1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z
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FACE OF THE SCREAMING WEREWOLF - Jerry Warren avec Lon Chaney Jr, Yerye Beirut, George Mitchell, 1964, États Unis, 60m Le Docteur Edmund Redding fait des expériences de régression sous hypnose et découvre que sa patiente a été une aztèque au destin dramatique. Il part donc explorer une pyramide ou il découvre deux momies, une très ancienne et une autre qui semble là depuis peu de temps. La vielle momie s'énerve mais on déplace la plus récente qui s'avère être celle d'un loup-garou ! De fait, Jerry Warren devrait partager le crédit avec Gilberto Martínez Solares et Rafael Portillo, puisque le trafiquant de pellicules mexicaines qu'il remontait au goût des américains en a ici prit deux: La Momia Azteca et La Casa del Terror, et ajouté quelques scènes pour monter cette nouvelle histoire. C'est fort notable parce que la majorité du film est sans dialogue ou alors ce sont les personnages hors champ qui jasent ou c'est de courtes scènes de transition ou l'on discourt constamment. Si je connais la partie momie aztèque, je n'avais jamais vu le dernier film de loup-garou de Lon Chaney Jr, qui semble intéressant d'après ce qu'on peut en voir. Le résultat est donc bizarroïde et ressemble plus à un long cauchemar décousu, un surréalisme que certains pourront apprécier mais qui devrait laisser froid la plupart des spectateurs, à moins de vouloir rigoler ! Mario Giguère |
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FALL - Scott Mann avec Grace Caroline Currey, Virginia Gardner, Mason Gooding, Jeffrey Dean Morgan, 2022, États Unis, 107m Becky, Shiloh et Dan, friands d'adrénaline, sont en train de grimper une falaise escarpée lorsque Dan tombe et meurt. Un an plus tard, Shiloh contacte Becky, qui ne s'en est toujours pas remise et l'invite à vaincre ses peurs en grimpant une ancienne tour de transmission de radio abandonnée, d'une hauteur de 2000 pieds. Défi accepté de manière un peu réticente. Les deux femmes sont maintenant coincée tout en haut, plus moyen de redescendre, sans moyen de communication, en plein soleil. Tour de force, défi technique et scénaristique, le plus clair du film se déroule sur une toute petite plateforme à peine assez grande pour les deux personnages. On est constamment sur le qui vive et on va réussir à inclure encore plus de drame dans une surprise que je ne dévoilerai pas. Si Shiloh enregistrait en direct de son téléphone des mini reportages pour sa chaîne vidéo personnelle, impossible de transmette du haut de la tour et les vautours commencent à les attaquer. Scott Mann a débuté avec des téléfilms et est connu pour le film Heist, mettant aussi en vedette Jeffrey Dean Morgan, aux côtés de Robert De Niro et Dave Bautista. Ce Fall est hautement recommandé. Mario Giguère |
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The FALL - Tarsem Singh avec Catinca Untaru, Justine Waddell, 2007, États Unis/Inde/Royaume Uni, 117m Gagnant de prix à Berlin et Sitges, je dois dire que j'étais vraiment impatient de découvrir ce film. Dans les années 20, un cascadeur de cinéma est victime d'un accident sur un plateau. Pendant sa convalescence il fait la rencontre d'une fillette de 5 ans avec qui il va partager un conte fantaisiste qui va changer leurs vies. Raconté comme ça, le synopsis donne moyennement le goût de le voir....c'est mal connaitre Tarsem Singh, (réalisateur du moyennement bon The Cell, a part un visuel décoiffant). Car servis à merveille par des locations toutes plus exotiques l'une que l'autre, il réussit le pari de rendre ce conte pour tous émouvant et surtout d'une beauté à couper le souffle. Les interprètes ne tombent jamais dans le "gnan gnan", ce qui souvent est le cas dans ce genre de production. Mal distribué ici parce que ce n'est surtout pas un film pop corn, The Fall mérite d'être vu et dégusté comme une de ces perles qui malheureusement n'ont pas leurs places méritées dans les salles obscures. Pour ma part après un visionnement en DVD, je me dis que c'est frustrant de voir autant de mauvais films avec des campagnes publicitaire qui coûtent des millions quand, pendant ce temps, un film comme celui la est passé inaperçu. Découvrez le, séance tenante. Pierre Beaulieu |
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FALLEN aka LE TEMOIN DU MAL aka A LA CHUTE DE L'ANGE - Gregory Hoblit, 1998, États Unis John Hobbes (Denzel Washington) est un bon flic. Il est intègre, droit et juste, le genre de type toujours prêt à aider les vieilles à traverser la route, toujours partant pour décrocher les chats apeurés en haut des arbres, en bref, un gars à l'écoute de son prochain. Son heure de gloire est arrivée car Hobbes a coffré Reese, un vilain psychopathe directement envoyé à la chambre à gaze. Mais au moment de basculer dans l'autre monde, l'esprit de Reese s'envole pour intégrer le corps d'un pauvre quidam, puis passe de ce corps hôte à un autre corps hôte par simple contact corporel, et ainsi de suite. L'occasion est trop belle pour commencer à jouer avec notre super flic, qui finira par découvrir que Reese était en fait habité par Azazel, un ange déchu arpentant le monde de corps en corps, s'amusant à semer la mort depuis des milliers d'années. Mais impossible d'intégrer le corps de Hobbes par simple toucher, ce dernier étant trop pur. FALLEN rappelle dans ses grandes lignes des films comme THE HIDDEN, ou encore SHOCKER. Dans THE HIDDEN, une entité extraterrestre envahissait les corps d'êtres humains dans le but de les contrôler. Dans SHOCKER, la personnification électrique d'un serial killer exécuté sur la chaise électrique prend possession d'hommes et de femmes afin de perpétrer ses néfastes activités. Et les exemples ne manquent pas. Impossible donc de ne pas comparer FALLEN à ses prédécesseurs qui ont le mérite d'être nettement plus radicaux et de mieux exploiter l'aspect paranoïa. Car si le sujet du film n'est pas inintéressant, son traitement s'avère être nettement plus édulcoré. Cependant *SPOILER* il est intéressant de constater que malgré un discours pro-chrétien, le héros ne trouvera solution que dans le suicide, et ce, finalement, pour échouer lamentablement, permettant à Azazel de retourner perpétrer ses crimes incognito *END SPOILER*. Le film bénéficie de la présence d'acteurs plus que respectables, comme Elias Koteas, excellent dans le rôle de Reese, John Goodman, très bon lui aussi, ou encore Donald Sutherland incarnant le supérieur de Hobbes et dont le rôle semble avoir été quelque peu oublié lors de la réalisation du film tant on ne sait pas trop où ce brave personnage veut en venir. Kerozene Site officiel: warnerbros.com/fallen |
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FANCHON THE CRICKET - James Kirkwood avec Mary Pickford, Jack Standing, Lottie Pickford, 1915, États Unis, 75m La jeune sauvageonne Fanchon (Mary Pickford) vit dans la forêt avec sa grand-mère qui est soupçonnée par les villageois d'être une sorcière. Par un concours de circonstances, après avoir vu des jeunes de son âge piqueniquer, elle va sauver la vie d'un jeune homme, Landry, et en tomber amoureuse. Il est malheureusement fiancé. Croisant à l'occasion Fanchon, il va se rendre compte qu'elle est bien plus honnête et pleine de vie que sa promise. J'ai longtemps entendu parler de Mary Pickford, la première grande star du cinéma. Co-créatrice du studio United Artists, c'est avec le parlant que, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, elle verra sa popularité baisser. Ce film, elle le croyait perdu, lorsqu'elle est décédée en 1979, le seul qu'elle avait tourné avec sa soeur et son frère. Une copie du négatif fut retrouvée et c'est un véritable plaisir qui attend le passionné de cinéma. Elle est resplendissante et perce l'écran. La candeur et l'humanisme de son personnage est beau à voir. La lutte des classes, des démunis contre les riches parvenus, nous parle encore. Actrice et productrice, elle a bien choisi avec le réalisateur James Kirkwood, qui allait devenir son réalisateur préféré. Si la restauration est belle, j'ai personnellement trouvé la musique trop envahissante par moments. Mais ca n'empêche pas de voir une star, canadienne de surcroit, dans un de ses rôles préférés. Un pur délice. Mario Giguère |
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FANTASTIC
VOYAGE aka Le Voyage Fantastique - Richard Fleischer avec Stephen
Boyd, Raquel Welch, Edmond O'Brien, Donald Pleasence, Arthur
O'Connell, William Redfield, Arthur Kennedy, James Brolin, 1966,
États-Unis, 100 m Deux ans avant la sortie de "2001: A SPACE ODYSSEY", "FANTASTIC VOYAGE" était le film de science-fiction qui s'était vu accordé le plus gros budget (6 millions de dollars). Cet argent n'a pas été dépensé en pure perte, car avec l'aide de décors élaborés de taille gigantesque, et d'effets spéciaux réussis, ce long-métrage portant sur l'exploration d'un corps humain est tout simplement fascinant de bout en bout. Bien que les personnages soient décrits de façon plutôt terne, l'intrigue profite d'une idée de base ingénieuse pour permettre des variations étonnantes au plan visuel, renforcées magnifiquement par la mise en scène souple et imaginative de Richard Fleischer. Nanti d'une grande variété de plans et d'astuces techniques dans l'emploi de la caméra, ce "Voyage Fantastique" réserve donc sa part de surprises au spectateur, en plus de ne pas tomber dans le piège de la surcharge, puisque le suspense n'est jamais trop appuyé par la mise en images. Le traitement photographique est aussi soigné que le reste, avec une belle palette de couleurs, bien mise en valeur par le format Cinemascope, qui ne taxe pas trop la crédibilité scientifique ou biologique du sujet. L'histoire a beau être plutôt brouillonne ou trop conceptuelle, c'est surtout l'aspect visuel du film qui emporte l'adhésion générale, et qui en a fait un classique du genre. La qualité du jeu des acteurs n'est pas d'une grande importance sur l'ensemble du film. Mathieu Lemée |
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FATAL HOUR aka Mr. Wong at Headquarters - William Nigh avec Boris Karloff, Grant Withers et Marjorie Reynolds, 1940, États Unis, 68m Après le meurtre de son meilleur ami qui est assassiné dans d'étranges circonstances, le capitaine de police Street n'a pas le choix que de demander les services du meilleur enquêteur trouvable, James Lee Wong. Ce dernier doit faire affaire à une mystère complexe et tortueux, ou sa propre vie se retrouve en jeu. Seul son intelligence et ses astuces pourront lui permettre de s'en sortir. Troisième aventure de l'inspecteur Wong joué par Boris Karloff, je n'ai honnêtement pas des tonnes à en dire car le résultat se promène dans les sentiers de son époque, c'est à dire dans le très oubliable. L'histoire comme souvent manque de rythme, on allonge plusieurs scènes avec des dialogues pas très très intéressants et on parsème le tout d'une ou deux scènes fortes dans une réalisation comme souvent trop statique. L'intérêt sera donc plus historique qu'autre chose et malgré tous les défauts du film et son manque flagrant de saveurs, on pourra y prendre un certain plaisir dans un certain état d'esprit. Le punch final est assez bien pensé, Karloff est correct dans le rôle principal, vite vu vite oublié mais le genre de production qu'il fait bon de goûter de temps en temps. Abba |
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FAUST: LOVE OF THE DAMNED - Brian Yuzna, 2000, États Unis/Espagne Un jeune homme voir sa femme se faire assassiner. Triste, il décide de se suicider. C'est alors qu'un certain M débarque et lui propose de se venger à condition de lui livre son âme. Il signe. Il se venge, mais une fois la vengeance consommée, il refuse de tuer. Il se fait donc exécuter et enterrer mais revient de l'Enfer pour foutre le bordel et sauver une belle infirmière traumatisée par un viol d'enfance des griffes de M. Rythme effréné, musique qui t'arrache la gueule, sang et sexe: le cocktail est plutôt réussi et le spectateur prend son pied comme un petit fou. Malgré les nombreux défauts du film (scénar téléphoné, effets spéciaux pas toujours à la hauteur, Mark Frost et ses grimaces agaçantes), il serait stupide de bouder son plaisir. Surtout dans l'ambiance festive du festival de Bruxelles ou chaque paire de seins et chaque point supplémentaire au body count font chauffer l'ambiance tout simplement délirante. Kerozene FAUST: LOVE OF THE DAMNED est incroyablement mauvais, il s'agît d'un rip-off ridicule de SPAWN, qui était déjà endormant. Il y a du gore, des cascades et de la nudité, le genre de truc que l'on s'attend de la part d'un film de super-héros, mais le look cheap ( le film ne bénéficie pas de son petit budget) et le jeu médiocre des acteurs en fait un film à éviter. J'ai quand même hâte de voir DAGON de Stuart Gordon. Oncle Freak |
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The FEAR - Vincent Robert avec Eddie Bowz, Heather Medway, Ann Turkel et Vince Edwards, 1995, États Unis, 98m Un groupe de patients en thérapie de la peur se retrouve dans un chalet en pleine nature, habité seulement par une étrange et inquiétante poupée en bois grandeur nature. Alors que les participants révèlent leurs angoisses et leurs peurs, l'étrange jouet prend vie et élimine chacun des participants en utilisant leur peur profonde. Quand même pas mal honnêtement comme base, une version un peu plus twisted de Nightmare on Elm Street. Mais outre la base intéressante, c'est là que s'arrête tout le plaisir que vous aurez de la chose. Y'a la créature, qui honnêtement porte un costume franchement génial et qui apparaît finalement assez peu en mouvement dans le film et je pense que c'est pour le mieux. D'abord, la créature ne fait pas peur et ensuite, le costume semble être franchement difficile à porter. C'est mal filmé , avec des couleurs dégueulasses et pratiquement aucun travail au niveau de l'image. On atteint le comble de la nullité avec les personnages, tous cons comme des veaux, détestables, sans aucun motif aucun et avec des scènes qui semblent contredire leurs motivations à mesure qu'elle avance, comme pour annuler tout tentative de comprendre les gens qui forment ce groupe. Le film est endormant, tout comme les dialogues au final et ce film qui promettait beaucoup a tout l'allure d'un projet mal exploité et au résultat final assez médiocre. Abba |
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FEAR CITY aka NEW YORK 2 HEURES DU MATIN - Abel FERRARA, 1984, États Unis J'ai vu plusieurs films de Ferrara, et je ne peux pas particulièrement affirmer que ce réalisateur m'impressionne. Je comprends qu'il a une sensibilité particulière pour exprimer une certaine forme d'américanité : on le repère à sa façon de filmer la ville, d'évoquer certaines atmosphères urbaines... Mais pour le reste, il a nettement donné le meilleur de lui-même à ses débuts, avant d'être aspiré par un vide créatif et artistique. Ce FEAR CITY se situe vraisemblablement à la croisée des chemins, répétant certains motifs de DRILLER KILLER et MS 45. La violence urbaine est cette fois abordée sous l'angle d'un écrivain fou, amateur de kung-fu de surcroît, qui écrit un pseudo-roman entre deux meurtres. La réaction de ses victimes lui sert à donner le poids du réel à sa fiction. Comme le type s'attaque à des danseuses nues, leurs " agents " (petits mafieux, bandits de toutes sortes ou entrepreneurs sans envergure) n'apprécient pas trop et décident de trouver le tueur, afin de lui régler son compte. Des policiers s'en mêlent aussi... Scénario mince et sans originalité, il faut bien le dire. Parfois, ce qui reste du talent de Ferrara surgit brusquement : image impeccable, ou alors la brusque (et brève) sauvagerie des premiers meurtres, montés de manière agressive et violente. Pour le reste, on oscille entre un drame qui se veut psychologique (flash-backs qui servent à étoffer la personnalité peu intéressante du héros, ex-boxeur tourmenté) et un portrait des boîtes à strip-teases de New York. Le patron de l'une d'entre elles apporte la caution humoristique obligée. L'adjectif " moyen " résume assez bien le film : ce n'est jamais totalement mauvais, mais rien ne suscite l'enthousiasme. Melanie Griffith y fait quelques jolis strip-teases bien sages, le public se comporte bien, l'assassin ne fait pas trop de victimes et les meurtres sont discrètement commis. Je suppose que le public américain-type a apprécié ce film de " divertissement " sans conséquences. Howard Vernon |
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The FEARLESS VAMPIRE KILLERS aka Le Bal des Vampires - Roman Polansky, 1967, États Unis L'hommage de Roman Polanski aux films de la Hammer et sa contribution au genre. Et quelle contribution ! Une uvre importante, qui saura satisfaire l'amateur par ses belles images, sa poésie et ses dialogues savoureux. Un exemple ? "Lorsque votre esprit sera parvenu à la hauteur du mien, nous aurons devant nous la perspective de longues soirées d'hiver riches en discussion. De looongues soirées... des milliers et des milliers d'hivers..." assure le comte, interprété ici par Ferdy Mayne (d'où sort-il celui-là ?). Ce comédien à une certaine "grandeur", qui ne saurait pâlir devant celle de Christopher Lee lui-même. Les paysages hivernaux sont superbes, à couper le souffle. Sharon Tate aussi. Et que dire de ce château perdu dans la neige, ce souci du détail (vampirique) tels que ces tableaux représentants les descendants morts-vivants du comte, les toiles d'araignées, les costumes gothiques, etc. On se surprend à regretter que la base du film ne repose pas sur l'horreur, plutôt que sur la parodie. En effet, si on enlève les pitreries un peu ridicules du professeur Abronsius et de son assistant (Polanski), je crois sincèrement que ce film est supérieur aux "Dracula" pourtant classiques de son époque. Malgré tout ne vous y méprenez pas, le résultat est plus que satisfaisant. Certaines scènes sont même assez hilarantes. Notamment celle ou le vampire homosexuel court après le pauvre assistant dans le but de lui faire un petit câlin affectueux (et éternel ;). Ah, j'oubliais presque, pour ceux qui n'ont pas eu le plaisir de le voir encore, la scène finale restera longtemps imprégnée dans vos mémoires. Saisissant. Blobula |
