cérémonie de fin d'études et Mindy fête ses 18 ans. Avec l'auto de son copain, elle part se payer son cadeau, aller séduire Jack, son professeur préféré. Ca fonctionne tellement bien, faut dire que la femme de Jack est une peste, qu'elle prend goût à la liberté dans son sens le plus large. Soupçonnant d'être enceinte, elle part avec sa copine et un hippie récemment rencontré et tombe en panne d'essence. Ils sont aidés par des motards qui les prennent sur leur machines, wow, cool, qui les amènent dans un boisé tranquille pour les agresser, pas cool. Elles s'en tirent et décident de continuer l'aventure, pourquoi pas, on est jeunes qu'une fois ! Du réalisateur de CINDY ET DONNA et mettant en vedette Patricia Wymer, vedette de THE BABYSITTER, on mélange les genres avec une insouciance étonnante. L'épisode avec les motards violents semblerait terminer l'école buissonnière, non, les filles finiront même en prison ! Mais tout cela est sans importance, comme la chanson nous l'explique constamment: "Young love is like shallow waters, it never runs deep", ou: les jeunes amours comme les ruisseaux, ne sont jamais profonds ! Comme le film, tiens, qui veut faire plaisir à tout le monde, mais qui ne cible personne en particulier. Le tournage semble se passer pendant un printemps frileux, les filles sont habillées des pieds à la tête et sont moins sexys, Wymer en tête, que dans les films précédemment cités. Une époque ou rien ne semble important, avec des acteurs pas vraiment géniaux mais corrects dans le cadre d'un film très inoffensif au demeurant. Et Mindy de finir en dansant avec le nouveau professeur et tout le monde est heureux ! Mario Giguère
	YOU'RE NEXT - Adam Wingard avec Sharni Vinson, Nicholas Tucci, Wendy Glenn, A.J. Bowen et Joe Swanberg, 2011 (Sortie au cinéma en 2013), États Unis/Angleterre, 95m Une bande de meurtriers affublés de masque d'animaux attaque une pauvre famille aux liens fragiles qui se réunissent dans leur domaine. Sauf qu'une des victimes s'avère avoir beaucoup plus de ressources que prévu. Pour ceux qui sont blasés des films d'invasion à domicile ou simplement des slashers en général, vous vous DEVEZ de voir YOU'RE NEXT. Pas seulement parce que c'est un film hyper bien foutu, mais aussi parce qu'il réussit à atteindre cette fine ligne où le film s'avère un film d'horreur légitime et en même temps un divertissement souvent rigolo et pourtant le film a une âme et une authenticité rafraîchissante. Ça commence lentement, peut-être un peu trop, mais dès le premier meurtre hyper violent, Le film est très rythmé et les attaques sur cette pauvre famille sont constantes et bien sanglantes, parfois tellement qu'elles en deviennent hilarantes. La réalisation est très habile, avec un montage très soigné et un montage sonore en pleine harmonie avec ce qui se passe à l'écran. Le budget ne semble pas immense, mais on voit bien que la réalisateur a sorti le maximum de chacune de ses grosses scènes. Niveau acting, c'est pas le nirvana, mais le personnage principal joué par Sharni Vinson est certainement intéressante à voir évoluer, puisqu'elle est absolument increvable et plus débrouillarde que 12 ingénieurs. On retiendra donc un paquet de meurtres et un film rapide et hyper divertissant jouant dans des plates-bandes connues avec beaucoup d'assurance. Abba

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