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FEAR NO EVIL aka EFFROI - Frank LaLoggia, 1981, États Unis Ouverture: un prêtre met fin à la vie de Lucifer sur Terre, du moins à son enveloppe charnelle. Accusé de meurtre, il est envoyé en asile psychiatrique tandis que la famille Williams accueille un nouveau venu: Andrew. Dès sa venue au monde, Andrew cause le malheur de ses parents qui le voient saigner au contact de l'eau bénite lors du baptême. Leur vie est triste, minable, mais Andrew s'en fout et mène des études brillantes dans un lycée rempli d'étudiants cumulant tous les clichés imaginables. Ca fume des joint, ça écoute du punk et ça n'aime vraiment pas Andrew qui est un mec trop bizarre... il est tout pâle, c'est un étudiant brillant, il a un physique atypique... La bande de petites frappes du lycée va bien le lui faire comprendre en lui faisant des misères dans les douches. Endroit idéal pour arroser l'arroseur, puisque le caïd en chef se voit pousser une paire de seins et se découvre un penchant homo après avoir roulé une pelle à sa victime. L'ambiance est pour le moins étrange, et elle ne va pas aller en s'arrangeant, car Andrew/Lucifer, a un plan bien précis dans sa petite tête de démon, celui-ci incluant la mort lente de ses parents (il rend sa mère invalide avant de pousser son père à un acte libérateur fatal), sa transformation en créature hideuse aux yeux complètement flippés et le réveil pour le moins inattendu et totalement saugrenu d'une horde de zombies (une exigence du producteur, Charles M. LaLoggia, cousin du réalisateur) lors d'une procession satanique en parallèle d'une représentation de La Passion du Christ qui tourne au déchaînement sanglant. Heureusement, le Bien veille, et trois archanges font le nécessaire pour stopper Lucifer avant qu'il ne soit trop tard. Pas trop efficaces non plus, ils laissent heureusement le temps au Malin de commettre suffisamment de dégât et permettre ainsi au film de gentiment remonter une pente glissante en bas de laquelle il s'est mis tout seul. Car malgré le délire ambiant, malgré une bande son bercée aux rythmes des Ramones, Sex Pistols et autres Richard Hell, malgré des passages gores saugrenus (le prof de sport qui explose un élève avec un ballon), malgré des images à l'esthétique parfois remarquable, "Fear No Evil" reste dramatiquement ennuyeux et prise de tête à force de bigoteries. Très 80's dans la forme et dans l'esprit, le film est au final un mix étrange, une sorte de conte morale judéo-chrétien duquel se dégage une aura gay particulière soutenue par l'interprétation de Stefan Arngrim et son physique androgyne ainsi que par le Lucifer du début incarné par un certain Richard Jay Silverthorn, auteur d'un film d'étudiant appelé "Color Me Gay" en 1973 et qui a adapté "Fear No Evil" sous forme de roman avant de décéder du SIDA en 1987. De son côté, le réalisateur Frank LaLoggia a réalisé "Lady in White" en 1988, dans les mêmes décors naturels - il est vrai très cinégéniques - de "Fear No Evil". Kerozene |
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FEAST
- John Gulager, 2005, États Unis Des créatures d'origine mystérieuse prennent d'assaut un bar du Sud des States perdu en plein désert. Dans ce bar, un groupe d'individus aux personnalités les plus disparates tente tant bien que mal de survivre, voire de trouver un moyen d'éliminer l'ennemi. Un pitch pareil, on l'a vu des douzaines de fois. Mais un film pareil, il en sort un toutes les décennies ! FEAST, c'est le EVIL DEAD des années 2000, c'est du pur film de genre rock'n roll, un cocktail de tripailles, de barbaques, de sueur et d'humour caustique, c'est une montagne russe de 90 minutes qui a la bonne idée d'exploser les codes les plus évidents et les plus politiquement corrects du genre, d'emprunter des virages à 180 degrés histoire de surprendre efficacement le spectateur, et nom de dieu ça marche tellement bien que c'en est carrément jouissif ! Sans vouloir trop en révéler, je me permets de dire tout de même que l'enfant du film se fait dessouder bien avant la fin de la première moitié du métrage, et ce de manière peu délicate ! A mort les mioches au cinéma! Et vive les monstres! Encore plus quand ceux-ci sont des queutards invétérés! Car les bibites de FEAST ont beau être hideuses et répugnantes, elles sont aussi de sacrées obsédées sexuelles allant même jusqu'à violer leurs proies. De la pure folie dans un film rythmé à 200 à l'heure, un kaléidoscope horrifique haletant et hilarant, servi par des effets spéciaux convaincants et des acteurs complètement acquis à la cause, de Balthazar Getty en redneck stupide (pléonasme ?) à Henry Rollins pris en flagrant délit d'auto-dérision dans son bas de pyjama rose, en passant par quelques jolies gonzesses comme Navi Rawat (la série "Numbr3s") et Krista Allen (une ex de "Baywatch"). Etonnant pour un premier film réalisé par un " jeune " réalisateur de presque cinquante balais ! Seul point noir au tableau, un montage parfois chaotique, voire épileptique dans les scènes d'action, un choix légèrement dommageable mais qui, au final, ne nuit heureusement pas trop au plaisir éprouvé par le visionnement de la chose. Kerozene |
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FEAST II: SLOPPY SECONDS - John Gulager, 2008, États Unis Dans le genre "bigger and louder", FEAST II s'impose comme un coup de boule surprise! On reprend exactement là où le premier s'est arrêté pour se pavaner 90 minutes durant devant la prise d'assaut d'un village texan par nos monstres fornicateurs préférés. Comme il est de coutume de le faire, on peut facilement dire que FEAST II est à FEAST ce qu'ALIENS est à ALIEN. Avec un esprit John Waters - voire Matt Stone/Trey Parker - en plus. Pur festoche d'irrévérence crasse, de gore fécale et de vulgarité gratuite, le film accumule les scènes jouissives et dégueulasses avec une frénésie qui aurait sans doute méritée d'être un peu plus modérée - surtout dans son dernier quart d'heure qui verse carrément dans l'hystérie la plus totale au détriment de la qualité, comme si John Gulager n'avait plus un sou en poche pour boucler son film et que le seul moyen d'éviter le dépassement de budget était de sombrer dans la précipitation. Alors, qu'est-ce qu'on trouve au menu de cette séquelle? Outre les bestioles - plus caoutchouteuses que jamais - on a droit à un gang de bikeuses lesbiennes (qui contribueront à atteindre le quota de plans nichons gratuits nécessaire à toutes bonnes série B), à une énormissime autopsie anthologique qui fait la part belle aux fluides corporels en tout genre et aux flatulences les plus élégantes, à la bravoure d'une bande de citoyens aussi débiles les uns que les autres (on tient là une belle brochette d'Américains moyens qui font passer les ados victimes de Jason pour des chercheurs en physique quantique), au sauvetage catastrophe d'un bébé en mauvaise posture (éloignez les jeunes parents du poste svp!), à un duo de nains catcheurs qui n'ont pas à rougir des attributs de John Holmes lui-même (je soupçonne même ce pervers de Gulager de n'avoir fait ce film que pour le combat de nains), et bien sûr du gore en pagaille... Bref, c'est un véritable festival qui éclabousse, une pelloche fortement conseillée à tous les amoureux de cinoche déviant... mais fortement déconseillée aux amis des chats! Kerozene |
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FEAST 3: THE HAPPY FINISH de John Gulager, 2009, États Unis L'histoire du film commence là où FEAST 2 se termine, nous remémorant laborieusement la fin du 2 grâce à un résumé digne d'une série télé. Du coup, l'enchainement des deux est à éviter, pour cause de répétitions. Le résumé en question dure bien cinq minutes, et quand le film commence enfin, il ne reste plus qu'une heure dix. L'histoire est donc la même que le film précédent, le groupe concerné est toujours poursuivie par les monstres en caoutchouc péteurs et pervers. Quelques nouveaux personnages intègrent l'équipe, et un mutant type ALIEN 4 fait son apparition après une scène de sexe bien débile. Le phénomène ""bigger and louder" est toujours de mise mais pas là où on l'attendrait naturellement. La caméra bouge "encore plus" qu'avant, elle est même "encore plus" près des personnages qu'avant. Sans parler du montage "encore plus" cut et la photo "encore plus" sombre qu'avant. C'est simple, on ne comprend jamais rien à ce qui se déroule sous nos yeux, et notamment lors d'une scène prenant en compte tous les "encore plus" cités auparavant, agrémentés d'un magnifique effet stroboscopique qui fini de nous achever (ou qui achève de nous finir... à ce moment on sait plus!). ALIEN VS PREDATOR 2 fait des émules. Au secours. Le premier FEAST était une bande sympathique, le deuxième ne m'avait pas convaincu, le troisième m'a filé la migraine pendant 3 jours. Allez ça suffit maintenant. El Guapo de la Muerte |
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The FEED - Steve Gibson avec Seth Drick, Chip Facka, Brianna Healey, Jody Horn, Lloys Kaufman, 2010, États Unis, 73m L'émission de télé réalité Ghost Chasers fête ses quatre ans. Pour l'occasion, ils tournent en direct dans un cinéma réputé hanté. Curieux choix d'inclure les publicités incluses dans la diffusion, encore plus quand on commence avec un Lloyd Kaufman, Mr Troma, qui cabotine librement. On a droit à un documentaire sur les évènements tragiques qui ont causé la fermeture du commerce il y a fort longtemps. Racheté et rouvert, son nouveau propriétaire espère que la diffusion de l'émission va lui amener de nouveaux clients. Grave erreur, car en plus des fantômes présents, ils se font attaquer en direct. Difficile de prendre quoi que ce soit un tantinet sérieusement, tout semble grandement arrangé et les publicités frôlent le ridicule. Tant pis, contrairement à d'autres found footage semblables, le dvd nous offre en bonus toutes les explications des trucages et maquillages. The Feed nourrit très mal l'appétit des spectateurs friands de frissons. Mario Giguère |
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FEVER LAKE - Rafe M. Portilo, 1996, États Unis Une bande de six jeunes (trois garçons, trois filles) partent passer le week-end à Fever Lake dans la maison d'enfance d'Albert (Corey Haim, tout bouffi), l'un des garçons. Mais Fever Lake est un endroit que les indiens disent hanté par un esprit maléfique vivant dans le lac, et cet esprit serait responsable de la malédiction qui pèse sur la famille d'Albert. En effet, tout petit il assista au meurtre à la hache de sa mère par son père. Son retour à Fever Lake va bien entendu réveiller l'esprit maléfique... Voila donc une trame mainte fois rabattue, mais il faut bien admettre que ce film parvient à une performance à laquelle aucun autre film n'était parvenu jusqu'alors: il explose littéralement les limites de la nullité! Outre le fait que le machin est atrocement filmé, on commence d'emblée avec Albert, petite brute d'athlétisme que l'on nous présente en plein effort, courant un 100 mètres: images au ralenti d'un Corey Haim dont le physique grassouillet est masqué par un t-shirt ample, grillant sur la ligne d'arrivée ses camarades au physique sportif tous plus grands d'une tête. Ridicule. La suite est une accumulation de catastrophes pathétiques: Albert et ses potes (dont Mario Lopez, rescapé de la série "Sauvé par le gong") ne cessent de se faire des high five tellement ils sont cools, les filles ne cessent de papoter de trucs totalement décérébrés et Bo Hopkins incarne le shérif (comme d'habitude) et semble constamment éviter de montrer son visage à la caméra tant il devait avoir honte de se retrouver dans pareille galère. De plus, son jeu gesticulant laisse penser qu'il était totalement pété durant le tournage, ce qui est on ne peut plus compréhensible. Les dialogues quant à eux sont d'une platitude désarmante du style : - Mon Dieu, avec ce brouillard je n'ai pas pu rentrer! - Quoi ? Mais pourquoi n'as-tu pas pu rentrer ?" Ca laisse pantois... Kerozene |
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FIGHT FOR YOUR LIFE aka OTAGES EN SURSIS aka STAYIN' ALIVE aka GETTING EVEN aka I HATE YOUR GUTS aka HELD HOSTAGES aka BLOOD BATH AT 1313 FURY ROAD aka THE HOSTAGES' BLOODY REVENGE - Robert A. Endelson, 1977, États Unis Trois prisonniers évadés prennent en otage une famille afro-américaine catholique composée du père, de la mère, de la fille adolescente, du fils de douze ans et de la grand-mère en chaise roulante. Les trois psychopathes, qui n'hésitent pas à tuer de sang froid, "s'amusent" avec la famille, prenant leur pied en les humiliant, et particulièrement le Caucasien de la bande, une sorte de White trash décérébré et profondément raciste. La situation finira par déraper, permettant aux victimes de prendre le rôle de bourreaux. Film d'exploitation dans la veine des DERNIERE MAISON SUR LA GAUCHE et autre I SPIT ON YOUR GRAVE, FIGHT FOR YOUR LIFE traîne une réputation de film trash et abjecte. Force est de constaté que sa réputation est quelque peu exagérée, car même si on nage en plein politiquement incorrect, on est loin du trip malsain des films précités. Il ne faut pas se méprendre pour autant, il s'agit tout de même d'un film d'exploitation relativement malsain mais qui, malgré son côté dur, reste étonnamment divertissant. Kerozene |
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THE
FINAL COMEDOWN aka ÉMEUTE A LOS ANGELES - Oscar Williams,
1972, États Unis Avant que n'explose le courant blaxploitation était sorti SWEET SWEET BACK'S BADASSS SONG, pelloche politiquement engagée pointant d'un doigt accusateur un gouvernement anti-noirs. EMEUTE A LOS ANGELES marche directement dans les sillons de son glorieux prédécesseur. Il ne s'agit pas là d'une bande d'exploitation pure, produite par les studios à destination du public noir, mais bel et bien d'un coup de gueule politique écrit, produit et réalisé par des noirs qui ont des choses à dire et qui le disent bien fort! Le film, Plus proche de SWEET SWEETBACK que de COFFY donc, se révèle relativement violent (on ne compte pas le nombre de flics et de noirs qui restent sur le carreau) et va droit au but en accusant frontalement le système mais aussi la passivité des vieilles générations via le personnage de la propre mère de Johnny. La mise en scène est parfois laborieuse et trahi un budget ridicule, cependant l'ensemble se suit sans difficulté aucune grâce notamment à Billy Dee Williams (également producteur du film), très convaincant dans la peau de Johnny Johnson, et à la musique particulièrement groovy au sein de laquelle la pédale wah wah se fait maîtresse. Au final, EMEUTE A LOS ANGELES est un film certes fauché mais reste percutant et pertinent de par le témoignage d'un contexte politico-social qui appelait à agir dans l'urgence et à son constat pessimiste. En 1976, Roger Corman sortit un remontage du film sous le titre de BLAST dans lequel ont été insérées 30 minutes de scènes tournées pour l'occasion, annihilant presque complètement les propos politiques du métrage et, par conséquent, transformant le film en pur produit de blaxploitation. Kerozene |
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FINAL DESTINATION aka Flight 180 - James Wong, 2000, États Unis, 1h38 Oui oui, on sait tous ce qui se passe, parce qu'il semblerait que je sois le seul à ne pas avoir vu ce film, à ce jour. C'est après avoir gagné des laissers-passer pour le troisième volet de la série, que j'ai visionné au Paramount en compagnie d'une tribu de mangeurs de popcorn, que j'ai décidé que ma curiosité cinémaniaque me conduirait sans doute un jour à louer les deux premiers "épisodes". Ce jour est arrivé hier lors d'une visite à la Boîte Noire, au cours de laquelle j'ai inondé Bad Feeble de VHS contenant des films de qualité douteuse. Bel échange. On se trouve donc face à une bande d'adolescents typiques, aux frontières des vacances; ils s'apprêtent à s'envoler pour Paris pour y passer dix jours. Alex "Chance" Browning, notre protagoniste principal, lors de l'embarquement, a une terrible prémonition et voit l'avion exploser en plein ciel. Il panique et se fait expulser, avec quelques-uns de ses amis, et quand l'avion décolle effectivement quelques minutes plus tard, devinez quoi, il explose. La mort ayant manqué son rendez-vous, elle tentera du mieux qu'elle peut de se rattraper... en fauchant les jeunots un par un en dehors du cadre familier et rassurant de la logique. Morts imaginatives, "punchées" et brutales, qui déjouent les prédictions, voilà ce qui, selon moi, a fait le succès de la série. Je n'avais jamais osé le visionner à cause du "hype" et de mes préjugés, mais j'avais tort. On ne s'emmerde pas et le rythme vif couplé avec une certaine maîtrise de la violence visuelle nous rive à l'écran. James Wong n'a pas fait grand chose, outre THE ONE avec Jet Li en 2001, et le troisième volet de FINAL DESTINATION récemment. Les acteurs s'en tirent bien, et Ali Larter est bien mignonne. Vivement que je visionne le 2 !! Orloff |
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FINAL DESTINATION 2 - David R. Ellis, 2003, États Unis, 90m Lors d'une prémonition, une adolescente voit sa mort, celle de ses amis et de plusieurs inconnus lors d'un énorme accident de voitures (assez spectaculaire !) sur une autoroute. Le présage a porté fruit, elle s'en sauve tout comme plusieurs des inconnus grâce à ses propres actions. Seulement, on ne peut pas échapper à la mort aussi facilement, elle reviendra sans contredit pour en attraper au prochain tour. FINAL DESTINATION était un film d'ados qui faisait exception lors de sa sortie, préférant parcourir d'autres terrains que le simple slasher revenu à la mode à la suite du succès du SCREAM de Craven. Une bonne surprise et une exception réussie, tout comme sa suite qui joue sur le même ton. Le film ne perd pas une seconde pour laisser respirer et préfère plutôt devenir une montagne russe d'événements entourés de la mort. On nous remet rapidement sur le bateau du premier en résumant le tout pour éviter la répétition et ça n'arrêtera pas jusqu'à la dernière seconde avant le générique. On en a pour notre argent et on y découvre plusieurs ingéniosités cruelles avec un plaisir malsain lors des attaques de Miss Muerte. Bien sûr, aucun besoin de chercher plus loin que de regarder, mais le film demeure très efficace et nous tient en haleine de bout en bout. Un divertissement de taille avec lequel on oublie rapidement les failles. Bad Feeble |
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FINAL
DESTINATION 3 aka DESTINATION FINALE 3 - James Wong, 2006,
États Unis Après deux films, il est vrai qu'on connaît le principe, et le spectateur qui s'était bien éclaté devant les deux premiers volets se réjouit logiquement de découvrir une nouvelle brochette de mises à mort exubérantes à se décrocher la mâchoire. On se rappelle l'intro explosive et proprement hallucinante du deuxième volet et on sent l'excitation grimper à l'approche du drame d'ouverture. Malheureusement, celui-ci fait plutôt l'effet d'un pétard mouillé : illisible, confus et peu impressionnant, il fait bien de la peine en regard de ce en quoi nous étions en droit d'attendre. Et le récit qui suit n'est pas non plus à la hauteur du reste de la franchise : l'héroïne court après les futures victimes pour simplement les voir se faire occire devant ses propres yeux. Le film est donc totalement dénué d'une quelconque dramaturgie et ne fait que péniblement remplir de vains blablas entre les scènes de mise à mort. Celles-ci sont en revanche bien violente, voire carrément trash (clous à travers le visage, tête explosée, crâne déglingué au moteur de voiture...) mais là encore on n'atteint pas le niveau de sadisme du second volet qui, il est vrai, avait placé la barre très haut. Dommage tout de même de voir ce volet entacher une série de films étonnamment bien foutus et plus violents que la moyenne. Reste de la bidoche et deux poufiasses à poil qui se font griller comme des toasts en pleine séance d'UV. Kerozene |
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The FINAL DESTINATION aka La Destination Ultime (Québec) aka Destination Ultime 4 (France) - David R. Ellis avec Bobby Campo, Shantel Vansanten et Nick Zano, 2009, États Unis, 82m Durant une course de Nascar, Nick voit une horrible prémonition où tout le monde crève dans des circonstances affreuses. En sortant de la scène en panique et en amenant de ce fait, plusieurs spectateurs avec lui, il fait éviter à ces gens, une mort affreuse. Mais la mort, cette bonne vieille salope, décide de les rattraper un par un dans des circonstances bien saugrenues. Nick sera le dernier, à moins qu'il brise la chaîne en sauvant la vie de quelqu'un visé par la mort. Ce qui est rigolo, c'est de voir qu'avec une quatrième film, le concept et la construction des films n'ont pas changé d'un iota. David R. Ellis revient derrière la caméra, lui qui avait signé le deuxième volet de la série, en offrant, peut-être pas le meilleur film de la série niveau qualité, mais certainement le plus divertissant. Ici, je dois dire que je commence à être un peu ennuyé et qu'on est plus dans un film où on joue plus sur la tension des morts probables, on ne fait que jouer sur l'originalité des morts, ce qui devient lassant. On n'est pas tenu en haleine et Ellis ne travaille plus son atmosphère, il ne fait que travailler ces morts et entre dans une surenchère qui n'est non seulement plus drôle, mais plus très impressionnante (Mec bouffé par le drain de sa piscine...) . Ça s'écoute, parfois c'est bien, certaines morts sont corrects mais d'autres, sont complètement nulles. Le climax du film est vraiment étiré au possible avec un autre foutu flashback (Qui leur donne ces putains de flashback pour faire chier la mort, je me le demande) qui refait un deuxième climax. Décevant. Abba |
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FINAL EXAM - Jimmy Huston, 1981, États Unis, 89m Dans la série "Observons un moment de silence pour les années '80 / on claire nos cassettes cheaps" ... Stationné dans une clairière, un quart arrière typique des high schools américains bécote sa petite amie, qu'il essaie d'amener sur la banquette arrière de sa décapotable afin de pratiquer sur elle des choses inavouables. Bien sûr, dès que la chose est mise en branle, un tueur se pointe la gueule et les élimine sans manières. Changement de cap vers un autre high school situé non loin, où certains élèves types se préparent à leur dernière journée d'examens. Ils ont bien hâte de rentrer chez eux après une session difficile et le spectateur, lui, a bien hâte qu'il se passe quelque chose. Ça tombe plutôt bien, car le tueur fou de la première scène a décidé de bouger de ville et de venir s'installer sur leur campus ... Slasher typique des années '80, FINAL EXAM n'est pas sans maladresses. Dès le générique d'ouverture on peut entendre une mélodie, jouée au piano, qui n'est pas sans rappeler celle de HALLOWEEN, de Carpenter, elle-même une resucée du thème de DEEP RED de Simonetti. Passée la première scène, qui n'a malheureusement rien à offrir côté gore, car chez les sans-budget on s'égorge dans le noir, nous avons droit à une heure complète de développements malhabiles. Le réalisateur essaie d'insuffler une âme quelconque à ses personnages pourtant constamment au bord du cliché. Les membres de l'équipe de football sont des brutes séductrices passablement niaises, les filles sont naïves, le shérif est un pur fanfaron mâcheur de chewing gum et on a même droit au nerd de service. Puis, comme on est sur le point de s'endormir devant ce flagrant manque de rythme, le tueur déboule et se met en tête de décimer la population entière du campus. Ça crie, ça se poignarde à tout va, exit l'entraîneur de foot qui traîne pourtant dans les parages depuis le début du film, exit le prof de chimie qui se tape une belle blonde - d'ailleurs la seule femelle à se dévêtir de tout le film, et ce fort brièvement - et exit toute crédibilité. On a droit à une finale ahurissante où le tueur, un gros chevelu "pas rapport", après avoir exterminé tout ce qui bougeait, se tape l'inévitable poursuite finale et court après la dernière jeune femme. Un gros type non identifié se pointe en pick-up au beau milieu de la nuit, se rend compte que quelque chose cloche et s'empare vite de son arc et d'une flèche !?! Dans un face à face absolument grotesque avec le forcené de tueur, il lui lance sa flèche que ce dernier ATRAPPE pour ensuite aller le poignarder !!! Si ce n'est pas beau ! Où sont les motivations de ce "tueur" de pacotille, qui n'est jamais présenté, jamais justifié, jamais expliqué ? Nulle part ! On ne sait même pas qui c'est, ce qu'il fout là... Il y a bien le petit nerd qui tente une explication : "Chaque jour, des fous dangereux tuent des gens sans raisons". Et paraît que, dans les années '80, chaque jour, des gens tournaient des films sans raisons... Orloff |
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FINAL GIRL - Tyler Shields avec Abigail Breslin, Wes Bentley, Alexander Ludwig et Logan Huffman, 2015, États Unis, 84m Une jeune fille mignonne, rangée et nouvelle dans une petite ville, est invitée à une fête dans les bois organisée par une bande de jeunes garçons qui ont comme tradition de chasser et tuer une jeune blonde par pur plaisir. Sauf que ce qu'ils ignorent, c'est que la jeune fille a été entraînée pour ce moment et ce n'est pas elle qui est chassé, mais tout le contraire. En voilà un franchement déroutant pour toute les mauvaises raisons. Je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre, mais je ne m'attendais pas à un résultat aussi amateur en termes de narrativité. Le problème, c'est qu'à la base même, le film ne fait absolument aucun sens. On vend dès le départ que plein de jeunes filles ont été tués par ce groupe de jeunes hommes et que la femme de celui qui entraîne la personnage principale (Wes Bentley, qui a l'air très fatigué) est passée par là, mais le mec a 40 ans et les jeunes ont l'air d'en avoir à peine 18 alors qu'on sait qu'ils chassent des jeunes filles de leurs âge... Ben, je comprends pas en fait. On nous lance plein de flashbacks pour nous faire comprendre le film et au final... Chaque flashbacks embrouille beaucoup plus qu'il n'aide et on espère presque ne plus en voir. La seule chose que je donne au film, c'est que certains passages ont un joli flair visuel, comme le meurtre du mec qui vit un véritable bad trip et qui est filmé selon sa perception. Honnêtement, il n'y a aucun temps à perdre avec un tel film, on dirait qu'il manquait la moitié du scénario. Abba |
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FINAL STAB - David DeCoteau, 2001, Étâts-unis Ah, DeCoteau. Plein de revirements dans cette petite soirée organisée par une fille aux cheveux très courts pour se venger du copain de sa soeur aux cheveux très longs qui l'a un jour repoussée alors qu'elle lui faisait un quasi-striptease (ça on le voit pas, mais on nous laisse l'imaginer). Alors que les amis de la fille aux cheveux très courts sont sensés mettre en scène un tas d'assassinat afin de faire sauter une coche au copain de sa soeur aux cheveux très longs (c'est qu'il a vu ses parents être assassinés dans son jeune temps le pauvre) et ainsi le rendre fou (?), celle-ci (je parle bien sûr de la fille aux cheveux très courts) les assassine tous pour vrai (!!!!) en espérant plutôt lui faire porter le chapeau (c'est qu'il a un passé de psychanalysé ce mec, personne ne va le croire s'il dit que c'est pas lui mais bien la fille aux cheveux très courts qui a assassiné tout le monde), entre autres du meurtre de sa soeur aux cheveux très longs, ce qui lui permettra d'empocher seule un considérable héritage (ZZZzzz). Mais elle se fait prendre à son propre jeu et quand le semi-fou met en scène l'assassinat de la soeur aux cheveux très longs, la connasse aux cheveux très courts n'y voit que du feu et avoue tout, mais sa soeur se relève et l'assassine. Soudainement, le semi-fou a assez de crédibilité pour convaincre la police que ce n'est pas lui qui a assassiné tout ce beau monde. Manque de rave dans ce film. Attention, un des acteurs ressemblent étrangement à Bates Battaglia... Mais qui a tué les parents du semi-fou? (ahah!). Commentaire du commis : "je l'ai pas vu, mais paraît que c'est pas pire" Memorial BBQ |
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The FINAL TERROR - Andrew Davis avec Rachel Ward pour la brune, Darryl Hannah pour la blonde, 1983, États Unis, 82m THE FINAL TERROR raconte les mésaventures d'un groupe de campeurs encadré par des rangers, qui se retrouve bientôt pourchassé par un tueur sanguinaire. Pas de chi-chi, c'est aussi simple que ça ! Comme tout survival digne de ce nom, ce film respecte tous les clichés du genre sans en oublier aucun : La scène de pré-générique, nous prouvant qu'au fond de cette forêt de séquoias vit quelque chose de mauvais qui n'hésite pas à tuer (ici un couple à moto), les veillées autour du feu de camp ou l'on se raconte des histoires effrayantes, la batterie de blagues potaches habituelles, les scènes de remplissage, baignade en rivière, promenade dans les bois, parties de jambes en l'air (très soft)... et par conséquent l'attente interminable, que nous devons supporter, avant que le tueur se décide à frapper (...de nuit à la 34ième minute) ! Et lorsqu'on je vous dirais qu'il ne faut certes pas s'attendre à trop de gore non plus... quelques éclaboussures sanguines tout au plus, on aura compris que ce terreur finale promise par le titre est bien loin de se matérialiser. On a certes vu pire en tant que slasher, mais ce qui choque avec celui-ci, c'est qu'on a la désagréable impression que le réalisateur ne s'est même pas donné la peine de nous offrir une réalisation décente. Comparé au nombre de slashers de qualité sortis au début des années 80, celui-ci ne vaut pas grand-chose... Je n'aurais donc qu'un slogan : Jason... Jason... Jason... revient, Jason revient parmi les tiens !... Marc Evil |
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FINGERS - Juan Ortiz avec Sabina Freitman-Seitz, Jeremy Gardner et Michael St.Michaels, 2019, États Unis, 87m Amanda a une peur maladive des gens qui ont des caractéristiques qui sortent de l'ordinaire au niveau physique. Quand elle tombe face à face à un collègue qui vient tout juste de se faire couper un doigt, elle entre dans un tourbillon de folie. Dès le départ, je dois dire, j'ai été rapidement intéressé par ce FINGERS, qui montre une réalisation vraiment unique dans sa scène d'ouverture, autant creepy qu'absurde. On a pas avec FINGERS un véritable film d'horreur, plus une comédie absurde sur fond d'horreur, qui fonctionne relativement bien. Juan Ortiz, dans seulement son deuxième long métrage, montre une maîtrise impressionnant d'un style de film complexe, car humour et horreur font souvent difficilement bon ménage. La base même scénaristique du film est d'un n'importe quoi impressionnant. Le personnage principal décide d'investiguer pourquoi son collègue, qui la repousse terriblement, perd à chaque semaine un doigt de sa main. Cette quête de vérité est inégale, mais on reste quand même dans la bateau, parce qu'on veut savoir où ça va mener et là dessus, vous n'aurez aucune façon de le savoir. Avec son mood qui flirt avec le surréel et son humour pince-sans-rire, FINGERS est un film qui va diviser et qui n'en a rien à faire, parce qu'il veut offrir une expérience unique tant au niveau du scénario, acting, réalisation etc. Tout le long, on a l'impression que quelque chose ne va pas dans la confection même du film, parce que Ortiz nous éloigne constamment des codes connus du genre quand on pense s'en rapprocher. Je recommande, mais soyez avertis dans quoi vous vous embarquez. Abba |
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FIREFIGHT aka U.S.A. 2000, Scott Pfeiffer, 1988, États Unis Le film commence par la présentation de quelques personnages: un couple qui ne s'aime plus, le mari est un beau gosse golden boy sans scrupule, on nous montre aussi des prisonniers qui s'évadent. Pendant ce temps, le golden boy part en avion en Amérique du Sud, sa femme en forêt chez son grand-père. Soudain, la radio annonce que l'URSS a balancé ses missiles sur les grandes villes du pays. L'occasion est trop belle, et le golden boy survivant s'improvise maître du monde, forme une petite armée de merde et massacre les mutants victimes des retombées radioactives. Bien sur, sa femme fait partie du groupe des gentils. Assez minable, il faut l'admettre. Tout y est mal foutu dans ce film. Le film se déroule en forêt, et les survivants se flinguent comme des idiots. Le méchant est très méchant et les gentils très gentils. Comme les gentils sont ce qu'ils sont, ils gagnent. Et la fin montre une femme qui perd la vie en mettant un bébé au monde, ultime note d'espoir. Beurk. Kerozene Après que les Russes aient lancer leur arsenal nucléaire sur les États-Unis, deux groupes de survivant essayeront de survivre aux radiations. Un groupe veut régner sur le monde nouveau, tandis que l'autre veut tout simplement se battre pour sa survie. On aura droit a une guerre entre les deux clans. Vraiment, une pauvre copie des films à catastrophe nucléaire, un peu a la Mad Max, mais avec beaucoup moins d'action et de budget. Rana |
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FIRST
MAN INTO SPACE aka Le PIONNIER DE L'ESPACE - Robert Day avec
Marshall Thompson, Marla Landi, Bill Edwards, 1959, États
Unis, Noir et blanc, 80m Une agréable découverte, sans temps mort ni niaiseries. Marc Evil Deux frères sont impliquée dans un programme pour construire un avion capable de se rendre plus haut, plus loin que les appareils existants. Le plus jeune, le lieutenant Dan Milton Prescott, est pilote expérimental et a tendance à en pas écouter ses supérieurs, voulant dépasses ses limites et celles de l'appareil. L'autre est le commandant Charles Ernest Prescott, son supérieur immédiat, concerné par la sécurité de son frérot. L'inévitable se produit, le dernier modèle est poussé trop loin et le pilote perd conscience pendant que son avion quitte l'atmosphère terrestre et traverse un champ de météorites. On retrouve l'appareil écrasé au sol, sans retrouver le corps du pilote qui semble avoir miraculeusement survécu, mais dans quel état ? Il est bien évident que First Man into Space s'inspire du célèbre Quatermass de la Hammer, avec des différences qui rendent cependant le tout intéressant. Un budget de toute évidence restreint, des acteurs américains pour mieux vendre le film au pays d'Oncle Sam, cette production britannique offre un monstre inquiétant qui tarde à apparaitre, mais qui vaut le détour. On se rappelle de Marshall Thompson, qui est mieux connu pour Daktari, It The Terror Beyond Space ou Fiend without a Face tandis que la belle Marla Landi aurait méritée une carrière plus prolifique. Décidément la conquête spatiale aura inspiré son lot de films horrifiques et celui-ci n'Lest pas loin de The Incredible Melting Man de 1977. Une belle découverte, ce petites productions britanniques n'ont souvent jamais été traduites ou distribuées. Le dvd d'Artus offre donc le film en version originale avec sous-titres français en option, un livre 64 pages: La Science-fiction anglaise, le supplément d'Alain Petit: Satellite sanglant, un diaporama d'affiches et photos ainsi que les bandes-annonces de la collection SF Vintage. Mario Giguère |
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FIRST MAN ON MARS - Mike T. Lyddon avec Benjamin J. Wood, Marcelle Shaneyfelt, Sam Cobean, Kelly Murtagh, Kirk Jordan, Gavin Ferrara, Jeffrey Estiverne, Candace McAdams, 2016, États Unis, 85m "The countdown to terror has begun! Astronaut Eli Cologne became the first man on Mars, but something went horribly wrong. Infected by an alien organism, he returned to Earth a savage monster with an unquenchable thirst for human flesh." Le décompte vers l'horreur a commencé ! L'astronaute Eli Cologne deviens le premier homme sur Mars, mais une éraflure sur une roche qui ressemble à de l'or précipite le cauchemar. Infecté, Cologne décide de revenir sur Terre. Transformé, il va hanter les bayous de la Louisiane. Les morts s'accumulent et l'arrivée d'une équipe scientifique à sa recherche, ainsi que deux filles en bikini et le propriétaire du magazine Bullets and Bimbos, le Shériff et son assistant et les colons de la place ne feront que compliquer les choses. Réalisé, écrit, produit, co-photographié, trame sonore et plus par Mike T. Lyddon. Présenté comme une satire des films de monstres à petits budget présentés dans les ciné-parcs américain dans les années 70, le film se veut léger et drôle. Bourré de références, du savant qui se nomme Fritz Lieber, comme l'écrivain classique, aux mentions de films et séries populaires du genre au scénario qui n'est pas sans rappeler le classique de la Hammer - Quatermass, le nom du cosmonaute: Cologne, rappelle Carroon dans Quatermass, on a de toute évidence affaire à un fan de science fiction et de cinéma Bis. Tous les personnages sont caricaturaux, sauf peut-être Porscha, modèle bimbo qui a un peu plus de cervelle que prévue. Le casting a eu l'air de bien s'amuser. Quelques effets gore s'accumulent en fin de métrage tandis que les bikinis restent bien en place. Idéal pour une soirée entre amis, pizzas et bière. Mike T Liddon est un producteur, scénariste, réalisateur et spécialiste d'effets spéciaux connu pour ses films de genre tel Creepers, Zombie! vs Mardis Gras et Cut Up. Mario Giguère |
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The FIRST OMEN aka La Malédiction: L'Origine - Arkasha Stevenson avec Nell Tiger Free, Ralph Ineson, Charles Dance, Sonia Braga, Bill Nighy, 2024, États Unis, 117m 1971, Margaret (Nell Tiger Free) est envoyée à Rome pour commencer sa vie au service de l'église catholique. Dans un orphelinat géré par l'église, elle va rapidement se poser des questions sur l'endroit, apercevant une jeune femme dont on brime la liberté. Parallèlement, une autre novice dont elle partage la chambre, l'invite à profiter de ses derniers jours de liberté. Entre des sévices envers les enfants et pendant des émeutes dans les rues, elle remet en question sa vocation et court de plus en plus de dangers. Malgré d'excellentes prestations des actrices, spécialement de Nell Tiger Free, le film arrive après bien d'autres aux histoires similaires. Les sauts qu'on essaie de provoquer chez les spectateurs sont convenus, prévisibles et peu efficaces. Le film a aussi la mauvaise idée d'étirer la sauce, le final s'étirant particulièrement longuement. Évidemment qu'il faut rejoindre le début du film original de 1976. Malheureusement, on inclut une différence majeure qui aboutira seul Dieu sait ou. Je suis pour ma part resté sur ma faim, mais le film a connu un beau succès et le réalisateur Mike Flanagan l'a encensé. Je ne suis pas prophète en mon pays et c'est tout de même très bien réalisé. On a droit à un gros clin d'oeil avec Possession d' Andrzej Zulawski. Mario Giguère Il y a énormément de similitudes entre The First Omen et Immaculate. J'ai apprécié les deux, pour différentes raisons. Ça commence dans un confessionnal avec une réunion de Game of Thrones, alors que Ralph Ineson jase avec Charles Dance. La scène d'ouverture est quand même assez cool, et donne le ton des accidents spectaculaires et démoniaques qui ponctueront le reste du film. On rencontre ensuite notre héroïne, Margaret (Nell Tiger Free, qui incarnait Myrcella Baratheon dans GoT), une orpheline américaine venue en Italie pour prononcer ses voeux et devenir soeur. Rome est une ville plutôt mystérieuse et inquiétante lorsque filmée du bon angle, et le couvent dans lequel se déroule la plupart du film est un superbe bâtiment. L'intérêt pour le récit est soutenu grâce à un excellent scénario, et de nombreuses scènes saisissantes. Pour une franchise qui a une cinquantaine d'années, c'est quand même pas mal. Une très belle surprise. Orloff Manera |
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FIVE ACROSS THE EYES - Greg Swinson & Ryan Thiessen, 2006, États Unis Le pitch est d'une simplicité désarmante: cinq adolescentes de retour d'un match d'un sport quelconque se perdent en empruntant un raccourci. Après avoir légèrement heurté un véhicule à l'arrêt, elles se trouvent prises en chasse par sa propriétaire, une bonne femme totalement hystérique armée d'un fusil de chasse qui va leur faire passer les pires 90 minutes de leur vie! Cette histoire qui verse dans le torture-porn malodorant apparaît au final comme un prétexte pour un concept plutôt osé: tourner un long métrage en temps réel filmé intégralement depuis l'intérieur d'une voiture. On imagine les conditions de tournage peu confortables, avec cinq actrices hurlant comme de pucelles à un concert de Bon Jovi et un caméraman enfermés dans une bagnole en pleine nuit sur des routes isolées. Et le tout pour un budget de 4'000 petits dollars s'il vous plaît. Niveau éclairage ou cadrage, on se contente du strict minimum et on suit la grosse mésaventure trash des copines en vadrouille humiliées par une mère de famille complètement siphonnée qui les oblige à pisser sur leurs fringues et qui n'hésite pas à leur défoncer les parties intimes à coups de tourne-visse ou du canon de son fusil! La riposte n'est guère plus élégante (mais elle a le mérite d'être un poil plus justifiée que l'attaque initiale): les filles à la recherche de projectiles à balancer sur la poursuivante ne trouvant rien de mieux que de se déféquer dans la main pour balancer une bonne grosse merde sur le pare-brise de la cinglée. On ajoute encore un peu de vomi (à trois reprises au moins), du sang, des cheveux arrachés et de l'urine, et on imagine à quel point la mère de la conductrice devait être heureuse en récupérant sa jolie bagnole. "Five Across the Eyes", qui aurait été tourné tout près des lieux ayant vu naître "Evil Dead" (le rapprochement s'arrête là), est un petit film d'un mauvais goût plutôt étonnant, visuellement pauvre, mais parfaitement assumé. Il tire son épingle du jeu de par son audace conceptuelle (contrairement à d'autres... style "La Case muda"), mais il n'en demeure pas moins un visionnement gentiment pénible et répétitif qui ne parvient pas non plus à aller au-delà de cette idée de base parfaite pour un court, mais décidément trop maigre pour un long. Kerozene |
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FLASH GORDON - Mike Hodges avec Sam Jones, Me1ody Anderson, Max Von Sydow, Ornella Muti, Timothy Dalton, 1980, États Unis/Angleterre, 111m Après le succès monstre de l'adaptation de Superman produit par les frères Salkind, d'autres producteurs ont voulu exploiter le filon de l'adaptation de bandes dessinées. Si Robert Evans nous amène un Popeye au succès mitigé, Dino De Laurentis arrive avec Flash Gordon la même année. Il fait appel à Lorenzo Semple Jr pour le scénario, vétéran de la série télévisée Batman et scénariste du King Kong de 1976. Bonjour le Kitsch. Flash Gordon (Sam Jones) et Dale Arden (Melody Anderson) sont en avion lorsque Ming (Max Von Sydow) commence à s'amuser avec la planète Terre. Crash dans le laboratoire de Zarkov (Topol), savant qui les force à faire le voyage avec eux vers la planète Mongo, d'où originent les catastrophes. Aux prises avec l'empereur Ming, qui veut épouser, au moins pour une heure, Dale, Flash s'enfuit avec la complicité de la princesse Aura (Ornella Muti), fille de Ming. Il aura de la difficulté à rassembler les différents peuples qu'il rencontre pour renverser l'empereur et sauver la Terre. Sur une musique entraînante de Queen, une bande de comédiens aux talents divers s'en donnent à coeur joie dans un film somptueux qui ne se prends jamais au sérieux. Cette approche que l'on nomme en anglais "camp", toujours au second degré et semblant rire du matériel de base, ne sera pas pour plaire à tous. Mais quand Freddy Mercy chante son "Flash, ah ahhhhhhhhhhhh, Savior of the universe", j'embarque. La brochette d'acteurs est surprenante, Sam Jones et Melody Anderson ont l'enthousiasme communicatif. Qui eut crû que Max Von Sydow trouverait ici un rôle qui lui va comme un gant, il est littéralement cet empereur sorti des pages d'Alex Raymond. On note au passage un futur James Bond, Timothy Dalton et surtout l'hyper jovial Brian Blessed en roi des hommes ailés, irrésistible. Sans oublier Ornella Muti, véritable bombe sexuelle du royaume. La scène de torture ou l'on sent le désir charnel des participants retient notre attention. Les décors et costumes sont très proches de la bande dessinée originale et très colorés. Pour peu que l'on se laisse emporter, on passe un très bon moment. Il y a curieusement des projets de remakes dans l'air, surprenant vu le succès relatif de cette version qui eu de la difficulté à trouver son public. J'ai revu Sam Jones dans un épisode de 3ème saison de la série STARGATE SG1, ou il joue un vieux chasseur de primes, toujours aussi athlétique et toujours aussi cabotineur, mais encore sympatique. Mario Giguère |
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FLATWOODS - Jamie Lockhart avec Mandy Simpson, Brian Ceponis, Edward Pfeifer, 2022, États Unis, 61m Carol James tourne un documentaire sur le monstre de Flatwoods, un extraterrestre aperçu en 1952 par une mère et ses enfants, un évènement bien connu des ufologues. Entrecoupé par des entrevues de spécialistes des ovnis, on tombe rapidement dans la pure fiction, dans de multiples versions de la créature, on croise de plus en plus d'hommes en noir et on sent que ça va mal tourner. L'idée de départ de mélanger fiction fantaisiste complotiste avec de courtes entrevues plus sérieuses qui semblent authentiques et de tourner des scènes dans le musée de la petite ville de Flatwoods donne le vertige. Entouré d'acteurs sans trop d'expérience, ni de budget conséquent et avec quelques effets numériques plus ou moins efficaces donne un résultat que je vais tenter d'oublier rapidement. On peut bien apprécier l'effort du réalisateur et on souhaite qu'il ait l'occasion de s'améliorer mais on se demande pourquoi des plateformes de diffusion font de la place à des produits aussi amateurs. Bonne chance pour ceux qui oseront tenter de visionner le résultat. Mario Giguère |
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The FLESH EATERS - Jack Curtis, 1964, États Unis Un pilote d'avion a pour mission d'aller reconduire une vedette de cinéma alcoolique irritable et sa secrétaire. Ils connaîtront des problèmes d'avion et atterriront sur une île habitée par un scientiste fou, qui, a l'aide de voltage, expérimente de minuscules molécules carnivores provenant de locéan, qui en quelque secondes fait fondre la peau de l'humain, un peu comme de l'acide. Plus tard arrivera un joyeux naufragé, qui goûtera à la médecine du scientiste, et tous verront qu'en réalité ce professeur est un vrai fou et que ces expériences datent de la deuxième guerre mondiale. Un système que les nazis avait mis au point pour neutraliser lennemi. Son but ultime : remplir locéan de ces créatures. De bons effets spéciaux, du gore (malgré le fait que ce soit tourné en noir et blanc) et une fin vraiment surprenante et inattendue, une merveille a découvrir. Rana |
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FLESH FEAST - Brad F. Grinter, 1970, États Unis Une savante ( Veronica Lake ) pratique des expériences avec des asticots bouffeurs de chair humaine dans le but de rajeunir le visage d'un personnage important. Sa clinique est infiltrée à son insu par un agent double, qui ne devine jamais ce qui se passe. Lorsque l'avant garde de son client arrive, on parle d'invasion imminente de l'Amérique, rien de moins. Pendant que des intrigues futiles compliquent le tout, le personnage tant attendu arrive, dans un punch final renversant. Il ne faudrait pas croire que le film est bon, voir intéressant, il s'agit bien du contraire. Veronica Lake, seule actrice connue, est en fin de carrière, âgée de 53 ans, et elle cabotine à fond, relevant le sourcil pour faire plus sérieux. Elle est entourée d'acteurs anonymes, dont Phil Philbin, le nom vaut bien une risette. La réalisation est molle, bref, ça ne vole pas haut. Il reste ce punch final abracadabrant, seule raison de regarder ce petit film mineur. Le dvd de la compagnie Beverly Wilshire semble tout droit tiré d'une vhs de mauvaise qualité. Pourtant leurs sorties des SAMSON alias SANTO sont bien meilleures. Mario Giguère |
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FLESH FOR THE BEAST - Terry West, 2003, États Unis, 89m John Stoker habite une immense demeure centenaire. Celle-ci fut la propriété d'un certain Alfred Fisher, un bonhomme tout à fait charmant qui transforma sa maison en bordel et qui pratiquait la sorcellerie et la magie noire. Du coup, John Stoker ne dort pas bien: il dit que la demeure est hantée, que des champs de force ou des perturbations électromagnétiques la rendent invivable. Raison pour laquelle il fait appelle à une équipe de spécialistes en activités paranormales. Six hommes et femmes qui sonderont la maison afin de comprendre et de - pourquoi pas - réparer ce qui ne va pas. Très vite, ces spécialistes vont se rendre compte que des succubes, en fait les anciennes putes d'Alfred Fisher, habitent les lieux et que ces cochonnes sont aussi avides de leur sexe que de leur sang! Voila un pitch assez simpliste mais alléchant pour un film qui a acquis une petite réputation grâce à son cocktail de sexe et de sang. Résultat: il y a bien des filles complètement à poil et qui ne sont pas trop dégueulasses à regarder, et il y a bien un peu de sang. Pas beaucoup non plus, mais assez pour que la peau des succubes vire au rouge vif. A côté de ça, hormis un twist final malheureusement trop convenu, "Flesh for the Beast" n'a pas grand chose à offrir, si ce n'est une visite mal éclairée de cette grande maison coloniale dans laquelle se baladent deux ou trois zombies inoffensifs qui n'ont rien à faire là. Film de couloir donc, avec trois scènes de succubes carnassières et nymphomanes, et un final attendu.... Il y a aussi une scène "musicale" (vous savez, l'instant clip, comme dans "Baywatch") où les succubes se frottent les nichons à l'hémoglobine dans un ralenti noir et blanc tout flou, mais ça peine à relancer l'intérêt. Kerozene |
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FLIGHT TO MARS - Lesley Selander avec Marguerite Chapman, Cameron Mitchell, Arthur Franz, Virginia Huston, États Unis, 1951, 71m Cinq astronautes se rendent avec quelques difficultés sur la planète Mars. A bord, l'inventeur de la fusée et son assistante, frustrée par le manque d'intérêt de monsieur, deux scientifiques plus âgés, dont un qui croit qu'il va mourir sur Mars et un journaliste célibataire. Ils vont rapidement rencontrer les habitants de Mars, qui sont prêts à les aider à réparer leur fusée pour repartir sur Terre. L'arrivée d'Alita, une superbe Martienne férue de science, comme assistante, crée de la friction. Mais la bonne volonté des Martiens cache une réalité terrible ! Réalisé dans la foulée d'autres films plus connus, les décors sont recyclés de ceux de ROCKETSHIP XM, et adaptant vaguement le classique russe Aelita, sans les luttes de classes et la montée du socialisme sur la planète, FLIGHT TO MARS se regarde rapidement et a son lot de scènes intéressantes. On note, comme c'est l'habitude à l'époque, que les astronautes n'embarquent dans la fusée que cinq petites minutes à l'avance et dans des costumes forts peu appropriés. Quelques phrases bien placées règlent le problème de l'absence de gravité et sauve du budget. Le suspense est de très courte durée sur la planète rouge, on rencontre en quelques minutes les Martiens, qui ressemblent à des Terriens comme deux gouttes d'eau, sauf que leurs femmes sont habillée pas mal plus sexy ! On n'est pas loin des costumes de Star Trek, la série originale, ou les femmes montrent sans pudeur de grandes jambes bien roulées, sans parler de petits décolletés coquins. Mais ce ne sont pas les filles faciles que rencontrent Abbott et Costello sur Vécus, non, la belle Alita se débrouille aussi bien que n'importe quel ingénieur de la Terre. C'est là que le triangle amoureux s'installe et que Cameron Mitchell, dans la peau du journaliste, sort son baratin pour consoler l'assistante en larmes. La perfidie des Martiens n'est pas sans rappeler que le film est réalisé en pleine guerre froide et que l'ombre du communisme et de ses impitoyables dirigeants plane sur la production Monogram. Lesley Salender avait réalisé tout plein de westerns et complètera sa carrière prolifique à la télévision. Marguerite Chapman a débutée sa carrière cinématographique dans le serial SPY SMASHER, a jouée aux côtés de Marilyn Monroe et a été souvent vue à la télévision durant les années 60. Si ce n'était d'ennuis de santé, elle aurait joué Rose dans Titanic de James Cameron. Mario Giguère |
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The FLYING SAUCER - Mike Conrad avec Mikel Conrad, Pat Garrison, Hantz von Teuffen, 1950, États Unis, 69m La CIA envoie le playboy millionnaire Mike Trent en mission spéciale en Alaska. En effet, simulant une dépression nerveuse et accompagné d'une fausse infirmière, la belle Vee Langlay, il doit élucider le mystère d'apparitions de soucoupes volantes dans le coin. Si les recherches sont lentes et sans fruit, Mike passe son temps à fumer et à boire. C'est complètement saoul qu'il retrouve un vieil ami qui a probablement la solution du mystère, mais des agents russes sont aussi sur le coup. Car le pays qui contrôlera cette technologie va dominer le monde, ou va à tout le moins dominer le ciel et pouvoir transporter à une vitesse phénoménale ses bombes nucléaires ! Triste perspective ! Mikel Conrad écrit, réalise et joue le rôle principal de ce suspense dont l'élément science fictionnel s'avère malheureusement absent. C'est plutôt un drame d'espionnage sur fond de guerre froide, ainsi qu'un quasi documentaire sur les beaux paysages de l'Alaska. C'est d'ailleurs la seule réalisation de Conrad, il est plus connu comme acteur, ayant notamment apparu dans la version américaine de GODZILLA, UNTAMED WOMEN ou ABBOTT AND COSTELLO MEET THE KILLER. Le rythme est très lent, la caméra s'éternisant sur les décors naturels. Pat Garrison est resplendissante dans le rôle de Vee mais le scénario ne la met pas beaucoup de l'avant. Dommage. La théorie que ces soucoupes volantes étaient une technologie étrangère et une menace militaire a été longtemps explorée par l'armée et ce depuis la première apparition moderne, celle relatée par le pilote Kenneth Arnold en 1947. Ce petit film n'a pas marqué l'histoire et pour cause. Mario Giguère |
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FLYING SAUCERS OVER HOLLYWOOD: The Plan 9 Companion - Mark Patrick Carducci, 1992, États Unis Documentaire sur le réalisateur Edward D. Wood Jr. et plus spécialement sur le tournage de son plus grand (in)succès. Je ne sais pas pour vous mais je suis vraiment fatigué d'entendre parler d'Ed Wood comme étant le plus mauvais réalisateur et d'entendre parler de ses films comme étant les plus mauvais films jamais tournés et de voir des gens prendre plaisirs à détruire le peu de crédibilité qu'il lui reste. Est-ce que c'était vraiment nécessaire d'avoir un host aussi innocent et présent tout au long du documentaire? Et de placer chaque invité sur la même chaise, dans le même décor avec les mêmes affiches à l'arrière? Et que dire des témoignages complètement inutiles comme cette dominatrice S&M qui raconte qu'un de ses clients aime Vampira et qu'il aime être dominé par une femme habillée en cuir (c'est tout ce qu'elle dit et on n'en sait pas plus!) Complètement nul et beaucoup trop long. Retapez-vous NIGHT OF THE GHOULS à la place. Mathieu PRUDENT |
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FORBIDDEN ZONE - Richard Elfman, 1980, États Unis Dans la cave de la famille Hercules se trouve une porte sur la Sixième dimension, un royaume encore plus déglingué que le Pays des merveilles d'Alice dirigé par le volage roi Fausto (Hervé Villechaize) et sa terrifiante et jalouse reine Dorris (l'époustouflante Susan Tyrrell). Tous deux règnent sur ce monde arpenté par une faune fornicatrice bigarrée, comme un homme à tête de grenouille, des boxeurs chanteurs, des filles enchaînées ou encore le Diable en personne (Danny Elfman) et ses sbires dansants. Un jour, la jeune Frenchy Hercules décide de jeter un il dans ce monde étrange et mystérieux, mais l'intrusion de la belle ne plaît guère à la reine, d'autant plus que le roi en tombe immédiatement amoureux. Inquiets, les frères de Frenchy partent à son secours... Ce qu'il y a de génial avec cette pure dinguerie, c'est que la Sixième dimension décrite ici n'est pas moins barrée que le monde normal de FORBIDDEN ZONE, un univers de carton où les enfants se défoncent à l'héroïne et où les profs enseignent le flingue à la main, et le tout en chanson s'il vous plaît ! Cette comédie musicale déjantée, rythmée par les compos élastiques du groupe Oingo Boingo de Danny Elfman, est un véritable tour en montagne russe au pays des cinglés ! Mieux vaut laisser sa raison de côté pour profiter pleinement de l'expérience et se délecter d'une pelloche aussi riches qu'iconoclaste, où les protagonistes traversent des intestins avant de se faire " chier " dans la sixième dimension, où les lustres sont humains et où la honte n'existe pas. En ce sens, l'explosive Susan Tyrrell est simplement remarquable, vulgairement excentrique, elle donne à la reine Dorris un air de mégère mi-femme fatale mi-pute, un rôle fascinant mêlant excitation et répulsion à la fois : il faut la voir hurler de sa voix grave sur son nain de mari, l'il torve, la bouche en moue et le sein pintant hors de son bustier ! C'est une des images marquantes, cultes, d'un film qui en est truffé. On ne peut passer sous silence non plus les petits rôles croustillants d'acteurs inattendus, comme Joe Spinnell en père ingrat, mais aussi de la Warhol Superstar Viva dans un rôle bien éloigné de ses poses glamours à la Factory. Un véritable bonheur filmique ! Kerozene |
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The FOREST aka TERROR IN THE FOREST aka LE CARNAGE aka LA FORÊT (titre Québecois) - Donald M. Jones, 1982, États Unis Un ermite pouilleux, clone de George Lucas et cannibale, bouffe du campeur en se plaignant sur son sort: sa femme l'ayant fait cocu avec la moitié de la ville, le malheureux "presque impuissant" (mais père de deux gamins) lui a fracassé la tête contre le bord de la table nuit. Depuis, il végète comme une merde sur un fauteuil planté au fond d'une grotte illuminée par un chandelier. Le film suit deux couples de campeurs décérébrés tentant de survivre lamentablement aux mous assauts de notre psychopathe tout en étant aidés par les fantômes de ses deux enfants qui se sont suicidés. Le fantôme de la mère adultère, quant à lui, intervient une ou deux fois en lâchant un répétitif "où sont mes enfants" avant de disparaître... Incroyable d'imaginer que ce film ait connu une distribution internationale. L'histoire est extrêmement mal amenée, les acteurs sont pathétiques (et le doublage français catastrophique), les scènes horrifiques sont aussi minables que rares (outre un couteau planté dans le bide, une gorge tranchée et une fracture ouverte, le film est avare en bidoche) et la musique est horripilante. En bref: on se fait chier comme des rats morts devant un pareil étalage de médiocrité et dont le pic d'intensité est atteint durant... le prologue. Kerozene Sûrement le film le plus minable et stupide que j'ai vu depuis belle lurette. Deux couples partent faire du camping en forêt. Ils seront traqués et tués par un ermite qui pratique le cannibalisme. Les fantômes de ces deux enfants essaient d'avertir les campeurs de la folie meurtrière de leur père. Une idée de base absolument nulle, et de voir les campeurs qui ne sont pas apeurés de voir des fantômes en plein milieu des bois la nuit... ouin ouin ouin, me semble. Rana |
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FOREST
OF THE DAMNED aka THE FOREST - Johannes Roberts avec Tom Savini,
Nicole Petty, Shaun Huston, 2005, États Unis, 80m
A
partir d'un scénario touti-riquiqui plutôt convenu et
d'un budget peau de chagrin, Johannes Roberts parvient à
donner à son film une atmosphère pesante à la
BLAIR WITCH, loin d'être dénué
d'intérêts. Ainsi, ses succubes sont magnifiquement mis
en scène : Ces jeunes femmes nues, attirantes, embellies par
une lumière lunaire blafarde des plus réussie, sont
autant d'éléments parvenant à les rendre aussi
fascinants qu'effrayants. Leurs apparitions sont à chaque fois
ponctuées d'une bande son musclée et de morts
violentes, pour notre plus grand plaisir. Tom Savini, en vieux
déjanté, rajoutera à l'ensemble une bonne dose
de stress de manière très efficace . Un petit film qui mérite qu'on s'y attarde assurément. Marc Evil |
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FOR THE CAUSE aka FINAL ENCOUNTER - D. & T. Douglas avec Dean Cain, Jodi Bianca Wise, Michelle Krusiec, 2000, États Unis, 100m 'For The cause' raconte l'histoire de deux colonies, Brecca et Obsidian, en guerre depuis bientôt 99 ans. Devant l'issue toujours incertaine de cette guerre, à l'origine de la famine, de la misère et du manque de soldats, que l'on choisi de plus en plus jeunes, le général Murran accompagné de 6 soldats d'élites, dont 2 sorcières aux étonnants pouvoirs, pars en direction de Obsidaian avec une arme, le Warhammer, capable soit disant de ramener la paix pour tous. Les masques vont tomber à l'approche de l'objectif, les véritables intentions se dévoiler..... Servi par une photographie soignée, une musique philharmonique enlevée, une interprétation correcte et des effets de très bonne facture, ce film de SF 'méconnu' (en ce qui me concerne en tout cas) peut surprendre au premier abord. Le hic me direz-vous ? Il est prévisible dès le début et l'histoire de cette quête semée d'embûches et de trahisons reste assez naïve voire bonne enfant. M'enfin à 2.50 le DVD on va vraiment pas faire la fine bouche Marc Evil |
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FORTRESS 2: RE-ENTRY aka Fortress 2: Rear Entry - Geoff Murphy, 1999, États Unis/Luxembourg Lambert se refait coffrer et se refait interné, mais la prison-de-laquelle-personne-ne-s'échappe se situe cette fois dans l'espace. Alors pour foutre le camp, faut vraiment être balaise. Il se trouve que Lambert, lui, il est balaise justement. Et avec un groupe de gentils prisonniers, il réussira bien sur à se faire la malle au bout de 85 minutes. Plutôt marrant ca film, de par son look de série Z. Les décors se limitent à quelques murs. Il faut surtout voir la pièce dans laquelle ils dorment, risible. Et pourtant, le réalisateur Geoff Murphy avait commencé une belle carrière. C'est fou. Kerozene On débute quelques années après le premier volet et on découvre le grand Christophe Lambert, maintenant caché dans un chalet, avec sa femme et son fils, toujours en état de fugitifs parce qu'il faut bien sûr se souvenir que le vieillissant John Brennick est le seul à s'être échappé de la taule science-fictionnesque soit la FORTERESSE. Il a pas de bol parce que voilà que tout à coup, la petite famille se fait repérer et le papa se fait coincer tout en laissant la chance à la famille de s'échapper. On se retrouve alors dans une forteresse située dans l'espace où le nom de Brennick est connu. Il est un dur à cuire le mec et ne veut parler à personne, mais faut admettre qu'il a besoin d'aide alors il se fait tout doux et devient pote avec quelques prisonniers et une prisonnière, question de pouvoir jeter un oeil sur des lolos lors des scènes de douches. Va-t-il réussir ?! Le premier volet était de Stuart Gordon et, malgré mon état peu sélectif de l'époque, il me semble que ça se laissait regarder sans aucun problème. Celui-ci, par contre, est plutôt incroyablement risible, mais pouvait-on s'attendre à autre chose d'un tel projet ?! Pour être une " forteresse " hyper sécurisée, elle est en carton la prison et elle ne semble pas trop difficile à défoncer, mais bon c'est tout de même Christophe qui doit trouver une issue. Ça craint ce truc et c'est plutôt bien marrant de voir les effets spéciaux à deux sous lorsque nos prisonniers doivent travailler à l'extérieur tout en flottant en l'air dans l'espace ! Oh la la !! On a même droit à quelques plans de la terre et tout ce tralala. Une question se pose rapidement: mais qu'est-ce que Pam Grier fout dans un tel bordel ?! Elle est déjà obligée de retourner dans des trucs aussi nauséabonds pour gagner sa croûte ?! Triste. Elle mérite mieux que de donner la réplique à Greystoke. Bad Feeble |
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The
FOUNTAIN - Darren Aronofsky avec Hugh Jackman, Rachel Weisz et Ellen
Burstyn, 2006, États Unis, 96m REQUIEM FOR A DREAM est devenu une bête sacrée rapidement, original et dépressif, il est l'enfant chéri de plusieurs personnes. Darren Aronofsky aura pris six ans avant de récidiver avec THE FOUNTAIN, boudé par les fans et par plusieurs critiques. Exercice de style pompeux pour certains ou tentative vaine de faire un film intellectuel pour d'autres, je pense qu'on a été dur à certains égards sur un film véritablement unique et à mon avis, magnifiquement profond. Non, ce n'est pas REQUIEM FOR A DREAM, c'est l'étape suivante d'un réalisateur à la pensée romantique et terrible, le dur chemin nécessaire à l'amour, mit superbement en film. Des trois histoires offertes, ma préférence revient à celle se passant dans le présent, histoire d'amour tragique soutenu par un Hugh Jackman dans la meilleure forme de sa carrière. L'histoire du conquistador, se révèle assez thrash par moments (à vous de découvrir la magnifique fin) mais très intéressante pour ne pas dire passionnante. L'histoire futuriste va en rebuter quelques uns, car elle n'explique pas la situation dans laquelle se trouve le personnage et son arbre. C'est bien ici que le film a frappé le mur avec le grand public, puisque malheureusement pour eux, THE FOUNTAIN oblige à réfléchir pour parfaitement comprendre trois histoires qui finalement, explore le même sujet de la même façon avec un symbolisme qui pourtant n'a rien de bien poussé. Rajoutons l réalisation de Aronofsky, toujours fan des gros plans au visage et de filmage sous tous les angles avec en plus pour le glaçage, un éclairage et des décors somptueux. THE FOUNTAIN est un film d'auteur hollywoodien assez casse gueule au résultat heureusement sans compromis et qui, au final, offrira à celui qui le mérite une expérience inoubliable. Abba |
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The FOURTH KIND - Olatunde Osunsanmi avec Milla Jovovich, Charlotte Milchard, Will Patton, 2009, États Unis/Royaume Uni, 98m Il y aurait eu dans la petite ville de Nome en Alaska, une nombre de disparitions et de suicides anormalement élevé qui a attiré l'attention du FBI, Qui plus est, le Dr Abigail Tyler a documenté en audio et vidéo ses séances d'hypnose avec des habitants qui avaient des troubles du sommeil. Troubles qui s'avèrent des cauchemars qui cachent la réalité de visites du quatrième type, pas le batteur des Beatles, mais bien des extraterrestres pas très polis. Voici un hybride très curieux dans sa forme. Milla Jojovich se présente comme l'actrice qui va recréer devant nous les scènes réellement filmées par le Dr Abigail Tyler, archives vidéo qui nous seront également montrées, parfois en écran parallèle. Il faut savoir tout de suite que tout est faux. Si la ville évoquée existe bien en Alaska et qu'il y a eu des disparitions, point de nombre effarant, point de Dr Tyler et encore moins de cassettes audio ou vidéo. D'ailleurs on rapporte que le studio s'est entendu pour dédommager l'association des journalistes d'Alaska pour avoir mis en ligne de faux articles pour mousser le film, qui a connu un bon succès. Si le mélange est souvent plus sujet à nous faire décrocher qu'habile, force est de reconnaitre que Charlotte Milchard dans le rôle de la "vraie" psychiatre a un physique qui dérange. Même averti de la supercherie, si on embarque le moindrement, il y a une série de frissons d'horreur qui frappent dans le mille. Le réalisateur a la bonne idée de jouer beaucoup sur le son, d'en montrer peu mais d'en suggérer énormément et comme notre imagination est plus effrayante que celle d'Hollywood, pour moi ca a fonctionné. Évidemment le dvd ne contient pas de "making of" parce que ce serait éventer ce parfum d'authenticité recherché, mais il ne faut pas hésiter si le sujet vous intéresse, de regarder dans le noir ce produit étrange qui ouvre une porte vers l'inconnu. Oh, tourné en Bulgarie et dans le coin de Vancouver, on ne se croit jamais en Alaska, en passant... Mario Giguère |
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FOXTRAP - Fred Williamson & Jean-Marie Pallardy, 1986, Italie/France/États Unis, 1h28 Fred Williamson est ici Thomas Fox, un type possédant un bureau à L.A. mais n'étant pas tout à fait "détective privé". Quel est son boulot, alors ? On ne le saura jamais. Toujours est-il qu'un bon jour, il arrive au boulot pour trouver des malfrats dans son bureau, qui lui foutent une raclée. Que sont-ils venu faire là ? Lui demander de l'aide ! Belle façon de s'introduire. Un petit sexagénaire trapu, J.T. (Christopher Connelly, icône du cinéma italien fauché des années '80, aperçu entre autres dans DJANGO STRIKES AGAIN ou encore NIGHT OF THE SHARKS du réputé Tonino Ricci...), lui demande de se rendre en Europe pour retrouver une certaine Suzanne, membre de la famille, sans lui expliquer pourquoi, mais il le paie grassement. Malgré quelques protestations à l'effet que Williamson n'est "pas un détective privé", il accepte la mission. Et c'est là que ses "ennuis" vont commencer. Là aussi qu'on se rend compte que Williamson n'est pas forcément doué pour la réalisation. Je n'ai jamais vu ses autres productions, mais on a ici droit à un film pas très dynamique, que le doublage français dont j'ai dû souffrir n'améliore guère. Le rythme est mou, et on ne comprend pas trop ce qui se passe. Williamson ne semble pas savoir ce qu'il fait, dans la peau de son personnage, et son "enquête" ressemble fort à des errances, dont les stratégies ne sont pas les plus brillantes qui soient. Il se fait battre à répétition par les hommes de main des ennemis qu'il se crée partout, roule en bagnole, se tape une nana, et tout ça n'a pas l'air authentique une seule seconde. Le comble de l'étrange est atteint alors que le co-locataire de la fille chez qui il fricote (une certaine Arlene Golonka, assez mignonne, ayant fait un détour chez le DR. ALIEN en '8 , un black vaguement efféminé qui ne dédaigne pas jouer du couteau, se débarrasse de quelques vigiles en exécutant des pas de ballet dans un jardin intérieur !? Les dialogues sont particulièrement juteux, perdant souvent leur impact à cause d'un doublage sans queue ni tête. Williamson semble marmonner sans enthousiasme une série de lieux communs à n'en plus finir, et il gagne sans contredit la palme du doublé le moins convaincant de l'histoire récente du cinéma cheap. Tout ceci est peut-être dû à la présence (non créditée) de Jean-Marie Pallardy comme réalisateur de l'équipe française. Il se réserve même un petit rôle de loubard entouré de nanas en bikini. Quand il rôde dans les parages d'une production cinématographique, celui-là, il faut toujours s'attendre au pire ! FOXTRAP est donc une série B fauchée mais toutefois sympa, pas très convaincante, mais c'est sans doute sa bancalité qui fait son charme. À voir... pour rire. Phrase culte : Christopher Connelly à une junkie en mini-jupe : "Des nanas dans ton genre, y'en a plein les poubelles !" Orloff |
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The FP - Brandon Trost, Jason Trost avec Jason Trost, Lee Valmassy, Art Hsu, 2011, États Unis Certains films arrivent dans un festival avec du bouche a oreille fort curieux. Prenez ce The FP, que l'on m'a présenté comme un film post-apocalyptique ou deux clans sont en guerre, oh il y a aussi un rapport avec un jeu vidéo, ce qui rend craintif. Certains critiques ont semble-t-il imaginé que ce scénario se passait dans une ville épargnée par les bombes, nenni. Ca se passe donc aujourd'hui dans une petite ville américaine présentée certes de manière très absurde, ou deux clans cherchent à être champion au jeu vidéo Beat Beat Revolution. C'est donc plus proche de Rocky avec ses entrainements et ses épreuves, même si les habitants de ce petit village sembles sortis d'un film de genre des années 70, surtout avec leur répliques très colorées remplit de Yo et de Dudes. C'est absurde et ca se veut très drôle mais il était curieux d'entendre une partie du public au festival Fantasia rire à chaque plan, comme des gens de l'équipe qui feraient des "rires en boîte". Malgré tout cela j'ai passé un bon moment. Mario Giguère |
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FRAILTY - Bill Paxton, 2002, États Unis Bill Paxton, quel habile conteur. Un mec se rend au FBI pour les informer que le tueur en série qu'ils recherchent est son frère. Seulement, il n'y a personne au FBI, donc ils le laissent tout seul dans les bureaux jusqu'à ce qu'un vieil inspecteur (en fait, celui qu'il voulait voir) s'en occupe. Ensuite, le dernier collègue quitte et laisse le vieil inspecteur seul avec ce type pas clair avec un accent redneck. Seuls dans les bureaux du FBI. Je ne veux pas avoir l'air du gars qui insiste sur la débilité profonde de la chose là. Bon passons. Donc le jeune redneck se met à raconter sa vie dans un tas de flash-back ennuyants et de flash-back dans les flash-back, ceux là tout aussi ennuyants que les premiers. En gros, son papa croyait avoir eu une mission du bon Dieu d'annihilation de démons peuplant les States... ah et puis merde, je vous épargne la suite, c'est insupportable. Attention : le papa avait réellement une mission du bon Dieu et Bill peut foutre toutes les incohérences qu'il veut dans son scénario car Jésus est là pour backer ses personnages. Attention : le jeune redneck raconte tout un tas de mensonges (le plus gros étant qu'il est pas le petit gars qu'il dit qu'il est, mais l'autre) et en fait ce qu'il veut c'est assassiner l'inspecteur (remarquez, vous aurez vu venir ça très tôt dans le film). Attention : des tas de gens ont dit que ce film faisait peur et était dérangeant, eh bien c'est même pas vrai. Commentaire du commis : "Je l'ai pas vu, mais Sam Raimi a dit que c'était le film le plus épeurant depuis The Shining". Memorial BBQ |
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FRAMED aka La Trahison se paie cash - Phil Karlson avec Joe Don Baker, Conny Van Dyke, Gabriel Dell, John Marley, Brock Peters, John Larch, Warren J. Kemmerling, Paul Mantee, Tab Hunter. 1975, États-Unis, 106m Ronald Lewis est propriétaire d'une boite de nuit dans une petite ville rurale du Tennessee. Il est également un joueur invétéré qui a du succès au poker. Un soir au sortir d'une partie de cartes, Lewis est témoin d'un échange de coups de feu sur la route. De retour chez lui, il est attendu par le shérif-adjoint qui tente de l'impliquer dans cette fusillade. Se sentant en état de légitime défense face aux provocations du policier, Lewis en vient à le tuer par accident, ce qui lui vaut une peine de 4 ans de prison. Une fois en taule, Lewis est convaincu d'avoir été la victime d'une odieuse machination. Il se gagne pendant son séjour derrière les barreaux l'amitié d'un chef mafieux et d'un tueur à gages pour survivre à l'enfer carcéral, et il parvient à obtenir également leur aide lors de sa sortie de prison afin de faire la lumière sur la conspiration dont il a été le jouet. Ayant cependant été volé en plus de découvrir que sa femme a été violé par des voyous déterminés à l'intimider, la soif de vengeance de Lewis ne connaîtra pas de bornes jusqu'à ce que tous les hommes responsables de son emprisonnement soient tués ou punis. Dernier film de la carrière de l'artisan et spécialiste de la série B Phil Karlson, FRAMED s'inscrit dans la lignée de son précédent succès WALKING TALL, d'autant plus que l'intrigue se situe à nouveau dans le Sud des États-Unis, que le budget de production apparait toujours mince et qu'on y retrouve au générique le même scénariste Mort Briskin, et le même acteur vedette Joe Don Baker. À ceci près que si WALKING TALL portait au rang de légende les exploits individualistes d'un personnage épris de justice qui a vraiment existé, FRAMED s'avère davantage axé sur la violence et l'esprit de vengeance d'un héros fictif en butte à une machination aux circonstances trop bien concertées pour être crédible. Néanmoins, ce polar joue tellement à fond la carte "hard-boiled" que la mise en scène alerte de ce vieux routier qu'est Karlson n'épargne personne au passage et insiste sur les moindres détails brutaux: tortures, scène de viol, bagarres jusqu'à une oreille arrachée et coups de flingues; pas question de faire dans la dentelle! Dès les premières minutes, le ton est donné avec une scène de baston virile et sanglante et la suite n'en sera pas moins "rentre-dedans"! Dans un esprit très "années 70" le côté revanchard du film est abordé évidemment au premier degré, car comme le héros incarné par Joe Don Baker est taillé au burin malgré des os cassées et un passage à tabac qui l'envoie à l'hôpital, le spectateur comprend vite que s'il casse, il refuse obstinément de plier et qu'il ne prendra pas de gants avec les voyous qui se trouveront sur sa route par la suite. Affreux, sale, méchant, grossier et vulgairement linéaire, FRAMED satisfera à coup sûr l'amateur de bisseries sans chichis accompagnés de réparties aussi fines qu'un hachoir à viandes. Les tronches et le jeu superficiel des acteurs rendent leurs personnages à peu près tous antipathiques, mais le contraire n'était certainement pas le but visé par les concepteurs de cette bande, véritable pain dans la gueule! Et pour une rare fois, le titre français sonne tellement juste avec le contenu du film qu'on a bien plus envie de le voir qu'avec son titre original anglais. Mathieu Lemée |
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FRANKENFISH - Mark A.Z. Dippé avec Tory Kittles, K.D. Aubert, China Chow, 2004, États Unis Des corps affreusement mutilés sont retrouvés dans les marais de la Louisiane. Sam Rivers, coroner, aidé une spécialiste de la faune locale sont envoyés pour expliquer quel animal a bien pu déchiqueter les morts de manière si singulière. Un bateau échoué à des kilomètres de toute résidence renferme peut-être une partie de l'énigme, car un appareil gps est enclenché durant la visite et un homme fortuné est immédiatement averti que l'embarcation a été retrouvée, sans nouvelle de la cargaison. Nos personnages seront rapidement attaqués par un énorme poisson, le Frankenfish, extrêmement vorace et pouvant rester hors de l'eau un certain temps ! Ce Frankenfish est un authentique poison d'origine japonaise qui a été introduit accidentellement dans un lac américain avec des résultats désastreux. Heureusement qu'il n'a pas la taille ici présente, une variété génétiquement modifiée pour des raisons idiotes. On a cependant un film intéressant, aux morts nombreuses et sauvages, parfois imprévisibles. Idem pour le scénario qui se permet des surprises, que ce soit sur l'orientation sexuelle ou le filtre d'amour comme arme de séduction. Les personnages sont intéressants, plein de ressources et au final on ne s"ennuie pas du tout, bien au contraire, dans ce petit film de monstre bien ficelé. Mario Giguère |
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FRANKENSTEIN - James Whale avec Colin Clive, Boris Karloff, Dwight Frye, Mae Clark, 1931, États Unis, 71m, noir et blanc Le Dr Henry Frankenstein pille des cadavres pur construire sa créature à laquelle il prétend donner vie. Manque plus qu'un cerveau, que son assistant Fritz lui apporte. Au moment ou l'orage nécessaire à l'opération tonne, sa fiancée, un ami et l'ancien professeur d'Henry frappent à la porte. Bien malgré lui, il les laissera assister à son triomphe. Le monstre prend vie. Torturé par Fritz et héritier d'un cerveau mal formé, Henry le laisse aux bons soins du professeur Waldman, qui ne pourra le contenir. Le jour où Henry doit se marier, la bête tue par inadvertance une fillette. Les villageois en colère, aidés par Frankenstein, vont partir à sa poursuite. Le classique du film de monstre, qui fit beaucoup jaser à sa sortie et remplit les coffres à sec de la Universal ! Toujours aussi efficace pour ceux qui apprécient les films de l'époque. Une introduction d'Edward Von Sloan, destinée à calmer à l'avance les religieux de l'époque qui pouvaient être choqués par le savant qui se prend pour dieu, étonne un peu. Tout comme la musique, années 30 oblige, qui n'est présente que dans les génériques de début et de fin. Majoritairement tourné en studio, Whale n'hésite pas à évoquer le cinéma expressionniste allemand par des cadrages à angle et surtout des décors et des éclairages qui renforcent le sentiment de détresse psychologique du créateur et de sa créature. Les machines électriques du laboratoire sont entres autres devenues des icones incontournables. Boris Karloff, acteur de soutien qui se serait cru en fin de carrière, compose le personnage qui le marquera à jamais. Il souffrira beaucoup pour livrer la marchandise. Le maquilleur Jack Pierce travaille à l'ancienne, montant tranquillement le visage du monstre en sculptant son matériel chaque jour sur l'acteur. Les poids utilisés pour alourdir et rendre plus imposant l'acteur lui causèrent des maux de dos pour le restant de ses jours. Mais Karloff offre une créature naïve et pour laquelle on éprouve de la compassion, tel un enfant martyrisé. Les acteurs secondaires sont très typés, on retiendra le père d'Henry, le baron Frankenstein, vieux bougon qui sait apprécier le vin que son grand-père n'a pu boire. L'immense succès du film assura une progéniture prolifique à ce qu' 'il est de mise d'appeler un classique parmi les grands du genre. La LEGACY CILLECTION offre certes à bon prix des coffrets avec plusieurs films, ici cinq Frankenstein de la Universal, mais oublie, espace oblige, bien des suppléments qui se retrouvaient sur les dvd sortis individuellement. Mario Giguère |
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FRANKENSTEIN 1970 aka FRANKENSTEIN CONTRE L'HOMME INVISIBLE - Howard W. Koch, 1958, États Unis Pépé Victor Von Frankenstein revient de loin. Rescapé des forces SS qui l'ont méchamment défiguré pour avoir refusé de collaborer, il se refait une santé en louant son château germanique à une équipe de film pour une somme rondelette. Celle-ci lui permet alors d'investir dans son propre réacteur nucléaire afin de se remettre à l'ouvrage et créer un nouveau monstre. Et alors que l'équipe du film tourne ce qu'elle peut entre quelques jeux de séduction alimentaires, Victor bidouille sa créature dans les sous-sols, s'approvisionnant en matière première auprès de... l'équipe du film elle-même. Après tout, pourquoi se compliquer la vie? FRANKENSTEIN 1970 n'est franchement pas un bon film. C'est cheap et un peu con, ça tente de profiter du regain d'intérêt envers le mythe grâce aux films de la Hammer (pourquoi donc l'avoir tourné en noir et blanc?), mais ça a le mérite de ne jamais vraiment se prendre au sérieux. Et c'est surtout intéressant parce que Karloff se retrouve pour une fois de l'autre côté du bistouri! Malheureusement pour lui, ce n'est pas pour autant qu'on lui laisse le faciès tranquille puisque de vilaines prothèses viennent lui défigurer le visage. Qu'à cela ne tienne, l'acteur semble prendre un certain plaisir à camper son ancien "père" (ou du moins, un de ses descendants) en cabotinant joyeusement, palpant un cur à main nu ou tripotant des yeux tout en balbutiant des commentaires soi-disant scientifiques pas toujours crédibles. Le spectacle est tout de même amusant à défaut d'être réjouissant. Quant à la créature, incarnée par le catcheur Mike Lane, elle ressemble à une gigantesque momie (d'où la référence à l'Homme invisible dans le stupide titre français) aveugle - mais très douée dans ses déplacements - qui parvient à faire tomber toutes les filles avec une facilité déconcertante. Le seul problème est qu'elles ne se relèvent jamais... Kerozene |
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FRANKENSTEIN MEETS THE WOLFMAN aka Frankenstein contre le Loup Garou - Roy Wiilam Neill avec Lon Chaney jr, Bela Lugosi, Ilona Massey, Patrick Knowles, 1943, États Unis, 74m Quatre ans après les évènements de THE WOLFMAN, deux pilleurs de tombes entrent dans le caveau des Talbot et ouvrent la tombe de Larry. Malheureusement, c'est soir de pleine lune et l'homme loup se lève à nouveau ! Larry se réveille le lendemain dans un hôpital de Cardiff (ce n'était pas mentionné, mais le premier film se passe en Angleterre) et il est traité pour une blessure à la tête par le docteur Mannering. Il sort la nuit pour tuer sous sa forme de loup garou et presse la police et le médecin de croire qu'il est bien l'homme qu'il dit être. Incompris, il s'enfuit et part à la recherche de Maleva, la vielle gitane, mère de celui qui l'a infecté. Talbot l'implore de le guérir ou lui faire connaître le repos éternel, l'idée qu'il va tuer d'autres innocents le perturbe sans fin. Maleva l'amène voir les Frankenstein, mais le Docteur est décédé. Il rencontre cependant sa fille, qui refuse de lui indiquer ou sont les livres qui expliquent les secrets de son père. Larry fait ses recherches et découvre le monstre de Frankenstein congelé dans les sous-sols du château. Mannering le retrouve et avec l'aide de la Baronnne Elsa Frankenstein, il rééquipe le laboratoire pour guérir Talbot et du coup tuer la créature de Frankenstein. À moins qu'il n'ait une autre idée en tête... Mis à part un intermède musical lors de la fête du nouveau vin, et sa chanson improbable au refrain de FA-LO-LI, FA-LO-LO, le scénario ménage la chèvre et le chou et ne satisfait pas les promesses de son titre. C'est véritablement Larry Talbot qui est la vedette du film, le monstre de Frankenstein, avec un Bela Lugosi sous le maquillage qui ressemble à une caricature de celui de Karloff, est très peu présent. On aura bien droit à un peint combat vers la fin, trop peu, trop tard. Que l'on pense aux spectaculaires affrontements de KING KONG CONTRE GODZILLA et on voit que le concept, tout nouveau, de deux monstres qui se rejoignent le temps d'un film, sera mieux servit par la suite. Tous les personnages autres que Talbot sont brièvement aperçus, on aurait bien aimé que la Baronesse Frankenstein, superbe Ilona Massey à l'accent bien étrange, s'occupe toute seule de faire revivre le laboratoire. Curt Siodmak a visiblement voulu trop en mettre dans le scénario, peut-être une commande du studio. N'empêche qu'on peut y trouver son compte et que cette chanson qui énervera énormément Talbot, car on y chante que la vie est courte et la mort est longue, nous reste dans l'esprit longtemps: FA-LO-LI, FA-LO-LO ! Mario Giguère |
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FRANKENWEENIE - Tim Burton, 2012, États Unis, 87m Le jeune Victor Frankenstein est un jeune homme surdoué, mais qui préfère les expérimentations à avoir des amis, sauf son chien Sparky. Durant une partie de baseball, Sparky est frappé par une auto et Victor compte bien ramener son meilleur ami à la vie. Il réussi, mais doit le cacher et un ami plutôt douteux de Victor découvre la vérité et lui fait du chantage pour apprendre son truc pour réanimer les morts sinon tout le monde saura pour son chien. Victor n'a pas le choix, mais sa révélation va causer une catastrophe dans toute la ville. Probablement que Tim Burton n'offrira plus de grands films et probablement qu'il va se complaindre dans d'autres projets gothico/hollywoodien décevant, mais FRANKENWEENIE montre que Burton peut encore faire de belles choses, même si elles ne sont plus très marquantes. C'est simple, c'est mignon et c'est remplit de références et d'humour. Beaucoup plus convaincant que CORPSE BRIDE, FRANKENWEENIE est très court, rythmé et surtout très attachant. La relation entre le jeune homme et son chien est vraiment vivante et on ressent un pincement au coeur de simplement penser que les deux personnages puissent être séparés l'un de l'autre. La mise en scène est créative et l'image est splendide et on a droit à quelques beaux monstres dans la dernière partie. C'est peut-être trop simple, c'est peut-être aussi un peu trop sirupeux, mais c'est beau et c'est tout ce qui compte. Abba |
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FREAKS - Tod Browning, 1932, États Unis Il est incroyable de voir à quel point certains films résistent au fil du temps. Il y a bien ceux qui se bonifient grâce à une vision décalée (ROBOT MONSTER), mais rares sont les classiques immortels qui ont gardé un impact aussi fort que celui de FREAKS. Lunivers de FREAKS est fascinant. Le film n'aurait par contre pas eu un tel impact sans de véritables "monstres", même en gardant la même mise en scène. On peut trouver l'utilisation de ces personnages audacieuse, gonflée, provocante, admirable..... Tout dépend du point de vue. Mais Browning les aimait et les trouvait sans doute plus humains que ses congénères "normaux". C'est ce qui se ressent à la vision du film et qui fait sa force. Troisième fois que je le vois, troisième fois que je suis émerveillé par ce film. Que ceux qui ne l'ont pas vu comblent cette lacune au plus vite. Kerozene |
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FREDDY CONTRE JASON - Ronny Yu, 2003, États Unis Freddy est triste : il a perdu ses pouvoirs parce que personne ne se rappelle de lui... Il s'immisce donc dans un rêve de Jason, enfoui dans le sable, en se faisant prendre pour sa mère et lui dit d'aller commettre un meurtre sur Elm Street, de façon à faire renaître la peur chez les " enfants " et par là redonner des pouvoirs à Freddy. Le premier meurtre, commis dans l'ancienne maison de Nancy où habite maintenant Laurie, est donc celui d'un gars qui vient d'avoir du sexe avec sa blonde et qui est saoul de surcroît (tiens donc...). Le petit manège de Freddy fonctionne, puisque les adolescents vont se remettre à avoir peur de lui. Par contre, Jason ne sait pas où s'arrêter et Freddy est très très très fâché, parce qu'il aurait voulu commettre plus de meurtres... S'en suivront donc des combats dans les rêves et dans le réel entre les deux méchants garçons. Ayant pour seul mérite de nous faire faire le saut à quelques reprises grâce à l'utilisation approximative d'un synthé dont on monte subitement le volume, ce film est décidément le pire nanar que j'ai visionné cette année. Tous les personnages sont des stéréotypes, les acteurs ados jouent plus que mal, Freddy arrête pas de cabotiner : " Fait chier ", " J'suis allé l'chercher dans les chiottes de l'enfer ", " Mauviette ", on accumule cliché par-dessus cliché, gros succès rock industriel et rap métal... Ah, j'allais oublier l'humour épais, l'absence de suspense, le grotesque, les passes de king-fu des deux personnages principaux, les poupounes siliconées (même une morte, qu'on voit passer dans l'eau, est siliconée !) et surtout, les maudits effets spéciaux par ordinateur ! Quand je vais voir un slasher, je ne veux surtout pas voir Terminator, encore moins La Matrice : il faut voir le passage ou Freddy se transforme presque en Keanu Reeves et où Jason rebondit entre des structures métalliques comme un ballon de basket, ridicule ! Bref, ce Freddy contre Jason, qui aurait pu donner quelque chose de bon, n'est qu'un gros film pour ados sans aucune originalité. Ronny Yu, pourtant réputé pour faire du bon travail, n'a sans doute pu rien faire face à un scénario si vide qui se résumerait à " Quand Freddy est pus capable, Jason prend la relève, et vice-versa "... Pourtant tourné en widescreen, ce film a même le mérite d'avoir la photo la plus moche et la plus banale de l'année. Décevant... Si jamais vous projetez de visionner ce film, soyez disposé à assister à une comédie : vu comme ça, ça doit être pas si pire ! Madame Atomos |
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FREEWAY MANIAC aka MOTOR KILLER aka Breakdown, Terreur sur l'autoroute, Paul Winters, 1989, États Unis Arthur, jeune garçon qui assassina sa maman et son amant, va se retrouver enfermé dans un hôpital psychiatrique. Plusieurs années plus tard, il va sévader, tuer quelques personnes (étrangement pas assez d'argent pour du sang) et rencontrer un mannequin qui connaît des déboires dans sa vie. En la voyant, il croit voir sa mère. Après une course dans un dépotoir de voiture, il sera arrêté et remis a son hôpital. La jeune mannequin décroche un rôle dans un film de série B avec un ringard qui produit et un Mr muscle qui le réalise. Arthur, par les journaux, va apprendre la nouvelle et va encore senfuir pour retracer cette même femme. Ressemble pas mal a une parodie de films d'horreur ou de thriller : acteur nul, scusez pourri, mauvaise production ,ex: on voit l'ombre de la camera, pi on réussi a s'endormir après 20 minutes. Rana Un psychopathe échappé d'un asile en a après une starlette hollywoodienne qui fait ses débuts dans une série de Z de science-fiction. Voila le pitch de base de ce croustillant nanar vénéré par quelques utilisateurs d'imdb. L'un d'eux n'hésite d'ailleurs pas à qualifier le film de Paul Winters de "The Plan 9 of Slasher Movies". Et ma foi, il n'a pas complètement tort! Difficile de savoir en revanche si les auteurs de la chose ont délibérément versé dans la gaudriole filmique ou s'il s'agit là de merveilleuses maladresses, toujours est-il que le résultat est tout simplement tordant! A commencé par ce film de SF ultra pourri tourné au milieu du désert et dans lequel quelques filles à gros seins font face à des créatures de latex foireuses. Winters semble en vouloir à quelques producteurs malhonnêtes et n'hésite pas à dresser un portrait peu glorieux de l'industrie du bis le plus douteux. Puis il y a le tueur, un grand gaillard bien méchant au passé matricide qui fait des prises de catch en sautant sur sa victime depuis un clocher, qui grogne comme un ours et qui va même jusqu'à butter un mec avec une tronçonneuse - outil dont la présence s'avère des plus opportuniste. Les meurtres sont pour la plupart hors champ et sont rarement sanglants mais le tueur y met tellement d'entrain et de bonne volonté qu'on en devient inévitablement admiratif. L'ensemble possède une patine Z 80's immédiatement identifiable qui fera planer un parfum de nostalgie chez les écumeurs de vidéoclub à la glorieuse époque de la VHS. Kerozene |
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FRIDAY THE 13TH aka Vendredi 13 - Sean S. Cunningham avec Betsy Palmer, Adrienne King, Jeannine Taylor, Robbi Morgan, Kevin Bacon, Harry Crosby, Laurie Bartram, Mark Nelson, Peter Brouwer, 1980, États Unis, 95m VENDREDI 13, largement inspiré du succès de LA NUIT DES MASQUES (J.CARPENTER), est une histoire de vengeance. Jason, le fils mongol de Mme VOORHEES, s'est noyé dans le camp de vacances de Crystal lake pendant que les moniteurs faisaient l'amour (bin!!! tant qu'a faire). La chère maman, n'a pas du tout appréciée cette négligence et le démontre en massacrant une bonne demi-douzaine d'ados cucul la praline (encore!!!). Un couple de jeunes est même empalé en pleine séance de fornication (une scène sans doute pompée du fameux film de M. BAVA, LA BAIE SANGLANTE). Donc ce jour sera maudit et mortel pour quelques teenagers Américains... Je pense (ça m'arrive quelques fois) que les effets spéciaux du grand TOM SAVINI, souvent bien gores, sont certainement le seul intérêt du film. Mais le film a connu un énorme succès aux USA à son époque. Il y a eu en tout pour l'instant, huit suites dont une dernièrement avec un Jason dans lespace (qu'il y reste, nom d'une pipe!!!). Et bientôt, paraît-il, un tome 10 avec l'autre vilain du cinéma d'horreur, Freddy. Il ne manquerait plus qu'un VENDREDI 13 N°11. -JASON VS Céline DION et son mari René. Et un VENDREDI 13 N°12. -Maman, JASON a encore raté l'avion. Comme ça, la boucle sera bouclée... Badboy 6893 En 1958 au camp de vacances de Crystal Lake, deux jeunes moniteurs sont assassinés par un meurtrier inconnu. Le camp est demeuré fermé pendant 22 ans jusqu'à ce qu'un groupe de jeunes moniteurs travaillent à le remettre en état pour sa réouverture. Les habitants du coin les encouragent à renoncer car le camp serait maudit. Au cours d'une nuit d'orage et de pleine lune un vendredi 13, les jeunes moniteurs sont tués sauvagement et successivement par un mystérieux tueur. L'unique survivante restante, Alice, tente de trouver du secours lorsqu'arrive une certaine Pamela Voorhees, une femme de la région qui a déjà travaillé comme cuisinière au camp de Crystal Lake en 1958. Alice apprend que c'est elle qui a commis tous ces meurtres pour venger la noyade de son fils Jason, suite à une négligence des moniteurs en 1957. La jeune monitrice encore en vie tente tout ce qu'elle peut pour échapper aux griffes de cette dame psychopathe. Avec le remake sorti en salles en février 2009, il est toujours bon de revoir le matériau d'origine. Financé grâce à un coup de bluff des producteurs, où une publicité mentionnant que "FRIDAY THE 13TH" était le film le plus sanglant jamais tourné, alors qu'aucun scénario n'était encore écrit, cette production, à partir d'un investissement minimal, est devenu le plus gros succès cinématographique de l'année 1980 après la suite de "STAR WARS". Si on reconnaît volontiers que l'intrigue minimaliste, qui reprend ouvertement l'argument de base du tueur fou du film "HALLOWEEN" de John Carpenter avec des éléments clés du "PSYCHO" d'Hitchcock (comme la musique entre autre), n'est pas d'une originalité dramatique confondante, c'est évidemment le décalage entre l'univers conventionnel du récit et la sauvagerie des meurtres au gore omniprésent qui contribua largement à sa popularité. Une telle réussite a, comme on le sait, donné naissance à un sous-genre horrifique baptisé "slasher" ou "stalker film", puisqu'il fût à l'origine d'une flopée de productions coulées du même moule, dont pas mal de titres ont été d'ailleurs rapportés sur le site du club. Le plus étonnant dans le cas de "FRIDAY THE 13TH", qui a non seulement été distribué par un Major (la Paramount) malgré son faible budget, est que la censure américaine y ait accordé la cote "RATED R", alors que les effets sanglants conçus par le réputé Tom Savini dans les scènes de meurtres y sont nombreux. Même dans les suites à venir, malgré d'excellents effets gore, on ne pourra retrouver pareil violence. Tout ceci étant dit, voilà un film-culte que l'on revoit avec le même plaisir que le bon copain que l'on retrouve après une longue absence et qui nous a manqué, n'en déplaise aux méchantes langues qui trouvèrent à l'époque le film trop brutal et pernicieux pour notre saine jeunesse équilibré. À coup sûr, c'est la performance de Betsy Palmer, dans le rôle très à contre-emploi de la mère psychopathe, qui constitue la surprise la plus inattendue aux yeux du public, étant donné sa carrière antérieure sur les écrans dans la peau de gentilles femmes angéliques. Mathieu Lemée |
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FRIDAY THE 13TH PART II aka Le Tueur du Vendredi - Steve Miner avec Amy Steel, John Furey, Adrienne King, Kirsten Baker, Stu Charno, Warrington Gillette, Walt Gorney, Marta Kober, Tom McBride, Steve Daskawisz, 1981, États Unis, 87m Alice, l'unique rescapée ayant survécu aux meurtres sauvages commis au camp de Crystal Lake il y a un an, se fait tuer chez elle par un mystérieux tueur. Pendant ce temps, un autre groupe de jeunes moniteurs se prépare à ouvrir un nouveau camp de vacances en bordure de Crystal Lake, à quelques kilomètres du camp maudit où a eu lieu tout ces meurtres. À la nuit tombée, les moniteurs sont brutalement et successivement tués par un maniaque errant dans les parages. Il s'agit de nul autre que Jason Voorhees, qui a échappé miraculeusement à la noyade lorsqu'il était enfant et qui cherche à venger la mort de sa mère. Celui-ci vit tel un sauvage dans les bois avoisinants, et cache son affreux visage déformé sous un sac de patates pour commettre ses meurtres. Deux jeunes moniteurs, Ginny et Paul, s'étant absentés du camp, ceux-ci tentent à leur retour d'échapper à la vengeance sans pitié de Jason. Avec le succès mondial inattendu de "FRIDAY THE 13TH", son producteur se devait de mettre en chantier une suite rapide. Les auteurs ont cette fois imaginé que le jeune Jason Voorhees serait le tueur sadique du film, celui-ci ayant échappé à la mort et vivant primitivement, caché dans la forêt façon "DELIVRANCE". Pour le reste, l'intrigue reprend grosso modo les éléments d'horreur et de gore qui ont fait le succès du premier chapitre. À cause toutefois des censeurs américains, cette fois sur leurs gardes et attendant le produit final de pied ferme, cette deuxième partie a visiblement été plus coupée que l'original dans les scènes de meurtres violents, si bien que le sang n'y coule pas autant qu'on le souhaite. En revanche, les victimes y sont plus nombreuses et l'amateur de "slasher" ne devrait donc pas être déçu. Si le sac de patates, porté par Jason pour caché son visage difforme, n'a pas eu l'impact terrifiant maximal espéré chez le public lors de la sortie en salles du film, il semble que ce premier masque soit reconsidéré plus positivement aujourd'hui, si l'on en croit certains documentaires récents et les réactions des fans lors des conventions. Les jeunes acteurs se débrouillent comme ils peuvent. Mathieu Lemée |
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FRIDAY THE 13TH PART III aka Friday the 13th 3-D aka Meurtres en Trois Dimensions - Steve Miner avec Dana Kimmel, Richard Brooker, Paul Kratkas, Nick Savage, Larry Zerner, Rachel Howard, David Katims, Tracie Savage, Jeffrey Rogers, 1982, États Unis, 95m Ayant survécu à ses mortelles blessures, le tueur psychopathe Jason Voorhees refait des siennes dans la région de Crystal Lake. Caché dans une ferme du nom de Higgins Haven, il commence à s'en prendre à un groupe de jeunes venu y passer leurs vacances sous l'initiative de Chris Higgins. Cette jeune adolescente a déjà vécu auparavant dans cette ferme, et elle a décidé d'y revenir pour confronter un traumatisme qu'elle a subi autrefois. Lorsque Chris découvre ses amis tués et massacrés, elle comprend que le responsable, Jason Voorhees, est aussi celui qui l'avait agressé il y a quelques années dans les bois près de la ferme, ce qui avait provoqué son traumatisme. Chris devra donc vaincre ses peurs afin de venir à bout du maniaque assassin si elle veut survivre. Procédé 3-D à la mode oblige en ce début des années 80, la saga "FRIDAY THE 13TH" ne pouvait pas y rester insensible et comme beaucoup d'autres films d'horreur de cette période, c'est évidemment la troisième partie qui profite de ses avantages et de ses inconvénients. C'est ainsi que le réalisateur Steve Miner (le seul à avoir réalisé plus d'un film dans cette série) exploite avec assez de flair les effets tridimensionnels dans la conception des scènes de meurtres (on n'oubliera pas la scène de l'oeil d'une des victimes de Jason jaillissant hors de son orbite). Sauf qu'il ne parvient pas non plus à camoufler les carences techniques habituelles du procédé (floues dans les contours de l'image, mouvements limités de la caméra) avec ses erreurs de montage franchement évidentes (le plan de la victime tuée d'un fulgurant coup de machette et qui s'écroule au sol sans trace de sang dans le plan suivant). Le film apparaît en bout de ligne avoir été fait à la va-vite, mais cette spontanéité a permis aux auteurs d'avoir trouvé en cours de tournage l'idée du masque de gardien de but de hockey porté par Jason Voorhees qui devait accroître sa popularité, et qui est demeuré une marque de commerce pour le reste de la saga. Pour le reste, le déroulement du métrage va bon train et contient sa part d'effets gore et d'éléments à recette exploités dans les deux premiers tomes, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas trop, surtout si on trouve les lacunes du film amusantes. La musique thème d'Harry Manfredini profite aussi d'une autre mode de l'époque, en mettant les synthétiseurs en avant-plan dans l'instrumentation musicale. Quant aux jeunes acteurs, ils se contentent de remplir le mandat défini par le genre, alors que Richard Brooker a de la présence dans la peau de Jason Voorhees. Mathieu Lemée |
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FRIDAY THE 13TH: THE FINAL CHAPTER aka Friday The 13th Part 4 aka Vendredi 13: Chapitre Final - Joseph Zito avec Kimberly Beck, Erich Anderson, Corey Feldman, Barbara Howard, Ted White, Joan Freeman, Crispin Glover, Peter Barton, Lawrence Monoson, Judie Aronson, 1984 - États Unis, 91m Officiellement mort, le tueur sauvage de Crystal Lake, Jason Voorhees, est emmené à la morgue de l'hôpital. Arrivé là-bas, il revient à la vie et tue le docteur ainsi que l'infirmière de garde, pour ensuite revenir à Crystal Lake. Il commence alors à s'en prendre à une bande d'adolescents ayant loué une maison dans la région pour faire la fête. Après les avoir tous tués, Jason s'attaque aux habitants de la maison voisine, où habite la famille Jarvis. Jason parvient à tué la mère, mais ses enfants, Trish et Tommy, obtiennent l'aide d'un campeur venu dans la région pour tuer Jason définitivement. Lorsque celui-ci est tué à son tour, le jeune Tommy Jarvis essaie alors de faire appel à ses connaissances en maquillages de cinéma, pour tromper Jason afin de sauver sa vie et celle de sa soeur Trish. Le maniaque au masque de hockey se révèle cependant coriace et difficile à éliminer. Annoncé à tort comme étant le dernier film de la saga, le scénario et l'illustration en donnait pourtant l'impression, malgré une fin ouverte décidée à la dernière minute lors du tournage. Ayant sans doute vu le slasher indépendant "THE PROWLER", les producteurs ont aussitôt confié le mandat de la réalisation de cette quatrième partie à Joseph Zito. Au vu du résultat, il semble évident que celui-ci est plus à l'aise dans le gore horrifique que dans le film d'action patriotique, version "CANNON GROUP INC" et Chuck Norris. En effet, son film est mené à vive allure, les effets sanglants de maquillage, en plus d'être fort présents, sont les meilleurs depuis le film original, grâce au retour de Tom Savini dans leur conception, et la mise en scène nous présente un Jason expéditif envers ses victimes (en plus d'avoir les mains sales et les ongles longs et noirs). À noter que le cascadeur qui l'incarnait, Ted White, avait affirmé à l'époque ne pas avoir aimé l'expérience de jouer devant les caméras ce meurtrier psychopathe. Mais il semble maintenant avoir changé son fusil d'épaule à ce sujet, si l'on en croit les nouveaux bonus de la nouvelle édition DVD du film. Certains clins d'oeil sont bien amenés (l'hommage aux films sexys d'avant la période du Code Hays, la conception des masques dans les films fantastiques) sans être originaux, et l'humour fonctionne plutôt bien. En somme, il s'agit de l'un des meilleurs épisodes de la série, même si le récit reprend des recettes déjà usées. L'interprétation n'est ni mémorable, ni insupportable, mais on soulignera la présence de Crispin Glover, alors jeune, qui se fait trucider par Jason de mémorable façon. Mathieu Lemée |
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FRIDAY THE 13TH: A NEW BEGINNING aka Friday the 13th Part 5 aka Vendredi 13: Une Nouvelle Terreur - Danny Steinmann avec John Shepherd, Melanie Kinnaman, Shavar Ross, Corey Feldman, Richard Young, Marco St. John, Juliette Cummins, Tom Morga, Dick Wieand, 1985, États Unis. 92m Quelques années après avoir survécu aux attaques du tueur psychopathe de Crystal Lake Jason Voorhees, le jeune Tommy Jarvis ne cesse de faire des cauchemars et de souffrir de troubles mentaux. Les institutions médicales traditionnelles s'étant révélées impuissantes à le guérir, Tommy est envoyé dans une maison de santé située dans la petite ville de Pinehurst. À peine est-il arrivé qu'un des patients de l'endroit en tue un autre avec une hache dans un accès de colère. Après cet incident, les autres patients sont presque tous brutalement et successivement assassinés par un mystérieux tueur qui semble être Jason Voorhees, pourtant officiellement mort et enterré. Tommy devra donc à nouveau affronter le psychopathe au masque de hockey pour mettre fin au cauchemar. Alors qu'on croyait la saga terminée, voilà qu'en moins d'un an elle est relancée par ce "nouveau commencement" dont le moins qu'on puisse dire est qu'il sort momentanément du cadre érigé par les précédents chapitres. C'est ainsi que les auteurs ont eu l'idée de ne pas ressusciter Jason Voorhees et de le remplacer par un imitateur, ce qui est d'ailleurs évident pour le spectateur averti puisque le masque de hockey qu'il porte est un peu différent de celui porté par le vrai Jason. Ces mêmes auteurs ont également voulu insérer des moments d'humour noir plus sombres dans le récit, même si certains personnages secondaires relèvent de la caricature de potache. Quoiqu'il en soit, ces changements n'ont pas semblés avoir été accueillis positivement par la plupart des fans de la série, qui considèrent même ce "FRIDAY THE 13TH PART 5" comme un paria ou comme le mouton noir du troupeau. Objectivement, ces tentatives de changements dans le scénario sont honorables, mais un réalisateur venu du milieu de la porno s'est avéré incapable de mettre un peu d'ordre dans sa mise en scène. Celle-ci apparaît comme un salmigondis d'éléments épars illustrés maladroitement au sein d'un scénario très prévisible, car le public peut tout voir venir à l'avance. Et pourtant, ce côté brouillon donne au film une touche amusante involontaire qui trouve le moyen de nous faire rire quand même. En prime, les meurtres y sont très nombreux et parfois bien imaginés quoique le gore, bien que très sanglant, ne soit pas aussi présent que dans le chapître précédent. Les comédiens, quant à eux, ont tendance à faire dans la surcharge. Mathieu Lemée |
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FRIDAY THE 13TH VI: JASON LIVES aka Vendredi 13 6: Jason le Mort-Vivant - Tom McLoughlin avec Thom Mathews, Jennifer Cooke, C.J. Graham, David Kagen, Renée Jones, Kerry Noonan, Darcy DeMoss, Tom Fridley, Tony Goldwyn, 1986, États-Unis, 87m Afin de s'assurer que le tueur de Crystal Lake Jason Voorhees soit bien mort, Tommy Jarvis se rend avec un ami visiter sa tombe. Arrivés au cimetière, Tommy et son ami déterre puis ouvre le cercueil de Jason pour lui planter un épieu dans le coeur. Un orage éclate à ce moment-là et la foudre en frappant l'épieu en question, ressuscite Jason qui tue aussitôt l'ami de Tommy. Celui-ci tente d'alerter les autorités du retour de Jason, mais personne ne croit à son histoire et le chef de la police l'expulse du comté. Pendant ce temps, Jason tue toutes les personnes qu'ils croisent sur son passage et revient rapidement à Crystal Lake, où un nouveau camp de vacances a été érigé sous la direction de la fille du chef de la police. Désireuse de protéger les enfants du camp en plus d'avoir le béguin pour Tommy, elle accepte de lui venir en aide afin d'éliminer Jason. Mais celui-ci est maintenant un mort-vivant quasi-invulnérable et plus fort que jamais. Cette sixième partie racontant les exploits meurtriers de Jason Voorhees marque une nouvelle évolution dans la saga "FRIDAY THE 13TH", tout en mettant fin au cycle débuté dans le tome 4 par la présence récurrente du personnage du jeune Tommy Jarvis. Le ton d'humour qui se contentait de notables ellipses dans les précédents chapitres (sauf le cinquième avec son côté humour noir), prend ici plus d'importance jusque dans la confection des scènes de meurtres et de gore, qui relèvent plus du gag que de l'horreur pure. C'est également dans ce film que Jason devient un mort-vivant presque invincible, au point où l'on se demande comment les auteurs ont pu trouver à chaque fois un moyen de l'éliminer, du moins temporairement jusqu'au prochain film. Un jeune réalisateur ne cache pas ses intentions dans sa mise en scène, c'est-à-dire à vouloir rendre plus comiques les éléments horrifiques qui ont fait le succès de la série. Toujours est-il qu'il y parvient en restant au niveau du premier degré pour satisfaire un public de jeunes et de moins jeunes amateurs. Bref, on ne va pas voir ce film pour se casser la tête du moment que l'on est diverti, et cette sixième partie devrait amplement combler les fans à cet égard. Par son physique imposant et sa démarche fluide, C.J. Graham s'impose aisément dans la peau du tueur au masque de hockey. Mathieu Lemée |
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FRIDAY THE 13TH VII: THE NEW BLOOD aka Vendredi 13 7: Un Nouveau Défi - John Carl Buechler avec Lar Park-Lincoln, Kane Hodder, Terry Kiser, Susan Blu, Susan Jennifer Sullivan, Kevin Blair, John Otrin, Heidi Kozak, 1988, États-Unis, 88m Alors qu'elle était enfant, la jeune Tina s'est découvert des pouvoirs télékinésiques qui se déclenchent sous le coup d'une forte émotion. Suite à un accès de colère et au manque de contrôle de ses pouvoirs, elle noie accidentellement son père dans le lac Crystal après avoir entendu une dispute entre lui et sa mère. Quelques années plus tard, Tina est devenue une adolescente, mais elle continue de se culpabiliser pour la mort de son père. Elle accepte de revenir à Crystal Lake en compagnie de sa mère pour poursuivre son traitement médical dans la demeure de campagne du docteur Crews. La maison se trouve tout près d'une autre habitation où des jeunes s'y sont réunis pour un anniversaire. Énervée et tendue suite à sa rencontre avec le docteur, Tina tente avec ses pouvoirs de faire sortir de l'eau le corps de son père noyé pour le ramener à la vie. Mais elle se trompe de personne et c'est le redoutable tueur psychopathe Jason Voorhees qui sort ressuscité de l'eau. Celui-ci s'en prend aussitôt aux jeunes de la maison au bord du lac, qu'il trucide séance tenante. Pendant ce temps, la mère de Tina découvre que le docteur Crews veut exploiter à ses propres fins les pouvoirs télékinésiques de Tina. Celle-ci devra cependant y recourir pour rester en vie et vaincre l'invincible Jason. Sans doute écrit par deux fans de cinéma d'horreur des années 70, le scénario de ce septième chapitre de la saga Jason Voorhees voit le célèbre psychopathe de Crystal Lake, maintenant devenu un mort-vivant, confronté à une jeune fille dont l'évolution psychologique et les pouvoirs télékinésiques rappellent aux spectateurs inévitablement "CARRIE" de Brian De Palma. Inutile donc de chercher la moindre originalité dans cette intrigue de série, mais les fans de la saga n'en ont cure puisqu'ils veulent surtout leur ration de meurtres gore parsemés de gags juvéniles, et une confrontation finale enlevante entre l'héroïne et le tueur au masque de gardien de but de hockey. Pour ce qui est premièrement des séquences de meurtres, on sent trop souvent malgré une certaine imagination dans leur conception, qu'elles ont été fortement coupées au montage pour satisfaire la censure américaine. Ce constat est d'ailleurs encore plus flagrant dans la version vidéo du film, où la scène culte du meurtre avec le sac de couchage a été encore plus mutilée que dans la version en salles. L'amateur de ketchup risque donc fort d'être déçu, car on pouvait s'attendre à davantage d'horreur sanguinolente de la part d'un metteur en scène autrefois spécialisé dans les effets de maquillage. D'autre part, le duel final opposant Jason à Tina est mené avec une certaine vigueur, tout comme le reste du film d'ailleurs, car l'ensemble ne se prend jamais au sérieux à défaut d'être imprévisible. On peut également apprécier le look de Jason Voorhees à l'écran, alors que l'on peut voir une partie de son squelette au travers de son costume déchiré, de même que son visage monstrueux après avoir perdu son masque. Il faut également noter le charisme indéniable de l'acteur-cascadeur Kane Hodder dans le rôle-titre, dont la démarche muette menaçante lui permettra d'incarner à nouveau à l'écran l'un des plus célèbres tueurs psychopathes de l'histoire du cinéma d'horreur. Mathieu Lemée |
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FRIDAY THE 13TH VIII: JASON TAKES MANHATTAN aka Vendredi 13 8: L'Ultime Retour - Rob Hedden avec Jensen Daggett, Scott Reeves, Kane Hodder, Barbara Bingham, Peter Mark Richman, Martin Cummins, Gordon Dupree, Alex Diacun, Kelly Hu, 1989, États Unis, 100m Pour fêter leur graduation, les finissants d'une école secondaire de la région de Crystal Lake sont invités à faire une croisière vers New-York à bord du Lazarus. L'une des finissantes, Rennie, n'est cependant pas très enthousiasmée à l'idée de faire ce voyage puisqu'elle a peur de l'eau suite à un traumatisme remontant à son enfance. Le célèbre tueur Jason Voorhees, ressuscité grâce à un court-circuit électrique provoqué par le passage d'un yacht de plaisance, monte cependant clandestinement à bord du navire. Au cours du voyage, Jason tue pratiquement tous les étudiants et le personnel de bord, provoquant même un incendie risquant de faire sauter le Lazarus. Quelques survivants, dont Rennie et son oncle professeur, parviennent à abandonner le navire à temps et à rejoindre New-York en pleine nuit à l'aide d'un canot de sauvetage. Mais Jason les a suivi et les traque sans relâche dans les rues sombres de Manhattan. En voulant échapper au tueur mort-vivant, Rennie se remémore l'événement qui fût la cause de son aquaphobie, où elle découvre que son oncle et Jason n'y sont pas étrangers. Ce huitième chapitre de la saga FRIDAY THE 13TH ne remplit pas les promesses de son titre. D'abord, il faut attendre le dernier tiers du film pour voir enfin l'action se dérouler à Manhattan. Et enfin, le carnage annoncé par la présence de Jason à New-York ne se produit nullement, le tueur mort-vivant se contentant de traquer les principaux protagonistes au lieu de liquider toutes les personnes croisant sa route. À tout prendre, les fans de la série se seraient contentés de leur ration habituelle de gore et d'humour; ingrédients principaux qui en ont assuré la continuité. Sauf que même sur ce plan, la déception est comble à l'exception de quelques flashs imaginatifs et amusants qui captent l'attention, et d'une photographie appliquée à défaut d'être inventive. De toute évidence, les auteurs ont cédé sous les pressions croissantes de la censure américaine, bien décidée à réduire considérablement le montant de violences graphiques dans le cinéma d'horreur en cette fin des années 80, qu'elle considérait néfastes pour la saine jeunesse du pays à cause de sa popularité. Face à cette mentalité conservatrice et devant l'échec sans appel au box-office du film, PARAMOUNT a vendu ses droits sur la franchise à la compagnie indépendante NEW LINE PICTURES, ce qui témoigne en un sens de la fin d'une époque pour le genre "slasher" et/ou "stalker films". Kane Hodder reprend avec aplomb le rôle de Jason et soulignons la présence d'une toute jeune Kelly Hu qui incarne une des victimes. Mathieu Lemée |
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FRIDAY THE 13th - Marcus Nispel avec Jared Padalecki, Amanda Righetti, Derek Mears, 2009, États Unis, 97m Un groupe de jeunes vacanciers disparaît étrangement près de Crystal Lake. Six semaines plus tard, Clay, le frères d'une des disparues décide de partir à sa recherche. Dans un chalet des environs, un autre groupe d'ados décide d'aller prendre du bon temps, mais évidemment, la vielle légende à machette vient un peu ternir la fête. Marcus Nispel s'attaque encore à un remake, plusieurs années après celui pas mauvais de TEXAS CHAINSAW MASSACRE. Honnêtement, ça ne vole pas haut, c'est long et assez chiant en plus de ne pas se donner la peine d'actualiser quelque chose digne d'intérêt (outre le fait qu'on va voir Jason courir duh). C'est toujours la même chose et ça devient lourd, sans la folie des derniers films de la série et sans la saveur des premiers. Nispel fait des belles images de temps en temps, mais son film ne vient pas satisfaire grands choses. Pourtant le cocktail y est, les personnages sont cons comme des veaux, les morts sont violentes mais pas particulièrement marquante et y'a du nichon et une scène de sexe interminable, je pense que j'ai honnêtement fait le tour. Comparé au genre lui-même, ce film se retrouve à être un simple remâché avec une facture simplement plus moderne, le même triste constat que l'on fera plus tard avec le décevant remake de NIGHTMARE ON ELM STREET. On sait qu'on ne doit pas toujours s'attendre à réinventer la roue, mais on était en droit de s'attendre à quelque chose d'un peu plus pétillant non? Abba |
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FRIGHTMARE aka THE HORROR STAR - Norman Thaddeus Vane avec Ferdy Mayne, Luca Bercovici, Nita Talbot, Leon Askin, Jeffrey Combs, 1984, États Unis, 90m Conrad Radzoff est un acteur de films d'horreur âgé pas très sympathique qui tue ceux qui l'embêtent. Radzoff meurt et des étudiants décident de voler sa dépouille pour passer la nuit avec lui, questions de s'amuser une dernière fois avec le maître. Erreur. Radzoff revient à la vie et commence à trucider les jeunes grâce à ses pouvoirs paranormaux. La présence de Jeffrey Combs dans ce qui s'avère son premier film d'horreur était alléchante. L'idée de départ n'est certes pas nouvelle en 1983, ni la personnalité de l'acteur tueur. Physiquement, Ferdy Mayne n'est pas sans rappeler Christopher Lee et avec sa cape et son accent, il flirte aussi avec Bela Lugosi et sa vengeance renvoie ç celle de Vincent Price dans Theatre of Blood, sorti dix ans plus tôt. Rien de bien original au menu. Pour un film de l'époque, il est aussi assez prude, autant au niveau sexe et gore. Une scène ou une jeune se fait écraser par un cercueil n'a ni sang ni le corps ni le visage légèrement défiguré, elle se plaint verbalement. Jeffrey Combs, pas très mémorable a pourtant une mort plus extravagante, perdant la tête et se faisant arracher l'oeil par un corbeau, comme un présage de sa future fascination pour Edgar Allan Poe. J'ai eu aussi de la difficulté à comprendre la linéarité du récit avec des scènes qui semblent se passer simultanément de nuit et de jour. Mais peut-être que les étudiants sont dans un univers hors temps ou que le montage n'est pas linéaire. Bref, ce n'est pas très mémorable tout cela et c'est probablement la raison pour laquelle le titre est peu connu. Le dvd de Troma offre une belle copie, une introduction absurde comme Lloyd Kaufman en a le don et un tas de courts bonus, dont un ou il explique aux jeunes réalisateurs que le son et la photographie c'est important. Mario Giguère |
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FRIGHT NIGHT aka Vampire, vous avez dit vampire ? - Craig Gillespie avec Anton Yelchin, Colin Farrell, David Tennant, Imogen Poots, Toni Collette, États Unis, 20011, 107m Charley sort avec la craquante Amy et par prévention a délaissé son ami geek, Ed. Quand Ed lui révèle que son nouveau voisin, Jerry, est un vampire, Charley croit encore à une mauvaise farce. Nenni, le voisin est responsable des disparitions de plusieurs élèves de son établissement, flirte avec sa mère, amène de jolies minettes blondes qu'on ne revoit jamais. Charley n'a pas besoin d'enquêter longtemps pour se rendre compte de l'incroyable réalité, Jerry est un vampire. Il se retourne vers Peter Vincent, un magicien spécialiste de la chose qui s'avère un incroyable trou du cul. Jerry attaque. Je suis loin d'être le seul à détester cette vague de remakes de films d'horreur qui ont connu jadis du succès. J'attendais avec une hache celui-ci, que je me suis décidé à regarder pour David Tennant, dans le rôle de Peter Vincent, anciennement vedette de Doctor Who. Je suis forcé d'admettre que celui-ci, comme le remake de TEXAS CHAINSAW MASSACRE, vaut le détour, je l'avoue. La prémisse est toujours difficile, faire croire à l'impossible et pour ce faire on vogue un bout de temps sur les traces de CAPE FEAR, le Martin Scorcese. J'ai même eu droit à un méchant saut comme je n'en ai pas eu depuis longtemps. Le personnage de Vincent va essayer de se repentir, un peu, mais reste lui-même, un raté sympathique joué par un Tennant qui cabotine en roue libre de manière irrésistible tandis que Farrell est un naturel dans ce rôle de prédateur. Imogen Poots est adorable et son Amy réussit à être sexy, sans en faire trop, ni tomber dans des excès mélo. Alors on n'oubliera pas l'original, mais c'est une belle variation. . Gros bémol qu'il faut souligner, la pochette du dvd et l'affiche, des montages photo complètement banals, triste époque. Mario Giguère |
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FRIGHT NIGHT PART 2 aka Vampire, vous avez dit Vampire ? 2, Tommy Lee Wallace, 1988, Étast Unis, 103m Quelques années après les événements du premier volet, on retrouve Charlie Brewster en thérapie, tentant de trouver une explication rationnelle à toute l'histoire rocambolesque qu'il a vécu. Les vampires, ça ne se peut pas. Il se le répète, mais un doute sommeille encore en lui. Peter Vincent (Roddy McDowall), lui, est toujours à la tête de son programme de télé et continue, de son côté, à croire dur comme fer à tout ce qui s'est produit. Une beauté féminine et sa clique, emménageant dans l'immeuble de Peter, capteront l'oeil de Charlie et plus le temps avancera, plus il doutera de sa santé mentale. Les vampires existent et cette fois, ils ont directement comme proie le pauvre Charlie et son confrère. Il est grand temps de dépoussiérer les pieux... Une suite particulièrement réussie, se retrouvant dans le même ton que l'original. On se ré-invente juste assez pour ne pas être trop semblable tout en augmentant la sauce de créatures entourant la vampire elle-même, contrairement à un seul dans le premier volet. Wallace concocte plusieurs moments efficaces, parfois légèrement érotiques et parfois légèrement frissonnants tout en ajoutant un peu d'humour sans jamais en faire trop. On tourne les tables sur le thème du vampire de l'épisode précédent pour une version féminine (la solution évidente) et on s'amuse avec les jeux de séduction sur le pauvre Charlie. Le film baigne dans l'atmosphère de la fin des années 80 ce qui ajoute un peu de charme et de naïveté bien nécessaire au résultat final. Un bon petit divertissement dans la même veine que son prédécesseur. Bad Feeble |
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FRIGHTWORLD - David R. Williams & Mike Bohatch avec Andrew Roth, Kamillia Kataxenna Kova, 2006, États Unis, 98m Le nouveau propriétaire d'un parc d'attraction horrifique invite ses employés pour une avant première. On visite, on fait le party et on y passe la nuit. Mais voilà, le sang d'une vierge sur un plancher (on se croirait revenu cinquante ans en arrière) permet à un tueur en série de ressusciter d'entre les morts. Incapable de sortir de l'immeuble, ils sont trucidés les uns après les autres. Si on débute avec des montages rapides et intéressants d'images morbides, on tourne rapidement en rond dans cette maison des horreurs et on empile les clichés les plus vieux sur un synopsis guère novateur. On s'ennuie donc ferme dans ce petit tournage indépendant et on se fout pas mal du sort de ces personnages tous antipathiques. Mario Giguère Alors qu'en haut d'un HLM miteux des flics et des dealers de drogue s'échangent quelques politesses à grands coups de fusil à pompe dans la gueule, le monde sombre dans le chaos. Les morts reviennent à la vie, prennent d'assaut les banlieues parisiennes, et plongent la capitale dans une atmosphère apocalyptique. Passablement emmerdés par la situation, les malfrats et la flicaille se voient contraints de se serrer les coudes s'ils souhaitent sortir de leur tour pourrie vivant. Une collaboration qui ne sied évidemment pas à tout le monde... Mario Giguère |
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FROM DUSK TILL DAWN 2 : BLOOD MONEY - Scott Spiegel avec Robert Patrick, Bo Hopkins, Duane Whitaker et Musw Watson, 1999 États Unis, 88m Cinq bandits ont planifié voler une banque pour se faire un peu de fric. Un d'entre eux fait un arrêt au fameux Titty Twister Bar et se fait mordre pour devenir un vampire! Autant dire que le coup vire au drame quand ce dernier mord un par un les membres de la bande. Alors qu'un Shériff compte bien attraper la bande, une attaque contre le groupe transforme le tout en bain de sang. Alors que FROM DUSK TILL DAWN avait pris tout le monde par surprise par son originalité, cette suite en direct-to-video qui tente désespérément de garder le style de l'original ne surprendra personne. La folie semble bel et bien perdu avec un film majoritairement plaisant, mais qui tente d'en faire beaucoup avec finalement pas grand chose. Le mélange horreur/comédie/action ne prend jamais vraiment, malgré une scène de fusillade final franchement bien. Scott Spiegel a de la difficulté à vraiment bien monter sa tension lors de scènes clés et on sent ce désir de vraiment se coller à ce qui a fait de l'original un film si inoubliable, malheureusement n'est pas Rodriguez qui veut. Toute la tension dans la banque tombe à plat avec un scénario complètement fourre-tout pour finalement tout régler à coups de magnum vers la fin, ce qui n'est pas nécessairement désagréable. On notera la présence de Danny Trejo dans le même rôle et une scène brève et finalement assez inutile avec Bruce Campbell et Tiffani Thiessen. Abba |
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FROM HELL - Albert Hughes / Allen Hughes, 2001, États Unis Hum... comment dire, techniquement parlant, je n'ai absolument rien à dire, le film est très beau, il rappelle à la fois la bande dessinée qui a servit d'inspiration ainsi que l'univers de Tim Burton. Pour les acteurs, Johnny Depp s'en sort bien, quoique l'on puisse lui reprocher de reprendre en quelque sorte son rôle vu dans THE NINTH GATE, et Heather Graham fait de son mieux. Le gros problème est dans le scénario, les personnages sont bien construits et l'intrigue est intéressante, mais c'est bien trop long pour ne pas nous faire perdre le fil. Plusieurs scènes, dont une avec l'Homme éléphant, sont tout simplement inutiles et auraient du être laissé sur la table de montage. Oncle Freak |
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FROM HELL IT CAME aka it Came from Hell - Dan Milner avec Tod Andrews, Tina Carver, 1957, États Unis, Noir et Blanc, 73m C'est pas la joie pour les résidents d'un petit atoll du Pacifique. D'un côté des indigènes qui enterre leur chef de tribu et exécute d'un coup de poignard en plein coeur, l'innocent qui est sensé être coupable de sa mort (... et qui en fait voulait le guérir); Et de l'autre une poignée de scientifiques américains, sur place pour tenter d'expliquer aux locaux que le nuage radioactif provoqué par l'un de leur essai nucléaire est inoffensif ! Ça ne va pas s'arranger pas avec l'apparition du Tabanga, un monstre qui prend la forme d'un arbre-zombie (eh oui, faut vite courir le voir dans le bestiaire du club, il est assez top) , qui va surgir de terre pour venger la mort de l'innocent Kemo ! A la vitesse d'un escargot au galop, le Tabanga va parvenir à capturer et à tuer tout ce qui court plus vite que lui !! Les acteurs sont manifestement de second plan et l'aspect du monstre, comme souvent dans ce genre de productions, prête plus à sourire qu'à autre chose. En attendant le réveil du vengeur, qui prend ici la forme d'un tronc d'arbre ambulant et très méchant... l'infortuné spectateur a le droit à de grandes scènes de parlottes interminables sur les bienfaits de la technologie ou sur l'interrogation quant au mode de fonctionnement de la société indigène ! Lorsque l'on rajoute au tableau une petite romance à l'eau de rose entre deux médecins, on aura un aperçu de l'endurance qu'il faudra pour arriver jusqu'au mot " The end ". Heureusement que l'arrivée du Tabanga parviendra la dernière demi-heure à nous tirer de notre torpeur. Marc Evil |
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VENUS Jeff Kennedy avec DJ Perry, Michael Melik Brown, Ambre Lake,
2005, États Unis, 87m Le film est le premier inclus dans un coffret à rabais de six films nommé VICIOUS VIXENS, un produit de PENDULUM PICTURES, qui semble se spécialiser dans les coffrets de films indépendants de genre. Mario Giguère |
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FROST: PORTRAIT D'UN VAMPIRE aka FROST: PORTRAIT OF A VAMPIRE - Kevin VanHook, 2001, États Unis Malgré le titre du film, Frost n'est pas un vampire. Frost, c'est un mec qui assure. Ancien commando des forces spéciales aux éternelles Ray Ban, il oeuvre maintenant comme collectionneur et trafiquant d'art. Car notre gros balèze qui dézinguait des hélicos au bazooka pendant la guerre en Afghanistan comme moi je me beurre des tartines le matin est un esthète en baux arts et plus particulièrement en peinture. Qui l'eut cru? Toujours est-il que son vieux pote Nat, qui s'était fait mordre par un psychopathe sanguinaire dans le désert afghan, est de retour à la maison et qu'il sème des cadavres vidés de leur sang derrière lui, ne leur laissant que deux vilains trous dans la gorge... Drôle de film que celui-ci. Direct to video sans le sou mêlant scènes de guerres en plein désert et fantastique urbain en passant par une visite chez des trafiquants mexicains, FROST surprend par son scénario plutôt original et ses ambitions. Malheureusement, si on décèle de bonnes idées sur le papier, le résultat est loin d'être à la hauteur. Le personnage de Frost est caricatural au possible et définitivement hilarant lorsqu'il explose des hélicos en images de synthèse et restant impassible derrière ses lunettes, immobile au milieu d'une pluie de morceaux de ferrailles fumants. John Rambo n'a pas la moitié des couilles de notre artiste amateur de grosses pétoires. L'hilarité guette encore lors de l'apparition de Gary Busey en amateur de peinture aveugle - et ne les regardant qu'avec le nez (!) - conseillant notre futur chasseur de vampires tel un vieux sage enseignant à son élève émérite. L'idée est déjà moins séduisante et le résultat à la hauteur des attentes. Quant à Nat, il s'agit d'un vampire gras du bide et chevelu dont les actes restent rarement mémorables. Le clou du film reste sans doute la présence d'un vampire cul-de-jatte, sans doute une première dans l'histoire du cinéma. Notons finalement que la phrase d'accroche du DVD français "Seule la lumière peut vous sauver" est vide de sens, puisque dans FROST, les vampires marchent au soleil... Kerozene |
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FUNGICIDE - Dave Wascavage avec la famille Wascavage et ses amis, 2002, États Unis, 84m Un bed and breakfast en campagne voit arriver pour quelques jours un savant un peu fou qui échappe une fiole aux conséquences désastreuses. Également sur place, un lutteur qui combat ses symptômes de combustion spontanée, un promoteur qui veut acheter le terrain pour y construire appartements et centre d'achat et accidentellement, un ex-soldat qui participe à une émission de téléréalité. Tout ce beau monde et leur hôtesse vont donc être aux prises avec des champignons grandeur humaine qui apprennent les qualités des humains qu'ils mordent, les talents du soldat ou du lutteur, donc. Du réalisateur de SUBURBAN SASQUATCH, on y va cette fois carrément dans la satire absurde de plein pied. La surabondance d'effets de montage et d'effets visuels fauchés n'aide cependant pas la comédie. M'enfin d'aucuns trouveront certainement à rire devant ces champignons, surtout ceux en costume dans lesquels se glissent quelqu'un ou les marionnettes, au travers de ceux réalisés avec l'ordinateur maison, qui tantôt giclent du sang, tantôt éclatent comme vitre cassée. Personnellement je m'endormait la plupart du temps. Contrairement à ce qu'on pense, la comédie d'horreur est un sous-genre ou rare sont ceux qui y excellent et ces micro budgets indépendant s'y essaient souvent. Le réalisateur va récidiver et il est à espérer qu'il va apprendre de chacun de ses films. Mario Giguère |
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FUNNY GAMES U.S. - Michael Haneke avec Michael Pitt, Naomi Watts, Tim Roth et Brady Corbet, 2007, États Unis, 111m Nul besoin de répéter l'histoire, ça a déjà parlé, ni de critiquer les qualités, du film puisque FUNNY GAMES US est une copie conforme de sa version faite 10 ans plus tôt. Ce que j'écrirai ne concernera donc pas le film, mais ce qui a motivé de faire ce film. Pourquoi faire le même film? Pourquoi faire le même film et changer le titre? FUNNY GAMES devient FUNNY GAMES US, change son titre pour son public cible. J'ai l'impression qu'Haneke voulait voir à quel point cette oeuvre aurait un impact sur un public qui n'est pas celui des films répertoires et le résultat est assez éloquent, les États Unis n'aiment pas ce film. IMDB le note pauvrement, on vient dénoncer la violence gratuite, le manque de cohérence et la brisure du quatrième mur. Pourtant l'original, fort choquant puisque c'est le même film, a reçu d'impressionnants éloges de la critique et est encore considéré plus de 10 ans plus tard comme un travail d'art très audacieux. Haneke a t-il montré que les USA ne comprennent rien au cinéma, ou plutôt qu'ils ne veulent pas faire face à cette prise de conscience face à leur rapport à la violence? Certains diront que la tolérance envers la violence dépend du contexte dans lequel elle est mise et Haneke a trouvé le moyen de la rendre répugnante à une société qui carbure à la violence. Haneke prouve qu'en faisant exactement le même film, dans un autre contexte, le message peut complètement changer et son FUNNY GAMES US est une dangereuse réussite. Abba |
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FUTURESPORT - Ernest R. Dickerson, 1998, États Unis En 2025, le sport le plus populaire au monde est le Futuresport, qui rappelle bien sur un certain ROLLERBALL. Ce sport, issu des ghettos, créé par un black de la zone (Wesley Snipes), est devenu en 10 ans une immense machine à fric au grand désespoir de son géniteur. La star du moment (Dean Cain et son allure de bellâtre niais) perd un match et voit sa cote de popularité qui baisse. Triste. Au même moment, le Mouvement de Libération Hawaïen fait tout péter et le monde est sur le point de rentrer en guerre. Courageux, le héros propose un match de Futuresport pour remplacer la guerre, comme ils le font dans les ghettos. Tout est super cliché. Le beau sportif au départ super star, individualiste, qui s'attribue toute la gloire, mène son équipe à la défaite. A la fin, il sera le joueur le plus cool qui laisse toujours ses coéquipiers marquer. Les filles du films sont superbes (Vanessa Williams vue dans ERASER). Les effets spéciaux CGI sont risibles.... Et pourtant, l'ensemble de ce téléfilm produit par Snipes lui-même s'avère fort agréable. C'est prévisible en diable, les dialogues sont lourds et pompeux, et pourtant je me suis amusé comme un gamin. Par contre, j'ai été très déçu de ne voir que 10 minutes de Futuresport à l'écran. A signaler la présence d'un super méchant avec des barres de fer greffées devant l'oeil droit et avec une plaque métallique sur le crâne façon Kerozene |
1 A Am B Blo Bod C Co D Des E F G Go H Hi I In J K L M Me Moo N O P Pl Q R Ret S Se Sk Sp T Th Tr U V W X Y Z
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